Le Congo et la Banque mondiale bouclent la première phase du projet CAB

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Le Congo et la Banque mondiale ont récemment restitué les conclusions de l’évaluation de clôture de la mise en œuvre du projet CAB-CIT-CG, d’un montant de quinze millions de dollars, reliant le Congo et le Gabon et destiné à assurer la redondance de la connectivité internet haut débit afin d’impulser le développement numérique du pays.

La première phase du projet CAB (Central african backbone), cofinancée par le Congo et la Banque mondiale, est donc terminée, après son lancement en mai 2011. Pendant sept ans, elle aura permis de relier le Congo et le Gabon en infrastructures à fibre optique. La dorsale, longue de 521km, entre Pointe-Noire et Mbinda, une communauté urbaine du département du Niari située vers la frontière du Gabon, a été reliée avec une autre dorsale également construite du côté du Gabon, entre Libreville et Lékoko, longue de 1078 km. « A la différence d’une entreprise ou d’une administration, ce qui fait la spécificité d’un projet, c’est que dès sa genèse, il est destiné à mourir à court ou moyen termes. D’ailleurs, un projet ne peut être considéré comme un succès tant qu’il n’est pas mort », a déclaré Yvon Didier Miéhakanda, coordonnateur du projet CAB-Congo lors de l’atelier de restitution.

Au-delà de ses réalisations, ce projet a impulsé un élan d’arrimage du Congo à l’économie numérique en ce sens que le pays a pu se doter d’un premier point d’échange internet en Afrique centrale, d’une plate-forme .cg qui permettra de valoriser le nom domaine national ainsi que d’un cadre institutionnel et légal en cours d’adoption, qui régit l’économie numérique dans son écosystème. Il a, par ailleurs, permis la fourniture de l’internet dans les différents instituts de l’Université Marien- Ngouabi.

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La représentante de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Ouatara, a estimé que la fin d’exécution du projet CAB-CIT-CG permet à son institution et au gouvernement du Congo, à travers cette évaluation, de consigner l’atteinte des objectifs de développement du projet et les résultats obtenus. « Le projet CAB-CIT-CG et le financement additionnel ont enregistré à leur clôture, le 26 décembre 2018, des taux financiers respectifs de 100% et de 99,21% », a-t-elle souligné.

Si le CAB, dans son premier volet, est terminé, il est encore loin de faire ses adieux car déjà en plein dans sa deuxième phase, dite réseau nord, grâce à un financement de la Banque africaine de développement de plus de huit milliards francs CFA. Ce sont les interconnexions avec le Cameroun, dont les travaux sont lancés cette année, et avec la Centrafrique, où il sera question d’une fibre optique sous-fluviale dans le lit de la Sangha.

Cette deuxième phase à plusieurs composantes, précisait le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, devrait permettre au pays de réaliser des travaux à valeur ajoutée dans l’aboutissement de l’économie numérique. Il s’agit, entre autres, de la construction d’un Datacenter dont les études de faisabilité, d’une durée d’environ six mois, ont été lancées le 15 novembre dernier; d’un technopole; d’une zone d’activités qui rassemblera des entreprises de fabrication ou de services dans le secteur des hautes technologies.

Quentin Loubou

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Fibre optique : Enfin le Congo et le Gabon interconnectés

Alain Claude Bilie By Nze, et son homologue congolais, Léon Juste Ibombo

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Alain Claude Bilie By Nze, et son homologue congolais, Léon Juste Ibombo
Alain Claude Bilie By Nze, et son homologue congolais, Léon Juste Ibombo

La ville de Bakoumba dans la province du Haut-Ogooué au Gabon a accueilli vendredi la cérémonie de lancement officiel de l’interconnexion en fibre optique entre le Congo-Brazzaville et le Gabon, en présence du ministre gabonais de l’Economie numérique, Alain Claude Bilie By Nze, et son homologue congolais, Léon Juste Ibombo.

