Privé d’internet , le Congo vote pour élire son président

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L’accès à internet et aux réseaux sociaux était coupé depuis plusieurs heures dimanche, jour de scrutin présidentiel au Congo Brazzaville où l’indétrônable président Denis Sassou Nguesso, brigue un nouveau mandat de cinq ans, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Le réseau internet est inaccessible depuis peu après minuit (samedi 23H00 GMT). Il l’était toujours à l’ouverture des bureaux de vote dimanche à 07H00 GMT, où 2,5 millions d’ailleurs sont appelés à élire leur président de la République.

Le président Sassou Nguesso, 77 ans, qui cumule 36 années à la tête de l’Etat, fait face à six rivaux.

Contrairement à la présidentielle de 2016, les réseaux mobiles, téléphonie et SMS, restent en service.

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Le 16 mars, une cinquantaine d’organisation, dont Internet sans frontière, ont invité dans une lettre ouverte le président Sassou Nguesso à « garder internet ouvert, accessible et sécurisé pendant toute la période de l’élection présidentielle de 2021 ».

Internet et les réseaux sociaux « offrent un espace pour la communication, de débat public, de recherche d’informations sur les processus électoraux et les candidats, pour rendre compte et documenter les événements et les résultats », ont-elles insisté. »Les coupures d’internet portent atteinte aux droits humains, perturbent les services d’urgence et paralysent les économies ».

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Mercredi, entre 55.000 et 60.000 membres des forces de sécurité ont voté par anticipation. Ce vote anticipé est considéré comme une source de fraude potentielle par des adversaires du président sortant.

La conférence épiscopale, qui a émis de sérieuses réserves sur la transparence et la crédibilité de cette présidentielle, s’est vu refuser l’accréditation lui permettant d’envoyer des observateurs électoraux dans les bureaux de vote.

Avec AFP 

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Le Groupe Vivendi Africa déploie ses offres très haut débit

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À Kinshasa, la nouvelle a fait grand bruit. Le 28 octobre dernier, le Groupe Vivendi Africa (GVA) obtenait sa licence pour opérer en RDC. Après son implantation au Gabon en octobre 2017 et au Togo en mars 2018, l’offre Canalbox de Vivendi Africa a connu un puissant succès au Congo-Brazzaville, où l’offre a été lancée en 2019. Avec son développement en RDC, Le Groupe Vivendi Africa vise à offrir à tous un accès un internet Très Haut Débit en FTTH et contribuer à la transition numérique du continent.

Au Togo, un service de qualité à un prix ultra-concurrentiel

À peine deux ans après son implantation au Togo, l’offre de fibre optique à domicile de Vivendi Africa s’est imposée comme une référence et concurrence désormais celle de l’opérateur historique, Togo Telecom. Entre 2018 et 2019, le nombre d’abonnés du FAI de CanalBox au Togo a grimpé de 404 %, passant de 1 180 abonnés en 2018 à 5 945 en 2019, selon les données de l’Autorité de régulation des télécoms (ARCEP). Une croissance qui lui permet de s’approcher, peu à peu, de Togo Telecom, dont l’offre de FFTH s’élève à 6 800 abonnés.

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Cette réussite s’explique par la capacité de CANALBOX à améliorer son offre, tout en gardant inchangés ses tarifs auprès des abonnés. Ainsi, l’offre premium est passée de 30 à 50 Mb/s, avec un prix maintenu à 30 000 FCFA/mois.

Au Congo, une offre bon marché et à très haut débit

En avril 2019, c’est au tour de la République du Congo de se convertir à l’offre internet Très Haut Débit en FFTH de GVA. Point de départ : le lancement, à Pointe-Noire, des offres CANALBOX à destination du grand public et CANALBOX PRO pour les entreprises.

En République du Congo, GVA a accéléré son implantation en lançant, le 15 juin 2020, le service start, une nouvelle offre internet Très Haut Débit et en illimité. Proposée à 25 000 francs CFA par mois pour une vitesse de 10 Mb/s, cette offre a été rendue immédiatement disponible aux habitants des quartiers de Pointe-Noire raccordés en 2019. Elle permet à plusieurs personnes d’un même foyer ou d’une même entreprise de travailler en même temps, de se divertir, de tchatcher, de regarder des films ou encore de réaliser des appels vidéo.

