La mort des morts dans les cimetières

Cimetière de Mont-Kamba
Cimetière de Mont-Kamba

On se demande si les Congolais pensent encore à leurs morts. Le cimetière Mont-Kamba de Pointe-Noire, par exemple, se meurt. 

Là-bas, il faut chercher les tombes au milieu de grandes herbes de plus de deux mètres, comme on l’a vu dans un reportage de DRTV, chaîne de télévision privée. 

La nature ayant horreur du vide, ce cimetière est devenu le refuge des bandits et des reptiles. C’est le même scenario à Brazzaville. Les familles des défunts attendent seulement le 1er novembre pour aller nettoyer les tombes. 

Au cimetière de La Tsiémé, c’est le scandale : des maisons y ont poussé comme des champignons, et les enfants jouent entre les tombes. Des écoles privées y amènent les élèves pour les cours d’Education physique et sportive. A-t-on encore du respect pour nos morts?

Congo: 20 milliards f cfa pour un complexe agro-industriel

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©DR

Le groupe SOMDIAA a consenti un investissement de près de 20 milliards f cfa pour un complexe agro-industriel dénommé « Société des Grands Moulins du Phare », situé dans le port autonome de Pointe-Noire et qui aura une capacité de production de 320 tonnes par jour, selon Alexandre Vilgrain, président directeur général du groupe SOMDIAA. 

« C’est le moulin le plus abouti technologiquement aujourd’hui au monde. C’est un investissement de l’ordre de 20 milliards f cfa. Il permettra un développement considérable de la production du maïs congolais et de tout l’élevage car, nos produits répondent à tous les besoins », a déclaré, mercredi à Pointe Noire, M. Vilgrain, lors de l’inauguration de ce complexe par le président congolais, Denis Sassou N’Guesso.

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Pour le ministre congolais de l’Industrie, de l’Economie et du Portefeuille public, Gilbert Ondongo, « ce complexe compte trois industries, à savoir l’industrie de transformation du blé en farine ; l’industrie de transformation du maïs en grits et l’industrie de production d’aliments de bétail ».

Suffisant pour qu’il exhorte les jeunes congolais à s’investir dans la culture du maïs afin de ravitailler ce complexe agro-industriel, soulignant que c’est là « une issue favorable pour réduire le chômage qui gangrène la jeunesse congolaise ».

Pour rappel, le groupe SOMDIAA est présent au Congo depuis près de quatre décennies et est actif au niveau de la SARIS-Congo, une société de raffinerie industrielle de sucre situé dans le Niari, au sud du pays.

Avec APA

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La centrale électrique du Congo va produire 470 mégawatts en 2019 (Président Sassou)

Société Nationale d’électricité (SNE)

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Société Nationale d’électricité (SNE)
©DR

Avec le lancement en 2019 de la troisième turbine de 170 mégawatts de la Centrale électrique du Congo, la capacité de production de cet ouvrage électrique va passer à 470 mégawatts, a annoncé, samedi à Brazzaville, le président Denis Sassou N’Guesso lors de son message à la nation devant le Parlement réuni en congés .

« Le secteur de l’énergie ne peut persister dans la fourniture discontinue de l’électricité, au gré d’une production bien insuffisante au regard de nos besoins de développement. Ce défi sera relevé pour une électricité de qualité », a-t-il promis, soulignant que la ligne du barrage Moukoukoulou-Mayéyé a été mise en exploitation et que les travaux engagés entre Owando et Makoua, ainsi qu’entre Oyo et Mossaka s’exécutent de manière satisfaisante.

Poursuivant, le président Sassou a promis la poursuite de l’électrification des communautés rurales avec les lignes déjà en construction, en l’occurrence Djambala-Lékana, Ollombo-Abala, Gamboma-Ongogni et Abala-Allembé.

Avec APA

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Chine-Congo : Des Congolais fustigent la qualité des infrastructures chinoises

gymnase Maxime-Matsima à Makélékélé

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gymnase Maxime-Matsima à Makélékélé
Dans la soirée du 11 août, l’ambiance a été d’une courte durée au gymnase Maxime-Matsima à Makélékélé, le premier arrondissement de la capitale.

Les constructions réalisées par les sociétés chinoises implantées au Congo-Brazzaville depuis 2002 sont plus moins durables, soutiennent des Congolais interrogés par APA. 

