Congo : Plus de 550 millions de FCFA du PAM pour les victimes des inondations dans la Likouala

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Le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM) au Congo, Jean-Martin Bauer, a annoncé un financement à hauteur de 555 millions de FCFA pour démarrer les premières distributions d’urgence dans les villages inondés du département de la Likouala.

« Le financement, issu de fonds propres du PAM, permettra d’organiser une première assistance, à la fois en vivres et en transferts monétaires, auprès de 35000 personnes affectées », indique le communiqué de presse de l’agence onusienne, publié le 9 novembre à Brazzaville. 

En juillet 2020, en effet, les pluies ayant arrosé la Likouala étaient deux fois plus importantes que la moyenne saisonnière.

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Par conséquent, le niveau des eaux de la rivière Oubangui a atteint un record de hauteur sur la période de référence 2009-2020. Cette situation est à l’origine de l’inondation totale et partielle de près de plus de cent-dix villages. A ce jour, plus de 87 000 personnes sont déjà affectées. La sécurité alimentaire et la nutrition de la population, dans les zones touchées, posent problème.

Selon Jean-Martin Bauer, cette deuxième année consécutive d’inondations appelle également à renforcer les capacités de résilience de la population au niveau local, afin de l’accompagner pour anticiper et s’adapter à ce type d’évènements climatiques. 

Pour faciliter la mobilisation des fonds en vue d’ apporter une réponse humanitaire, le gouvernement a officiellement déclaré, le 3 novembre dernier, l’état d’urgence humanitaire. C’est ainsi que le PAM a ouvert le bal.

Rominique Makaya 

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Le Congo recherche 30,5 millions USD pour ses victimes des inondations

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Image d’archive|© DR

Le gouvernement congolais a besoin d’un montant de près 30,5 millions de dollars pour mettre en œuvre son plan de réponse humanitaire couvrant les besoins des 170.000 sinistrés des inondations du mois de novembre 2019 dans quatre départements du pays, a déclaré vendredi le coordonnateur résident du système des Nations Unies au Congo. 

Brazzaville a officiellement « sollicité » ce montant pour faire face à la situation humanitaire, a ainsi révélé Cyr Modeste Kouame.

D’ores et déjà, « les partenaires humanitaires et techniques ont pu mobiliser près de 11 millions USD, soit 26% de besoins estimés, pour appuyer la réponse déjà fournit par les autorités nationales », a noté le représentant onusien, s’exprimant lors de la présentation de la situation globale de la gestion des inondations survenues dans les départements de la Sangha, la Likouala, la Cuvette et les Plateaux.

Par ailleurs, « ce plan sollicite un montant global de 30.594.461 USD tout secteur confondu et a déjà reçu les contributions du Fonds Central de réponse aux urgences(CERF) pour 7 millions USD », a expliqué Cyr Modeste Kouame. Ainsi « des contributions de ECHO, du canada, de la Chine, de l’USAID ont été reçues de même que les contributions financières internes du PAM, de l’Unicef, de l’OMS et de l’UNFPA. Celle du PNUD est également attendue prochainement », a-t-il ajouté.

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« 50 à 60% des populations touchées par ces inondations n’ont pas été couvertes par manque de moyens, d’où la nécessité d’anticiper sur une intervention précoce qui permettra de renforcer rapidement et durablement leur résilience », a relevé le ministre de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo.

Selon les résultats provisoires de l’enquête effectuée par le Programme alimentaire mondial (PAM) sur la situation alimentaire dans les zones affectées, près de 130.000 personnes sont en situation d’insécurité alimentaire sévère ou modérée. De même, d’importantes pertes agricoles occasionnant une forte hausse des boutures de manioc et bananes dans certains districts de ces départements sont déplorées.

A terme, souligne-t-on, il est prévu que près de 200.000 personnes seront touchées par les interventions directes des partenaires opérationnels dans le cadre de la réponse aux urgences.

Par ailleurs, un plan de réponse inter-agences sera révisé prochainement afin de prendre en compte les populations qui sont dans les zones difficilement accessibles et qui n’avaient pas été prises en compte.

Avec APA 

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Congo – Inondations : plus de cent mille personnes risquent d’être touchées dans la partie nord du pays

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Image d’archive|© DR

L’estimation a été faite par la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo, dressant l’état des lieux de la situation qui prévaut actuellement dans la partie septentrionale et au centre du pays suite aux pluies diluviennes qui ne cessent de tomber depuis le début de ce mois.