Si l’offre de GVA connaît un tel succès au Congo, c’est aussi parce qu’elle s’adosse à un service client d’excellente qualité, disponible 7 jours sur 7 et met à disposition des abonnés une équipe de techniciens à domicile. Elle permet aussi un réabonnement dans tous les points de vente du réseau Canal +.

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En RDC, accompagner la transition numérique du pays

C’est désormais en RDC que se dessine le virage africain de la fibre optique, où les services en téléphonie et internet sont parmi les plus chers du continent et où la qualité n’est, bien souvent, pas encore au rendez-vous. En 2021, CANALBOX sera commercialisé à Kinshasa avec, toujours, la promesse d’un accès internet illimité par fibre optique à domicile. Cette implantation va aussi concourir au développement économique et social du pays. GVA prévoit en effet un investissement d’environ 30 millions d’euros en RDC et 150 emplois à la clef, prioritairement à destination des jeunes congolais.

Mais la route n’est pas encore terminée pour GVA qui ambitionne, dans les mois et années à venir, de déployer ses offres dans plusieurs autres pays africains.

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Congo : Lancement d’une campagne de promotion de l’usage de l’internet dans les lycées

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Congo : Lancement d’une campagne de promotion de l’usage de l’internet dans les lycées

La communauté des jeunes internautes du Congo ( Youthcom dans son sigle anglais) que préside Danielle Ouanounga, a lancé le 26 mars à Brazzaville, la première édition de la campagne nationale d’information des lycéens sur les opportunités et dangers de l’internet en milieu scolaire.

L’initiative parrainée par le ministère des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique ainsi que par le ministère de l’Enseignement primaire et secondaire consiste à expliquer clairement aux jeunes élèves les opportunités de l’internet, des réseaux sociaux sur l’éducation et l’entrepreneuriat numérique mais aussi les inconvenients. 

Placée sur le thème « l’internet : une arme duale pour la jeunesse », cette campagne couvrira les lycées de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Oyo, Djambala et Sibiti. A terme, elle permettra aux lycéens d’adopter un comportement responsable sur l’usage de l’internet.

« Dans le souci de dynamiser le secteur de l’éducation vers le numérique, cent élèves seront retenus dans chacune des six localités. A la suite de cette campagne, un concours inter-école nommé Hack4school va être organisé. Une seule école sera retenue par localité sur la base du projet soumis pour participation », a expliqué Danielle Ouanounga.

L’internet est un excellent outil éducatif, de recherche et d’apprentissage avec l’avancée du e-learning, des Mooc, et des encyclopédies virtuelles comme Wikipédia. Il est un moyen de communication plus facile qui permet de s’ouvrir au monde et de découvrir des cultures nouvelles ainsi que de se détendre avec ses multiples formes de distractions.

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« L’usage de l’internet en milieu scolaire représente un vecteur essentiel du développement, de la recherche et du dynamisme pour l’innovation. Sa pratique requiert donc une parfaite promotion afin de permettre à l’Etat et à l’ensemble de nos apprenants, d’en tirer pleinement profit », a déclaré le ministre Léon Juste Ibombo des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique.

Il a également souligné que dans le projet « La marche vers le développement », l’engagement indéfectible consiste « d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique ». En paraphrasant le président Denis Sassou N’Guesso, le ministre a fait part de la création d’une direction générale du développement de l’économie numérique, le e-gouv, le e-citoyen et l’ouverture des écoles préparatoires où des rudiments des TIC seront enseignés aux enfants« et les inciter à s’y familiariser et à l’usage du cartable électronique et de l’ordinateur dans ces écoles ».

Par ailleurs, le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Makosso, a fait mention de la dangerosité du web. Les dangers visuels avec l’accès aux sites pornographiques, l’incitation à la violence, l’usurpation d’identité, le cyber harcèlement, la consommation de drogue, etc. Il a attiré l’attention des jeunes sur les risques de cyber escroquerie ou pédophilie à cause de leur naïveté ou leur innocence ainsi que les risques de destruction de santé et la cyberdépendance.

Pour prémunir les lycéens aux dangers du web, le ministre Léon Juste Ibombo a rappelé, entre autres, l’adoption par le Conseil des ministres d’une série de loi sur la cybercriminalité, la cybersécurité, la protection des données personnelles, les transactions électroniques.

Fortuné Ibara

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La CEEAC veut l’accès à l’internet haut débit pour plus de 95% de la population d’Afrique centrale

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Image d’archive|DR

Les ministres en charge des télécoms de la zone se sont réunis, le 1er mars à Kintélé, au nord de Brazzaville, et ont mis l’accent sur la construction des infrastructures. Ils entendent ainsi réaliser dans les six années à venir une couverture de plus de 95% de la population de la sous-région en moyens et services haut débit à des prix compétitifs. 

