Immigration : Rome refuse de recevoir des « leçons hypocrites » de Paris

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Des migrants secours par les équipes de l’ONG SOS Méditerannée, avant d’être embarqués sur le navire Aquarius, le 9 juin 2018 ©Karpov, AFP

Le gouvernement italien refuse de recevoir des « leçons hypocrites » de pays comme la France « ayant préféré détourner la tête » sur la question migratoire, a indiqué mardi la présidence du Conseil.

« Les déclarations concernant (le navire humanitaire) Aquarius qui proviennent de la France sont surprenantes », selon cette note, qui souligne que « l’Italie ne peut accepter de leçons hypocrites de pays ayant préféré détourner la tête en matière d’immigration ».

D’abord publié dans les médias italiens, mais non rendu officiellement public, le contenu de cette note a ensuite été confirmé à l’AFP par le Palais Chigi, le siège de la présidence du Conseil italien.

« Le gouvernement italien n’a jamais abandonné ou laissé seules les presque 700 personnes à bord de l’Aquarius », affirme encore cette note, alors que ce navire humanitaire, affrété par l’ONG française SOS Méditerranée, devait faire route vers l’Espagne après le refus de l’Italie et de Malte de lui ouvrir leurs ports pour y débarquer quelque 629 migrants secourus au large de la Libye.

Et après avoir pris acte de ce refus de la part des autorités maltaises, « nous avons reçu un geste inédit de solidarité de la part de l’Espagne. Ce même geste n’est pas arrivé de la France, qui de plus a adopté à maintes reprises des politiques bien plus rigides et cyniques en matière d’accueil » des migrants, poursuit la note.

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Le président français Emmanuel Macron a dénoncé mardi la « part de cynisme et d’irresponsabilité du gouvernement italien » après son refus d’accueillir l’Aquarius, avait déclaré plus tôt le porte-parole du gouvernement français Benjamin Griveaux.

Le président français « a tenu à rappeler le droit maritime », qui indique « qu’en cas de détresse, ce soit la côte la plus proche qui assume la responsabilité de l’accueil ». « Si un bateau avait la France pour rive la plus proche, il pourrait accoster » en France, car « c’est le respect du droit international », a ajouté le président, saluant le courage de l’Espagne qui a décidé d’accueillir le bateau, toujours selon le porte-parole.

« La France prend sa part, mais ce qui est inacceptable, c’est le comportement et l’instrumentalisation politique qui en a été faite par le gouvernement italien », a dénoncé M. Griveaux à la presse.

« La France repousse quotidiennement les migrants à Vintimille », sur la frontière franco-italienne, a déclaré de son côté sur Facebook le vice-Premier ministre italien Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement Cinq Etoiles (M5S, antisystème).

« La France et l’Espagne ont fermé leurs ports depuis longtemps (…) Il est embarrassant que des représentants de ces pays viennent faire la morale seulement parce que nous demandons à tous nos partenaires européens de partager avec l’Italie les droits, les devoirs et la solidarité », écrit encore M. Di Maio, qui est également ministre du Développement économique.

Emmanuel Macron doit recevoir vendredi le nouveau président du conseil italien Giuseppe Conte afin de préparer le Conseil européen des 28 et 29 juin, en particulier sur la question des migrants.

« La France n’est pas restée inactive au cours des 24 dernières heures », a ajouté le porte-parole français, précisant que M. Macron allait s’entretenir mardi avec « les autorités maltaises, espagnoles et italiennes ».

Avec l’AFP

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Immigration clandestine : Un jeune gabonais arrêté à la frontière espagnole

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Caché dans la valise d’une marocaine, un jeune Gabonais a récemment été arrêté à la douane de Ceuta, alors qu’il tentait de gagner l’Espagne.

Si on les disait absents du nombre des migrants qui tentent chaque jour de gagner clandestinement l’Europe ces dernières années, la réalité montre qu’il en est autrement. L’on compte quelques gabonais parmi les subsahariens attendant par milliers aux frontières des pays européens, et certains de ces compatriotes ont déjà vu leur périlleux voyage s’arrêter net pour un tour à la case prison. C’est notamment ce qu’il s’est passé à la veille du réveillon du nouvel an à la frontière entre le Maroc et l’Espagne. Un Gabonais âgé de 19 ans a été arrêté à la douane de Ceuta, une enclave espagnole, a rapporté dimanche 1er janvier le journal El Pais.

