VIDEO – Bissau : Umaro Embalo menace la communauté internationale et se dit prêt à faire la guerre

Umaro Sissoco Embalo

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Umaro Sissoco Embalo
Umaro Sissoco Embalo

C’est une interveiw surréaliste qui fait le tour des réseaux sociaux depuis ce jeudi. On y voit le candidat Umaro Sissoco Embalo, déclaré vainqueur de la présidentielle par la Commission électorale de la Guinée, se présenter devant la presse totalement irrité.

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Alors que sa victoire est toujours contestée par son adversaire Domingos Simoes Pereira, et non reconnue pas la Cour Suprême du pays, Umaro Sissoco Embalo s’est littéralement lâché non seulement sur la communauté internationale, qu’il « met en garde« , mais aussi et surtout sur la Cour Suprême et l’assemblée nationale de son pays. Dans la dernière partie de cette vidéo, Umaro S. Embalo dit se tenir prêt à faire la « guerre s’il le fallait« . Des propos qui ont déclenché une vague d’indignation en Guinée Bissau et au sein des institutions régionales et à l’Union Africaine.

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Congo : La police en guerre contre le relâchement des mœurs en public

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Image d’illustration (archives)

Les pouvoirs publics veulent traquer les filles de joie. La police judiciaire a donné le ton, il y a deux semaines. Une patrouille a fait irruption dans un VIP, à Poto-Poto, y a interpellé une dizaine de filles en tenues osées et menacé de fermeture l’établissement qui est tenu par un ressortissant étranger. Ces filles, des mineures pour la plupart, se livraient à des séances d’exhibition. Souvent, ce genre d’opération lancées tambour battant finissent dans les oubliettes. La police fera-t-elle ecxeption cette fois?

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Karim Benzema : « la Marseillaise appelle à faire la guerre, et je n’aime pas ça »

Karim-Benzema

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Karim-Benzema
L’attaquant du Real Madrid, Karim Benzema

Karim Benzem a donné sa vision de l’hymne national dans une interview accordée à Vanity Fair.

On aurait presque oublié toutes les polémiques autour de Karim Benzema. Mais l’attaquant du Real Madrid s’est chargé de ralimenter les débats et discussions. Dans une interview donnée à Vanity Fair, le Français est notamment revenu sur son refus de chanter la Marseillaise lorsqu’il évoluait sous le maillot bleu. «Si vous écoutez bien, la Marseillaise appelle à faire la guerre. Et ça, ça ne me plait pas», avoue-t-il. En 2013 déjà, il justifiait son choix de ne pas la chanter, considérant que ça n’influe pas sur ses performances sur le terrain. «On ne va pas me forcer à chanter La Marseillaise. Zidane, par exemple, ne la chantait pas forcément. Et il y en a d’autres», expliquait-il alors. Au début de sa carrière chez les Bleus, il avait même déclaré qu’il jouait pour la France pour des motifs sportifs mais que son pays était l’Algérie. Difficile d’imaginer Karim Benzema reconquérir le cœur des Français avec cette nouvelle déclaration.

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«Quand un Premier ministre parle de toi, ce n’est plus du football»

Le Français est aussi revenu pour Vanity Fair sur le scandale de la sextape, une affaire avec son compatriote Mathieu Valbuena, à l’origine de son bannissement de l’équipe de France depuis octobre 2015. «Quand un Premier ministre parle de toi, ce n’est plus du football», avance-t-il en faisant référence à la prise de parole de Manuel Valls le concernant en 2016. «Je crois qu’il ne faut pas mélanger le football et la politique. Dans mon cas, il s’agit d’une affaire politique», ajoute-il. Il assure par ailleurs qu’il ne fera plus rien pour convaincre Didier Deschamps de le reconvoquer chez les Bleus. «J’ai 30 ans, deux enfants, je suis tranquille ici. S’ils ont besoin de moi, ils savent où je suis.(…) Je ne parle plus avec l’entraîneur (Deschamps, ndlr) depuis longtemps, et sans parler, c’est plus difficile», précise-t-il.

D’autre part, Benzema a tenu à souligner le soutien que lui a apporté Fiorentino Perez lors de ces déboires judicaires. «Après avoir passé une journée en garde à vue, je suis revenu (à Madrid, ndlr) très triste. Florentino Pérez m’a attendu à Valdebebas et m’a donné toute son affection. Il est avec moi dans les bons et mauvais moments, c’est comme ma famille». Une famille avec laquelle il ne brille plus cette saison avec seulement 5 buts en 26 matches disputés en Liga, dont 20 comme titulaire.

Par Lefigaro

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Congo- Crise du Pool: Le roi des Tékés menace de faire réagir les foudres du Nkwembali sur Ntumi

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Au coeur de l’audience accordée aux sages et notables du Pool, mardi 3 octobre, au Palais du peuple, par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso

Au coeur de l’audience accordée aux sages et notables du Pool, mardi 3 octobre, au Palais du peuple, par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, il y a eu des engagements en faveur de la paix, mais aussi des avertissements émanant des dépositaires du pouvoir ancestral.

