Lancé en 2014, le site d’actualités congolais ICIBrazza a obtenu la certification de Twitter. Il est donc le premier portail du Congo-Brazza à bénéficier de cette reconnaissance de la part du site du micro-blogging.
Avec plus de 7000 abonnés sur son Compte Twitter, 30.000 fans sur Facebook, ICIBrazza s’est constitué en deux ans une communauté de passionnés de l’actualité politique et sociale du Congo-Brazza.
Selon les statistiques issues de Google Analytics, ICIBrazza a réussi le pari de compter plus de 200 000 lecteurs par mois. La certification de son compte Twitter garantira aux abonnés une source fiable et digne de foi.
Le Président Denis Sassou N’guesso lançant le Fespam 2015
La 10e édition du Festival panafricain de musique commence aujourd’hui à Brazzaville. Le programme est prometteur malgré un budget resserré.
Le Fespam 2015 s’annonçait sous les pires auspices. L’effondrement du prix du baril de pétrole, l’une des principales ressources du Congo Brazzaville, a conduit il y a quelques mois le gouvernement (qui supporte la quasi totalité des frais) à réduire de façon drastique le budget de l’événement. Il est passé de plus de 6 milliards à moins d’un milliards de francs CFA. Résultat, les concerts s’étalent sur cinq jours, jusqu’au 22 juillet, au lieu de huit habituellement. Et une seule scène principale a été retenue : le stade Eboué.
Selon nos informations, plusieurs têtes d’affiches ont également été biffées sur la programmation : parmi elles, J B M’ Paina, Yemi Aladé et Fally Ipupa. D’autres groupes, comme les musiciens reggae de Nzela, en France, ont été invités à venir… mais sans être payés et sans garantie de pouvoir jouer. Ils ont évidemment décliné. Le ministre de la Culture et des Arts Jean-Claude Gakosso ne cherche pas à minimiser et parle d’une « 10e édition en format réduit », mais il promet qu’elle conservera « le même éclat ».
Grands noms de la musique africaine
Parrainé par le saxophoniste Manu Dibango et l’ancienne ministre française de la Francophonie, Yamina Benguigui, le Fespam a réussi à rassembler suffisamment de grands noms de la musique africaine pour promettre un beau rassemblement populaire. D’autant que, comme à l’accoutumée, tous les concerts sont gratuits et que les mesures de sécurité ont été renforcées pour éviter des accidents tragiques comme la bousculade qui avait fait sept morts en 2011.
L’affiche de 2015 est alléchante, à commencer par l’invité spéciale de cette édition cubaine : l’orchestre Aragon. Suivent quelques valeurs sûres comme Koffi Olomidé ou Zao, mais aussi les jeunes rois de la FM comme Serge Reynaud, Flavour, J Martin, Os Destroia (« Bella ») ou le turbulent DJ Arafat. Ironiquement, certains artistes comme Fabregas, censurés à Brazza pour leurs titres trop osés (« Ya mado ») sont également de la partie.
Seule ombre au tableau, un ton général un peu monocorde. Cette édition veut célébrer « la dynamique des musiques africaines dans la diversité des expressions culturelles ». Or elle est essentiellement axée sur des genres musicaux qui font bouger les hanches sans échauffer le cerveau, le n’dombolo et le coupé-décalé. À se demander si la diversité musicale existe vraiment en Afrique… ou si les programmateurs ont des ornières.
Urbanise C1+ est une association qui est née début 2014. Elle est constituée de ressortissants congolais vivant principalement en France, pays qui a une des expertises urbaines la plus développée au monde.
Architectes, urbanistes, ingénieurs, juristes, commerciaux. Ils souhaitent participer au développement de leur pays en étant force de proposition dans les domaines de l’urbanisme, de la construction, de l’habitat et de l’aménagement du territoire.
Urbanise C1+ est une initiative citoyenne. L’expression d’une volonté de s’impliquer dans le processus de développement de son pays.
Point de développement sans une politique d’aménagement du territoire cohérente et réfléchie. On ne peut pas construire le Congo comme on a construit la France, les Etats Unis ou la Chine. Ce pays a ses spécificités, une histoire et des aspirations qui lui sont propres. Le Professeur Joseph Ki-Zerbo, disait : « Si on se développe, c’est en tirant de soi-même les éléments de son propre développement.» Autrement dit: « On NE développe pas. On SE développe ». Le Congo dispose d’énormément de talents pouvant valablement inspirer une stratégie qui garantisse son développement, il faut juste que cette intelligentsia s’organise et se fasse entendre.
