Congo : Le chef d’état-major ordonne la levée des barrages dans le Pool et la Bouenza

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Le Chef d’état-major général (CEMG) des Forces Armées Congolaises (FAC), le général de division Guy Blanchard Okoï.

Le général de division Guy Blanchard Okoî, chef d’état-major général des forces armées congolaises (FAC) a instruit et ordonné tout le commandement de la Force Publique, en particulier les responsables des éléments en poste sur l’axe routier YIE-Loutété, Brazzaville-Kinkala et Mindouli (dans les départements de la Bouenza et le Pool), de lever systématiquement et sans conditions tous les barrages qu’ils ont érigé tout le long de ces routes, afin de faciliter le transport et le déplacement des paisibles populations.

Le chef d’état-major général des forces armées congolaises a également fustigé le comportement anodin de certains éléments de la Force Publique qui procèdent au racket de cesser les pratiques de rançonner les usagers.

L’objectif est de tenter de débloquer la crise née de l’attaque présumée sur Brazzaville le 4 avril dernier, attaque attribuée par les autorités au pasteur révérend Ntoumi, toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt.

Dans le département du Pool, il y a 85 000 déplacés régulièrement recensés par les Nations Unis.

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Chaque jour ou presque, les congolais qui dénoncent une répression à huis clos dans plusieurs districts de cette région, se demandent à quand la fin de cette crise née, en 2016, au lendemain de la réélection du président Denis Sassou-Nguesso.

Une ligne de chemin fer coupée, des écoles fermées, des villages désertés, c’est le tableau d’une vie au ralenti que l’OCDH a dressé récemment dans son rapport.

Le département du Pool contient 13 districts. Il y a 6 districts qui sont en détresse, voire dans le chaos, selon le député de Kinkala, Brice-Parfait Kolélas.

L’armée congolaise qui est en mission dans ce département depuis plus d’un an affirme avoir bombardé ce qu’elle qualifie de «centres de commandement des terroristes » menés par l’ancien chef rebelle, le Pasteur Ntoumi.

Germaine Mapanga
Avec lesechos

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Brazzaville: Le général Guy Blanchard Okoï élevé à la distinction d’officier de la Légion d’honneur

le général Guy Blanchard Okoï

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le général Guy Blanchard OkoïL’ambassadeur de France en République du Congo, Jean Pierre Vidon, a procédé le 9 décembre à Brazzaville, à la remise des insignes d’officier de la Légion d’honneur au chef d’état-major général des Forces armées congolaises (FAC), le général de division Guy Blanchard Okoï.

En fait, cette distinction honorifique lui a été attribuée le 8 juillet dernier par le chef de l’Etat français François Hollande. Prenant la parole, le diplomate français a déclaré que le général Okoï œuvrait «à la consolidation des liens très étroites qui unissent le Congo et la France dans le domaine de la coopération de défense».

Jean Pierre Vidon a également salué l’apport du chef d’état-major général des FAC à l’excellence des relations militaires entre les deux pays, ainsi qu’au rayonnement de la France dans la sous-région d’Afrique centrale.

Après avoir réceptionné les insignes de cette distinction française, le chef d’état-major des FAC a remercié le président du Congo Denis Sassou N’Guesso et son homologue français François Hollande.

«Je voudrais d’emblée apprécier ce signe comme une reconnaissance à notre modeste personne mais aussi au président de la République du Congo qui a bien voulu me confier les hautes charges de chef d’état-major des FAC qui ont permis aux autorités françaises, je veux dire, au président de la République française, de nous distinguer ainsi», a-t-il indiqué.

Guy Blanchard Okoï a étudié à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr (France). Il jouit des connaissances en génie militaire et en groupement aéroporté. Hormis l’école spéciale Saint-Cyr, cet homme a suivi un cours d’application d’officier à Angers et une formation d’état-major de Compiègne en 1993.

En 1994, il a participé à la mission des Nations Unies au Rwanda (MINUAR). M. Okoï est chevalier dans l’ordre national du mérite et détenteur de la Croix de la valeur militaire (France). Il a occupé plusieurs fonctions au Congo dont celles d’instructeur à l’académie militaire Marien Ngouabi, commandant de la zone militaire de défense n°6 (Impfondo) et du groupement para commando.

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