« Plusieurs sociétés chinoises ont réalisé plusieurs ouvrages tant à Brazzaville qu’à l’intérieur du pays, mais ceux-ci ne sont pas durables », affirme Garcia Ondélé, un haut cadre congolais pour qui tout ce que les Chinois ont construit depuis environ cinq ans « pose problème ».

C’est pourquoi, il appelle à revoir les contours du partenariat avec la Chine pour exiger de leurs entreprises basées au Congo des infrastructures solides qui vont résister au temps.

Abondant dans le même sens, Gabriel Mampassi, un jeune ouvrier, estime que « l’Etat congolais doit mettre en place une stratégie de contrôle des constructions des ouvrages réalisées par la partie chinoise pour que cela soit solide».

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Pour Jean Brice Ampala, l’Etat congolais doit étendre le partenariat avec la Chine dans d’autres secteurs comme les mines, l’agriculture et ne pas se limiter aux infrastructures. « Les Congolais oublient que c’est l’agriculture qui était à la base du développement de la Chine », soutient-il.

Près de 3000 Chinois vivent au Congo depuis 2002, les uns sont dans le secteur informel et d’autres composés de cadres dirigent plusieurs sociétés qui ont réalisé divers ouvrages, tels que la route lourde Pointe-Noire-Brazzaville longue de 530 km, des ouvrages hydro-électriques, …

Le Congo et la Chine ont établi leurs relations diplomatiques en 1964 et la Chine est devenue depuis près d’une décennie le premier partenaire économique du pays.

Avec APA 

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Congo: Mise en service d’un viaduc destiné à faciliter l’accès des athlètes sur le site des Jeux à Kintélé

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La corniche nord de Brazzaville, appelée viaduc de Talangaï, qui devient la troisième sortie nord de Brazzaville, a été ouverte au public, le 30 août, par le président de la République.|DR
La corniche nord de Brazzaville, appelée viaduc de Talangaï, qui devient la troisième sortie nord de Brazzaville, a été ouverte au public, le 30 août, par le président de la République.|DR

La corniche nord de Brazzaville, appelée viaduc de Talangaï, qui devient la troisième sortie nord de Brazzaville, a été ouverte au public, le 30 août, par le président de la République, Denis Sassou N’Guessso. Ce gigantesque ouvrage d’art érigé en hauteur sur près de sept kilomètres, menant droit au complexe sportif de Kintélé, a coûté plus de 106,407 milliards FCFA.

Ce viaduc, le premier du genre au Congo, mis en service en présence d’une  population en liesse, et réalisé par la société chinoise CRBC, figure parmi les projets prioritaires liés aux 11èmes Jeux Africains. Les travaux de construction de cette route à double voies de 7, 60 m chacune, totalement calibrées, ont consisté entre autres à la réalisation d’un ouvrage d’art de 6,865 m le long du fleuve Congo et d’une rampe d’accès de 800m linéaires.

Les mêmes travaux ont permis  la construction d’un giratoire de rayon extérieur de 56 m à l’extrémité nord. Bâtie en hauteur, cette voie placée sous le contrôle technique de la société Egis Internationale, est soutenue de bout en bout, par 728 pieux de 20 mètres chacun, dont 16 forés et 4 en surface, soit un total de 15.260 mètres linéaires.

Il faut ajouter à cela, environ 1080 poutres de 38,15 mètres linéaires ; 385 candélabres 420.000 m2 de coffrage ; 21.600 tonnes d’acier de précontrainte ainsi que 13.500m3 d’enrobés.

Au total 1000 Congolais, 510 Chinois et 21 experts de la mission de contrôle Egis ont travaillé d’arrache-pied pour réussir ce grand ouvrage d’art. Pour réaliser ce travail,  des expropriations ont été faites, à hauteur de 7,941 milliards. Notons que dans les 106.407.170 FCFA de coût global, il y a  103.345.340 FCFA pour l’exécution des travaux, et un peu plus de 3,061 milliards pour la société de contrôle.

Pour rendre encore plus fluide la circulation sur cette partie de la ville, deux échangeurs sont en construction, dont l’un juste au rond-point dit » Kéba na virage« , et un autre à environ 500m du premier.

