Grands lacs : Isidore Mvouba élu président du parlement de la Cirgl

Isidore Mvouba, le président de l'Assemblée nationale du Congo

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Isidore Mvouba, le président de l'Assemblée nationale du Congo
Isidore Mvouba, le président de l’Assemblée nationale du Congo

Le président de l’Assemblée nationale du Congo a été choisi à l’unanimité par ses pairs, pour un mandat d’un an, lors de la neuvième session ordinaire de l’Assemblée plénière du Forum des parlements des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (FP-Cirgl), qui s’est clôturée le 6 décembre à Brazzaville. 

Isidore Mvouba succède à El Hadji Ngon-Baba, l’actuel président de l’Assemblée nationale centrafricaine, élu après la destitution d’Abdoul Karim Meckassoua.

Sa mission cardinale à la tête de cette organisation sous-régionale consistera, entre autres, à la redynamiser afin d’en faire un instrument digne, capable de se mettre à la hauteur de ses missions.

Fraîchement honoré, l’heureux élu s’est réjoui du choix porté sur sa personne et s’est engagé à tout mettre en œuvre pour apporter sa pierre à l’édifice.

« C’est pour moi un insigne honneur. A cet instant précis, je mesure l’importance et la délicatesse de ma mission. Au cours de mon mandat, je m’appuierai sur notre intelligence collective, la synergie des forces et la convergence des idées qui sont la voie royale du succès. Ici et maintenant, je m’engage à assumer cette délicate et lourde fonction avec humilité et sagesse », a souligné Isidore Mvouba.

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Par la même occasion, les parlementaires ont aussi élu un nouveau comité exécutif du FP-Cirgl. Le sénateur congolais, Daniel Abibi, a été hissé à la tête de cette instance, en remplacement de la députée centrafricaine, Gina Sanzé.

Après avoir examiné la situation sécuritaire dans cet espace communautaire, l’Assemblée plénière a adopté quelques résolutions sur la situation politique, sécuritaire et humanitaire au Burundi, en République centrafricaine, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et au Soudan du Sud dont la situation ne s’améliore pas toujours.

Au gouvernement de la République centrafricaine, par exemple, elle lui exige de prendre des mesures qui s’imposent afin d’accélérer la mise en œuvre du Programme de désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement des ex-combattants ainsi que la réforme du secteur de la sécurité.

A la RDC, FP-Cirgl exige la transparence à l’élection présidentielle et aux législatives et provinciales en vue.

S’agissant du statut particulier des anciens chefs d’Etat, l’Assemblée plénière a acquis le principe. Il revient à chaque pays d’harmoniser et de mettre en œuvre cette résolution.

La dixième session ordinaire de la FP-Cirgl se tiendra du 10 au 12 décembre 2019 à Bujumbura, au Burundi.

Firmin Oyé

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La crise kényane confiée au président Sassou N’Guesso par ses homologues des Grands Lacs

Sassou N'Guesso

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Le président congolais, Denis Sassou N'Guesso
Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso

La crise électorale kényane s’est invitée au 7e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs sur la sécurité dans la région, qui se tenait ce jeudi à Brazzaville, capitale de la République du Congo.

Fraichement désigné nouveau président de l’organisation, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, a été prié par ses homologues des Grands Lacs de se rendre au Kenya avant la présidentielle du 26 octobre pour y tenter une médiation devant conduire à des élections pacifiques.

Le Kenya traverse une période tumultueuse à quelques jours de cette échéance électorale, décrite comme celle de tous les dangers. Alors que la présidentielle du 8 août a été annulée par la Cour suprême en raison de fraude, celle reprogrammée au 26 octobre semble également menacée. Le leader de l’opposition Raila Odinga a refusé d’y prendre part, relevant le manque de “crédibilité” de la Commission électorale.

De son côté, le président sortant Uhuru Kenyatta a martelé que la présidentielle se tiendra à la date indiquée, et qu’un gouvernement de coalition n’est nullement envisageable.

Jusque-là, le président Kenyatta a rejeté les éventualités d’une médiation internationale, assurant que son pays n’est pas en crise.

Avec Africanews

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Cinq chefs d’Etat à Brazzaville pour faire le point sur l’évolution de la situation politique dans la région des grands Lacs

Cinq chefs d'Etat à Brazzaville pour faire le point sur l’évolution de la situation politique dans la région des grands Lacs

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Cinq chefs d'Etat à Brazzaville pour faire le point sur l’évolution de la situation politique dans la région des grands Lacs
Cinq chefs d’Etat à Brazzaville pour faire le point sur l’évolution de la situation politique dans la région des grands Lacs

Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays signataires de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération de la République démocratique du Congo (RDC) et de la région vont se rencontrer jeudi après-midi à Brazzaville, la capitale congolaise, à l’occasion de la 8ème réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi, annonce un communiqué parvenu à la PANA.

Au cours de cette rencontre, les chefs d’Etat centrafricain, Michel Archange Touadera, angolais, Joao Lourenço, zambien, Edgar Lungu, de la RD Congo, Joseph Kabila, et congolais, Denis Sassou Nguesso, vont se pencher sur l’évolution de la situation politique et sécuritaire dans la région depuis leur dernière réunion, tenue le 25 octobre 2016 à Luanda, en Angola, en particulier, sur la mise en œuvre des engagements pris au titre de l’Accord-cadre.

Ils réfléchiront aux mesures pouvant être prises pour régler les questions en suspens, concernant la neutralisation des forces négatives dans l’Est de la RDC, y compris les Forces démocratiques alliées (ADF), les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), et d’autres groupes armés, pour accélérer le rapatriement des combattants étrangers désarmés dans l’Est de la RDC et les pays voisins.

