Congo : l’opposition menace de reprendre des actions de désobéissance civile

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Image d’archive| © DR
Image d’archive| © DR

Les plates-formes congolaises d’opposition FROCAD, IDC et Composante J3M ont publié vendredi à Brazzaville, une déclaration pour appeler leurs militants à se mobiliser pour d’éventuelles actions de désobéissance civile.

« La Conférence des présidents du FROCAD, IDC et Composante J3M invite l’ensemble des structures de base de demeurer mobilisés, en vue de la poursuite des actions pacifiques de désobéissance civile dans les jours à venir », peut-on lire sur le communiqué distribué à la presse.

Cet appel fait suite à l’arrestation le 16 juin à Brazzaville (capitale du Congo), du général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d’état-major de l’armée congolaise, devenu opposant au régime de l’actuel président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

Les responsables des trois plate-forme de l’opposition congolaise ont justifié la nécessité de manifester leur opposition à l’inculpation de leur collègue par un pacte de solidarité signé par les cinq candidats malheureux de l’opposition à l’élection présidentielle du 20 mars dernier au Congo.

« La Charte pour la victoire de l’opposition instituait une obligation de solidarité entre les candidats, de sorte qu’en cas de problème contre l’un d’entre eux, tous se sentiraient concernés et s’impliqueraient dans la résolution du problème posé dans un souci de garantir la sécurité individuelle et collective », explique la déclaration de ce vendredi.

Le général Jean-Marie Michel Mokoko, responsable de la Composante J3M de l’opposition congolaise, était placé à la Maison d’arrêt de Brazzaville le 16 juin, après 48 heures de garde à vue à la Direction générale de la surveillance du territoire à Brazzaville.

Selon son avocat, Me Yvon Eric Ibouanga, le procureur de la République a ouvert une information devant le cabinet du doyen des juges d’instruction contre lui pour « atteinte à la sureté intérieure de L’État et détention illégale d’armes et munitions de guerre ». Mais l’intéressé réfute en bloc les faits qui lui sont reprochés.

Depuis plusieurs mois, une vidéo diffusée sur Internet montre l’ancien chef d’état-major général de l’armée congolaise en échange avec des personnes en vue de préparer un coup d’État visant à renverser les institutions incarnées par l’actuel président de la République du Congo.

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Congo: pour l’IDC- Frocad, «la réconciliation nationale démarre par la libération des prisonniers politiques»

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Charles Zacharie Bowao, ancien ministre de la Défense et aujourd'hui président de l'IDC-Frocad, la principale plateforme de l'opposition|© DR
Charles Zacharie Bowao, ancien ministre de la Défense et aujourd’hui président de l’IDC-Frocad, la principale plateforme de l’opposition|© DR

Le coordonateur de la plateforme d’opposition IDC-FROCAD (initiative pour la démocratie au Congo et le front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel), Charles Zacharie Bowao, a indiqué mercredi à Brazzaville que ces deux groupements étaient disposés pour un dialogue en vue de sortir le pays de la crise qu’il traverse actuellement.

« Nous allons continuer à nous montrer disponibles pour aller à un dialogue et rechercher un compromis. Dans un tel cadre nous pouvons, si nous sommes tous animés de bonne volonté de l’intérêt général dans le cadre d’un ressaisissement national, nous pouvons trouver un compromis qui nous permette de sortir le pays de la crise actuelle », a déclaré Bowao au cours d’une conférence de presse.

« Nous restons sereins, nous ne voulons pas de la guerre dans le pays, nous ne voulons pas d’un bain de sang parce que, nous estimons que les peuples qui se respectent, sont ceux qui discutent rationnellement, c’est pour cela que nous avons insisté pour que nous allons à un dialogue, que nous posions sans mystification les problèmes », a-t-il notamment soutenu.

Selon le coordonnateur de l’IDC-FROCAD, le point sur la présidentielle du 20 mars dernier figurera au nombre des points qui seront débattus au cours de ce dialogue.

« Nous avons un dossier en béton pour prouver que l’élection présidentielle a été savamment désorganisée par le pouvoir et que malgré cette désorganisation…nous avons les éléments pour prouver que nous avons gagné », a-t-il appuyé avant de proposer le recours à des facilitateurs internationaux au cas où les protagonistes à la crise actuelle n’arrivent pas à s’accorder.

« Si nous ne nous accordons pas, nous pouvons recourir en toute humilité à des facilitateurs qui vont nous aider à nous accorder pour avoir une lecture apaisée de notre propre avenir ». Tout en dénonçant les « arrestations arbitraires » dont son victimes des cadres et militants des partis d’opposition depuis quelques mois, Charles Bowao a aussi exigé des pouvoirs publics, la libération sans condition de tous les détenus politiques incarcérés « illégalement » et la levée de la mesure d’assignation à domicile d’André Okombi Salissa et du général à la retraite Jean Marie Michel Mokoko, tous deux candidats malheureux à la présidentielle du 20 mars dernier.