Cela est d’autant plus nécessaire que de plus en plus de nos compatriotes vivent en ville dans des conditions inacceptables. Absence de voirie urbaine ; manque de transport ; pénurie de logement, d’eau potable et d’électricité ; glissement de terrain et inondation ; service de bases (marché, hôpitaux, école, etc.) en nombre largement insuffisant ; chômage ; vie chère, etc.
Les chiffres nous annoncent que cette population urbaine représentera 75% de la population congolaise dans les 20 prochaines années. La situation va être explosive si rien n’est fait dès aujourd’hui.
Nous voulons être des lanceurs d’alertes pour que :
la planification et la gouvernance urbaine soient la norme dans les villes congolaises ;
l’urbanisation anarchique en cours dans notre pays depuis des décennies cesse enfin et que l’Etat et les collectivités locales redeviennent les principaux promoteurs de la ville;
l’Etat et les collectivités locales se dotent des compétences nécessaires. Notre pays ne forme ni architecte, ni urbaniste et pas assez d’ingénieur et de technicien de la construction pour mettre en œuvre sur le terrain la stratégie urbaine définie au plus haut.
Nous avons fait du principe de LaKein : la réflexion précède l’action notre maxime. Le développement du Congo sera au rendez-vous si l’ensemble des démarches et des projets devant nous y conduire est préalablement réfléchi et mûri en ayant en ligne de mire le développement économique et social du territoire.
L’ouverture du « dialogue national » sur l’avenir des institutions en République du Congo a été reportée au lundi 13 juillet, loin de Brazzaville, selon un décret présidentiel dont l’AFP a reçu copie vendredi.
Ce forum politique, que l’opposition soupçonne de n’avoir d’autre but que d’ouvrir la voie à un changement de Constitution pour permettre au président Denis Sassou Nguesso de se représenter en 2016, devait avoir lieu initialement du 11 au 15 juillet.
« Le dialogue national est convoqué du lundi 13 au vendredi 17 juillet 2015 à Sibiti dans le département de la Lékoumou », indique le décret signé par M. Sassou.
Le décret ne fourni aucune explication sur ce changement de calendrier ni sur le choix du lieu pour la tenue de ces assises. Sibiti, capitale de la Lékoumou est située à environ 250 km à l’ouest de Brazzaville.
M. Sassou cumule plus de trente ans à la tête de l’État et la Constitution lui interdit de briguer un nouveau mandat.
Il avait convoqué fin juin ce « dialogue national », à l’issue de « consultations » politiques en demandant à ses participants de répondre à deux questions : « Comment devrait-on organiser au mieux les scrutins à venir dans notre pays ; fait-on, oui ou non, évoluer les institutions de la République ».
Jeudi soir, de retour de Paris où il a rencontré mardi le président François Hollande, M. Sassou a exhorté « tous les acteurs politiques et sociaux » à prendre part à cette « rencontre libre et ouverte ».
« On n’a jamais vu un peuple qui refuse l’exercice de son propre pouvoir à travers le dialogue ou un référendum. C’est la démocratie par excellence », a-t-il déclaré.
L’opposition regroupée au sein du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) émet des réserves sur cette initiative et pose des préalables pour sa participation.
Elle exige ainsi un « ordre du jour clair qui expurge la question liée au changement de Constitution parce que nous estimons que c’est une question totalement inopportune », a dit à l’AFP Paul-Marie Mpouélé, coordonnateur du Frocad.
« L’avenir des institutions est un vrai faux problème. On se préoccupe plutôt de l’avenir de Denis Sassou Nguesso qui veut d’un troisième mandat. C’est un problème d’intérêt personnel », affirme pour sa part Clément Miérassa, dirigeant de parti d’opposition membre du Frocad, appelant le président « à tout remettre à plat et à convoquer un dialogue (plutôt) à Brazzaville ».
Reçu ce mardi matin au palais de l’Elysée, Denis Sassou N’guesso, le président du Congo Brazzaville a, avec son homologue français, discuté de l’épineuse question de la révision de la constitution dans son pays. Le chef de l’Etat congolais doit dans le cadre d’un dialogue national qui s’ouvre samedi prochain, écouter l’ensemble de la classe politique du Congo sur la question de la gouvernance électorale et de la réforme des institutions.
Saisissant donc l’occasion de cette rencontre avec lui, le président François Hollande, selon un communiqué de l’Elysée a rappelé son attachement à la préservation et à la consolidation des institutions pour que la démocratie s’enracine sur le continent africain.
