Dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus au Congo, l’Arpce fait baisser les prix des communications.
L’ Autorité de Régulation vient de demander aux opérateurs de téléphonie mobile au Congo, MTN et Airtel, de réduire les tarifs des appels voix, SMS, Data et transferts d’argent.
C’est la formule d’assistance qu’offre le secteur des postes et communications électroniques aux consommateurs pendant cette période de crise sanitaire. Quels sont les nouveaux tarifs conjoncturels qui seront pratiqués ?
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« Les opérateurs communiqueront très prochainement, à leurs abonnés respectifs, ces nouveaux tarifs dès leur opérationnalisation« , indique t-on à l’Arpce.
Il convient de noter que l’assouplissement de cette tarification est le résultat d’une série de réunions d’urgence organisées par l’Autorité de Régulation ces derniers jours avec les opérateurs de téléphonie mobile au Congo.
Dans une circulaire datée de lundi dernier, le Premier ministre, chef du gouvernement, a prié tous ses ministres « chacun en ce qui le concerne », de faire parvenir à son cabinet, le 20 novembre au plus tard, leur rapport d’activités de l’année en cours.
Les membres du gouvernement devront, de façon succincte, précise la lettre, exposer sur le niveau d’exécution des budgets qui leur sont affectés ; les textes législatifs ou réglementaires adoptés en conseil des ministres ou en conseil de cabinet ; les missions effectuées à l’intérieur et à l’extérieur du pays en précisant leur objet, leur destination et leur résultat ; les projets réalisés ou en cours de l’être, en précisant ici également leur localisation, leur objet et leur résultat.
Clément Mouamba dit attacher du prix à la stricte observation de cette circulaire.
Le Sénat exhorte le gouvernement à résoudre les problèmes sociaux
Le Sénat, chambre haute du parlement congolais, a lors d’une rencontre avec le gouvernement, demandé à ce dernier de consolider la paix en trouvant des solutions aux problèmes sociaux qui secouent actuellement ce pays de l’Afrique centrale.
Durant la rencontre qui a eu lieu mercredi à Brazzaville, le président du Sénat, Pierre Ngollo, et ses collaborateurs, ont face à la délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre, Clément Mouambar, soulevé plusieurs questions liées notamment à la grève des anciens travailleurs de l’ex-ONPT (Office national des postes et télécommunications) qui réclament le paiement de leurs pensions de retraite, à la grogne à l’Université Marien-Ngouabi et au mouvement de protestation contre la cherté des tarifs des péages sur l’axe Brazzaville-Pointe-Noire.
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A l’issue de la réunion, les sénateurs et le gouvernement ont conclu que les prix des péages sont « anormaux » et impactent négativement toute l’économie du pays, notamment le panier de la ménagère.
Séance de travail entre le bureau du Sénat, le PM @ClementMouamba et des Ministres.
Sujets: – Les péages sur la RN1 – La situation des Ex agents de l’ONPT – La gestion des stocks de sécurité de carburant – Grogne à l’Université Marien N’Gouabi
Pour les anciens travailleurs de l’ex-ONPT, les deux parties ont soutenu qu’au nom de la solidarité nationale, ils doivent bénéficier de leurs pensions de retraite.
A propos de la grogne à l’Université Marien-Ngouabi, le Sénat a demandé au gouvernement d’anticiper sur cette question afin d’apaiser le climat social.
Le ministre de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga
L’humanité célèbre le 10 décembre, le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. A l’occasion, le gouvernement a délivré un message dans lequel il salue les avancées enregistrées par le Congo dans le domaine, ces dernières années.
Cette année, la 70e journée internationale des droits de l’homme est commémorée sur le thème « La pertinence de la déclaration universelle des droits de l’homme à la lumière des droits de l’homme aujourd’hui, des inégalités, des changements climatiques et de nouvelles technologies ».
Dans son message, rendu public par le ministre de la justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga, le gouvernement relève d’importants progrès enregistrés ces dernières années, en matière de promotion et de protection des droits de l’homme.