Ces ouvrages confiés à la société SGEC Congo sont à ce jour exécutés à environ 80%, et pourront être livrés très prochainement. L’entreprise a aussi la charge de construire les voies de dégagement que sont : les rues Epéna, Souanké, Loutété ainsi que les voies d’accès au gymnase de Talangaï.

Pour se rassurer de la bonne exécution des travaux, le président de la République a visité la nouvelle  route jusqu’à kintélé. Dans leurs mots de circonstance, le ministre de l’Aménagement du territoire et de la délégation générale aux Grands travaux, Jean Jacques Bouya, ainsi que son homologue en charge de l’Equipement et des travaux publics, Emile Ouosso, ont loué les efforts consentis ces dernières années par le gouvernement, dans la construction des infrastructures routières.

« En plus d’une décennie, le Congo a pu construire plusieurs routes, des ponts, des viaducs et autres infrastructures de base. Les dernières statistiques font état de 3000 km de routes bitumées et  plus de 9000 km de réseau routier secondaire, carrossable, latérité et couvert du produit stabilisant 3 SS (système de stabilisation des sols)», a souligné Emile Ouosso.

Congo : lancement des travaux du tronçon Kinkala-Mindouli

la route kinkala- Mindouli.

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la route kinkala- Mindouli.
Des véhicules empêtrés dans un bourbier|DR

Le président Congolais, Denis Sassou N’Guesso, procédera, le vendredi 26 juin 2015, au lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de la Route Nationale n°1, tronçon Kinkala-Mindouli dans le département du Pool. La cérémonie aura lieu à Mindouli, à près de 150 km de Brazzaville.

Le tronçon Kinkala-Mindouli, long de 57km actuellement, sera ramené à 54km à la fin des travaux. Il prolonge ainsi la route Brazzaville-Kinkala, longue d’environs 70km et qui intègre le corridor national reliant Brazzaville à la capitale économique, Pointe-Noire. Il partira du carrefour de Gambari (sortie nord de Kinkala) et joindra la route de Pointe-Noire à la sortie ouest de Mindouli.

Les travaux dont le coup de pioche sera donné par le président de la République sont prévus pour durer 33 mois, selon la fiche technique produite à cet effet par le ministère congolais des travaux publics.

Au terme de ces travaux, cette route remplira des missions essentielles, à savoir se raccorder à la route lourde reliant Brazzaville à Pointe Noire (540 km) et améliorer les conditions de circulation des personnes et des biens par voie terrestre entre les deux grandes villes du pays, favoriser l’éclatement du trafic en donnant un accès direct à Brazzaville et au Nord sans goulot d’étranglement majeur et assurer l’évacuation vers la ville capitale, des produits agricoles dont le département Pool dispose d’un potentiel assez considérable.

Le coût global de ces travaux cofinancés par le l’Etat congolais et l’Union européenne, est estimé à 37,685 milliards FCFA, soit 24,566 milliards FCFA, pour la République du Congo et 13,119 milliards FCFA pour l’Union européenne. La contribution de l’Union européenne s’inscrit dans le cadre du 10ème FED (Fonds européen pour le développement).

Selon la même source, les travaux que lancera le chef de l’Etat congolais porteront, notamment, sur le terrassement pour l’aménagement et le bitumage de la route, la remise à niveau en profil des talus en déblai, l’exécution du corps de la chaussée, le revêtement en béton bitumineux, l’assainissement hydraulique longitudinal et transversal, le traitement spécifique des ravins et autres érosions. Il est également prévu la réalisation des ouvrages majeurs et mineurs en béton armé (élargissement du tablier du pont à l’entrée de Kinkala sur la rivière Ngabazolo, ponts en béton armé sur plusieurs rivières…).

Les signalisations, la construction des aires de stationnement (glissières, balises de virage, ouvrage de traversée), les dispositifs de sécurités, la protection des passages à piétons par des ralentisseurs, ainsi que d’autres infrastructures indispensables à l’économie nationale comme la voie ferroviaire font également partie du contrat.

Par ailleurs, Denis Sassou N’Guesso pourrait mettre à profit sa visite de travail dans le département du Pool pour visiter certains ouvrages d’intérêt économique en construction dans ce département, à l’instar de la cimenterie de Mindouli. De même qu’il le chef de l’Etat pourra saisira l’occasion pour échanger avec les cadres et notabilités de ce département, sur la vie de la Nation et d’autres questions essentielles liées au développement multiforme du pays.

(Royalafrikanews)