Hollande neutre
Dans ce débat de la révision de la constitution afin de permettre au président Sassou Nguesso de rester au pouvoir, le président François Hollande n’a pas pris de position pour ou contre. Selon le communiqué de l’Elysée, le président français a indiqué qu’il tient au respect des «principes de l’Organisation internationale de la Francophonie et de l’Union africaine qui stipulent que les réformes constitutionnelles soient fondées sur un consensus ». C’est dire que si la classe politique congolaise s’accorde à faire une révision de la constitution qui laisse au président ayant déjà totalisé 30 ans au pouvoir de continuer à diriger le pays, François Hollande n’y verrait pas d’inconvénient.
Au-delà du Congo
La rencontre entre les deux chefs d’Etats ne s’est pas focalisée que sur le dossier congolais. Ils ont aussi discuté de la crise centrafricaine dans laquelle le président Sassou Nguesso est médiateur et du sommet de Paris sur le climat. Il faut signaler qu’avant cette rencontre, les deux présidents ont eu à plusieurs reprises des échanges téléphoniques pour parler des sujets d’intérêts communs, de sécurité sous régionale.
Dans une déclaration rendue publique le 03 juillet à Brazzaville, la Convention pour l’action, la démocratie et le développement (CADD) a mis fin à son appartenance au Rassemblement pour la majorité présidentielle (RMP).
Pour justifier cette décision, Alain Marius Ngoya Kessi, secrétaire général de la Cadd, évoque les manœuvres et décisions inconstitutionnelles dont le RMP est le principal instigateur. Pour ce faire, la Cadd a invité ses membres appartenant encore au Parti congolais du travail à une réunion de clarification. Le choix fait, dit l’orateur, est celui de la raison et non de la déraison.
Abordant la question du dialogue annoncé par le président de la République, la cadd a dit ne pas participer à cette rencontre. Pour la Cadd, sa participation à cette rencontre n’est « ni une exigence morale, ni une obligation politique ». Et d’expliquer aussi que la convocation de ce dialogue dévoile les intentions du chef de l’État, décidé à organiser un référendum » inconstitutionnel qui ouvrira la porte au changement de la Constitution. La preuve en est donnée par les points prioritaires retenus pour ces assises. »
La Cadd lance un appel aux partis et associations politiques, à la société civile patriotique, aux évêques, aux confessions religieuses, aux membres du Parti congolais du travail « dignes » de ne pas participer à ce dialogue tant que la question du changement de la Constitution n’est pas retirée de l’ordre du jour.
Ce faisant, la Cadd rappelle son attachement aux valeurs de paix et de promotion d’un » vrai dialogue » comme le veulent les traditions congolaises. En effet, pour la Cadd, ledialogue est porteur de progrès, de compréhension mutuelle, de consensus et d’apaisement lorsqu’il est organisé conformément aux aspirations profondes de la communauté. Derrière ces arguments, la Cadd laisse se profiler l’idée d’un autre « dialogue alternatif » à Brazzaville. En clair, la Cadd s’oppose au changement de l’actuelle Constitution.
Le 27 juin dernier dans la salle polyvalente du collège d’enseignement technique de Kinkala|DR
Le 27 juin dernier dans la salle polyvalente du collège d’enseignement technique de Kinkala se sont retrouvés les fils et filles du département du Pool à la faveur d’une rencontre citoyenne organisée par le président Denis Sassou NGuesso. L’une des doléances posées au chef de l’Etat était de mettre de l’ordre au marché Bourreau de Makélékélé où les produits en provenance du Pool connaissaient une taxation sauvage de la part de la Mairie locale.
Le tristement célèbre le Marché Bourreau De Makélékélé, dans le premier arrondissement de Brazzaville, à quelques encablures de la commune, a été nommément cité, au cours de la rencontre citoyenne du Pool. Le cri d’alarme du Conseiller de la communautaire urbaine de Loumo n’est que l’expression de la colère que tous les habitants de ce département mijotaient tout bas. Les uns et les autres croyaient qu’après le départ des RDécens porteurs, les choses allaient changer, au contraire la situation s’est empirée de plus belle.
Le commun des congolais qui a eu déjà l’occasion de séjourner au marché Bourreau a du constater la présence des gros véhicules de marchandises et de transport desservant le département du Pool. Avec le marché Bouemda, à Talangai, c’est ici à Bourreau que les revendeurs viennent s’approvisionner. D’où la mobilité des acheteurs, vendeurs et autres personnes constatée du matin à l’après-midi. Ici on y trouve de tout et c’est ce qui fait la force de ce marché très fréquenté par les congolais.
