Congo : Troisième jour de grève à la MUCODEC

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Monsieur Dieudonné Ndinga Moukala DG de la MUCODEC nargue toutes les autorités de la République au nom de son appartenance à une loge maçonnique.

L’écrasante majorité des agents et cadres de la MUCODEC, qui sont en grève depuis trois jours, ont formulé, depuis hier, de nouvelles exigences. En effet, Outre le départ de Monsieur Dieudonné Ndinga Moukala, les travailleurs de la MUCODEC exigent aussi le départ du Président Fédéral de la MIUCODEC, qui est son complice dans le traitement méprisant des agents et cadres de cette structure.

Il y aussi l’exigence de la réintégration d’un cadre de la MUCODEC qui est aussi syndicaliste. Ce dernier a été licencié, par Monsieur Dieudonné Ndinga Moukale, au mépris des prescriptions du Code du travail, qu’il a bafouées de manière flagrante. Il n’a pas du tout respecté la procédure que prévoit ce Code au sujet du licenciement des travailleurs protégés que sont les syndicalistes. Le tort de ce syndicaliste, c’est simplement d’avoir fait remonter au DG les revendications des agents. Cela n’a pas plu à ce DG autoritaire et intolérant, qui a réagi en licencient ce syndicaliste alors qu’il n’avait fait que jouer son rôle. Cela fait déjà un mois que ce syndicaliste a été licencié illégalement par le DG de la MUCODEC. La Commission des litiges saisie avait recommandé au DG de réintégrer ce syndicaliste, en s’appuyant sur le Code du travail qui prévoit que tout licenciement abusif donne droit à réintégration du travailleur qui en est victime.

Monsieur Dieudonné Ndinga Moukaa, imbu de lui-même, avait refusé catégoriquement de réintégrer ce syndicaliste. Il avait d’ailleurs dit qu’il préférerait lui payer des droits, même s’ils coûtent un milliards de F CFA, que de le réintégrer. C’est la preuve que ce DG a des rancunes envers certains agents de la MUCODEC. Ce qui n’est pas digne d’un homme de son rang. Le syndicaliste n’a commis aucune faute pouvant justifier son licenciement sans respect des recommandations de la Commission des litiges et des dispositions du Code du travail. Les travailleurs de la MUICODEC n’ont donc pas tort d’exiger le départ de ce DG rancunier et tribal, qui menace déjà de licencier les agents et cadres d’autres départements et ethnies après la grève.

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Il est d’autant plus tribal qu’il s’est permis de jouer sur la fibre départementale, ethnique et tribale pour diviser les agents de la MUCODEC. En effet, Monsieur Dieudonné Ndinga Moukala a réussi, en jouant sur cette fibre, à convaincre une infime minorité des agents de la Direction générale de la MUCODEC, qui appartiennent aux départements du Niari, de la Bouenza et de la Lékoumou, de continuer à travailler alors que l’écrasante majorité des agents de la MUCODEC, à travers le territoire national, sont en grève. C’est totalement irresponsable de la part d’un DG de recourir à la tribu et à l’ethnie pour diviser les travailleurs. C’est même dangereux. Tous les travailleurs de la MUCODEC appartenant à d’autres départements que les trois susmentionnés se sentent aujourd’hui menacés, dans leur emploi, tant que ce DG malveillant restera à son poste. Ce qu’ils n’accepteront pour rien au monde.

Au moment où ce texte est posté, des négociations se dérouleraient à la Primature. Mais avec un DG décidé à ne pas augmenter les salaires des agents de la MUCODEC et de quitter son poste, on peut prédire un échec de ces négociations. L’impasse risque de perdurer à la MUCODEC avec toutes les conséquences qu’on peut aisément imaginer. L’entêtement de ce DG discrédité et sans considération auprès de ses agents est même un manque de respect envers les sociétaires qui, depuis trois jours, ne savent plus quoi faire. Que serait LA MUDODEC sans l’épargne des sociétaires ? Monsieur Dieudonné Ndinga Moukala veut-il que les sociétaires n’aient plus confiance en la MUCODEC et commence à retirer leur épargne et provoquer la disparition de la MUCODEC ?

