Congo – Lutte contre les antivaleurs : le gouvernement épingle des fonctionnaires non exemplaires

Les fonctionnaires de l'Etat congolais|DR

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Les fonctionnaires de l'Etat congolais|DR
Les fonctionnaires de l’Etat congolais|DR

Au cours de sa réunion du conseil des ministres du 6 octobre, l’exécutif a publié une liste de cinquante-six agents et fonctionnaires de l’Etat qui désertent leurs postes aux heures de travail pour se retrouver dans des restaurants et cafés.

Selon le compte-rendu de la réunion du conseil des ministres, il s’agit des résultats d’une mission confiée aux services de police par le président de la République dont les résultats ont été rendus publics par le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation. Le sujet défraie la chronique et fait couler beaucoup d’encre et de salive, surtout à Brazzaville. Les personnes indexées par l’enquête affirment être exposées à toutes formes de conséquences malheureuses qui pourraient avoir des répercussions négatives dans leurs foyers conjugaux respectifs.

D’aucuns avancent que ces résultats pourraient être entachées d’irrégularités si la police n’avait pas associé à cette opération les directeurs des ressources humaines des ministères (DRH) concernés, encore qu’elle s’est déroulée en deux jours seulement, du 26 au 27 septembre derniers.

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Les DRH sont les personnes les mieux informées sur le mouvement du personnel et les raisons de leur absence, allègue une certaine opinion. D’autres affirment que les personnes visées sont certainement récidivistes, parce qu’en peu de temps, la police ne peut pas avoir leurs identités aussi précises. En outre, plusieurs Congolais souhaitent que cette opération s’étende dans les autres villes et districts du pays mais sur une période assez longue.

De son côté, l’Etat justifie cette enquête, initiée au plus haut niveau par le chef de l’Etat, par la montée fulgurante de l’absentéismes aux lieux de service. Il rappelle à tous les agents et fonctionnaires que les valeurs sur lesquelles doivent se fonder l’harmonie dans un pays sont, en premier lieu, le goût et l’assiduité au travail.

Par ailleurs, le gouvernement souligne qu’au moment où l’Etat, en dépit de la crise financière, s’efforce à mobiliser chaque mois des dizaines de milliards de francs CFA pour assurer le traitement régulier des fonctionnaires, il apparaît choquant de constater un relâchement dans le service public. De plus, le conseil des ministres a souligné que la lutte contre les antivaleurs est un combat quotidien qui commence par l’observation de comportements civiques doublée du souci commun et légitime d’offrir aux Congolaises et Congolais des services publics de qualité.

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Tanzanie : 10.000 fonctionnaires renvoyés pour faux diplômes

John Magufuli

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Le président Tanzanien John Magufuli a renvoyé près de 10 000 fonctionnaires qui avaient de faux diplômes.

Il avait reçu un rapport plus tôt dans la journée avec une liste d’employés qui possédaient des diplômes douteux.

Depuis son arrivée au pouvoir, il y a deux ans, le gouvernement tanzanien a suspendu de façon temporaire le recrutement dans le secteur public, le temps de vérifier les diplômes des fonctionnaires actuels.

Les conclusions du groupe de travail montrent que 9 932 employés du public ont des faux diplômes du secondaire.

L’enquête s’est concentré uniquement sur le secondaire et n’a pas examiné les diplômes universitaires.

Cela représente plus de 2% des fonctionnaires du pays.

Juste après avoir reçu le rapport, le président a ordonné le renvoi immédiat des fonctionnaires soupçonnés d’avoir de faux diplômes.

Des poursuites judiciaires pourraient avoir lieu et les personnes concernées risquent 7 ans de prison en cas de condamnation.

Avec BBC

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Bénin: radiation de dix fonctionnaires détenteurs de faux diplômes

le président béninois Patrice Talon

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L’administration publique béninoise n’est pas épargnée par les problèmes de faux diplômes. Certains fonctionnaires qui exercent depuis des années avec des documents falsifiés, viennent d’être décelés. Le gouvernement a décidé de les mettre simplement à la porte et de les poursuivre.

Le gouvernement béninois de l’ère Talon se veut ferme. Il vient de radier dix fonctionnaires de l’administration publique béninoise qui seraient recrutés sur la base de faux diplômes. C’est le ministre d’Etat et secrétaire général à la présidence de la République, Pascal Koupaki qui a fait l’annonce de cette décision.

La décision a été prise mercredi à la réunion hebdomadaire des membres de l’exécutif béninois. M. Koupaki a indiqué que ces dix fonctionnaires ont été débusqués par la Commission nationale de vérification de l’authentification des diplômes des agents de l’Etat, qu’ils soient civils ou militaires dans le cadre de la moralisation de la vie publique.

Le ministre du Travail et de la Fonction publique a été donc autorisé par le gouvernement à transmettre au ministre de la Justice les dossiers des intéressés pour enclencher des poursuites judiciaires.

Ce n’est que le début d’une vaste opération, selon le gouvernement. D’autres détenteurs de faux diplômes seront aussi frappés par la même mesure dès que la commission rendra des conclusions en ce sens.

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Congo : le fisc traque le patrimoine des fonctionnaires

le directeur général des impôts et domaines, Antoine Ngakosso.

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Les fonctionnaires de l’Etat, professionnels du secteur privé et propriétaires fonciers, ont jusqu’au 31 juillet 2016 pour déclarer leurs revenus de l’année 2015 à l’administration fiscale. L’ouverture de dépôt de déclaration a été faite lundi par le directeur général des impôts et domaines, Antoine Ngakosso.    