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Guy-Romain Kinfoussia (Frocad-IDC): «Sassou Nguesso aurait dû démissionner »

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Guy-Romain Kinfoussia, porte-parole du Frocad et de l'IDC, deux plateformes d'opposition au Congo, le 7 novembre 2015 à Brazzaville. © Trésor Kibangula/J.A.
Guy-Romain Kinfoussia, porte-parole du Frocad et de l’IDC, deux plateformes d’opposition au Congo, le 7 novembre 2015 à Brazzaville. © Trésor Kibangula/J.A.

Le président congolais Denis  Sassou Nguesso a annoncé une élection présidentielle au premier trimestre 2016, pour mettre en œuvre une «nouvelle dynamique» institutionnelle, après un référendum sur la Constitution. De son côté, le Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (FROCAD) et de l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC), estime que les institutions actuelles, présidence de la République y compris, sont désormais «illégitimes».

«Il (Denis Sassou Nguesso) est donc aujourd’hui dans une situation d’illégitimité. Il aurait dû démissionner». C’est la conviction de Guy-Romain Kinfoussia, porte-parole du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (FROCAD) et de l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC), une opposition radicale au pouvoir congolais. Dans une interview à Jeune Afrique, le porte-parole  du FROCAD   affirme que l’opposition va prendre ses responsabilités autrement face à Sassou Nguesso.

Au Congo, la nouvelle Constitution a été promulguée en novembre. La nouvelle loi doit permettre à Denis Sassou-Nguesso de briguer un nouveau mandat lors de la présidentielle en juillet 2016.

En revanche, pour Guy-Romain Kinfoussia il ne s’agit pas d’une vraie élection. «La présidentielle annoncée est un artifice pour permettre à Denis Sassou Nguesso de passer de sa situation inconfortable d’aujourd’hui à une situation plus confortable. Un artifice pour basculer d’une Constitution à une autre », a-t-il précisé.

André Okombi Salissa : « nous voulons négocier… », mais…

André Okombi Salissa et Guy Brice Parfait Kolélas

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André Okombi Salissa et Guy Brice Parfait Kolélas
André Okombi Salissa et Guy Brice Parfait Kolélas

« La seule médiation c’est celle que devrait mener le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale », a affirmé le président de la Convention pour l’action, la démocratie et le développement (CADD), André Okombi Salissa. Avec Guy Brice Parfait Kolélas, ils ont réitéré, le 18 novembre à Brazzaville, leur vœu de dialoguer avec le pouvoir pour discuter de la gouvernance électorale.

Les dirigeants de l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC), plateforme de l’opposition, se disent disposés à s’asseoir autour d’une table avec la majorité afin de mettre en application les recommandations issues des dialogues de Sibiti et de Brazzaville. « La seule médiation c’est celle que devrait mener le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale. Cette médiation n’a rien donné puisque nous ne nous sommes pas mis en face du pouvoir. Nous ne demandons qu’à dialoguer. La seule issue, c’est le dialogue. Nous ne reconnaissons pas la nouvelle République mais l’ancienne et nous voulons négocier avec les responsables de l’ancienne République, donc par rapport à la République de 2002 », a affirmé le président de la Convention pour l’action, la démocratie et le développement (CADD), André Okombi Salissa.

L’IDC ne reconnaît pas le référendum constitutionnel

Selon cette plateforme, le référendum du 25 octobre dernier est « juridiquement illégal ». « À ce jour, l’IDC ne reconnaît pas le référendum ayant permis au pouvoir de faire passer sa nouvelle Constitution, sujette à plusieurs interrogations. L’opposition incarnée par l’IDC était persuadée que le pouvoir allait se ressaisir. Beaucoup de nos militants sont encore détenus dans les prisons, tandis que d’autres ne sont pas localisables », peut-on lire dans une déclaration publiée par ces dirigeants de l’opposition.

Répondant aux questions de la presse sur les relations entre l’IDC et le Frocad, ces responsables affirment que les relations entre les deux plateformes politiques sont au beau fixe, avant de reconnaître le « déficit » de communication au sein de cette coalition. « Les deux plateformes s’entendent très bien. Cela ne veut pas dire que notre œuvre est totalement parfaite », a reconnu le président de la CADD.

« Notre capacité à mobiliser est intacte »

Pour le secrétaire général du  Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), Guy Brice Parfait Kolélas, « Ce jour, aucune disposition de désobéissance civile n’était prévue, mais plutôt un meeting. Les jeunes ont réagi par réflexe, car rien n’était programmé », a-t-il expliqué. Et André Okombi Salissa d’ajouter : « N’alimentons pas le champ de la division ».