La mise en service effective de l’interconnexion entre le Gabon et le Congo par fibre optique marque la première phase de ce projet communautaire CAB entamé en 2015. Il relie le continent à l’Europe par câbles sous-marin SAT-3 et ACE en haut débit et vise à réduire de façon considérable, le coût élevé des télécommunications/TIC sur le climat des affaires en Afrique centrale. Tout comme il vise aussi la création d’emplois ainsi qu’une extension de la production des biens et services.

Financée par la Banque mondiale, l’interconnexion par fibre optique est un projet sous-régional qui concerne l’ensemble des Etats d’Afrique et ambitionne de réduire la fracture numérique.

Kintélé, une banlieue de Brazzaville au Congo, marque le premier comité mixte paritaire relatif à l’interconnexion en fibre optique entre le Gabon et le Congo.

Bien qu’étant déjà interconnectés physiquement depuis le 14 février dernier, les deux pays matérialisent ainsi le Projet de la dorsale à fibre optique d’Afrique centrale.

Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville

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Congo – Fibre optique : rétablissement de la connexion Internet

Wifi gratuit à Brazzaville

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Les Congolais peuvent désormais se reconnecter à Internet via la fibre optique après en avoir été privés pendant deux semaines, un malheur qui a été causé par une panne au niveau  du câble sous-marin WACS, situé à Matombi, aux larges des côtes de Pointe-Noire.

Les autorités congolaises ont annoncé, à travers une dépêche lue pendant le journal Télé de 20 heures sur la chaîne nationale, que les réparations du câble sous-marin à fibre optique ont pris fin le 25 juin et la liaison Internet a été rétablie sur l’ensemble du territoire national.

Les techniciens du consortium WACS, partis du Cap en Afrique du Sud depuis le 13 juin, étaient bien arrivés dans les eaux congolaises. Ils ont réalisé des travaux de titan, afin de redonner aux usagers du Net un service de qualité auquel ils étaient habitués avant cette panne.

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En effet, le câble sous-marin de la  fibre optique WACS, autrement dit West African Cable System, long de 14 000 km, assure le trafic du flux Internet de Londres au Cap en Afrique du Sud. Il dispose de 15 points de connexions desservant différents pays, notamment le Congo dont le point de connexion est situé à Matombi, aux environs de Pointe-Noire.

Ce câble a été coupé par l’ancre d’un bateau, causant ainsi une panne d’Internet au niveau national.  Pendant cette période, le pays a tourné au ralenti. Pour se maintenir, les compagnies de téléphonies mobiles ont fonctionné avec des connexions de secours, notamment le satellite.

Ces deux semaines de perturbations ont montré à quel point l’Internet est  important dans la vie quotidienne des Congolais et, surtout, pour les entreprises qui ont besoin d’une connexion Internet haut débit pour bien fonctionner. Notons que cette panne a démontré qu’Internet est un produit de première nécessité et non un objet de luxe.

Hugues Prosper Mabonzo

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Télécommunications au Congo : Pointe Noire et Mbinda bientôt interconnectées à la fibre optique

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Il ne reste que 10 km de piste à creuser sur les 504 km pour que la fibre optique, partie de Pointe Noire atteigne Mbinda, à la frontière avec la République Gabonaise. Le ministre Congolais des Postes et des Télécommunications, Léon Juste Ibombo, a effectué une visite d’évaluation à l’infrastructure en construction.

L’un des principaux sites visités par le ministre des Postes et des Télécommunications est celui de Ngoyo. Sur place, Léon Juste Ibombo a pris la température des travaux de génie civil concernant le passage de la fibre optique. Le ministre constate que deux semaines, au moins, pourraient suffire, afin que la fibre optique puisse rallier la ville de Mbinda (frontière avec le Gabon), sur une longueur de 504 km à partir de Pointe Noire. Les 10 km qui restent à creuser, les ouvriers s’emploient à le réaliser dans le délai. La fourniture d’équipements actifs pourrait intervenir entre octobre et novembre 2016. Le niveau d’exécution des travaux étant appréciable, le ministre affirme : « C’est un projet très intégrateur qui permettra non seulement de relier le Congo au Gabon, mais aussi et surtout il va permettre  de créer plus de 450 emplois », a déclaré Léon juste Ibombo.