Ce spectacle désolant dont il est l’auteur terni sérieusement l’image de la MUCODEC.

Mais qui est donc derrière Monsieur Dieudonné Ndinga Moukala ?
Au Congo, personne ne peut prendre le risque de narguer certaines autorités politiques s’il n’a pas des appuis au sommet de l’Etat. Monsieur Dieudonné Ndinga Moukala sait sur qui il compte. D’après certaines sources bien informées, en rapports avec les agents, ce Monsieur se serait targué d’être dans la grande loge de Brazzaville, qui a pour chef le Président de la République, pour faire comprendre aux grévistes qu’il ne lui arrivera rien et qu’il restera à son poste malgré leur défiance envers lui.

L’appartenance à une loge maçonnique ne doit pas devenir un bouclier protégeant contre les pires abus commis dans l’exercice de ses fonctions par un DG de la MUCODEC dont la gestion est pour le moins approximative et hasardeuse.

Dans plusieurs de ses discours, le Président de la République a toujours rappelé aux congolais que nul n’est au-dessus de la loi et que nul n’est censé ignorer la loi. Pourquoi alors la DG de la MUCODEC ignore-t-il la loi et se comporte-t-il comme s’il est au-dessus la loi ?

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N’est-ce pas parce qu’il y a la complaisance de certaines hautes autorités de l’Etat, qui se laissent facilement corrompre, en dépit de cette mauvaise plaisanterie qu’est la lutte contre la corruption et les antivaleurs dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée.

Messieurs le Président de la République, le ministre du travail et de la sécurité sociale et le ministre des finances prenez vos responsabilités, en faisant partir Monsieur Dieudonné Ndinga Moukala et le Président Fédéral de la MUCODEC tout en ordonnant la réintégration du syndicaliste licencié abusivement et l’augmentation des salaires des agents.

Ce n’est que de cette manière qu’on mettra un terme à cette grève qui commence à sérieusement inquiéter les sociétaires et les entreprises.

Patrick Eric Mampouya

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Chemin de fer Congo-Océan : les travailleurs réclament leurs salaires de janvier

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Arrivée du train à Brazzaville, au Congo, le 28 novembre 2018. (VOA/Arsène Séverin)

Les travailleurs du Chemin de fer Congo Océan (CFCO), dans une déclaration rendue publique ce mardi et dont APA a obtenu copie, réclament le paiement de leurs salaires du mois de janvier 2019, condition nécessaire à toute reprise du travail. 

« Nous ne pouvons pas reprendre le travail (…) nous attendons ce salaire, à cette date nous n’avons même pas de quoi nous déplacer ni de quoi nous nourrir .C’est une situation difficile pour chacun de nous », se lamente le Collectif dans sa déclaration.

Les travailleurs du CFCO appellent, par ailleurs, « le gouvernement à relever toute l’équipe dirigeante du CFCO et à la remplacer par une nouvelle qui va sortir l’entreprise de cette crise ».

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D’après ces travailleurs « après le paiement de 50% du salaire du mois de mars 2018, le 28 décembre dernier, les négociations entre les partenaires sociaux et l’administration du CFCO sur le salaire de janvier avaient abouti à la conclusion selon laquelle ce salaire devrait être versé à la fin du mois. Malheureusement, les autorités non pas tenu leur promesse à ce jour. »

Pourtant, une note de l’administration générale annonce le paiement de ce salaire au 5 mars 2019, mais les cheminots n’y croient pas et crient à l’incompétence du staff de l’entreprise.

Le trafic sur le CFCO était paralysé de 2016 à novembre 2018 à cause de l’insécurité dans le département du pool qui était entretenue par la milice ninja-nsiloulou du Pasteur Ntumi.