Dans le cadre des Impôts sur les revenus des personnes physiques (IRPP), l’administration fiscale a défini sept catégories de revenus. Il s’agit de la déclaration des revenus fonciers ; des revenus de capitaux mobiliers ; des bénéfices industriels, commerciaux, artisanaux et agricoles ; des traitements, salaires et pensions ; des bénéfices de profession non-commerciale et de plus-values.

Cette imposition concerne également les agents de l’Etat dont les impôts sont retenus à la source. « Il reviendra aux fonctionnaires de déclarer toutes les sept catégories de revenus qu’ils ont eu à percevoir au titre de l’année 2015. Par exemple, des revenus des maisons en location ou des dividendes perçues en qualité d’actionnaire d’une société donnée », a indiqué lundi le directeur général des impôts et domaines, Antoine Ngakosso qui venait lui-aussi déclarer ses revenus.

En ce qui concerne les salaires ou traitements, ajoute Antoine Ngakosso, la retenue à la source n’est qu’un acompte fait sur la base de l’impôt des revenus perçus en 2014. Les travailleurs doivent les déclarer à nouveau pour permettre à l’administration fiscale de recalculer l’impôt, de voir si les acomptes payés par rapport aux revenus perçus en 2014 correspondent aux prélèvements effectués, afin de faire des ajustements nécessaires.

« Si les acomptes que le contribuable devrait payer sont supérieurs à l’impôt de 2015, en ce net moment, il bénéficie d’un crédit d’impôt. Cependant, si les acomptes sont inférieurs au taux imposable, une taxation supplémentaire sera infligée au fonctionnaire », a expliqué le directeur général des impôts, insistant sur la confidentialité ou l’obligation de secret.

Le dépôt de déclaration normalement prévu pour le mois de mars dernier a été repoussé pour des raisons techniques. « Ce n’est pas seulement aux autres de le faire, nous-mêmes aussi devons le faire. La direction générale des impôts demande aux Congolais de venir rapidement souscrire leurs déclarations avant le 31 juillet », a conclu Antoine Ngakosso.   

Fiacre Kombo

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Fonctionnaires de l’Etat congolais : le point indiciaire des salaires fixé désormais à l’indice 275

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Les fonctionnaires de l'Etat congolais|DR
Les fonctionnaires de l’Etat congolais|DR

Au Congo, le point d’indice des salaires des agents de l’Etat passera de 250 à 275 à compter du 1er janvier 2016. La nouvelle a été donnée de façon officielle par le président Denis Sassou N’Guesso, à l’occasion de son message des vœux de nouvel an à la nation, ce 31 décembre 2015. Il s’agit d’un engagement pris par le gouvernement et qui se concrétise d’année en année depuis 2014.

En dépit de la baisse du prix du baril de pétrole, Denis Sassou N’Guesso ne s’est pas soustrait à l’un des engagements sociaux qu’il a pris face aux travailleurs de l’Etat et aux partenaires sociaux (syndicats), notamment en ce qui concerne l’augmentation du point d’indice du salaire des fonctionnaires. Depuis 2014, en effet, ce point d’indice augmente de 5 à 10% jusqu’à atteindre 300 en 2017.

En fin janvier 2016, conformément à l’engagement du président de la République, le point d’indice des salariés de l’Etat passera ainsi 250 à 275. C’est une mesure sociale à valeur de ballon d’oxygène qui va sans doute donner booster le panier de la ménagère et qui est issue du dialogue social de 2013. En confirmant la mise en œuvre de cette mesure, le président de la République prouve aux agents de l’Etat qu’il tient l’amélioration de leurs conditions de vie, notamment. La conjoncture économique difficile n’a pu avoir raison de l’homme des actions concrètes. «Nous devons, malgré tout, maintenir le cap de nos ambitions économiques et sociales, en disposant de nos ressources avec parcimonie », a affirmé Denis Sassou N’Guesso qui a précisé « … en accordant la prédilection à l’essentiel, l’Etat sera en mesure de tenir ses principaux engagements, surtout à caractère social ».

« C’est un bon père de famille », a réagit Maurice, un agent du ministère de la santé », pour qui le président Sassou N’Guesso n’a jamais failli à ses engagements ».

En fait, la confirmation de cet engagement social par Denis Sassou N’Guesso n’est pas nouvelle, puisqu’en dans son message des vœux de nouvel an 2015, il rassurait les Congolais de ce que le gouvernement devait veiller à ce que les dépenses sociales ne soient pas réduites », en dépit de la dureté des temps.

De même que « les dépenses en rapport à l’éducation, à la santé, à la lutte contre la pauvreté, à l’insertion sociale et à la sécurité sociale en général seront maintenues en haut du tableau des priorités de l’année 2015 », a renchéri Denis Sassou N’Guesso.

Le cap de l’indice salarial des fonctionnaires de l’Etat à 300 en 2017 s’inscrit est en fait dans le souci présidentiel de partager la richesse nationale à tous les congolais. Cette ambition a toujours caractérisé le président congolais, qui a porté le SMIG de 40370 à 100750 francs Cfa en 2015, soit une augmentation de 200% en 20 ans.

Le gouvernement a en outre augmenté de 50% les bourses des étudiants congolais inscrits à l’université Marien Ngouabi ou dans les universités à l’étranger. Depuis 2012, le niveau des allocations familiales par enfant à charge a également été relevé de 100%.

Ce sont des acquis sociaux que les Congolais défendent jalousement contre toute dérive pouvant freiner le développement du pays.

(Royalafrikanews)