Autant dire que la fibre optique qui s’implémente à niveau est l’un des projets qui participent au processus d’intégration sous régionale, crédo des chefs d’Etat africains, dont le Congolais, Denis Sassou-N’Guesso. Dans cette perspective, sur le site de Ngoyo, le ministre des Postes et des télécommunications a insisté sur le fait que la fibre optique d’interconnexion figure en bonne place dans le programme de société du président de la République du Congo. Le déploiement de la fibre optique traduit l’ambition de Denis Sassou-N’Guesso, d’installer au Congo « une société de l’information et de la communication, modèle de la sous région». « On ne peut pas devenir une société de l’information et de la communication, si on n’a pas l’infrastructure ou la structure. L’infrastructure, c’est la fibre optique », a insisté Léon Juste Ibombo.

Cette visite de ce chantier a permis au ministre des Postes et des Télécommunications d’évoquer un autre projet dans le maillage du pays en infrastructures permettant au pays d’emprunter l’autoroute de l’information et de la communication, en ce 21ème siècle. Aussi a-t-il abordé le projet Cab-Congo, cofinancé par l’Etat Congolais et la Banque mondiale, en plus d’un financement Huawei. Le ministre soutient que les retombées socioéconomiques du projet sont considérables pour le Congo.

A l’évidence, ces infrastructures d’interconnexion sont des outils pouvant intégrer le processus de diversification de l’économie congolaise, la création de plusieurs emplois, ainsi que la contribution au PIB national. Le projet fibre optique facilitera l’interconnexion entre les gares du chemin de fer Congo Océan (CFCO).  

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Fibre optique : L’interconnexion entre le Congo et le Gabon pourra s’achever en fin juillet

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Les travaux d’interconnexion de la fibre optique entre le Congo et le Gabon, pourront s’achever en fin de mois en cours, a indiqué le ministre congolais des postes et des télécommunications, Léon Juste Ibombot, jeudi à l’issue d’une visite, effectuée à Pointe noire, capitale économique.

« L’infrastructure est là et on nous fait comprendre que d’ici fin juillet, tout le travail au niveau de la pose de la fibre optique sera terminé et il ne reste qu’à installer les équipements actifs pour que la fibre optique soit profitable à tous les congolais, donc nous sortons de cette visite avec beaucoup de satisfaction », a-t-il déclaré à l’issue d’une visite effectuée dans la base vie de MBTP qui travaille avec la société Huawei dans la pose de la fibre optique.

« L’ambition du président de la république est de faire en sorte que le Congo soit une société de l’information et de la communication et on ne peut pas devenir une société de l’information et de la communication si on n’a pas l’infrastructure, si on n’a pas la structure, aujourd’hui nous avons l’infrastructure, nous sommes satisfaits », a-t-il ajouté.

Selon Ibombot, cette interconnexion est un projet très intégrateur qui permettra non seulement de relier le Congo au Gabon afin d’avoir une autre sortie au niveau de la fibre optique, mais a également permis la création d’environ 450 emplois, dont 150 emplois fixes et 300 emplois dans chaque zone là où on déployait cette fibre optique.

Par ailleurs, cette interconnexion offre un grand avantage pour le chemin de fer Congo océan (CFCO). En effet, ce projet va permettre d’interconnecter les gars ferroviaires du CFCO entre Pointe noire, Dolisie et jusqu’à Mbinda, en vue d’une bonne régulation du trafic ferroviaire sur ce tracé.

Selon le coordonnateur du projet CAB, Yvon Didier Miehakanda, le tracé de pose de la fibre optique ne s’est pas fait de manière linéaire, entre Pointe noire et Mbinda, mais avec des équipes qui se trouvaient sur des endroits différents.

« Nous avons divisé les 504 kilomètres du tracé en 7 portions entre Pointe noire et Mbinda, donc aujourd’hui, les quelques kilomètres (environ 10 kilomètres) qui nous restent se trouvent d’une part entre Makabana et Mbinda et d’autres part dans le tunnel de Nzoungou-Kibangou (5,6 Km) qui se trouve entre Bilinga et Dolisie », a-t-il expliqué.