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Le jeune homme, F.T., se trouvait dans la valise d’une Marocaine, H.E.L, âgée de 22 ans. Si cette dernière a, elle aussi été arrêtée par la police espagnole alors qu’elle tentait de traverser la frontière, c’est en raison de son attitude, jugée suspecte par les douaniers. La jeune femme, indique le rapport de la Garde civile espagnole, paraissait plutôt nerveuse. Ce qui a conduit les agents à fouiller le bagage qu’elle transportait dans son cadi. La suite, on la connaît. Aussitôt extrait de sa valise, le jeune homme a bénéficié d’une assistance médicale, d’autant qu’il risquait l’asphyxie à cause du manque d’oxygène dans sa cachette. Dépourvu de papiers d’identité, l’immigrant a dit être de nationalité gabonaise, ce qui a été confirmé par sa passeuse, qui risque quelques années de prison.

© Gabonreview

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Maroc : plus de 23.000 sans-papiers régularisés en trois ans

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Plus de 23.000 clandestins ont été régularisés depuis 2013 au Maroc, après trois ans de mise en oeuvre d’une nouvelle politique migratoire, a-t-on appris de source officielle.

Cette opération exceptionnelle de régularisations a abouti à la délivrance de 23.096 cartes d’immatriculation, selon un document rendu public vendredi par le ministère des Affaires de la migration.

Ce texte a été distribué au cours d’une conférence à Rabat, faisant un bilan d’étape trois ans après le lancement d’une nouvelle politique migratoire impulsée par le roi Mohammed VI en septembre 2013.

Le Maroc voyait alors arriver de nombreux subsahariens tentant le passage vers l’Europe, dont certains étaient victimes de mauvais traitements et d’agressions. Rabat était par ailleurs accusé par les pays européens de ne pas en faire assez pour endiguer ce flot.

Tout un panel de mesures ont été lancées ou mises en oeuvre, parmi lesquelles cette opération de régularisation, une initiative unique dans la région, selon Rabat.

Les autorités ont donné une suite positive à 85,53% des 27.649 demandes de régularisation déposées, selon le document. La plupart des sans-papiers régularisés sont originaires, par ordre d’importance, de Syrie, du Sénégal, de la République démocratique du Congo (RDC), de Côte d’Ivoire.

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la société civile et des associations de migrants ont été associés à ces régularisations, via la mise en place courant 2014 d’une Commission de recours. Les dossiers des femmes et des enfants ont été systématiquement validés.

En 2015, les premières régularisations avaient été suivies d’une vague d’arrestations de clandestins, souvent dispersés de force dans le sud du pays, suscitant de vives critiques des ONG.

Ca a été un faux pas, ça a très nettement diminué, estime Hicham Rachidi, du Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et des migrants (Gadem).

L’implication d’un juge administratif dans le contrôle des reconduites à la frontière a été également une avancée énorme, a analysé pour l’AFP M. Rachidi.

Il reste cependant des points d’améliorations à cette politique volontariste, comme la question clé du budget, a-t-il ajouté.

Depuis 2004, 21.073 migrants originaires de 36 pays ont par ailleurs bénéficié du programme de retour volontaire, la plupart pour rentrer au Sénégal, au Nigeria, au Mali et au Cameroun, toujours selon le ministère des Affaires de la migration.

Les migrants représentent 0,24% de la population totale au Maroc (34 millions d’habitants), selon le ministère, qui reconnait cependant la difficulté de dresser des statistiques précises sur le phénomène.

Autrefois simple pays de transit, le Maroc est progressivement devenu pays d’accueil, même si de nombreux migrants gardent l’espoir de rejoindre l’Europe, en traversant le détroit de Gibraltar ou en pénétrant dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.

Dans un discours le 20 août dernier, le roi Mohammed VI s’est dit fier de l’action menée pour l’accueil des migrants et leur intégration.

Par l’AFP

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Italie : un quartier de Rome se révolte contre la venue d’immigrés

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À Casale San Nicola, les habitants se sont opposés violemment aux forces de l’ordre en  disant leur exaspération face aux afflux d’immigrés, Roma, 17 Juillet 2015. ANSA/MASSIMO PERCOSSI
À Casale San Nicola, les habitants se sont opposés violemment aux forces de l’ordre en disant leur exaspération face aux afflux d’immigrés, Roma, 17 Juillet 2015. ANSA/MASSIMO PERCOSSI

À Casale San Nicola, les habitants se sont opposés violemment aux forces de l’ordre en  disant leur exaspération face aux afflux d’immigrés.

La crise grecque, les négociations autour du nucléaire iranien ont éclipsé la question des flux migratoires auxquels l’Italie est soumis depuis au moins le mois d’avril. Dans la réalité pourtant la question reste entière, et les habitants le font parfois savoir avec véhémence. D’autant que par derrière les populistes attisent le feu. Au cours de la seule journée de mercredi dernier, au large des côtes du sud de l’Italie, quelque 2700 migrants ont été sauvés de la noyade par les garde-côtes.