Parole du roi des Tékés : « si ces enfants « égarés » retranchés dans le département du Pool depuis plus d’une année ne renoncent pas à la violence pour regagner la nation dans la tranquillité, les foudres du Nkwembali s’abattront sur eux sans délai », a averti sa majesté Auguste Ngampio dans un message lu par sa délégation à l’audience accordée par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, aux sages et notables du Pool, mardi 3 octobre, au Palais du peuple.

Par enfants « égarés », le roi Makoko faisait allusion aux ninjas-nsiloulous, adeptes de Frédéric Bintsamou, qui ont pris les armes et commettent des actes crapuleux au nom d’une revendication politique difficile à cerner. Dans la royauté téké, le Nkwembali, totem et esprit divin, incarne au plan moral et culturel, l’essentiel de la norme sociale à la violation de laquelle le contrevenant s’expose aux pires réprimandes, aux inexcusables châtiments.

Pour voir que le Makoko est à peu près au bout de sa tolérance vis-à-vis des ninjas-nsiloulous et de leur chef, il faut dire que le roi n’a presque jamais invoqué la réaction du Nkwembali depuis le déclenchement de la crise du Pool, le 4 avril 2016. Même lorsque le président de la République avait reçu toutes les notabilités congolaises, le 28 novembre, toujours au Palais du peuple, Auguste Ngempio restait mesuré. Ce jour-là, il y avait le Makoko, mais aussi le Mâ Loango et le Ng’àmbom’ de Mbaya.

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On avait cru que ces jeunes « égarés », entendraient la voix de la raison et reviendraient à la République prendre la place qui leur revient. Rien n’y est fait. Ils ont poursuivi les exactions, mais peut-être qu’il y en a qui se rendent compte qu’ils suivent une voie sans issue. C’est en leur direction, sans doute que la nation doit se montrer réceptive. A condition, le chef de l’Etat l’a déclaré avec insistance ; à condition qu’ils rendent les armes qui leur permettent de commettre viols, vols, braquages, destructions de biens publics et privés.

Chose inédite aussi, ce rituel auquel se sont livrés les sages et notables du Pool à l’unisson. Usant des arcanes de leur tradition, ils ont scellé une alliance avec le président de la République, ému comme l’a été l’assistance, avec qui ils ont échangé plus que des symboles : ce tapis rouge sur lequel ils l’ont invité, cette gourmette qu’ils lui ont fait porter, noix de kola et quelques autres instruments de leur terroir recélant tant de secrets qu’ils lui ont partagés.

On a l’impression, en effet, que les ninjas-nsiloulous qui s’obstineront dans la violence ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes. Le temps est venu pour eux d’emprunter les couloirs humanitaires qui seront ouverts pour la circonstance afin qu’ils retrouvent une vie normale. Le chef de l’Etat l’a dit et répété : à ceux qui suivront la voie de la raison, rien ne leur arrivera.

A vrai dire, les sages, les notables ainsi que toutes les bonnes volontés ayant à cœur la situation du Pool ont du pain sur la planche, car cela ne se résume pas qu’aux engagements solennels pris devant le président de la République. Par le passé, de telles promesses avaient été faites qui sont restées lettre morte. Il faut maintenant passer aux choses sérieuses pourrait-on dire.

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Congo: « La Situation dans le Pool est un Fonds de commerce » Dixit l’archevêque de Brazzaville Monseigneur Milandou

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Évêque du Pool durant la guerre civile de 1997-1998, l’archevêque de Brazzaville Monseigneur Anatole Milandou a brisé vendredi le silence et exprime son inquiétude sur le conflit qui y oppose depuis un an forces de sécurité et partisans de Frédéric Binsamou, alias Pasteur Ntumi (leader des rebelles Ninjas du Pool). Conflit dans lequel les populations civiles sont prises en étau.

Dans une interview accordée à Rfi, le prélat indique que le Pool est désormais une région qui se détruit. «Avant de partir de ce diocèse, j’avais dit à monseigneur Portella (Ndlr: Louis Portella Mbuyu) qui m’a remplacé, malheureusement, je suis en train de te laisser des ruines  parce que la guerre continue», a-t-il révélé.

Pour l’homme de Dieu, la situation en cours dans la région n’est rien d’autre qu’une guerre.

« Les gens sont déplacés, les gens souffrent. Tout dernièrement, on l’a même vu, il y a déjà des malnutritions qui sont arrivés ici. C’est les conditions que nous ne connaissons pas très bien, dans quelles conditions les gens vivent puisque les gens sont déplacés de leur village. Cela pose beaucoup de problèmes», explique Mgr Milandou.

L’archevêque de Brazzaville se veut encore plus précis et confie que le l’archidiocèse de Kinkala était resté fermé.