Cofinancée par la Banque mondiale et le gouvernement congolais, l’interconnexion du Gabon au Congo à la fibre optique rentre dans le cadre du grand projet d’interconnexion des pays d’Afrique centrale à la fibre optique Central African Backbone (CAB). Débutés en juin 2014, les travaux y relatifs devaient durer 18 mois et étaien attendus pour janvier 2016.

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Télécommunications : la Chine entend accompagner le Congo dans la fibre optique

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ZTE, société chinoise spécialisée dans l’internet à haut débit affiche sa volonté d’œuvrer auprès du gouvernement pour assurer la connexion à la fibre optique des ménages congolais. Le Directeur Général de la filiale Congo de cette société chinoise, Li Shijin, est venu le faire savoir, ce vendredi 24 juin 2016, au ministre Congolais des postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo.

La République du Congo est engagée dans un processus de diversification de son économie. Et l’implémentation de la fibre optique à travers le territoire national est un challenge que le gouvernement congolais est en train de relever. Dans le même esprit, en vue d’appuyer les efforts du Congo dans ce secteur, l’homme d’affaires chinois a dit à la presse la disponibilité de sa société d’assurer la connexion des ménages congolais à la fibre optique.

« Dans le domaine des télécommunications et sur instruction de monsieur le ministre,  il ya bien de choses à faire, par exemple travailler sur la fibre optique. Le point le plus important c’est de mettre sur pied des mécaniques qui pourront faire bénéficier la fibre optique au peuple», a dit le directeur général de ZTE Congo. Avant d’ajouter : « il est question de faciliter aux Congolais et les entreprises leur  connexion à la fibre optique. La fibre optique c’est une richesse pour ce pays, le Congo ».

Cette occasion aura servi de cadre aux deux interlocuteurs pour plancher sur la prochaine visite du président Congolais, Denis Sassou N’Guesso en Chine. Tenant compte des enjeux du 21ème siècle, les deux hommes n’ont pas manqué à faire constater l’importance des Télécommunications pour aller vers l’émergence et la création d’emplois. La coopération Congo-Chine parait indispensable dans l’atteinte de cet objectif.  D’où dans la perspective de la prochaine visite de travail en chine du président congolais Denis Sassou N’Guesso, l’hôte du Ministre des Postes et Télécommunications pense qu’il faut raffermir davantage les relations entre les deux pays, Congo et Chine, principalement dans le domaine des télécommunications.

La société chinoise ZTE Corporation investie il y a des lustres en République du Congo. Elle s’emploie depuis 2011 à la construction société de fabrication des panneaux salaires (COPASOL), dont la mission est de produire, importer, commercialiser et installer des panneaux solaires.

L’entrée en vigueur des nouvelles unités de production de richesses permettrait de comprendre la montée des investissements publics-privés, ainsi que par la forte poussée de la demande intérieure.

Après la construction des barrages de Moukoukoulou (74 mégawatts) en 1974 dans le sud-ouest du Congo, et d’Imboulou (120 mégawatts) dans le nord, opérationnel depuis 2011, la route lourde des conséquences Pointe Noire Brazzaville et bien autres réalisations, la Chine réconforte sa position de partenaire stratégique  pour le développement du Congo.

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La BAD a prêté au Congo 52,04 millions € pour renforcer son réseau de fibre optique

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Dans un communiqué publié le 22 mai 2016 sur son site web, la Banque Africaine de Développement (BAD) révèle que son conseil d’administration a approuvé, le 18 mai 2016, un prêt de 52,04 millions d’euros en faveur du gouvernement de la République du Congo. L’argent servira à financer le déploiement de la fibre optique à travers le pays dans le cadre du projet Central Africa Backbone (CAB). Initié en 2007, le CAB prévoit le maillage de chaque pays de la sous-région Afrique centrale en fibre optique, puis une interconnexion de ses pays par l’infrastructure haut débit.

