Congo – Brazzaville : l’Ivoirienne Hyllen Legre élue Miss Fespam 2015

l’Ivoirienne Hyllen Legre élue Fespam 2015

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l’Ivoirienne Hyllen Legre élue Fespam 2015
l’Ivoirienne Hyllen Legre élue Miss Fespam 2015

La huitième édition de l’élection Miss festival panafricain de musique (Fespam) a mis en compétition treize candidates pour trois prix à savoir Miss Fespam, première et deuxième dauphines. La soirée a eu lieu dans la salle de banquets du palais des Congrès, le 21 juillet 2015, sous le patronage du ministre congolais de la Culture et des arts, Jean Claude Gakosso. À ses côtés, l’ambassadeur du Congo à Cuba et la représentante du ministre de la Culture et des arts de la République démocratique du Congo (RDC).

Présidée par Chantal Ickonga-Akindou, l’élection Miss Fespam 2015 a réuni treize demoiselles respectivement miss dans leur différents pays d’origine, excepté la Côte-d’Ivoire qui s’est fait représenter par sa première dauphine, la miss étant empêchée. Il s’est agi, entre autres, des miss des pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo- Brazzaville pays hôte, RD Congo, Côte-d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Mali, Rwanda et Tchad.

Après quatre sorties en tenues décontractée, de vérité ou bikini, traditionnelle et tenue de soirée, les treize candidates ont été soumises à la rude épreuve des questions-réponses. Une autre étape qui serve à évaluer intellectuellement les candidates. Le jury international était composé de six membres et présidé par Claure Kombo, directeur général du livre et de la lecture publique au ministère de la Culture et des arts de la République du Congo.

Résultats du concours

Mama Aïsata Diallo, miss Guinée Conakry, 19 ans, 1,55m pour 55kg, étudiante en première année sciences et responsable d’une organisation non gouvernementale (ONG) Miss humanitaire, a été choisie deuxième dauphine Miss Fespam 2015. La miss gabonaise, Christine Pitty, 22 ans, 1,72m pour 54kg, étudiante en première année de droit, maquilleuse depuis l’âge de 3 ans, a été choisie première dauphine Miss Fespam. Et enfin, Hyllen Legre, métissée de père ivoirien et de mère algérienne, 23 ans, 1,78m, 69 kg, étudiante en communication (préparation de master), miss Côte d’Ivoire et première dauphine miss Côte- d’ivoire, double fois championne de karaté, a été élue Miss Fespam 2015.

« Je suis fière d’être l’ambassadrice de la beauté ivoirienne au Congo et surtout de la beauté africaine. Nous sommes toutes belles, car toutes les filles qui étaient-là ce soir sont déjà des miss respectivement dans leur pays. C’est donc une fierté pour moi, car je suis seulement la première dauphine de mon pays et je suis élue miss Fespam 2015 face à des miss à un niveau très élevé. J’espère que le président de la République de Côte d’Ivoire, qui est en séjour de travail en République du Congo, sera satisfait de ma prestation et sera fier de moi. »

Avant d’ajouter qu’elle essayera de ne pas décevoir les personnes qui la soutiennent. « J’ai différents projets à commencer par celui avec une ONG visant à dénicher les talents dans les domaines culturel et sportif afin de les amener à un niveau professionnel. J’ai un autre encore qui me tient particulièrement à cœur, celui d’aider les mères jeunes à ne pas confier leurs enfants à quelqu’un ou à les mettre en adoption pour qu’elles puissent travailler ou aller à l’école et éduquer leurs enfants. »

Hyllen Legre succède à la Rwandaise Aurore Umutesi Kayibanda, Miss Fespam 2013. Cette dernière avait reçu une enveloppe de trois millions de FCFA plus un billet d’avion Kigali-Paris-Kigali. Par ailleurs, jusqu’à la fin de la soirée, aucune promesse n’a été faite pour la miss Fespam 2015.

La soirée a été animée par l’artiste Bozi Banz et le comédien franco-congolais Phil Marwin à la fois maître de cérémonie.

Rappelons que peu avant la tenue de cette compétition, les treize candidates ont été reçues par le ministre de la Culture et des arts, qui leur a prodigué quelques conseils, notamment sur la bonne tenue, et surtout de sentir à l’aise pendant la série des questions-réponses.

© Adiac-Congo

Congo : Denis Sassou N’Guesso décoré de la médaille d’or pour son soutien au FESPAM

Denis Sassou N’Guesso et Paul Joseph Dujardin

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Denis Sassou N’Guesso et Paul Joseph Dujardin
Denis Sassou N’Guesso et Paul Joseph Dujardin

Le Chef de l’Etat Congolais, Denis Sassou N’Guesso a été décoré, ce samedi 18 juillet 2015, à Brazzaville, de la médaille d’or du Conseil International de Musique, une reconnaissance pour son soutien permanent au Festival Panafricain de Musique (FESPAM).