Les autorités municipales locales ont saisi toutes ces opportunités pour se faire les poches. En effet, en dehors du prix du colis payé au transporteur, le propriétaire n’a pas le droit de le sortir du véhicule. La Mairie de Makélékélé a une équipe spéciale des personnes destinée à décharger les colis moyennant une taxe. Une fois à terre, le relais obligatoire est assuré par les porteurs identifiés pour l’emmener à une certaine destination. Ici, la taille du colis ne compte pas. Petit ou grand, le porteur doit s’en charger et les prix varient entre 500 et 3000 FCFA.
Après toutes ces transactions, c’est le consommateur final qui embatit. Pour un sac de foufou, en provenance du Pool, ramené à Brazzaville, le paysan doit débourser pour le ticket au moins 2500F CFA, ensuite 500 FCFA pour la taxe des déchargeurs dans le véhicule et enfin une somme de 1000 FCFA pour les porteurs. Un calcul rapide donne 4000 FCFA ajouté au ticket de transport du Paysan variant selon les villages, on est au moins à près 7 ou 8000 FCFA.
Et lorsque le paysan décide de vendre sa marchandise, il ne lésine pas sur le prix, au point de traumatiser les mamans ménagères qui crient au scandale et désormais ont pris la décision de faire directement des commandes dans les lieux de fabrication pour minimiser les coûts. Car acheter un sac de foufou de 50 kilos à 30 ou 40000 FCFA, c’est plus qu’inadmissible pour un pays où le réseau routier dessert presque tous les villages.
Tout compte fait, la doléance des ressortissants de Loumou sur la taxation sauvage des produits en provenance du Pool au marché Bourreau n’est qu’une sonnette d’alarme pour que le Maire Maurice Morel Kiwounzou mette de l’ordre au marché Bourreau. L’affaire qui est déjà arrivée aux oreilles du chef de l’Etat directement mérite une solution d’urgence afin que les têtes ne tombent pas. On dit souvent, un homme averti en vaut deux.
La Ville de Brazzaville se dote des caméras de surveillance|DR
L’installation d’un système de contrôle vidéo à Brazzaville dans des endroits stratégiques interpelle la curiosité de plus d’un passant. Bien que rien ne soit encore officiellement expliqué, quelques indiscrétions font état d’une opération de renforcement de la sécurité à travers d’outils modernes.
Du giratoire du boulevard Alfred Raoul en passant par le rond-point de l’Institut français du Congo, et dans bien d’autres artères de la ville, des poteaux atypiques alimentés par des panneaux solaires et dotés de caméras robots sont perceptibles depuis des jours.
« Il s’agit des caméras de surveillance de la circulation routière de haute technologie. C’est un système de vidéo surveillance qui permet d’anticiper, de protéger et de prévenir », explique brièvement un technicien de la société Enco, en charge de l’installation de ces équipements.
De l’avis de plusieurs experts de police ayant requis l’anonymat, ces caméras de vidéosurveillance ont plusieurs rôles. Elles permettront de mieux réguler la circulation routière en détectant « chauards » et autres usagersde la route à travers l’enregistrement vidéo. Ces caméras pourraient parailleurs détecter une infraction routière et faciliter une enquête policière.
Les progrès dans le secteur du numérique et dans le traitement de l’imageont permis d’automatiser considérablement les contrôles d’incidents par vidéo. L’autre avantage de ces caméras robots, souligne-t-on, est de permettre aux services spécialisés de mieux localiser les criminels et autres malfrats qui empruntent les artères principales. À l’heure où le terrorisme sur toutes ses formes et les violences guettent les nations, même les plus modernes, le Congo voudrait, sans doute, relever le dé de la sécurité des biens et des personnes à travers la mise en service d’équipements modernes.
À l’orée des 11èmes Jeux africains, il était indispensable pour le Congo, qui va accueillir des milliers d’étrangers, de renforcer sa sécurité. Captivé ce pendant par l’intérêt de ces outils modernes, des Brazzavillois souhaitent déjà que ces équipements ne s’arrêtent pas au niveau des grandes artères du centre-ville, mais qu’ils soient installés dans les quartiers périphériques où des actes de criminalité sont le plus signalés. Un souhait légitime surtout lorsqu’on se remémore des attentats contre Charlie Hebdo en France dont les auteurs ont été facilement démasqués grâce à la vidéosurveillance.