Amadou Oumarou, le directeur du département transport et TIC de la BAD, a déclaré au sujet du déploiement de la fibre optique à travers le Congo, que le projet va « contribuer à la diversification de l’économie congolaise. L’essor des TIC et des services en ligne va créer une dynamique positive dans d’autres secteurs de l’économie comme l’agriculture, l’éducation, la santé et le commerce ». Son collègue, Samatar Omar Eimi, Ingénieur TIC à la BAD et chef d’équipe du projet CAB Congo, a souligné que le déploiement de la fibre optique dans tout le pays  «va briser l’isolement dont souffrent certaines régions, notamment rurales, tout en renforçant l’intégration régionale grâce à la création de connexions terrestres internationales avec les pays voisins, notamment le Cameroun et la République centrafricaine ».

Le montant total du projet CAB Congo est estimé à 66,56 millions d’euros. Au prêt de 52,04 millions d’euros de la BAD, la République du Congo devra ajouter la somme restante. Soit 14 520 000 euros.

©Agence Ecofin

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Congo : La connexion des ménages à la fibre optique a démarré à Brazzaville

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La connexion des ménages à la fibre optique a démarré à Brazzaville|Ph @verone
La connexion des ménages à la fibre optique a démarré à Brazzaville|Ph @verone

Le ministre des Postes et télécommunications, Léon Juste Ibombo, a lancé, le 17 mai à Brazzaville, la connexion de la fibre optique à plusieurs ménages congolais à l’occasion de la Journée mondiale des télécommunications et des sociétés de l’information, commémorée sur le thème : « L’entreprenariat dans le domaine des TIC au service du progrès social ».

Par ce geste, le gouvernement a engagé la société Congo Télécom à la connexion des ménages à la fibre optique, haut débit. Ces ménages sont désormais connectés, avec un débit de 512 kilo bits moyennant la somme de 35.000 francs CFA. L’installation est gratuite pour les 100 premiers abonnés. Les entreprises publiques ou privées paieront 65.000 francs pour bénéficier d’un méga de débit.

Plusieurs dizaines de foyers sont connectés à la faveur du lancement officiel de l’opération de connexion dans le quartier Plateau de 15 ans. Outre les ménages, les commerces, centres médicaux, cyber-cafés, échoppes et autres milieux d’affaires peuvent également s’y abonner.

Les habitants du quartier Plateau de 15 ans sont les premiers à être desservis et s’en suivront ceux de Bacongo, Ouenzé, Moungali, TalangaÏ, Djiri et autres.

« C’est une révolution. Sans infrastructure de base, il est impossible de moderniser un pays. C’est d’ailleurs la vision du chef de l’Etat qui voudrait mettre en place en premier, les infrastructures de base. Aujourd’hui nous avons visité les ménages connectés, les opérateurs privés et une clinique. C’est une opportunité pour les Congolais de surfer, mais aussi pour les jeunes une occasion de pouvoir créer des start-up », a indiqué le ministre Léon Juste Ibombo.

Les start-up sont des jeunes entreprises innovantes à forts potentiels de croissance qui font souvent l’objet de levées de fonds. On parle également de start-up pour une entreprise en construction qui n’est pas encore lancée sur le marché commercial (ou seulement à titre expérimental). Elle est en phase plus ou moins longue de développement d’un produit, de test d’une idée, de validation d’une technologie ou d’un modèle économique. Le risque d’échec est supérieur à celui des entreprises traditionnelles du fait des petites tailles et du manque de visibilité de ces structures.

Pour l’administrateur général de la société Congo Télécom, M. Akouala, « la connexion à la fibre optique va éclore des jeunes génies créateurs d’emplois. Et, le projet sera soutenu parles efforts internes de l’entreprise et par la troisième phase du projet couverture nationale pour une déserte à plus grande échelle ».

Afin que les TIC se lancent véritablement dans les affaires au bénéfice des entreprises publiques ou privées, a reprécisé l’administrateur général de la société Congo Télécom, l’opérateur attend du ministère du Commerce l’agrément pour l’économie numérique.