Cette milice avait détruit les ponts et les rails en avril 2016 au lendemain de la réélection du président Denis Sassou N’Guesso pour un troisième mandat.

Avec APA 

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Les pharmaciens du Congo lancent un préavis de grève

pharmacie

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pharmacie
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Le préavis de grève du Syndicat national des pharmaciens du Congo, lancé le 11 février à Brazzaville, à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire, est motivé par l’autorisation accordée à la pharmacie Abdoul Madjid Traoré par le ministère de la Santé et de la population, sans requérir l’agrément de l’Ordre des pharmaciens du Congo.

Depuis plusieurs mois, ont constaté les pharmaciens, l’administration sanitaire brille par l’inobservation des textes régissant l’exercice de leur métier au Congo, notamment en octroyant unilatéralement les autorisations d’ouverture des officines parfois aux non pharmaciens.

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Cette situation, ont-ils déclaré, met en mal l’exercice de la profession et la menace gravement. Ainsi, devant le refus de l’administration sanitaire de respecter les textes en vigueur, les pharmaciens ont décidé de baisser les rideaux de leurs officines à compter du 15 février, dans un premier temps à partir de 5 heures du matin, à Brazzaville.

Si ces autorisations ne sont pas annulées, ont-ils indiqué, leur action va se poursuivre, avec la fermeture totale des pharmacies, le 16 février, à Brazzaville ; et sur l’étendue du territoire national, à partir du 19 février, jusqu’à la prise en compte de leurs revendications consignées dans le cahier des charges.

Roger Ngombé

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Congo : L’inévitable est là, grève générale et illimitée à l’Université Marien Ngouabi

université Marien Ngouabi

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université Marien Ngouabi
L’entrée principale de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH)

Les syndicalistes de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville appellent à la grève générale illimitée à compter du vendredi 7 septembre 2018 à 7h00 pour dénoncer le manque de volonté du gouvernement à négocier, la non résolution de l’ensemble des problèmes posés par les travailleurs depuis une année, les six (06) mois de salaires impayés, les 50% des heures dues au titre de l’année 2015-2016, l’injustice des autorités congolaises dans le traitement des personnels de l’université par rapport à ceux de la fonction publique…

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La grève doit permettre de « délivrer un message fort pour que l’éducation soit au cœur des priorités de notre pays », nous a confié un syndicaliste sous couvert de l’anonymat à l’issue de leur assemblée générale tenue ce jeudi 6 septembre, dans l’Amphithéâtre des Humanités du complexe universitaire de Bayardelle.

Les syndicalistes demandent également l’arrêt du processus d’inscription et d’organisation des différents concours d’entrée à l’université Marien Ngouabi.

Avec Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville 

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Congo – Hôpital général de Loandjili : la grève se poursuit

Hôpital général de Loandjili

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Hôpital général de Loandjili
Une vue de l’hôpital général de Loandjili Crédi photo Adiac

L’arrêt de travail entamé depuis le 5 mars continue car certaines revendications des agents n’ont pas de suite favorable. Toutefois, les regards sont actuellement focalisés  sur la session du comité de direction qui va se tenir le 3 mai.

Le personnel de l’hôpital de Loandjili persiste à poursuivre sa grève en raison de la non-approbation du protocole d’accord administration-syndicats, du 20 mars 2018, portant relèvement de la valeur du point d’indice (qui est actuellement à 250) à 300 des agents contractuels par le comité de direction et le ministère de la Santé et de la population.

Ce protocole ainsi que le paiement par l’État du deuxième mois de salaire (octobre 2017) ont fait l’objet de la mission effectuée par la direction générale de cet l’hôpital, du 11 au 18 avril à Brazzaville, et dont la restitution a été faite lors de l’assemblée générale tenue le 23 avril. Constatant la non-approbation de ce protocole d’accord, au cours des assises, les travailleurs de cette structure ont décidé de ne pas lever la grève. 

