Tchad: Idriss Déby Itno limoge son ministre des Finances sur fond de crise économique

[GARD align= »center »]

Le président tchadien Idriss Déby Itno a limogé, le 27 janvier, son ministre des Finances et du Budget alors que ce pays dont l’économie est fortement dépendante du pétrole connaît une grave crise économique.

«Il est mis fin aux fonctions de monsieur Mbogo Ngabo Seli, ministre des Finances et du Budget», a précisé un décret présidentiel diffusé sur la radio et télévision nationale.

Ce décret ne précise cependant pas le motif de cette révocation.

Mbogo Ngabo Seli est le deuxième ministre révoqué en un mois après le ministre des Mines, de la Géologie et des Carrières, Gomdigué Baidi Lomey, suspendu de ses fonctions le 31 décembre 2016.

L’économie tchadienne a été très affectée par la chute des cours du pétrole. Sa croissance a chuté à -1,1% en 2016 contre 6,89% en 2014. Pour tenter d’atténuer l’impact de la crise économique, le gouvernement a adopté des coupes budgétaires, dont la réduction de 50 % des indemnités versées aux fonctionnaires et un audit des diplômes au sein de la fonction publique qui a donné lieu à des grèves à répitition.

Le Tchad, qui a rejoint l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) en 2003, est devenu très dépendant de cette ressource. L’économie tchadienne, qui reposait essentiellement sur l’agriculture, a vu son produit intérieur brut (PIB) augmenter de 220 dollars par habitant en 2001-2002 à près de 1024 dollars par habitant en 2014.

Depuis 2015, la chute des cours du pétrole, la pluviométrie insuffisante et la dégradation du contexte sécuritaire ont cependant conduit le pays dans une période de récession, balayant ainsi tous les acquis obtenus pour remplir les critères de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) pour être admissible à l’allégement de la dette, dans le cadre de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).

(Agence Ecofin)

[GARD align= »center »]

Le président tchadien, Idriss Déby Itno : L’Afrique est déterminée à soutenir la Libye

Le président tchadien, Idriss Déby Itno

[GARD align= »center »]

Le président tchadien, Idriss Déby Itno, a fait part vendredi à Brazzaville, de la détermination des pays africains à œuvrer aux côtés des Libyens en vue de leur permettre via «un dialogue politique et inclusif» de venir à bout de la crise que traverse leur pays.

«L’UA et les pays voisins d la Libye sont déterminés à accompagner les frères libyens dans leur processus de dialogue politique et inclusif pour mettre fin à cette crise », a dit Idriss Déby, dans une allocution à l’ouverture de la réunion du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la crise libyenne.

«Qui aime l’avenir de son pays doit accepter de composer avec ses frères, à moins qu’il veuille hériter d’un pays en ruines», a-t-il souligné avant d’ajouter que  «la solution pérenne et durable à la crise libyenne passe par le dialogue et la concertation inclusive, la tenue d’un dialogue qui rassemble toutes les factions libyennes est à cet égard une urgence et un impératif de premier ordre».

Insistant sur la nécessité pour toutes les parties libyennes de se retrouver autour d’une table, il a donné l’assurance que «les pays voisins de la Libye ne ménageront aucun effort pour appuyer les efforts de la communauté internationale visant à réconcilier les frères libyens».

Outre le président tchadien, ses homologues congolais, Sassou N’Guesso, Mauritanien, Mohamed Abdel Aziz et nigérien, Mouhamadou Issoufou prennent, aux côtés du Premier ministre libyen, Fayez el Sarry, à la réunion.

Les travaux se tiennent à huis clos et devraient déboucher sur l’adoption d’une feuille de route permettant l’amorce d’une solution à la crise libyenne.

[GARD align= »center »]

Présidentielle au Tchad: le président sortant Idriss Déby Itno réélu avec 61,56%

[GARD align= »center »]

Le président Idriss Déby Itno réélu
Le président Idriss Déby Itno

Le chef de l’Etat tchadien Idriss Deby Itno a été réélu pour un cinquième mandat au premier tour de la présidentielle du 10 avril avec 61,56% des voix, selon les résultats provisoires publiés jeudi soir par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Le chef de l’opposition , Saleh Kebzabo, arrive en deuxième position avec 12,80 % des voix. Au total, 13 candidats se présentaient à cette élection dont Idriss Deby, au pouvoir depuis 26 ans, était le grand favori.

[GARD align= »center »]

Idriss Déby Itno : « Kadhafi dérange, Kadhafi gène, il fallait le faire taire »

[GARD align= »center »]

Le feu dirigeant libyen, le colonel Mouammar Kadhafi

Dans une adresse à la nation à l’occasion de la fête de l’indépendance du Tchad, le 11 août dernier, le chef d’Etat tchadien Idriss Déby a accusé l’Otan d’avoir assassiné Mouammar Kadhafi parce qu’il « dérangeait et gênait » les intérêts occidentaux entrainant ainsi le chaos dans le pays.

« L’histoire retiendra que les Africains n’ont jamais demandé à l’Otan d’intervenir dans un pays africain pour assassiner un chef d’État. Demain nos enfants parleront certainement que leurs parents n’ont pas fait grand-chose, mais on a été ignoré, on ne nous a pas écouté et on ne nous a pas consulté. Kadhafi dérange, Kadhafi gène, il fallait le faire taire.», a déclaré Idriss Déby.  

[GARD align= »center »]

Il a, par ailleurs, dénoncé la volonté unilatérale des Occidentaux de détruire un État souverain et par la même occasion, de tuer son président. Il appartient, selon le numéro un tchadien, aux Occidentaux d’intervenir afin de mettre fin à la souffrance du peuple Libyen. « Le désordre en Libye, l’Afrique n’est pour rien. On a vu des bombes s’abattre sur des populations d’un pays souverain : voilà ce qu’est devenue aujourd’hui la Libye. L’Afrique n’a pas de moyens d’intervenir militairement pour arrêter le sang qui coule en Libye, tout ce que je peux souhaiter au peuple de ce pays devenu un Etat néant, qu’il retrouve son chemin.», a-t-il conclu.

Depuis l’assassinat du Guide libyen Mouammar Kadhafi, la Libye a basculé dans le chaos et l’anarchie. Plusieurs factions rivales s’affrontent perpétuellement autour des sites pétroliers et d’autres zones stratégiques du pays. Le pays dispose aujourd’hui de deux parlements et de deux gouvernements parallèles. Les tentatives de médiation sous l’égide de la communauté internationale notamment de l’Algérie et des Nations unies, n’ont jusqu’alors permis de réconcilier les frères ennemis de la Libye.

[GARD align= »center »]