Très ultérieurement, cette connexion à la fibre optique sera également déployée dans les ménages des douze départements du Congo. « Les Congolais pourront suivre la télévision à haute définition », a ajouté le ministre Léon Juste Ibombo.

Fortuné Ibara
 
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Gabon : 142 km de fibre optique à déployer entre le Congo et le Gabon en trois mois

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La société chinoise Huawei, qui est chargée de déployer 504 kilomètres de fibre optique entre le Gabon et le Congo, en a déjà posé 362 kilomètres et achèverait l’installatinon des 142 kilomètres restant en trois mois, selon le site d’informations gabaonais, Le Nouveau Gabon.

Huawei a démarré ses travaux le 18 juin 2015. Elle table sur fin juin prochain pour livrer ce vaste chantier transnational.

L’installation de cette fibre vise à interconnecter le Congo et le Gabon par fibre optique. Les travaux font partie du projet Central Africa Backbone (CAB), cofinancé par la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD).

Le coût du chantier est estimé à 12,1 milliards f CFA.

Une fois livré, le tronçon de fibre optique que partageront le Congo et le Gabon améliorera la qualité de l’accès Internet pour les populations des deux pays vivant dans les régions traversées par cet outil de connexion haut débit.

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Congo : compromis sur le mode de recrutement du coordonnateur du projet CAB

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Le ministre des Postes et Télécommunications, Thierry Moungalla, a eu une séance de travail, le 28 mai 2015 à Brazzaville, avec le représentant de la Banque mondiale, Dibrilla Issa
Le ministre des Postes et Télécommunications, Thierry Moungalla, a eu une séance de travail, le 28 mai 2015 à Brazzaville, avec le représentant de la Banque mondiale, Dibrilla Issa

Le représentant de la Banque mondiale, Dibrilla Issa, a affirmé le 28 mai, à Brazzaville que le recrutement d’un nouveau coordonnateur pour le projet Central african backbone est la responsabilité du ministère des Postes et télécommunications.

« Le ministère des Télécoms a un contrat de travail qui le lie avec le coordonnateur. Ce sont des questions contractuelles qui vont se gérer entre le ministère et le coordonnateur sortant », a déclaré le fonctionnaire international, à la suite d’une séance de travail avec le ministre Thierry Moungalla.

Il a indiqué que son institution et le ministère ont convenu d’un recrutement dans les plus brefs délais, d’un nouveau coordonnateur, selon les procédures très transparentes d’appel à candidature. « (…) cela permet d’avoir quelqu’un de qualifier qui puisse travailler sur le projet. D’ores et déjà, le ministre a déjà désigné un coordonnateur par intérim », a ajouté Dibrilla Issa.

En effet, s’agissant du personnel de l’unité de coordination du projet (UCP), l’accord de financement, faisant office de loi, précise clairement « service de consultants ». Il est clairement établi dans l’accord que le personnel de l’UCP est recruté et non nommé par le ministre. La résiliation du contrat doit respecter cette logique. Dans le cas contraire, un ministre pourrait décider selon son humeur.

En laissant agir ainsi, un membre du gouvernement, la banque fait peser un risque fort sur les autres contrats établis pour les projets cofinancés par la banque. Par ailleurs, le représentant de la Banque mondiale rassure sur le bon déroulement du projet à l’heure actuelle, selon les informations en leur possession. « Sur le déploiement de la fibre optique les travaux se déroulent normalement. Le projet est entré dans sa phase active avec des travaux d’infrastructure qui ont déjà commencé », a-t-il confirmé, saluant le dynamisme du partenariat avec le ministère des Télécommunications.

La question du financement additionnel a été soulevée, car il serait important de mobiliser suffisamment d’argent pour acquérir des infrastructures complémentaires estimées à 8 millions de dollars. Quant au ministre Thierry Moungalla, il a réaffirmé que le projet suit son cours normal, et que le gouvernement manifeste un intérêt à la réalisation du projet qui est entré dans la phase active avec les travaux de génie civile.

© Adiac-Congo