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«Les travailleurs de l’hôpital de Loandjili, imbus de prudence et au regard des différents documents signés et non appliqués (notamment les protocoles d’accords du 22 juin 2015, du 1er août 2017, du 1er septembre 2017 et du 20  mars 2018 ainsi que le compte rendu de la réunion de sortie de crise à l’hôpital général de Loandjili du 28 mars 2018 ) conditionnent toute reprise de travail par la délibération d’approbation du point d’indice à 300  de manière échelonnée ainsi qu’il suit : janvier 2018 : indice 275 avec avancements ;  janvier 2019 : indice 300», peut-on lire dans la déclaration de l’intersyndicale de l’hôpital consécutive à cette assemblée.

Par ailleurs, les travailleurs de l’hôpital général de Loandjili ont félicité les efforts de l’État sur le paiement du 2e mois de salaire (octobre 2017) de la promesse faite au sujet du troisième mois de salaire (novembre 2017). Rappelant qu’outre l’augmentation du point d’indice et les avancements, les agents de l’hôpital de Laondjili revendiquaient aussi le paiement de sept mois d’arriérés de salaires dont deux ont déjà été payés.

Lucie Prisca Condhet N’Zinga

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Brazzaville : le personnel de la Société de transport public urbain (STPU) en grève

la Société de transport urbain public (STUP)

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Depuis quelques jours, l’on constate sur les artères de la ville capitale l’absence de circulation des bus de la Société de transport public urbain (STPU) repartis par ligne pour desservir tous les quartiers de Brazzaville

La population habituée à se pointer au terminus de la gare surtout à des heures de pointe pour emprunter le moyen s’interrogent sur l’arrêt brusque et inattendu de ce transport en commun. Ces bus soulageaient tant soit peu les usagers des quartiers reculés de Brazzaville.    

En effet, l’arrêt de circulation s’explique par plusieurs maux dont la grève du personnel et le manque d’accessoires en dehors des bus accidentés. Le personnel réclame leurs trois mois d’arriérés de salaires et la non signature du contrat de leur engagement avec la société. Selon eux, ils ne percevaient que des primes alloués à leur prestation.

En en ce qui concerne le problème d’accessoires, explique ce personnel, ils doivent provenir de l’Inde car ces bus ont été le fruit de la coopération du gouvernement congolais avec celui de l’Inde.

Notons qu’actuellement, l’on compte trente bus en bon état sur 90 que possèdent Brazzaville, précise-t-il. Les bus STPU, dénommés Mal à l’aise par la population, ont une capacité de 74 places dont 35 assises et 39 debout.

Lydie Gisèle Oko

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Congo: une grève perdure à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville

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La grève dans l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, l’unique université publique au Congo, qui perdure depuis bientôt un mois, commence à inquiéter les étudiants.

Le Collège intersyndical des enseignants et personnels administratifs de cette unique université publique du pays avait lancé un mouvement de grève qui, depuis le 1er septembre, paralyse la dizaine de facultés et instituts supérieurs qui la compose. Alors que les étudiants attendent, dans la plupart des établissements, les examens de la deuxième session.

La grève des enseignants et personnels de l’Université Marien Ngouabi, l’une des plus anciennes d’Afrique centrale, ne semble pourtant pas près d’être levée.

Le 31 août dernier, le collège intersyndical de cette université réuni à Brazzaville avait lancé un avis de grève « à partir du 1er septembre à 7 heures 00, jusqu’à la mise à disposition totale des subventions des deuxième et troisième trimestres de l’année 2016, afin de permettre à l’université Marien Ngouabi de préparer sereinement la rentrée académique 2016-2017 », précise le communiqué issu de cette rencontre.

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Le non-versement par le gouvernement des dotations budgétaires destinées au fonctionnement est la principale cause de grève récurrentes dans cette institution d’enseignement supérieur. Cette fois-ci, les étudiants boursiers ont emboité le pas à leurs enseignants en décrétant, eux-aussi, une grève illimitée pour presser les autorités à verser les bourses d’étude.