Il a fallu pour cela 13 opérations distinctes et l’implication de plusieurs navires aussi bien italiens que d’autres nationalités européennes et même du mouvement humanitaire Médecins sans frontières (MSF). L’Organisation internationale des migrations (OIM) indique que depuis le 10 juillet seulement, ce sont en tout 150.000 migrants qui ont gagné l’Europe dans une aventure périlleuse par la mer. La moitié d’entre eux se sont dirigés vers les côtes siciliennes de Lampedusa. Cela fait beaucoup, même si la majorité est appelée à être renvoyée chez eux.

En visite au Kenya mercredi, le Premier ministre italien a indiqué lors d’une rencontre avec les étudiants de l’Université de Nairobi que le travail de sauvetage se poursuivrait. « Nous continuerons à sauver des vies humaines parce que nous croyons en certaines valeurs. Et, moi, je représente les valeurs auxquelles mon pays croit ». Mais il ne s’est pas caché la délicatesse d’une telle attitude auprès de son opinion. « Dans mon pays, il y a beaucoup de polémiques autour de notre approche en matière d’immigration, et cela fait beaucoup discuter même en Europe. Mais les personnes qui décident de fuir l’Erythrée ne suivent pas les débats politiques italiens ».

Et, inversement pourrait-on dire, une partie des Italiens estime qu’elle n’a que faire de ce qui se passe en Erythrée ou en Ethiopie ni du sort des personnes chassées de chez elles par la misère, les conditions difficiles de l’existence ou les guerres. Vendredi, ils l’ont fait savoir dans la localité de Quinto, dans le nord de l’Italie, et dans le quartier aisé de Casale San Nicola de Rome. Ils ont mis le feu à des matelas pour empêcher l’arrivée de la police et l’installation d’une quinzaine de nouveaux migrants dans des centres de transit. A Quinto, le gouverneur de la région de Vénétie, Luca Zaïa, membre du mouvement xénophobe de la Ligue du Nord, s’est rangé aux côtés des protestataires estimant que le gouvernement était en train « d’africaniser la Vénétie ».

© Adiac-Congo

Immigration : Hollande appelle à « réparer les erreurs du passé » ciblant Sarkozy

François Hollande
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François Hollande
Le président français, François Hollande – Image d’archive|© DR

Le président français estime que pour mettre fin au drame des migrants en Méditerranée, il fallait « réparer les erreurs du passé » en Libye, visant implicitement Nicolas Sarkozy.

« Si le monde reste indifférent à ce qui se passe en Libye, alors, même si on met davantage de moyens, davantage de surveillance, davantage de présence en mer, davantage de coopération, davantage de lutte contre les terroristes, il y aura toujours cette cause terrible qui est le fait que ce pays n’est plus dirigé, n’est même plus gouverné, il est dans le chaos« , a déclaré François Hollande, le 2 avril à Bruxelles, au sommet extraordinaire consacré aux migrants.

« La question c’est de savoir comment se fait-il qu’après une intervention il y a plus de trois ans et demi il n’y ait eu aucune réflexion sur ce qui devait se passer après », s’est-il interrogé, visant à nouveau implicitement son prédécesseur, qui aura joué un rôle clé avec le Premier ministre britannique David Cameron dans le déclenchement en 2012 de l’intervention en Libye, qui a conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.

François Hollande a par ailleurs annoncé sa volonté de proposer, avec le Royaume-Uni, une résolution aux Nations unies pour détruire les bateaux des trafiquants. Le président français estime que pour mettre fin au drame des migrants en Méditerranée, il fallait « réparer les erreurs du passé » en Libye, visant implicitement Nicolas Sarkozy.

Un sommet au résultat en demi-teinte

À Bruxelles, l’Union européenne (UE) a triplé le budget de l’opération de surveillance et de sauvetage en mer Triton, actuellement de 3 millions d’euros par mois. Par contre, aucun accord n’a été trouvé pour élargir le champ opérationnel de la mission et permettre aux navires de Triton de sortir des eaux territoriales pour se rapprocher de près de la Libye.

Pour la participation aux opérations de surveillance et de sauvetage, la France a annoncé la mise à disposition de 2 navires et de 3 avions ; l’Allemagne  de 2 navires ; la Belgique, la Suède, la Norvège et le Danemark 1 navire chacun. Le Royaume-Uni (non-membre) a annoncé 1 navire, le HMS Bulwark, l’un des plus grands bâtiments de sa marine de guerre, 2 patrouilleurs et 3 hélicoptères.

Quant au volet 3 du plan d’action de l’UE d’accueil et de prise en charge des migrants à leur arrivée, « au moins 5000 personnes », il a été un échec. La France a de son côté décidé d’accueillir entre 500 et 700 Syriens.  