Au cours d’une réunion de la coordination tenue le 26 novembre à Brazzaville, la ministre Antoinette Dinga-Dzond a édifié les partenaires au développement, notamment le système des Nations unies, l’Union européenne et les ambassadeurs de l’état de la situation.

Présentant le tableau département par département, elle a laissé entendre que jusqu’au moment où son ministère rédigeait le communiqué, la situation dans les quatre départements, à savoir la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les Plateaux se présentait de la manière suivante: environ cinquante-huit mille sinistrés dans la Likouala avec deux décès par noyade; trente et un mille sept cent quatre-vingt-seize dans la Cuvette; deux mille cent quarante-deux dans la Sangha et mille six cents dans les Plateaux. « La situation est vraiment dramatique », a-t-elle déploré.

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Ces chiffres, a expliqué la ministre, ne sont qu’approximatifs, étant donné que toutes les autorités des endroits concernés n’ont pas été saisies. Elle a également évoqué les cas de la population entière qui s’est déplacée.

Outre la partie nord du pays, Antoinette Dinga Dzondo a également évoqué les cas de Brazzaville, Pointe-Noire et le département du Niari avec la localité de Kimongo atteints par les inondations. Face à ce drame, elle a salué l’action entreprise par le gouvernement en mettant à la disposition des partenaires au développement des informations officielles sur la situation qui ont permis de commencer à assister la population par l’acheminement des vivres et l’installation des entrepôts.

Prenant la parole à cette occasion, la représentante de l’Organisation des Nations pour l’alimentation et l’agriculture, coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Congo, Suze Percy Filippini, a remercié la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire pour avoir initié cette rencontre de la coordination avant de déplorer l’état de la situation.

« Je voudrais saisir cette occasion pour dire que le système des Nations unies est très préoccupé par ce qui se passe au niveau national et particulièrement par la situation qui prévaut dans la partie nord et le centre du pays », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter que le système des Nations unies a été dès le premier jour de la situation aux côtés de la population grâce aux dispositifs déjà existants dans cette partie du territoire avant de commencer une évaluation conjointe gouvernement système des Nations unies, laquelle a permis d’identifier cinquante mille bénéficiaires seulement pour la Likouala.

Le système des Nations unies, a-t-elle signifié, est prêt à accompagner le gouvernement et à la date d’aujourd’hui, à part cette évaluation conjointe qui a été menée dans le département de la Likouala, dix mille personnes ont été servies en plats chauds.

Suze Percy Filippini a, elle aussi, estimé à plus de cent mille le nombre de personnes qui seront touchées par ce sinistre dont les besoins sont estimés à neuf millions de dollars dans un premier temps.

Jean Jacques Koubemba

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Congo : Une pluie diluvienne cause des inondations à Brazzaville

Une pluie diluvienne cause des inondations à Brazzaville

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Une pluie diluvienne cause des inondations à Brazzaville
Une pluie d’une rare violence s’est abattue sur Brazzaville le mercredi 1er novembre 2017| Capture d’écran

Une pluie d’une rare violence s’est abattue sur Brazzaville le mercredi 1er novembre 2017, entraînant des inondations depuis les quartiers mal loties jusqu’à certaines zones résidentielles. Certaines personnes ont eu à patauger dans l’eau jusqu’au niveau des cuisses dans certaines ruelles de la ville capitale. A certains niveaux, ce sont les caniveaux qui, bouchés ou simplement plein à ras bord, renvoyaient leur eaux torrentielles sur les routes avec une forte célérité.

Des maisons, pourtant bien loties et donc situées en zone aménagée, n’ont pas échappé à ce déchaînement de la nature.

Une dame et son conjoint qui habitent une maison d’un haut standing dans le 6e arrondissement de Brazzaville par exemple ont été surpris avec leur maisonnée de l’invasion, par les eaux, de toutes les pièces de la maison en quelques secondes. Sur le coup, la dame qui suivait un programme d’une chaîne de télévision, s’est jetée à l’extérieur, sous les gouttes d’eau d’une intensité de gravillon, pour comprendre ce qui se passait. Chose incroyable et impensable pour cette famille jusqu’alors.