Les chefs d’Etat passeront aussi en revue les dialogues et processus politiques en cours en RDC, au Burundi, au Soudan du Sud et en Centrafrique.

On rappelle que l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération a été signé le 24 février 2013 et constitue un instrument important destiné à aider à parvenir à une paix et un développement durable.

Principal organe de contrôle de l’Accord-cadre, le Mécanisme régional de suivi se réunit une fois par an au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement afin de faire le point sur la mise en œuvre des engagements nationaux et régionaux des pays signataires: Afrique du sud, Angola, Burundi, Kenya, Ouganda, Centrafrique, RD Congo, Congo, Rwanda, Soudan, Soudan du sud, Tanzanie et Zambie.

Avec PANA

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Conférence des grands lacs: l’angolais Edouardo dos Santos maintenu à la tête de l’instance sous-régionale

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Le chef de l’Etat Angolais, José Edouardo Dos Santos
Le chef de l’Etat Angolais, José Edouardo Dos Santos

Le chef de l’Etat Angolais, José Edouardo Dos Santos devra encore présider aux destinées de la conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRGL). Telle est l’une des principales conclusions du sixième sommet ordinaire de l’instance sous-régionale, tenu  le mardi 14 juin 2016, au centre de conférence de Talatona en banlieue sud de Luanda, en Angola. 

Les assises sixième sommet ordinaire de la conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRGL) en Angola se tenaient sous le thème: «Accélérons la mise en œuvre effective du pacte et de ses protocoles pour une meilleure démocratie et Stabilité dans la région des grands lacs»

Une douzaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont participé au sommet, parmi lesquels le chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso, arrivé un jour plus tôt à Luanda. Outre la présence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CIRGL, on a noté la présence de Jacob Zuma, président de la République Sud Africaine qui a pris part à cette conférence en qualité d’observateur.

A l’ouverture des travaux, les chefs d’Etat et de gouvernement ont écouté le discours bilan du président en exercice de la Conférence internationale sur la région des grands lacs, sur la note d’orientation du thème de la conférence. Dans son allocution, le président Edouardo dos Santos, s’est félicité des avancées significatives enregistrées le long de son mandat, notamment la gestion positive des conflits et des différends au sein de la CIRGL. 

L’hôte du sommet a ensuite salué l’engagement des pays de l’Union africaine et l’Union européenne qui ont respectivement envoyé des casques bleus et une force de maintien de la paix pour aider à stabiliser et à pacifier la République Centrafricaine. Il a également invité les pays membres de l’organisation à intensifier le dialogue pour la paix au Burundi afin, dit-il: «de dépasser l’impasse créée par le conflit post-électoral et respecter le pouvoir légalement établi». De même, il a émis le vœu de succès dans le dialogue pour la réconciliation et la consolidation de la démocratie en RDC. Le président Dos Santos a adressé un message de félicitation aux deux dirigeants du Sud Soudan pour «la restauration de la paix et la formation du gouvernement d’unité nationale». 

A l’issue de l’allocution, les chefs d’Etat et de gouvernement ont débattu, à huis clos, des questions de sécurité, de défense et de paix au sein des pays membres de la CIRGL. A l’issue des travaux, les dirigeants des pays de la CIRGL ont, unanimement, demander à l’Angola d’assumer la présidence de la conférence des grands lacs pour une période de deux ans.  En outre, ils ont désigné Zachary Muburi-Muita du Kenya au poste de Secrétaire exécutif de l’organisation. Il succède à Alphonse Ntumba Luaba de la RDC.

Le sommet clôturé, le Chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso a regagné Brazzaville en début de soirée de ce mardi, par l’aéroport international Maya-maya.

Signalons que la CIRGL regroupe l’Angola, le Burundi, le Congo, la RDC, la RCA, le Kenya, l’Ouganda, le Soudan, le Sud Soudan, la Tanzanie et la Zambie.

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CEEAC: l’ancien président tchadien Weddeye nommé envoyé spécial aux Grands Lacs

L'ancien président tchadien Goukouni Weddeye

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L'ancien président tchadien Goukouni Weddeye
L’ancien président tchadien Goukouni Weddeye ( Photo : Laurent Correau )

L’ancien président tchadien Goukouni Weddeye a été nommé envoyé spécial de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) dans les pays des Grands Lacs, en particulier le Burundi, par la 16ème session des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’organisation régionale tenue lundi dans la capitale tchadienne.

L’ancien chef de l’Etat tchadien (entre 1979 et 1982) est nommé à ce poste au moment où le spectre des conflits et les bruits de guerre continuent à secouer et hanter la sous-région, à l’ intérieur de ses frontières et tout autour. Le climat d’insécurité prévaut à l’est de la République Démocratique du Congo, en République Centrafricaine et dans la région des Grands Lacs, notamment au Burundi où les violences pré-électorales se succèdent depuis plusieurs semaines.

« Le Burundi, qui a eu une expérience exaltée dans le domaine du maintien de la paix en Afrique, ne mérite pas la situation de déstabilisation dans laquelle il est plongé », a déclaré le président tchadien, Idriss Déby Itno, en ouvrant les travaux de N’ Djaména.

Le chef de l’Etat tchadien et ses homologues centrafricaine, gabonais, équato-guinéen et congolais, ainsi le chef du gouvernement camerounais ont condamné le coup d’Etat manqué au Burundi et l’assassinat de l’opposant Zedi Feruzi, le week-end dernier.

Ils ont par ailleurs demandé « à la classe politique, société et au président Nkunrunziza de maintenir le cap du dialogue en vue de rassembler toutes les filles et tous les fils du Burundi »

(Xinhua)