Ces améliorations, selon le gouvernement, portent sur le cadre normatif et institutionnel, la coopération avec les mécanismes internationaux des droits de l’homme, l’égalité des genres, la promotion et la protection des droits de l’enfant.
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Les mêmes efforts sont constatés, poursuit-il, dans la promotion et la protection des droits des catégories sociales vulnérables, les droits économiques, sociaux et culturels, sur le respect des droits de l’homme dans l’administration de la justice et de l’administration pénitentiaire. Une volonté qui lui a valu des éloges de la part de la communauté internationale.
« Réunie au sein du Conseil des droits de l’homme, la communauté internationale a constaté avec satisfaction les progrès accomplis et les évolutions importantes enregistrées par le Congo dans le domaine des droits de l’homme », a indiqué le gouvernement dans cette déclaration.
Hormis la Commission nationale des droits de l’homme, note la déclaration, le système national de protection et de promotion des droits de l’homme s’est enrichi davantage avec la Constitution du 25 octobre 2015, à travers la création de plusieurs autres institutions nationales.
Le gouvernement dit aussi être très attentionné en ce qui concerne l’égalité entre les sexes, la non-discrimination, l’élimination des violences faites aux femmes, la protection des réfugiés, des personnes vivant avec handicap et des populations autochtones.
Pour justifier sa volonté de continuer à garantir et promouvoir les droits des citoyens, le gouvernement dit avoir ratifié et adhéré, ces dernières années, la majorité des instruments juridiques internationaux y afférents.
Dans le cadre de ses engagements internationaux, martèle-t-il, le Congo corrobore parfaitement et en toute transparence avec les mécanismes internationaux et régionaux des droits de l’homme.
Pour le même intérêt, conclut la déclaration, le pays a poursuivi le processus de réforme de son cadre normatif interne. L’une de ces réformes a concerné la nouvelle Constitution adoptée par référendum le 25 octobre 2015.
Une fois de plus, le Gouvernement a A�tA� acculA� et accablA� par les dA�putA�s. La sA�ance des questions orales avec dA�bats qui sa��est tenue le jeudi 22 novembre 2018 sera sans nul doute celle qui va marquer la 14e lA�gislature de la��AssemblA�e nationale qui compte A� son actif 5 mois da��arriA�rA�s de paiement des A�moluments. Est-ce cela qui explique le A�mordantA� des A�lus? En tout cas, les dA�bats A�taient houleux. Ils portaient sur la gouvernance, la dA�centralisation qui a maille A� prendre son envol au Congo, la grA?ve A� la��UniversitA� Marien Ngouabi, la��A�ducation, la��agriculture, etc.A�
Ils A�taient prA?s de 22 dA�putA�s A� poser des questions. Ils voulaient comprendre pourquoi, malgrA� le dispositif juridique, la dA�centralisation a du mal A� trouver sa place dans le pays. A�Elle est loin da��A?tre efficaceA�, a dit la��un des dA�putA�s.
La concurrence dA�loyale qui affecte la sociA�tA� Saris Congo A� cause de la��entrA�e frauduleuse du sucre sur le marchA� congolais; le ranA�onnage des vA�hicules opA�rA� par les gendarmes et policiers exigeant des taxes farfelues sur le trajet LoutA�tA�-Pointe-Noire; la grA?ve A� la��UniversitA� Marien Ngouabi qui perdure depuis bientA?t 3 mois; la dette intA�rieure, la situation exacte da��Ecair et du CFCO; la��affaire Chacona; le chA?mage des jeunes et le livre sur le gA�nocide des Laris au Congo: tels sont les diffA�rents sujets qui ont donnA� des sueurs froides aux membres du Gouvernement.
Son chef, ClA�ment Mouamba, dans ses rA�ponses, a reconnu que la dA�centralisation na��A�tait pas en marche. A�Il na��y a pas de craintes A� la mettre en marche, mais simplement des difficultA�s de financements. Le pays se retrouve avec des ressources financiA?res amaigries qui ne lui permettent pas de la mettre en marcheA�, a-t-il avouA�, tout en laissant entendre qua�� un ou deux mois seront payA�s da��ici la fin de la��annA�e dans les collectivitA�s locales.