Sauf changement de dernière heure, ce vendredi 20 novembre, l’IDC et le Frocad communiqueront leur nouveau programme d’actions. Ils affirment cependant avoir la même capacité de mobilisation car, disent-ils, « la lutte continue ». « Notre capacité à mobiliser est intacte », a conclu le secrétaire général du MCDDI.

Josiane Mambou Loukoula

Congo : Paul Marie Mpouele démissionne du poste de coordonnateur du FROCAD

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Paul Marie Mpouele
Paul Marie Mpouele

Suspicions, intrigues et manoeuvres de positionnement ont, semble-t-il, conduit à la démission de Paul-Marie M’Pouele de la tête du Front pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (FROCA), une plate-forme de l’opposition qu’il a quasiment créée et dirigée de main de maître depuis 2014. Dans une lettre adressée le 10 novembre 2015 aux présidents des partis membres du FROCAD et dont la rédaction de BrazzaPLUS a reçu copie, Paul-Marie M’pouele appelle au rassemblement et à l’unité de l’opposition. Une démission qui tombe hasardeusement au moment où une autre frange de cette opposition conduite par Marion Michel Manzimba s’apprête à mettre sur pied une autre coalition. Dans l’interview qu’il a accordée à BrazzaPLUS, Paul-Marie M’Pouele affiche sa détermination pour l’opposition, et explique la motivation de sa démission.

Pourquoi cette lettre de démission?

Je n’ai plus aimé le climat de suspicion qui s’est installé au sein du FROCAD. Je crois avoir fait mon devoir, même si je ne suis pas arrivé au top de mon potentiel.

Est-ce que vous n’avez pas souhaité vous libérer en attendant votre nomination comme ministre dans le prochain gouvernement?

Non, je ne suis dans aucun gouvernement. Cette rumeur est entretenue par mes détracteurs. Sassou N’Guesso ne nomme pas ses ministres sur Facebook. Mais je reste membre du FROCAD et coordonnateur du mouvement ‘Sauvons le Congo’. Je suis un des fondateurs du FROCAD. Il est incontestable qu’avec nous à la tête, l’opposition congolaise a retrouvé ses lettres de noblesse. Après un tel travail, il n’y a aucune raison de changer de camp.

Vous tenez à expliquer des choses, de quoi vous reprochez-vous?

Mon intervention est loin d’être une explication parce que je ne dois des explications à personne. Depuis que l’UPADS avait été renversée en 1997, j’ai toujours été à l’opposition. Pourtant je n’ai pas une situation sociale appréciable. Je suis donc à l’opposition par conviction et non par intérêt personnel.

Que répondez-vous à vos partisans qui disent que vous avez été fortement « Ngirisé » pendant les tristes événements du 20 et 21 octobre dernier?

D’abord mes partisans ne peuvent pas me soupçonner de quoi que ce soit parce que nous nous faisons confiance. Ceux qui redoutent mes amitiés avec telle ou telle personne expose en fait leur propre fragilité devant l’argent. J’ai mes convictions et je suis républicain. Je crois que toute personne qui prétend diriger notre pays doit avoir les capacités de rassembler ce qui est épars, rassembler les Congolais au-delà de leur diversité politique, culturelle et sociologique. Taxer quelqu’un de corrompu parce qu’il a des liens avec tel ou tel agent de l’État est idiot. Une telle dénégation de l’État m’étonne de la part de ceux qui ont participé à la construction de ce système inique qui nous broie aujourd’hui.

L’opposition congolaise est-elle seulement faite pour le sud? Pourquoi vous ne mobilisez pas au nord?

C’est au président de la République de comprendre qu’il ne peut pas diriger un pays ainsi divisé. Toute fuite en avant ne me parait pas être une solution crédible. On voit bien comment le Burundi s’enlise.

NB: Ci-dessous, lettre de démission

Par Arsène SEVERIN

Congo : des leaders du FROCAD et de l’IDC interdits de quitter Pointe-Noire

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Des opposants interdits de quitter Pointe-Noire (Photo ce 18/10/2015)
Des opposants interdits de quitter Pointe-Noire (Photo ce 18/10/2015)

Samedi 17 octobre, à Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville, un policier aurait tiré sur la foule, juste avant un meeting d’opposants à une nouvelle Constitution. Quatre manifestants ont été blessés par balle, selon la gendarmerie citée par l’AFP. Les opposants ont eux recensés 13 blessés. Les organisateurs du rassemblement sont interdits de quitter la ville et sont convoqués par la justice.

Dès hier soir, un membre de l’opposition a été empêché de prendre l’avion. Selon les opposants du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) et de l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC), l’interdiction est venue du procureur de la République qui veut les entendre sur les incidents qui se sont produits avant leur meeting anti-référendum.

