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La crise s’installe chez Total. Après l’occupation hier des locaux de la compagnie pétrolière par une centaine d’employés, les grévistes installent leur mouvement dans la durée. Outre les revendications non encore abouties, les employés de Total veulent mettre devant ses responsabilités, la police qui est intervenue le 12 juillet pour disperser les manifestants. Elle a fait usage de gaz lacrymogène et selon plusieurs témoins les forces de l’ordre ont brutalisé les grévistes.
Depuis ce matin, près de 250 employés de Total ont débrayé, mettant en arrêt les principaux sites pétroliers en haute mer. Le siège de la compagnie à Pointe-Noire reste occupé par des employés déterminés à obtenir gain de cause.
#Total #Congo : Un mouvement social secoue le premier employeur de la ville de Pointe-Noire, capitale économique du Congo. pic.twitter.com/cYA0R0hcwc
— ICIBRAZZA (@ICIBrazza) 13 juillet 2017
Les autorités congolaises prennent cette crise au sérieux et craignent une contamination dans cette ville de Pointe-Noire réputée frondeuse. Pour garantir la sécurité des installations pétrolières, Jean-François Ndenguet, Directeur général de la police a été dépêché à Pointe-Noire ce matin. Il s’entretient actuellement avec l’intersyndical de Total pour mettre fin à la crise.
Depuis quelques mois de foyers de tension se multiplient dans les entreprises privées et publiques, faisant craindre des mouvements sociaux de grand ampleur.
Mis à jour 13h30
Jean François Ndenguet qui s’entretient avec l’intersyndical de Total appelle au calme. “Le pays va très mal économiquement, la guerre du Pool, les élections en fin de semaine, il faut éviter de semer la zizanie”. Les doléances des employés sont prises en compte, notamment le départ du nouveau directeur. Tout cela doit se faire “dans le calme et la méthodologie” a déclaré Jean-François Ndenguet.
Avec Ziana TV
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