Sur le drame de Chacona qui avait entraA�nA� la mort de 13 jeunes, le premier ministre a reconnu la responsabilitA� de la��Etat. Il a rappelA� que le Gouvernement a assurA� les obsA?ques des victimes. Sa��agissant de la grA?ve A� la��UniversitA� Marien Ngouabi, ClA�ment Mouamba a fait remarquer que la situation financiA?re du pays ne permet pas de payer correctement les agents de cette alma mater. A�Chaque fois que la paie se fait, on sa��arrange A� ce que la��UniversitA� et le CHU soient payA�sA�, a-t-il signifiA�.
Order nimotop 30mgPrenant A� partie les syndicalistes, ClA�ment Mouamba pense que ceux-ci ont durci leur mouvement et rompu le dialogue avec la tutelle. Ils exigent un changement da��interlocuteur, suite aux accusations portA�es A� leur A�gard par le ministre de la��Enseignement supA�rieur. Chose que le premier ministre a refusA� pour la simple raison, selon lui, que Bruno Jean Richard Itoua est trA?s compA�tent. A�Nous sommes un Gouvernement solidaire. Objectivement, nous gA�rons la��UniversitA� avec des difficultA�s. Sa��ils ne sont pas payA�s, ce na��est pas parce que ca��est une mauvaise volontA�. Et, nous na��avons pas besoin da��une annA�e blanche. En plus, les arriA�rA�s de salaires ne sont pas une exclusivitA� de la��UniversitA� Marien NgouabiA�, sa��est-il dA�fendu.
InterpellA� sur les fonds allouA�s A� la��agriculture de 2002 A� 2017, le ministre Henri Djombo a A�voquA� le chiffre de 168 milliards 532 millions de F.Cfa. Parmi les rA�alisations faites de cet argent, il a, entre autres, citA� la crA�ation du Fonds de soutien A� la��agriculture qui, malheureusement,n bat de la��aille A� cause de la��argent prA?tA� auprA?s de certaines personnalitA�s qui ont du mal A� le rembourser jusqua��aujourda��hui; la mA�canisation agricole avec la mise en place des centres da��exploitation des machines agricoles qui ne sont pas A�galement opA�rationnels; la crA�ation A� coA�t de milliards de deux villages agricoles A� Nkouo et Imvouba qui na��existent plus que de nom et qui na��ont pas atteint leurs objectifs.
Au vu des sommes dA�caissA�es, le ministre da��Etat a estimA� que les rA�sultats obtenus sont faibles. Pour lui, la faute revient A� ce que A�nous na��avions pas disposA� da��assez de moyens pour lancer la��agriculture. Cette situation doit nous amener A� tirer les leA�ons franchesA�, a dit Henri Djombo.
AcculA� sur la situation de Saris-Congo qui connaA�t actuellement des difficultA�s A� cause de la concurrence dA�loyale qui affecte sa production avec la��entrA�e frauduleuse du sucre et le commerce illicite du sucre sur le marchA� congolais, le ministre Alphonse Claude Na��Silou a, da��entrA�e de jeu, affirmA� que le Gouvernement ne dA�livre pas de licence da��importation de sucre. Il a appelA� la��entreprise A� revoir sa politique de marketing pour rendre ses produits plus compA�titifs. A�Il faut crA�er plusieurs Saris pour que les Congolais aient du sucre A� un prix plus bas comme nous la��avons fait dans le secteur du cimentA�, a-t-il suggA�rA�.