Ce matin, c’est par la route que ces opposants ont cherché à quitter Pointe-Noire pour poursuivre une série de meetings contre la réforme constitutionnelle, à Dolisie puis Brazzaville. Mais ils sont depuis bloqués au péage à la sortie de la ville. Une notification du procureur de la République leur est parvenue : tous les organisateurs sont convoqués à Pointe-Noire pour être entendus.

L’opposante Claudine Munari fait partie du cortège. Elle s’interroge sur les raisons de cette notification, d’autant que le meeting de samedi avait été autorisé par les autorités, et évoque des motifs politiques. « Il y avait une telle foule et je crois que le pouvoir en place a eu peur. Et un policier a tiré sur la foule. Les dégâts qu’il y a eu au meeting sont du fait de la force publique. C’est à nous, aux citoyens, de porter plainte parce que ces gens ont été blessés sans raison et c’est nous qui devrons être entendus, affirme Claudine Munari. En fait, le vrai problème, c’est que nous avons une rencontre le 20 à Brazzaville et ils ne veulent pas que nous soyons à Brazzaville. C’est tout. »

Pour le moment c’est le statu quo. Les opposants se concertent sur l’attitude à tenir : rentrer en ville, répondre à la convocation, ou voir si les forces de l’ordre vont venir les chercher.


Par RFI

Le Frocad annonce un meeting pour le 23 août à Brazzaville

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Les présidents du Collectif des partis de l'opposition
Les présidents du Collectif des partis de l’opposition

« L’agenda sera tenu sauf impondérable », disent les responsables du Front pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’altrenance démocratique (Frocad). Prévue au boulevard Alfred-Raoul, cette rencontre sera une occasion de sensibiliser les militants et sympathisants aux enjeux politiques d’ici à 2016.

L’information a été donnée, le 17 août à Brazzaville, par Mathias Dzon, président de l’Union patriotique pour le renouveau national, lors de la rencontre citoyenne organisée par l’ensemble des partis de l’opposition, signataires de la déclaration du 17 août 2012. Cela fait trois ans déjà que ce groupement des partis milite en faveur de l’organisation des états généraux de la nation ou du dialogue national inclusif du fait, selon ses initiateurs, de la mise à mal des fondements politiques et institutionnels au Congo.

Après une analyse studieuse, les initiateurs de cette rencontre ont axé leur communication sur la gouvernance politique, économique et sociale, et sur l’adresse du chef de l’État prononcé le 12 août dernier devant le Parlement réuni en congrès. Les débats ont porté pour l’essentiel sur le dialogue national inclusif, le dialogue alternatif, la bonne gouvernance, l’alternance démocratique, la construction de l’unité nationale, les libertés et droits fondamentaux.

« L’initiative du dialogue venait d’être détournée par le pouvoir en place, à Sibiti, en la réduisant en un simple espace additionnel de propagande pour la campagne pour le changement de la Constitution. Le président a choisi d’entretenir le flou sur les questions combien sensibles de la Constitution, de la préparation de l’élection présidentielle de 2016 et de l’alternance démocratique. Son silence sur la question cruciale du respect de l’ordre constitutionnel est trop lourd d’incertitudes ce, à onze mois de l’élection présidentielle attendue fermement par le peuple congolais qui, à travers multiples occasions, dans les villes…a manifesté sa soif d’une alternance démocratique en 2016 », peut-on souligner dans leur déclaration, s’accrochant à l’idée du maintien au pouvoir par le président de la République.

Que veut l’opposition ?

Le collectif des partis de l’opposition congolaise invite le président de la République au respect de la volonté générale. « Cette volonté générale ne se délite pas dans les ambitions personnelles et les intérêts particuliers…et que la paix et la stabilité ne soient perturbées, sous aucun prétexte », déclare le Frocad en citant le président de la Répblique lui-même.  « Nous voulons la démocratie véritable, l’État de droit, la paix réelle, la liberté, l’alternance pacifique », proclame ce groupement de l’opposition.

Pour rappel, en 2012 suite à la publication des élections législatives, une dizaine de partis politiques dont le CAR, le MVC, la CNDD, le mouvement Mikale, le PSRD, le PPC, le RDR, l’UDR-mwinda, l’Upads, l’UPRN, le RJP, rejoints plus tard par le MLC s’étaient réunis au sein d’un collectif. Au terme d’une analyse de la situation politique, économique, sociale et culturelle du Congo en général, et du processus électoral en particulier, une déclaration dite du 17 août sur les élections législatives de 2012 fut adoptée. Cette déclaration était suivie d’un appel lancé au président de la République pour la convocation des « états généraux de la nation », aux fins, disent-ils, d’un partage sur la situation nationale et de la recherche des solutions idoines à la crise multidimensionnelle qui sévit dans le pays.

© Adiac-Congo