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Elle constatera que le niveau d’eau à l’extérieur atteignait ses tibias et que l’orientation habituelle des écoulements avait été renversée. Raison pour laquelle, sa maison comme toutes celles du voisinage ont été inondées.

En regardant seulement le cas de Talangaï, de nombreuses familles vont perdre beaucoup de biens, et dormir les pieds dans l’eau, au regard de la montée des eaux qui a atteint les 1,5 m à certains endroits. Même les coins où l’on se sentait à l’abri de l’inondation ont tôt fait d’être envahis, pour peu que la pluie dure plus d’une heure et avec intensité.

Plusieurs habitations étaient englouties par les eaux, empêchant ainsi de nombreux brazzavillois de sortir de leur maison. Pour les plus téméraires, c’est munis soit de radeau de fortune, soit de bouée de sauvetage qu’ils se sont aventurés sur les eaux troubles qui s’étaient formées autour des habitations.

Depuis des années, les gouvernements qui se sont succédés, sont informés de la situation, sans que des mesures adéquates soient prises pour y faire face, et mettre un terme à ces inondations répétitives.

A chaque pluie diluvienne à Brazzaville, les populations vivent le même calvaire. Il serait judicieux pour les autorités de procéder à l’aménagement des caniveaux et bassins versants dans les zones connues, pour faciliter la circulation des eaux en haute saison de pluie.

Germaine Mapanga
Avec lesechos

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RDC: inondations à Kinshasa après de fortes pluies

RDC: inondations à Kinshasa après de fortes pluies

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De nombreux quartiers de Kinshasa étaient inondés mardi matin à la suite d’une brusque montée des eaux provoquée par un violent orage, faisant craindre des pertes en vies humaines.

Dans la Gombe, quartier nord de la capitale de la République démocratique du Congo, la rivière éponyme est sortie de son lit, a constaté un journaliste de l’AFP.

Vers 07H30 (06H30 GMT), les rares personnes dehors surprises par la pluie tentaient de s’abriter tant bien que mal à des arrêts de bus bondés sur le boulevard du 30-Juin, la grande artère du centre administratif de la capitale.

A Lingwala, autre quartier nord de la capitale, des habitants étaient bloqués chez eux par la montée de l’eau, selon une journaliste de l’AFP.

L’orage a commencé peu avant le lever du jour. Selon des habitants joints par téléphone, les rivières Makelele et Kalamu, dans des quartiers du centre de la capitale ont débordé également.

Après une courte accalmie, les précipitations ont repris de plus belle et la pluie continuait de tomber à 09H30 sur Kinshasa, mégapole miséreuse de 10 millions d’habitants pratiquement dépourvue d’infrastructures modernes et de secours organisés.

Dans le quartier déshérité de Ndanu, régulièrement sinistré par les inondations, Guy Kabiena, habitant joint par téléphone se plaignait qu’il y ait déjà d’importants dégâts, « comme d’habitude ».

« Quasiment toutes les maisons sont inondées. Sans doute la digue (censée contrer la montée des eaux de la rivière Ndjili) a cédé », dit-il, évoquant la possibilité de morts, comme souvent en pareil cas.

« Nous attendons un rapport global parce qu’il continue de pleuvoir abondamment », a déclaré à l’AFP Thérèse Olenga, porte-parole du gouvernement provincial de Kinshasa à l’AFP.

« On connaît les points sensibles. Nous les suivons avec attention. On est en alerte », a-t-elle assuré, « nous ferons le bilan après la pluie ».

Fin 2015, plusieurs dizaines de personnes étaient mortes dans une succession de pluies violentes sur Kinshasa.

Par l’AFP

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Congo – Inondations: distribution « d’Eau de Javel » pour les familles

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Image d’archive|DR
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Les familles qui ont tout perdu et qui ont les pieds dans l’eau depuis quelques jours à Pointe-Noire et à Makotimpoko devraient dire merci et exprimer leur reconnaissance éternelle au Conseil des ministres qui s’est tenu ce 23 décembre à Brazzaville.

Le Conseil des ministres a décidé, suite aux inondations, que le ministère de la Santé préconise des actions préventives à Pointe –Noire et à Makotimpoko, à savoir, entre autres : Campagne de désinfection de l’eau dans les ménages, par distribution d’eau de javel.

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>>>Voici l’intégralité du Compte rendu du conseil des ministres du 23 décembre 2015