Le ministre Charles Richard Mondjo, de la dA�fense nationale, sa��est justifiA� sur la prA�sence de barricades et les taxes illicites et farfelues que prennent les gendarmes et policiers sur le tronA�on Pointe-Noire-LoutA�tA�. Pour lui, ce qui se passe ne doit pas A?tre assimilA� A� des barricades, mais plutA?t des points de contrA?le A�tablis par la Force publique contre la dA�linquance routiA?re. A�Ce qui est qualifiA� de taxes farfelues est souvent la contrepartie du monnayage des infractions au code de la route. Il y a un corrupteur et un corrompu. Cela dit, si ces actes sont avA�rA�s, ils sont contraires A� la��A�thique et A� la dA�ontologie. Par consA�quent, ils sont passibles de sanctions A� la rA?glementation en vigueur. Nous punissons nos agentsA�, a martelA� le ministre de la dA�fense.
Il a demandA� aux populations et aux usagers de la route de dA�noncer de telles pratiques. A�Un numA�ro vert, le 117 est fonctionnel, pour recevoir leurs dolA�ances. Nos populations ne doivent pas subir, il faut qua��elles rA�sistent A� tous ces agents vA�reuxA�, a dit Charles Richard Mondjo.
TrA?s attendu sur la question de la��UniversitA�, le ministre Bruno Jean Richard Itoua sa��est plus contentA� des rA�ponses donnA�es par le premier ministre sur la question. NA�anmoins, il a tenu A� prA�ciser qua��il na��y aura pas da��annA�e blanche. A�Si nous avons rattrapA� la��annA�e derniA?re, aprA?s 4 mois de grA?ve, nous espA�rons que cette annA�e, nous na��irons pas jusqua��A� 4 mois. Nous avons la capacitA� acadA�mique da��achever trA?s rapidement la��annA�e acadA�miqueA�, a-t-il rassurA�.
Un panneau à l’entrée de Kinkala, dans le Pool.|AFP
Suite à l’appel à manifester à Genève qui circulait sur les réseaux sociaux, pour dénoncer un supposé génocide à l’endroit de l’ethnie «Lari», crime qui aurait été perpétré dans le département du Pool, le Gouvernement par l’entremise du Ministère des Affaires étrangères a rendu public le 10 octobre 2018 un communiqué dans lequel il s’inscrit en faux contre de telles allégations.
Tout en réfutant ces «allégations mensongères», il a indiqué avoir saisi ses conseils afin d’engager une action en justice, pour diffamation contre les auteurs de «la mascarade de Genève».
Les activistes congolais projetaient de présenter le vendredi le 12 octobre à Genève, lors d’une conférence de presse, un livre intitulé: «Le génocide des Laris du Congo», publié aux éditions L’Harmattan, en2018.
Dans son communiqué, le Gouvernement rappelle que le département du Pool n’est pas peuplé que des seuls congolais d’ethnie Lari; que des ressortissants congolais d’ethnie Lari résidaient sur l’ensemble du territoire national, et n’ont fait l’objet d’aucune persécution de quelque nature que ce soit, liée à leurs origines.
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Le Gouvernement a rappelé que le 23 décembre 2017, un accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités a été signé. «Une commission ad hoc paritaire, mise en place par les deux parties, à l’effet de mettre en œuvre cet accord, est parvenue aux résultats ci-après: libération de 82 partisans de Ntumi, qui avaient été appréhendés par les forces de l’ordre; levée des mandats d’arrêt contre Ntumi et deux de ses collaborateurs; ramassage de 4210 armes et 3797explosifs divers; identification de 5665 ex-combattants en attente d’un processus de réinsertion dans le cadre du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion (DDR)».
Le Gouvernement se réjouit du retour effectif des populations dans leurs lieux d’habitation dans le département du Pool. Pour lui, aucun crédit ne peut être accordé à des fomentations aussi malveillantes, à ces «allégations mensongères» et indique avoir saisi ses conseils afin d’engager une action en justice, pour diffamation contre les auteurs de cette «mascarade de Genève».
Le Gouvernement invite les Congolais, où qu’ils résident, à ne pas céder aux sirènes politiciennes d’associations qui, depuis trop longtemps, prennent en otage le département du Pool, retardant ainsi son essor économique et social.