Image d’archive| Le Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville
Pour amener le personnel soignant, notamment les infirmiers à améliorer leurs prestations et à comprendre l’intérêt d’un hôpital, le Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville a organisé le 26 juin, dans son enceinte, la 6e journée paramédicale
Organisée sur le thème : « Les actes infirmiers pour l’amélioration de l’offre de soins », cette rencontre a permis aux participants venus de Pointe-Noire, des structures sanitaires de Brazzaville et bien évidemment ceux du CHU, de murir leurs réflexions autour de quelques sujets retenus. Il s’agit, entre autres, du dossier infirmier mis en place au CHU depuis quelques années ainsi que du plan de soins qui est une nouvelle technique d’apprentissage.
Les participants ont été également édifiés sur le référentiel de la bonne pratique en soins infirmiers ; les rôles d’un surveillant de service ; le sondage vésical ; l’évaluation des soins pré et post opératoires ; la place de l’infirmier du CHU dans les analyses biomédicales. Les autres communications ont porté sur la transmission des consignes entre deux équipes de soins ; la bibliothèque bleue de l’OMS au CHU de Brazzaville ; la gestion des déchets hospitaliers ; l’épisiotomie.
Justifiant le thème de cette année, le directeur des soins au CHU, Bernard Itoua Iyolo, a indiqué que cette thématique a été choisie pour amener le personnel soignant à comprendre l’intérêt d’un hôpital qui ne peut exister que s’il y a des malades. « Quand le malade vient à l’hôpital, il ne vient pas pour recevoir des injures, ni pour être traumatisé, mais pour recevoir des soins de bonne qualité. C’est pour cela que les actes des infirmiers, du personnel soignant doivent être améliorés continuellement pour permettre aux malades qui y arrivent de recevoir les soins dans les délais afin de recouvrer leur santé perturbée. Pour que les soins soient de qualité, il faut améliorer l’offre », a-t-il expliqué.
Selon lui, le CHU demeure le centre de référence, le sommet de la pyramide sanitaire dans le pays. C’est ainsi que toutes les autres formations sanitaires devraient converger vers lui pour s’inspirer de son expérience. Développant la communication sur « Le dossier infirmier », Bernard Itoua Iyolo a rappelé qu’il s’agit d’un document que le CHU a instauré en remplacement de la feuille de température que les autres formations sanitaires utilisent encore aujourd’hui. « Nous avons scindé la feuille de température en neuf fiches parce qu’elle est muette et ne dit pas qui a prescrit quoi. Les noms du médecin qui a prescrit le médicament et de l’infirmier qui pratique les soins ne sont pas mentionnés, ni l’heure à laquelle le soin a été administré. Or, le dossier infirmier nous édifie tous, même le malade sait le nom de celui qui lui a administré le soin. Le dossier infirmier permet aussi au personnel soignant et au malade de savoir que s’il ne bénéficie pas des soins, c’est parce que les parents n’ont pas payé les médicaments », a commenté le directeur des soins.
Rappelons que la 5e édition de la journée paramédicale du CHU a apporté sur l’accueil des patients. Pour Hortense Nkombo Mboukou, surveillante des services des soins intensifs, qui reconnaît les difficultés liées aux attentes particulières des patients, qui aspirent à être bien traité, ces rencontres sont les bienvenues. « Il nous manque souvent du matériel comme les médicaments, mais quand le malade arrive parfois il n’y a pas d’argent par devers lui, alors que tous ces actes sont payants. Ce qui entraîne souvent l’incompréhension entre le malade et le soignant. Ces journées nous emmènent donc à bien comprendre les malades, leur rôle, pour que les patients puissent trouver satisfaction ».
Pascal Ngotène, directeur général du Port Autonome de Pointe-Noire est suspendu de ses fonctions.|DR
Cette suspension a été décidée, le 25 juin, par le ministre d’État, ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Rodolphe Adada.
En effet, dans la note de service N° 045/MTACMM/CAB, on peut lire : « Monsieur Pascal Ngotène, directeur général du Port Autonome de Pointe-Noire est suspendu de ses fonctions. La présente note de service prend effet à compter de la date de signature ».
Une deuxième note précise : « En attendant la nomination d’un nouveau directeur général au Port Autonome de Pointe-Noire, l’intérim sera assuré par Monsieur Séraphin Balhat. La présente note de service prend effet à compter de la date de signature ».