Présidentielle française : guerre sur Twitter entre le ministre congolais de la Communication et le vice-président du Front national

L’entente entre certains dirigeants Africains et le Front National de Marine Le Pen bâterait-elle déjà de l’aille? A en croire les échanges sur Twitter entre Thierry Moungalla et Louis Aliot , vice-président du Front national et député européen, en cas de victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle française du 7 mai prochain, les relations entre Brazzaville et Paris risquent d’être très tendues.

L’interview dénonciation – C’est sur RFI que le numéro deux du Front national (FN) a mis le feu aux poudres. Louis Aliot a dénoncé la gestion de la crise congolaise par François Hollande: » […] il fallait respecter la Constitution qu’il avait mise en place, c’est-à-dire qu’il ne la modifie pas. Et puis surtout, après je lui aurais dit qu’il est quand même anormal que dans un pays, paraît-il démocratique, on emprisonne et on assigne à résidence ses opposants politiques. Et surtout qu’on fasse la guerre à des régions qui manifestement lui étaient hostiles dans les urnes, en emprisonnant d’ailleurs le chef de son opposition, le général Mokoko. La France, je pense, qu’elle avait les moyens de pression dans ces affaires-là. »

La réplique du ministre de la communication Thierry Moungalla n’a pas tardé. Sur Twitter, il rappelle la souveraineté du peuple congolais.

Puis de rappeler ce que l’attitude d’un FN à la tête de la France pourrait causer dans les relations entre les deux pays.

Pas de leçon à recevoir – Jusqu’à la silencieux face aux réponses du ministre congolais, Louis Aliot a fini par entre dans le débat sur Twitter. Alors que Thierry Moungalla rappelle le passé et les alliances Pétainistes du FN, M.Alliot demande une commission d’enquête sur ce qui se passe dans la région du Pool au Congo-Brazzaville.

L’autre sujet soulevé par les deux hommes est la démocratie au Congo et la stigmatisation des Africains vivant en France.


AVEC OEILDAFRIQUE