Après l’Ethiopie, le Rwanda annonce un nouveau gouvernement composé à 50% de femmes
Jeudi dernier, le Rwanda annonçait un remaniement ministériel à la tête de l’Etat. Si plusieurs postes ont été supprimés à l’issue de la restructuration, on note surtout « un équilibre paritaire » dans le nouveau gouvernement.
En effet, quelques jours après l’Ethiopie où le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé un nouveau cabinet composé de 10 femmes et de 10 hommes, c’est le Rwanda qui annonce un nouveau gouvernement composé à 50% de femmes.
Ainsi, dans le nouveau gouvernement de 26 ministres (en baisse par rapport aux 31 postes du précédent), on compte 13 femmes et 13 hommes.
Si le Rwanda est réputé pour avoir l’un des systèmes politiques les plus féministes au monde (61% des membres du parlement sont des femmes), cette nouvelle restructuration gouvernementale fait rentrer le pays dans le cercle très fermé des gouvernements les plus égalitaires en matière de genre.
Pour rappel, en 2017, le pays occupait la 4ème place des pays les plus égalitaires au monde, en matière de parité homme-femme, d’après un rapport du Forum économique mondial.
Des femmes et enfants déplacés de Kindamba, dans la région du Pool, le 5 juin 2002 au Congo | AFP/Archives |DESIREY MINKOH
Dans une déclaration rendue publique le 11 octobre, à Brazzaville, l’exécutif congolais s’insurge contre les affirmations des activistes nationaux vivant à l’étranger, sur les réseaux sociaux, d’un prétendu génocide dans le département.
Le gouvernement congolais dit avoir saisi ses conseils afin d’engager une action en justice, pour diffamation contre les auteurs de la « mascarade ». Il invite les Congolais à ne pas céder aux sirènes politiciennes d’associations qui, depuis trop longtemps, prennent en otage le département du Pool.
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L’exécutif, qui prépare dans la sérénité le rapport qu’il présentera à l’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, le 14 novembre prochain, dit poursuivre son action de consolidation du processus de paix dans le Pool, avec l’aide de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux.
En outre, il a précisé que les représentants du système des Nations unies ainsi que plusieurs ambassadeurs accrédités au Congo se sont rendus dans ce département et n’ont constaté, à aucun moment, l’existence de traces matérielles ou de suspicions d’un prétendu génocide.
Au cours de sa réunion du conseil des ministres du 6 octobre, l’exécutif a publié une liste de cinquante-six agents et fonctionnaires de l’Etat qui désertent leurs postes aux heures de travail pour se retrouver dans des restaurants et cafés.
Selon le compte-rendu de la réunion du conseil des ministres, il s’agit des résultats d’une mission confiée aux services de police par le président de la République dont les résultats ont été rendus publics par le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation. Le sujet défraie la chronique et fait couler beaucoup d’encre et de salive, surtout à Brazzaville. Les personnes indexées par l’enquête affirment être exposées à toutes formes de conséquences malheureuses qui pourraient avoir des répercussions négatives dans leurs foyers conjugaux respectifs.
D’aucuns avancent que ces résultats pourraient être entachées d’irrégularités si la police n’avait pas associé à cette opération les directeurs des ressources humaines des ministères (DRH) concernés, encore qu’elle s’est déroulée en deux jours seulement, du 26 au 27 septembre derniers.
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Les DRH sont les personnes les mieux informées sur le mouvement du personnel et les raisons de leur absence, allègue une certaine opinion. D’autres affirment que les personnes visées sont certainement récidivistes, parce qu’en peu de temps, la police ne peut pas avoir leurs identités aussi précises. En outre, plusieurs Congolais souhaitent que cette opération s’étende dans les autres villes et districts du pays mais sur une période assez longue.
De son côté, l’Etat justifie cette enquête, initiée au plus haut niveau par le chef de l’Etat, par la montée fulgurante de l’absentéismes aux lieux de service. Il rappelle à tous les agents et fonctionnaires que les valeurs sur lesquelles doivent se fonder l’harmonie dans un pays sont, en premier lieu, le goût et l’assiduité au travail.