La quatrième réunion des ministres des Télécoms de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a été précédée des travaux des experts consacrés à l’examen et la validation du plan d’action consensuel de déploiement des infrastructures de communications électroniques en Afrique centrale (Pacdice-AC), des projets nationaux et de leur cadre institutionnel de mise en œuvre. 

« Nous encourageons les États membres à prendre des mesures pragmatiques afin de créer un climat d’investissement transparent, stable et prévisible à la mise en œuvre du Pacdice-AC ; à promouvoir les avantages socio-économiques de la réalisation des infrastructures large bande auprès des utilisateurs et à participer à l’initiative visant à renforcer les capacités des États en matière de gouvernance de l’internet », souligne la déclaration des ministres. 

Ceux-ci ont promis d’assurer une utilisation harmonisée du spectre des fréquences ; d’améliorer le niveau des cadres politiques, juridiques et règlementaires des technologies de l’information et de la communication ; de renforcer la coordination entre les autorités de régulation nationale et des associations et de développer les stratégies numériques nationales à portée sous-régionale.

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Mieux, les moyens et les services des télécoms large bande pourront être mis à la disposition de la population, surtout rurale, et des entreprises. A en croire le secrétaire général adjoint en charge du département programme de la CEEAC, Abdallah Manirakiza, ils vont accélérer la modernisation de l’économie puis stimuler la compétitivité des entreprises et des territoires.

« Les discours doivent céder la place aux actions concrètes«  

C’est aussi la vision politique des autorités congolaises qui plaident pour une meilleure coordination des projets communautaires. L’intégration des économies exige de tous les États l’ouverture, l’accessibilité et la compétitivité pour faciliter la libre circulation des données et échanges numériques mutuellement avantageux, a insisté le Premier ministre, Clément Mouamba, à l’ouverture des travaux de la réunion ministérielle. 

« La poursuite des chantiers de construction des infrastructures des communications électroniques constitue un défi communautaire et un enjeu pour l’arrimage inévitable de nos États à la modernité (…) Nous devons donc agir, agir vite afin que les discours cèdent le pas aux actions concrètes en matière de développement des télécoms », a lancé le Premier ministre congolais. 

Fiacre Kombo

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Congo : Forum sur la gouvernance internet en Afrique à Brazzaville

Yves Castanou

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Yves Castanou
La gouvernance internet en Afrique centrale en débat à Brazzaville

Des experts de la sous-région ont entamé, le 13 décembre, à l’initiative de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), des travaux de l’édition 2018 du Forum sur la gouvernance internet de l’Afrique centrale sur le thème « Economie numérique et Blockchain, opportunité de développement et d’Innovation en Afrique Centrale ».

Ouvert par le ministre congolais des Postes, télécommunications et de l’économie numérique, le forum se donne mission de faciliter l’échange d’informations et de bonnes pratiques autour des politiques multisectorielles, des normes et approches réglementaires qui garantissent un accès équitable et abordable ainsi qu’une bonne gestion des ressources critiques et fondamentales de l’Internet.

Jusqu’au 14 décembre, les participants à ce forum devront examiner la consolidation de la place d’un processus africain coordonné vis-à-vis des enjeux liés à la gouvernance de l’internet en Afrique et soutenir le modèle du dialogue multi-acteurs pour la gouvernance de l’internet.

L’internet n’est plus un luxe pour l’Afrique mais un bien indispensable d’utilité publique qui ne cesse de s’étendre, devenant de plus en plus un marché majeur. Selon les derniers chiffres de l’Internet live stats, le continent compte désormais près de 281 millions d’internautes pour un taux d’accès moyen d’à peine 23%.

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De nombreuses études indiquent, en effet, une augmentation rapide de ce taux. « Ce qui met en exergue un des enjeux majeurs de la pertinence de l’internet en Afrique, à savoir la vulnérabilité face à la cybercriminalité », a indiqué le directeur général de l’Arpce, Yves Castanou, pour qui il est évident que les Etats et les gouvernements de la sous-région doivent s’investir non seulement pour améliorer l’accès à internet mais aussi pour garantir une bonne gestion de cette ressource.

