Belgique – Francis N’Ganga, battu à domicile par Anderlcht sous le regard attentif du Ministre Opimbat

Francis N'Ganga

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Francis N'Ganga
Francis N’Ganga

Francis N’Ganga, battu à domicile par Anderlcht (0-1). Sous le regard attentif du Ministre Léon Alfred Opimbat, de l’ambassadeur Menga et d’Isaac N’Gata, Francis N’Ganga, titulaire, a livré un match inégal : emprunté en première période, puis plus tranchant en seconde. Malgré le soutien de leur formidable public, les Zèbres sont désormais 6e et derniers du classement.

Dimanche matin, c’est ni plus ni moins le ministre des Sports du Congo-Brazzaville qui s’est annoncé pour le match du soir au Mambourg. Certes, le stade était annoncé complet depuis quelques jours.

Mais quand un hôte pareil arrive, il faut s’arranger. C’est ce que les gens du Sporting ont fait avec souplesse pour caser en tribune principale toute la délégation, qui comprenait notamment des gardes du corps et des attachés de Presse.

Mehdi Bayat a veillé personnellement à ce que le ministre soit bien installé. Après la rencontre, Francis a donc rencontré ses compatriotes alors que Kebano, qui n’appartient pourtant pas au même Congo, était lui aussi sollicité par un journaliste.

Avec Lanouvellegazette

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Francis N’Ganga : »le football, il n’y a pas que la lumière quand tu joues, il y a aussi l’obscurité quand tu n’es pas sur le terrain. »

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Francis N’Ganga

 » Je ne sais pas si je vais être présent à l’entame de la rencontre, dimanche. C’est le coach qui décide; la composition de l’équipe, ce sont ses choix. Nous verrons… Je serais déçu de ne pas commencer, c’est logique, tout joueur a les mêmes sentiments. Cela serait, disons, « compliqué » mais dans ce tournoi, ce qui compte, c’est l’équipe et l’équipe, c’est le coach qui la compose. Attendons dimanche.

Courtrai n’est pas le match de  » la fin du monde ». Après, il restera sept rencontres et donc il y a encore de quoi faire. Il est inutile de se mettre la pression pour cette rencontre.
Si l’on pense que ce match est un tournant, que dire des rencontres suivantes ? Le Standard, Bruges, Anderlecht et les autres… Toutes ces rencontres sont des tournants. Il n’y a pas un match plus important que les autres.
Début de saison, je revenais d’une très longue blessure, j’ai dû retrouver mes repères, la sérénité sur le terrain, je n’étais pas à 100%, les résultats ne nous étaient pas favorables, j’étais donc, comme l’a signalé le coach, moins serein et je doutais dans la tête. J’étais moins bien qu’aujourd’hui. Je suis de mieux en mieux, je travaille. La confiance revient, le niveau revient.
Je n’étais pas « à la rue » physiquement, mais je suis passé par une période difficile ; il fallait reprendre des matches, se relancer dans la compétition, se concentrer, c’était tout cela qu’il fallait surmonter. Il y a des joueurs qui ne reviennent jamais d’une telle situation. Retrouver son niveau après une grosse épreuve, comme celle que j’ai connue, ce ne fut pas évident, mais maintenant, je peux dire que tout cela, c’est le passé. Ma saison a peut-être commencé la semaine passée, mais c’est comme cela. Certains ne reviennent jamais. Il faut s’accrocher à la moindre chose. Avec la CAN, je pense que ma saison a réellement commencé en 2015.
J’ai toujours eu un rôle de « motivateur » dans le groupe, mais ce rôle, lorsque l’on est en dehors des terrains, est nettement plus compliqué. Je suis intervenu quand l’occasion se présentait, mais lorsque l’on ne joue pas, on est moins crédible. Après Bruges, tout le monde avait un peu la « tête dans le sac », c’était un bon moment pour intervenir, j’ai motivé les troupes en expliquant que tout n’était pas fini. On a vu ensuite que je n’avais pas tort.
C’est clair que quand tout tourne bien défensivement, il est plus facile de s’insérer dans un rôle offensif. Maintenant, je m’entraine tous les jours avec mes équipiers, on se connaît tous. Javier, cela fait trois ans que je joue avec lui, cela fait trois ans que je l’ai à ma droite, nous savons comment nous jouons, il n’y a pas de soucis avec cela, on se connaît très très bien. Ce ne sont pas mes six mois d’absence qui ont changé quelque chose.

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L’Interview : Francis N’Ganga a subi un fameux choc

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Revenu d’Afrique en fin de semaine dernière, Francis N’Ganga a repris le collier avec le groupe carolo ce mardi à Tubize. Il lui a fallu encaisser le choc thermique. « Un très gros choc ! Il faisait entre 30 et 40 degrés en Guinée Equatoriale », relève-t-il avant de narrer son aventure. « C’était ma première CAN et il s’agissait d’un moment exceptionnel à vivre. On peut comprendre l’adrénaline qui anime les joueurs qu’on regarde au Mondial ou à l’Euro. On ne peut jamais être fatigué et on a toujours envie de jouer. C’est du très haut niveau. »

En quart de finale, face à la RD Congo de Mandanda et Kebano, Francis est resté sur le banc : « Je n’ai pas très bien compris les choix du coach, qui a voulu changer quelque chose. Il aurait fallu miser sur l’expérience en défense face à des attaquants habitués au haut niveau européen. Au lieu de ça, on a joué avec un élément de D3 françaises et trois joueurs qui évoluent en Afrique. »

C’est un certain Kebano qui a fait tourner ce match en défaveur de l’équipe de N’Ganga : « J’avais bien prévenu avant le match de la façon dont il jouait mais ça n’a pas servi puisqu’il a fait basculer le match. Il est dans une forme exceptionnelle depuis quelque temps. Tout lui réussit. J’espère que ce sera encore le cas quand il reviendra à Charleroi. »

Pour le reste, Francis a connu l’une ou l’autre petite mésaventure africaine, notamment un hôtel sans… eau, mais il retient le positif : « Chapeau à la Guinée Equatoriale, qui a pu organiser ce tournoi en très peu de temps, ce qui n’était pas évident ! Notre pays n’avait plus participé à la CAN depuis quinze ans et atteindre les quarts était donc une réussite, même si c’est frustrant d’être éliminé après avoir mené 2-0 et alors qu’il y avait vraiment la place pour passer. Après, l’essentiel pour l’Afrique centrale était qu’un des deux Congo soit en demi… »

A distance, le capitaine en titre des Zèbres a difficilement vécu l’élimination des Zèbres en Coupe : « Ça m’a vraiment énervé, fait ch…, même. On se sent un peu coubable d’être absent. C’est d’autant plus râlant que la Coupe était un objectif du club. »

Francis espère à présent obtenir bientôt une nouvelle chance au Mambourg afin d’apporter sa contribution à la lutte pour les playoffs .

Par Sudinfo