Par ailleurs, le gouvernement souligne qu’au moment où l’Etat, en dépit de la crise financière, s’efforce à mobiliser chaque mois des dizaines de milliards de francs CFA pour assurer le traitement régulier des fonctionnaires, il apparaît choquant de constater un relâchement dans le service public. De plus, le conseil des ministres a souligné que la lutte contre les antivaleurs est un combat quotidien qui commence par l’observation de comportements civiques doublée du souci commun et légitime d’offrir aux Congolaises et Congolais des services publics de qualité.
Dans un communiqué signé ce mardi 25 septembre par le Ministre Délégué auprès du Ministre des relations extérieures en charge des relations avec le Commwealth informe l’opinion publique sur la réaction prompte du Gouvernement concernant l’affaire des 11 camerounaises en souffrance au Koweït.
Le gouvernement a pris connaissance de la vidéo circulant sur les réseaux sociaux sur l’état de certaines de nos compatriotes en difficulté au Koweït et a instruit l’Ambassade du Cameroun en Arabie Saoudite de recouper l’information sur cette vidéo. Après vérification, la représentation diplomatique du Cameroun en Arabie Saoudite s’est rendu compte qu’il ne s’agit pas seulement 11 camerounaises comme la vidéo l’a montrée, mais 14 actuellement prise en charge par le Département des Affaires sociales du gouvernement du Koweït.
À la suite de l’action entreprise par les autorités du Koweït, la Représentation du Cameroun à Riyad a pris des mesures en délivrant des laisser-passer aux 14 camerounaises, afin que celles-ci regagnent le pays natal d’ici le 10 octobre 2018.
Malgré cette situation malheureuse, le gouvernement rassure sur la bonne santé des relations avec le gouvernement du Koweït et leur remercie de la solidarité qu’il a faite après avoir pris connaissance de cette situation.
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Le Minrex a profité de annonce pour sensibiliser les camerounais à ne plus tomber dans les griffes des personnes véreuses qui leur vendent le rêve d’une vie meilleure hors du Cameroun. « Le Ministère des relations extérieures tient à sensibiliser les candidats à l’immigration à plus de vigilance, afin de ne pas tomber dans les pièges de vendeurs d’illusions, contribuant ainsi à alimenter une chaine criminelle se nourrissant essentiellement de leur détresse », écrit Félix Mbayu.
Dossier « esclavage des femmes camerounaises au Koweït », le gouvernement camérounais a réagi après la mobilisation de la diaspora africaine à Paris devant l’ambassade du Koweit, initiée par les panafricains de France avec Riss Mo Kongo en tête… Coup de chapeau Bro ! pic.twitter.com/UQAdPLOQ0L
La réaction prompte de Yaoundé justifie sa volonté de se soucier du bien-être des camerounais à l’extérieure comme l’indique le communiqué. C’est dans ce sillage que le ministère des relations extérieures a été doté le 22 avril 2013 d’une direction des camerounais à l’étranger, des étrangers au Cameroun, des réfugiés et des questions migratoires, chargées entre autres de sensibiliser les camerounais sur les risques des migrations mal préparées.
En plus, la carte diplomatique du Cameroun a été révisée. Ainsi l’Ambassade du Cameroun en Arabie Saoudite couvre désormais, le Koweït, le Qatar. Le Cameroun possède également un consulat à Dubai. Depuis le 22 février 2016, un comité interministériel a été créé pour étudier les modalités de création d’une agence de placement de la main d’œuvre à l’étranger.
En outre le Minrex travaille en étroite collaboration avec les organismes internationaux qui travaillent sur les questions migratoires à l’instar de l’OIM. Cette collaboration a permis de faire revenir au Cameroun plus de 2000 compatriotes, dont 813ont déjà eu réinsertion sociale à travers le financement des activités rémunératrices.