Plusieurs représentants des gouvernements, du secteur privé, de la société civile et des organisations internationales, à l’instar de l’Union africaine et l’Internet corporation for assigned names and numbers, prennent part aux assises.

Créé en 2005 à Tunis (Tunisie), lors du Sommet mondial sur la société de l’information, le Forum sur la gouvernance internet est un cadre de réflexion aux problématiques liées à l’internet. Il se veut être un tremplin pouvant faciliter les échanges et passer en revue les questions pertinentes et importantes liées à l’impact de l’internet dans les politiques et stratégies de développement des Etats, résolument engagés sur les sentiers de l’émergence.

Quentin Loubou

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Congo – Fibre optique : rétablissement de la connexion Internet

Wifi gratuit à Brazzaville

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Les Congolais peuvent désormais se reconnecter à Internet via la fibre optique après en avoir été privés pendant deux semaines, un malheur qui a été causé par une panne au niveau  du câble sous-marin WACS, situé à Matombi, aux larges des côtes de Pointe-Noire.

Les autorités congolaises ont annoncé, à travers une dépêche lue pendant le journal Télé de 20 heures sur la chaîne nationale, que les réparations du câble sous-marin à fibre optique ont pris fin le 25 juin et la liaison Internet a été rétablie sur l’ensemble du territoire national.

Les techniciens du consortium WACS, partis du Cap en Afrique du Sud depuis le 13 juin, étaient bien arrivés dans les eaux congolaises. Ils ont réalisé des travaux de titan, afin de redonner aux usagers du Net un service de qualité auquel ils étaient habitués avant cette panne.

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En effet, le câble sous-marin de la  fibre optique WACS, autrement dit West African Cable System, long de 14 000 km, assure le trafic du flux Internet de Londres au Cap en Afrique du Sud. Il dispose de 15 points de connexions desservant différents pays, notamment le Congo dont le point de connexion est situé à Matombi, aux environs de Pointe-Noire.

Ce câble a été coupé par l’ancre d’un bateau, causant ainsi une panne d’Internet au niveau national.  Pendant cette période, le pays a tourné au ralenti. Pour se maintenir, les compagnies de téléphonies mobiles ont fonctionné avec des connexions de secours, notamment le satellite.

Ces deux semaines de perturbations ont montré à quel point l’Internet est  important dans la vie quotidienne des Congolais et, surtout, pour les entreprises qui ont besoin d’une connexion Internet haut débit pour bien fonctionner. Notons que cette panne a démontré qu’Internet est un produit de première nécessité et non un objet de luxe.

Hugues Prosper Mabonzo

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Congo – Coupure du câble sous-marin WACS : le gouvernement s’attèle au rétablissement de l’internet

Wifi gratuit à Brazzaville

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Brazzaville et les autres villes congolaises sont confrontées depuis le weekend dernier à une interruption de l’internet haut débit, suite à une coupure accidentelle du câble sous-marin à fibre optique WACS (West Africa Câble System), aux larges de Pointe noire.

Des sources officielles indiquent que cette interruption est causée par un bateau de pêche dont l’ancre, jeté à 12 Km, au large des cotes à Pointe noire, aurait sectionné un segment du câble sous-marin à fibre optique qui permet au Congo d’accéder à l’internet haut débit via la station d’atterrage de Matombi.

Face à cette situation qui embarrasse tant les populations que les pouvoirs publics, le gouvernement a, à travers son porte-parole, déclaré jeudi que toutes les mesures sont prises pour le rétablissement de l’internet sur toute l’étendue du territoire dans les plus brefs délais.

« Je tenais ici à vous informer qu’une panne non prévisible avec un bateau non identifié à ce stade, a sectionné le câble de fibre optique qui est l’unique entrée et sortie de notre pays pour la fibre optique et donc pour le haut débit », a affirmé le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla,

« Les opérateurs que le gouvernement a contacté sont à pieds d’œuvre de manière à procéder à une réparation de cette avarie le plutôt possible. C’est là une préoccupation du gouvernement qui a tout mis en œuvre pour que l’internet soit rétabli le plutôt possible », a-t-il rassuré.

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Face aux multiples interrogations des usagers d’internet et aux nombreuses interprétations des uns et des autres que cet incident a suscitées, le porte-parole du gouvernement a indiqué qu' »il n’y a pas d’autres explication que celle là, il n’y a pas de malices, il n’y a pas d’autres événements qui pourraient expliquer cet incident ».