A la direction centrale de la scolarité de l’université, de nombreux jeunes bacheliers s’attroupent chaque matin. Ils attendent la délivrance des attestations de réussite au bac, en vue de s’inscrire dans les différentes facultés dont les portes demeures closes depuis un mois.

« Il y a un service minimum qui est maintenu pour servir les nouveaux bacheliers, mais je suis allé à l’école pour déposer le dossier, personne n’est au bureau », s’alarme Elie. L’entrée à l’enseignement supérieur n’est pas une partie de plaisir pour ce jeune homme qui souhaite passer le concours d’entrée à l’École normale supérieure.

« Jusque-là nous n’avons fait que la première session d’examens de passage, alors que selon la réglementation nous devons passer une session de rattrapage, puis aborder la deuxième session et sa phase de rattrapage. Tout cela est loin d’être programmé à cause de cette grève qui ne fini pas. c’est très inquiétant parce que nous risquons de perdre une année », s’est plaint un étudiant en master de droit.

Avec Xinhua

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Congo : l’université Marien Ngouabi paralysée par une grève du personnel et des étudiants

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Les étudiants de l’Université Marien Ngouabi ont entamé, lundi à Brazzaville, à l’appel du Mouvement des Elèves et Etudiants du Congo (MEEC), une grève générale, pour exiger du gouvernement le paiement de plusieurs trimestres de bourse.

Dans une déclaration, le « MEEC demande aux étudiants de toutes les facultés de l’université de ne pas se rendre aux cours jusqu’à l’aboutissement de leur principale revendication, à savoir le paiement de la bourse ».

Le MECC a annoncé également l’organisation d’une « marche académique » le 15 septembre prochain à Brazzaville, pour attirer l’attention des autorités sur « la situation des étudiants ».

De la première à la troisième année, chaque étudiant boursier congolais perçoit la somme de 135.000 F CFA par trimestre. Et en année de master, l’étudiant boursier perçoit 213.000 F CFA par trimestre.

L’université Marien Ngouabi regroupe 11 établissements concentrés à Brazzaville, pour plus de 10.000 étudiants dont près de 2000 boursiers. Elle est paralysée depuis le 1er septembre dernier par une grève de son personnel enseignant et non enseignant.

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Congo-Brazzaville : La grève à l’université Marien Ngouabi perturbe les inscriptions des bacheliers

Université Marien Ngouabi

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Le personnel de l’université Marien Ngouabi est à nouveau entré en grève depuis le 1er septembre. Un mouvement qui pénalise les nouveaux bacheliers. Ils ne savent plus à quelle porte frapper pour préparer leurs dossiers d’inscription aux différents concours organisés par cet établissement d’enseignement.

Le service de la scolarité situé non loin du rectorat de l’université est resté hermétiquement fermé depuis des jours, peu avant même le déclenchement de la grève. La déception, la mélancolie et le stress ont été constatés dans le lot du va-et-vient des étudiants, surtout de nouveaux bacheliers, aux alentours de ces administrations. « Que vais-je faire ? La date buttoir de dépôt de dossiers pour le concours d’entrée à la Faculté des Sciences de la santé est fixée au 10 septembre. Où vais-je légaliser mon baccalauréat ? » s’interroge stupéfait, un jeune bachelier.  

Colombe Milandou, bachelière elle aussi, ne sait à quel saint se vouer. Elle sort de la Direction des examens et concours (DEC) déposer la copie du Baccalauréat pour la légalisation. Mais là, se légalisent uniquement des baccalauréats pour les dossiers de concours d’entrée aux écoles des beaux-arts, des instituteurs, eaux et forêts. Bref, les établissements ne relevant pas de Marien Ngouabi. Pour les écoles et instituts sous tutelle de l’université Marien Ngouabi, il faut déposer une copie de diplôme légalisée par le service de la scolarité centrale de cet établissement. Ce qui est impossible en cette période de grève.