© Adiac-Congo

Afrique du Sud: les immigrants, boucs émissaires des frustrations post-apartheid

Une voiture brûlée après des violences xénophobes dans le quartier de Jeppestown, à Johannesburg, le 17 avril 2015
Une voiture brûlée après des violences xénophobes dans le quartier de Jeppestown, à Johannesburg, le 17 avril 2015
Une voiture brûlée après des violences xénophobes dans le quartier de Jeppestown, à Johannesburg, le 17 avril 2015|AFP

Les violences xénophobes récurrentes en Afrique du Sud reflètent à la fois les frustrations de la majorité noire qui continue de souffrir économiquement, et la résurgence d’une culture de violence exacerbée durant la ségrégation raciale sous l’apartheid.

Question: Quel a été le déclencheur des violences ?

Réponse: En janvier à Soweto, le célèbre township aux portes de Johannesburg, l’éruption de violence avait commencé après la mort d’un adolescent sud-africain tué par un épicier somalien alors que des jeunes tentaient de dévaliser sa boutique. L’incident avait déclenché des pillages en série et des violences faisant au moins six morts.

A Durban, dix jours avant Pâques, le roi Goodwill Zwelithini a tenu un discours sur l’insécurité, dénonçant la présence d’étrangers en situation illégale. « Le roi n’a jamais dit qu’il fallait tabasser les gens », se défend son frère, le prince Thulani Zulu. « C’est la faute des médias ».

« Même si le roi n’avait rien dit, le sentiment anti-étrangers était déjà élevé, ça bouillonnait sur le thème +il faut que les étrangers s’en aillent+ », observe Mary de Haas, analyste de la violence politique au Kwazulu-Natal.

Q: Pourquoi seuls les étrangers africains sont-ils pris à parti ?

R: Ce qu’on entend dire, poursuit Mme de Haas, c’est « +on a trop d’étrangers+, +ils prennent les emplois car ils sont prêts à travailler pour moins cher que nous+, +ils sont arrogants+, +ils ne sont pas forcément des réfugiés et il n’y a pas la guerre dans les pays d’où ils viennent+, +ils achètent des marchandises à crédit à leurs compatriotes somaliens ou à leurs correligionaires qui leur font des rabais que les commerçants locaux n’obtiennent pas et ils ruinent le commerce informel+ ».

De fait, dans l’agglomération de Durban plus d’un millier d’épiceries sont tenues par des Ethiopiens, parfaitement en règle et qui regroupent leurs achats de marchandise, sucre, lessive, foufou de maïs, pour revendre au détail.

Et parmi les Congolais rencontrés par l’AFP, beaucoup sont sans papier et se débrouillent en faisant coiffeuse informelle pour les femmes, et vigiles pour les hommes, payés au noir 50 ou 60 rands la journée (moins de 5 euros).

Le nombre d’émigrants africains dans le pays dépasse probablement largement les deux millions officiellement recensés, mais les statistiques ne prennent pas en compte les très nombreux sans-papiers.

Q: Les violences sont-elles spontanées ?

R: « Je pense vraiment que c’est organisé. Qui est derrière, je ne sais vraiment pas mais il y a un degré de coordination. Quelqu’un savait où était les magasins », observe aussi Mme de Haas, corroborant plusieurs témoignages d’étrangers de Durban racontant qu’ils avaient été prévenus à temps par des voisins.

La province du Kwazulu-Natal a aussi été celle où la logique tribale et l’incitation aux violences entre Noirs a été le plus poussée à son comble par la minorité blanche sous l’apartheid, selon Mme de Haas.

Q: Les Sud-Africains sont-ils xénophobes ?

R: « Nous ne voulons pas qu’on nous voit comme un pays xénophobe, et nous ne le sommes pas (…) Le problème est plus profond, il y a la pauvreté, le chômage. Le gouvernement n’a pas été assez proactif », estime aussi Paul Ngoma, secrétaire général de la chambre de commerce noire (Nafcoc) au Kwazulu-Natal.

« On s’est occupé des libertés politiques, mais économiquement, on est encore très loin du compte. Il y a un grand fossé entre riches et pauvres, et les riches ne sont pas avec nos concitoyens noirs, ceux qui se battent pour des ressources insuffisantes dans les townships ou là où les gens pensent que les étrangers leur prennent ces maigres ressources », ajoute-t-il.

Q: Quelle est la responsabilité du gouvernement ?

R: L’ANC, au pouvoir depuis l’élection de Nelson Mandela en 1994, a échoué à faire émerger davantage qu’une petite couche noire aisée, laissant des millions de personnes prisonnières de la misère, du chômage et des bidonvilles. La majorité des Sud-Africains noirs refusent cependant de voter contre l’ANC par loyauté au parti qui les a libéré et par peur de la minorité blanche.

Le pouvoir est aussi accusé de passivité depuis 2008 face à la xénophobie et de tenir un langage ambivalent. Le président Jacob Zuma jeudi, tout en condamnant « fermement » les attaques, a déclaré qu’il « sympathisait avec certains problèmes soulevés par nos compatriotes sud-africains ».

Par l’AFP