Selon l’administrateur général de Congo Telecom (opérateur public du secteur des télécommunications), M. Akoula, des équipes techniques ont à pied d’œuvre dans l’apport d’une solution rapide pour le rétablissement du service en attendant l’opération de maintenance programmée par le consortium WACS qui pourra débutée la semaine prochaine.

« Cette coupure du câble a touché d’abord la partie cuivre du câble à fibre optique, donc là où le courant passe pour alimenter les répéteurs en mer. Et c’est ce qui a fait que nous avons réussi à bloquer l’équipement qui donne l’alimentation électrique aux répéteurs en mer de notre coté, pour être alimenter par le Cameroun », a-t-il indiqué.

« En ce moment où je vous parle, il y’a un bateau qui a quitté le Cap, en Afrique du sud depuis le 13 juin et devra arriver à Pointe Noire le 19 juin afin de débuter les opérations de maintenance de ce câble sous-marin qui vont commencer probablement le 20 juin prochain », a en outre expliqué M. Akouala.

En attendant le début des réparations qui pourraient durer jusqu’à sept semaines, selon plusieurs experts de ce secteur, les principaux opérateurs de téléphonie mobile opérant au Congo ainsi que les fournisseurs d’accès à internet aux usagers ont déjà mis en place des solutions alternatives de connexion à internet.

Ces solutions dites transitoires, ont été mis en place en vue de permettre aux usagers d’internet de pouvoir bénéficier de nombreux avantages et autres services qu’offre la toile.

Avec Xinhua

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Internet : MTN Congo explique la panne générale de ses services téléphoniques et internet

MTN Congo

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Depuis dimanche matin, les utilisateurs de MTN ont constaté une panne généralisée des services téléphoniques, vers l’international, et internet. La compagnie de téléphonie mobile en explique, par le biais d’un communiqué, les raisons: l’ancrage d’un bateau a arraché un cable sous-marin au large de Pointe-Noire. Le temps de réparation est estimé à une durée de 2 à 7 semaines.

Les utilisateurs de MTN ont pu constater l’absence générale des services téléphoniques vers l’international et internet. Cette panne de grande ampleur est expliquée par la compagnie de téléphonie:  » Ce dimanche, 11 juin, à partir de 4H36, nous avons fait face à une absence totale du service internet et des appels vers l’international sur l’ensemble du territoire de la République du Congo. Cela fait suite à la section d’un segment du câble sous marin WACS permettant au Congo d’accéder à Internet. La coupure est intervenue en haute mer, à 12 Km de Pointe Noire par l’ancrage d’un navire de pêche « 

 » Dans un premier temps, dès 10H, l’acheminement des appels vers l’international ont pu être assuré. Ensuite, Internet a été rétabli autour de 16H00, ce dimanche avec cependant une capacité limitée. Tous les services de données (4G, 3G, 2G, WiMAX et Liaisons Spécialisées) ont pu fonctionner », continue la compagnie, précisant que la rétablissement total des services dépendra de la durée des travaux.

 » La remise en service, c’est-à-dire la soudure et la reconnexion de la fibre, est une opération assez fastidieuse qui demandera l’intervention d’un bateau et d’équipes spécialisés. Selon les spécialistes, le temps de restauration peut aller de 2 à 7 semaines. Pendant cette période, et afin de limiter l’impact sur ses clients, MTN Congo a mis an place des solutions alternatives pour assurer la continuité du service Voix et Internet ».

Camille Delourme

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Egypte : 62 sites internet bloqués par les autorités

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L’Egypte a bloqué une soixantaine de sites Internet depuis la fin mai, ont indiqué lundi des défenseurs des droits de l’Homme et des professionnels de la presse, au moment où le pouvoir est accusé de museler la liberté d’expression.

Les autorités avaient déjà bloqué une vingtaine de sites Internet le 24 mai, notamment ceux de médias qataris comme la chaîne Al-Jazeera, le site indépendant égyptien Mada Masr connu pour sa liberté de ton, ou encore Huffpost Arabi, le site en arabe du média américain The Huffington Post.

Lundi, le nombre total de sites bloqués atteignait les 62, selon une ONG égyptienne, l’Association pour la liberté de pensée et d’expression.

Au total, dix sites d’informations égyptiens sont concernés, ainsi que « plusieurs sites offrant un service VPN » (réseau privé virtuel), qui permet de contourner la censure antiétatique, a indiqué l’Association sur son site Internet.