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Tous les établissements de l’unique université publique du Congo sont fermés à cause de la grève déclenchée par le collège intersyndical.  Faisant le point de l’avancement des négociations avec le gouvernement, ce collège a constaté avec le statut quo depuis le 29 juin 2016. Au cours d’une  séance de travail tenue à cette date avec le ministre de l’enseignement supérieur, ce dernier s’engageait pourtant « à poursuivre les efforts devant aboutir au décaissement de la subvention du 2ème trimestre 2016 dans un délai de 15 jours ». Sur la base de cette promesse ferme, l’intersyndical avait suspendu la grève déclenchée le 20 juin.  

Le délai de 15 jours étant largement dépassé, l’intersyndical a donc relancé son mouvement de grève, ce jusqu’à la mise à disposition totale des subventions des 2ème et 3ème trimestres de cette année, « afin de permettre à l’Université Marien Ngouabi de préparer sereinement la rentrée académique 2016-2017 », d’après un communiqué de l’intersyndical.

Dans leur coin, les étudiants de l’université Marien Ngouabi observent également depuis le 3 août dernier une grève pour revendiquer « le paiement immédiat et sans conditions » de la deuxième bourse de cette année ainsi que celle des retardataires de la première bourse. Un mouvement doublé au « baptême » – une sorte de brimade – aux futurs étudiants, venus à la scolarité pour leur inscription. 

Le gouvernement devrait tenir à ses engagements en procédant dans les plus brefs délais au versement des subventions du personnel et au paiement des bourses des étudiants, pour sauver l’année académique 2016-2017 et surtout, l’avenir de ces milliers de jeunes qui veulent continuer à étudier, exhortent les enseignants en grève.

© Vox Congo

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Brazzaville : une grève des agents municipaux empêche la levée des corps

Brazzaville: une grève des agents municipaux empêche la levée des corps

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Déclenchée le 18 août dernier à Brazzaville par la plateforme des syndicats des mairies du Congo, la grève des agents municipaux a pris, ce mardi 23 août, une autre dimension jusqu’au point de paralyser totalement le programme des levées de corps à la morgue municipale.

De nombreuses familles ayant effectué le déplacement de la morgue municipale de Brazzaville aujourd’hui sont réparties chez elles déçues. Pour cause, les portes sont restées fermées suite à un mouvement de grève des agents. « Nous sommes venus pour l’inhumation de notre neveu décédé à Pointe-Noire. Son corps est arrivé à Brazzaville le samedi, mais sur place la morgue ne travaille pas, donc c’est un coup dur pour nous. Là nous sommes en train de répartir à la maison », a expliqué une femme aux environs de 11 heures.

En effet, selon les revendications affichées à la mairie centrale de Brazzaville, les agents municipaux du Congo réclament, entre autres, le non-versement des retenues de la CNSS opérées par le Trésor public depuis plusieurs années ; les arriérés de quatre mois de salaires dans les mairies de Nkayi ; Dolisie ; Mossendjo ; Ouesso. Pour Brazzaville, les agents municipaux ne seraient plus payés avec la valeur du point d’indice 275 depuis janvier 2016 : conséquences sept mois de différence de salaires.

Pour rappel, l’avis de grève a été lancé le 2 août dernier. Ceci après observation d’un préavis de grève de huit jours initié par la plateforme des syndicats des mairies du Congo, réunie en assemblée générale extraordinaire du 21 au 22 juillet 2016 à Dolisie. « Notre préavis n’ayant pas donné satisfaction aux revendications sociales des agents municipaux, le bureau exécutif de la plateforme a jugé opportun de lancer un avis de grève à compter du 2 août 2016 », justifiaient les initiateurs de la grève.

Soulignons que les agents municipaux devraient reprendre le service ce matin, d’après un appel lancé lundi par certains responsables syndicaux, à l’issue de l’entretien  avec le maire de la ville de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé.

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