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«Moi, j’ai deux paroisses ici qui sont fermées. Personne ne peut y aller. Les prêtres n’y vont pas et n’y sont pas puisqu’on a forcé les populations à sortir de là. Donc c’est ce manque d’informations que nous n’avons pas, c’est difficile de savoir réellement ce qui se passe. C’est pourquoi parfois, on s’enferme dans le silence. Mais tout dernièrement, on a vu à l’hôpital, des cas de malnutrition », a-t-il décrié.

Prenant le contrepied des déclarations des autorités, Mgr Milandou affirme que la crise persiste et que les gens souffrent.
Les populations qui quittent leur village dans le Pool fuient toujours les hommes en armes.

« Mais là, les gens sont forcés, les hommes en armes forcent les gens à partir, à quitter le village, à vider les villages. Je pense que c’est une technique, je ne peux pas en dire plus. », dit-il précisant que ces hommes armés sont tant les partisans du pasteur Ntumi, que les forces de sécurité congolaises.

«… l’armée dans sa méthode voudrait vider les populations des villages pour peut-être mieux cerner le problème de Ntumi. Je pense à ça. », a-t-il ajouté.

Et c’est dans ce contexte que le pouvoir de Denis Sassou-Nguesso annonce la tenue des élections législatives. Pour l’évêque de Brazzaville, il sera difficile d’aller battre campagne dans la région du Pool.
Pour sortir de cette situation, Mgr Milandou prescrit des solutions politiques. Selon lui, l’Église a toujours proposé quelque chose mais certains protagonistes n’en veulent pas.

Le prélat le déclare à qui veut l’entendre qu’il y a des gens qui ne veulent pas que la guerre cesse. C’est un fonds de commerce aussi.

«…. ça profite à quelques-uns en tout cas. La première guerre, c’était comme ça. On a senti que c’était un fonds de commerce», soutient l’homme de Dieu qui appelle à plus de bonne volonté de part et d’autre. Mgr Milandou le dit sans ambages, la situation qui prévaut dans le Pool est désespérante et exaspérante

«… J’étais évêque de Kinkala avant. Nous avons fait ce qu’on pouvait faire pour essayer de diminuer les souffrances. Et ça revient, un perpétuel recommencement. Finalement, cela ne nous réjouit pas», a-t-il conclu.

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François Hollande naturalise 28 tirailleurs sénégalais

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François Hollande a présidé samedi à l’Elysée une cérémonie de réintégration dans la nationalité française de 28 anciens tirailleurs sénégalais, qui avaient combattu sous la bannière tricolore en Indochine ou en Algérie avant de perdre leur nationalité à l’indépendance des colonies africaines en 1960.

Sous les ors de la salle des fêtes de l’Elysée, le chef de l’Etat a célébré ces « retrouvailles » avec la France.

« Aujourd’hui, je pose un nouveau principe : ceux qui se sont battus pour la France et qui font le choix d’y vivre doivent pouvoir devenir Français », a-t-il poursuivi, reconnaissant qu’il avait « fallu mener un long combat pour que la France consente enfin à réparer cette injustice ».

« Vous êtes l’histoire de France », a encore lancé François Hollande à l’adresse de ces 28 tirailleurs, nés entre 1927 et 1939, et parmi lesquels figurent 23 Sénégalais, 2 Congolais, 2 Centrafricains et un Ivoirien.

La France, a insisté le chef de l’Etat, avait une « dette de sang » à leur égard.

Évoquant ceux « qui n’ont pas pu déposer leur demande dans les délais », il a également assuré que « tous les anciens tirailleurs qui résident en France et qui en feront la demande bénéficieront de la même réponse » positive.

« C’est l’aboutissement d’un long combat, de nombreuses années », s’est réjouie pour sa part Aïssata Seck, adjointe à la maire de Bondy (Seine-Saint-Denis), à l’origine de cette cérémonie. Petite-fille d’un ancien combattant sénégalais, elle avait lancé une pétition signée par 60.000 personnes, dont de nombreuses célébrités.

Par l’AFP

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L’Afrique de Hollande, c’est la guerre

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François Hollande
François Hollande

Lundi et mardi se tient à Dakar le deuxième Forum sur la paix et la sécurité. La France y est représentée par le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, le« ministre de l’Afrique » du quinquennat. Depuis 2012, ce sont les militaires qui ont pris la main sur la politique africaine de la France. Premier volet de notre série sur la politique africaine de François Hollande.

Ce sera son 8e voyage en Afrique depuis le début de l’année. Lundi et mardi, Jean-Yves Le Drian est à Dakar pour le Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, initié par la France. Plusieurs chefs d’État du continent ont prévu de faire le déplacement, tant le ministre français de la défense est devenu le « ministre de l’Afrique » de François Hollande.

Il n’y était pourtant pas prédestiné. Le Drian, qui se représente à la tête de la Région en Bretagne lors du scrutin de décembre, n’était pas un spécialiste de l’Afrique. Il ne la connaissait que comme élu local. Rien de plus.

Source: Mediapart

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