« Certains sites ont été temporairement débloqués, avant d’être bloqués à nouveau », a indiqué à l’AFP l’avocate des droits de l’Homme Fatma Serag, qui travaille pour l’Association.

Parmi les nouveaux sites concernés, figurent Al-Badil et Al-Bedaya, connu lui aussi pour ses positions critiques vis-à-vis du gouvernement.

Le rédacteur en chef d’Al-Bedaya, Khaled Elbalshy, a indiqué à l’AFP avoir présenté une plainte au syndicat des journalistes afin de déterminer les raisons du blocage, précisant qu’on ignorait quelle entité étatique avait pris cette initiative.

– « Débat au Parlement » –

Les autorités égyptiennes n’ont pas communiqué sur la question.

M. Elbalshy a toutefois indiqué que ces mesures « coïncidaient avec le débat au Parlement concernant l’accord controversé de Tiran et Sanafir », deux îlots de la mer Rouge que le gouvernement souhaite rétrocéder à l’Arabie saoudite, malgré une forte contestation au sein de l’opinion publique.

Le gouvernement égyptien avait annoncé en avril 2016 la rétrocession à Ryad des deux petits îlots inhabités, soulevant alors une vive controverse et déclenchant des manifestations contre le régime du président Abdel Fattah al-Sissi.

« Le syndicat des journalistes et le Conseil supérieur des médias se coordonnent pour envoyer une circulaire aux autorités compétentes, afin de connaître les raisons du blocage et l’entité qui en est responsable », a indiqué à l’AFP le secrétaire général du syndicat, Hatem Zakaria.

Les organisations de défense des droits de l’Homme accusent régulièrement le président Sissi, l’ex-chef de l’armée qui a destitué son prédécesseur islamiste Mohamed Morsi en 2013, de réprimer toute voix dissidente.

Au classement mondial de la liberté de la presse 2017 publié par Reporters sans Frontières, l’Egypte est au 161e rang sur 180.

Par l’AFP

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L’Union africaine confie au Congo la gestion du nœud Internet d’Afrique centrale

Yves Castanou et Moses Bayingana

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L’Union africaine (UA) et le Congo ont signé vendredi à Brazzaville, un accord pour la transformation du point d’échange Internet congolais (CGIX) en nœud Internet régional des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Les textes y afférents ont été paraphés par le directeur de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) du Congo Yves Castanou et Moses Bayingana, représentant de l’UA.

« C’est un excellent jour pour nous parce que c’est l’aboutissement de beaucoup d’efforts. Tout ce qu’on a fait depuis 2013 est en train de porter les fruits au niveau continental, notamment de l’UA. C’est important que notre point d’échange devienne un point d’échange régional. Les entreprises, les universités et autres institutions de la sous-région vont se connecter au nœud Internet du Congo et inter-changer », s’est félicité Yves Castanou.

« Notre point d’échange sous-régional va se connecter avec d’autres points régionaux d’Afrique du Nord, de l’Est, de l’Ouest et Sud. Les conditions de l’UA sont draconiennes avec les exigences que l’ARPCE est en train de respecter pour faire en sorte que notre pays devienne le hub Internet de l’Afrique centrale », a-t-il ajouté.

Le Congo recevra via l’ARPCE un appui financier de l’UA de 150.000 dollars, soit plus de 75 millions de francs CFA, en vue de soutenir le plan d’action du point d’échange Internet d’Afrique centrale. Le Congo disposant déjà des équipements adéquats, cet apport de l’UA devrait lui permettre de renforcer les logiciels.

Hormis le Congo, l’UA apporte son assistance à d’autres pays du continent dans le cadre de son initiative du Système africain d’échange Internet (AXIS) qui vise à installer 33 points d’échanges en Afrique.

Cet important projet devrait permettre d’améliorer la qualité de la connexion Internet tout en favorisant la baisse des prix aussi bien au Congo que dans d’autres pays de la région.

« En France, vous avez du très haut débit. Les opérateurs font 50 mégas par seconde à 19,90 euros. En Afrique une connexion à 1 méga par seconde coûte 150 euros. En Europe, les autres ont su qu’il faut créer les nœuds pour maintenir le trafic. Cela fait que le trafic soit plus rapide avec le développement des contenus et la pérennité des échanges », a indiqué Auguste Yankey, expert de l’UA.

D’un coût global de plus de 5 millions d’euros, le projet AXIS bénéficie d’un soutien financier du Luxembourg et du fonds fiduciaire Euro-Afrique.

Avec Xinhua

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