Deux années après que Brazzaville fusse honorée par l’UNESCO comme ville créative dans le domaine de la musique, le tour a échu au président Sassou NGuesso, en cette journée sabbatique de recevoir la médaille d’or du conseil international de musique (CIM), une ONG partenaire officiel de l’UNESCO.
 

 
Avant de couronner le président Denis Sassou NGuesso, le président de cette organisation, Paul Joseph Dujardin, a justifié  ce choix par le rôle joué par le récipiendaire dans la promotion de la musique et son soutien permanent au FESPAM, ainsi que sa sollicitude pour en faire un instrument au service de l’intégration africaine.
 
Il faut rappeler que, c’est pour la première fois que cette ONG décore un président de la République depuis 1949, année de sa création. Réunissant des professionnels et institutions musicales du monde, le CIM a été créée à l’initiative du Directeur général de l’UNESCO et est partenaire du FESPAM.
 
Depuis qu’il a été porté sur les fonds baptismaux, le CIM n’a cessé de s’associer à  cette initiative, qu’est le FESPAM, pour l’accompagner dans son développement et dans sa conquête de l’espace international. Des efforts couplés à ceux du gouvernement congolais qui ont fait depuis lors de Brazzaville, siège du FESPAM.
 
Agapyth Bède
© ICIBRAZZA
 
 

Congo – Brazzaville : le Fespam est lancé

Denis Sassou Nguesso lançant le Fespam 2015

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Denis Sassou Nguesso lançant le Fespam 2015
Le Président Denis Sassou N’guesso lançant le Fespam 2015

La 10e édition du Festival panafricain de musique commence aujourd’hui à Brazzaville. Le programme est prometteur malgré un budget resserré.

Le Fespam 2015 s’annonçait sous les pires auspices. L’effondrement du prix du baril de pétrole, l’une des principales ressources du Congo Brazzaville, a conduit il y a quelques mois le gouvernement (qui supporte la quasi totalité des frais) à réduire de façon drastique le budget de l’événement. Il est passé de plus de 6 milliards à moins d’un milliards de francs CFA. Résultat, les concerts s’étalent sur cinq jours, jusqu’au 22 juillet, au lieu de huit habituellement. Et une seule scène principale a été retenue  : le stade Eboué.

Selon nos informations, plusieurs têtes d’affiches ont également été biffées sur la programmation  : parmi elles, J B M’ Paina, Yemi Aladé et Fally Ipupa. D’autres groupes, comme les musiciens reggae de Nzela, en France, ont été invités à venir… mais sans être payés et sans garantie de pouvoir jouer. Ils ont évidemment décliné. Le ministre de la Culture et des Arts Jean-Claude Gakosso ne cherche pas à minimiser et parle d’une «  10e édition en format réduit  », mais il promet qu’elle conservera «  le même éclat  ».

Grands noms de la musique africaine

Parrainé par le saxophoniste Manu Dibango et l’ancienne ministre française de la Francophonie, Yamina Benguigui, le Fespam a réussi à rassembler suffisamment de grands noms de la musique africaine pour promettre un beau rassemblement populaire. D’autant que, comme à l’accoutumée, tous les concerts sont gratuits et que les mesures de sécurité ont été renforcées pour éviter des accidents tragiques comme la bousculade qui avait fait sept morts en 2011.

L’affiche de 2015 est alléchante, à commencer par l’invité spéciale de cette édition cubaine  : l’orchestre Aragon. Suivent quelques valeurs sûres comme Koffi Olomidé ou Zao, mais aussi les jeunes rois de la FM comme Serge Reynaud, Flavour, J Martin, Os Destroia (« Bella ») ou le turbulent DJ Arafat. Ironiquement, certains artistes comme Fabregas, censurés à Brazza pour leurs titres trop osés (« Ya mado ») sont également de la partie.

Seule ombre au tableau, un ton général un peu monocorde. Cette édition veut célébrer « la dynamique des musiques africaines dans la diversité des expressions culturelles ». Or elle est essentiellement axée sur des genres musicaux qui font bouger les hanches sans échauffer le cerveau, le n’dombolo et le coupé-décalé. À se demander si la diversité musicale existe vraiment en Afrique… ou si les programmateurs ont des ornières.

(JeuneAfrique)

Congo : La cité royale de Mbé accueille le lancement national du Fespam 2015

Jean Claude Gakosso

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Jean Claude Gakosso
Le ministre de la Culture et des arts, Jean Claude Gakosso, a donné le 9 mai, le coup d’envoi de la campagne de promotion de la 10ème édition du Festival panafricain de musique (Fespam).

C’est à Mbé, une bourgade historique du royaume Téké située à 150 kilomètres de Brazzaville que le ministre de la Culture et des arts, Jean Claude Gakosso, a donné  le 9 mai, le coup d’envoi de la campagne de promotion de la 10ème édition du Festival panafricain de musique (Fespam). C’était en présence de sa majesté le roi Auguste Nguempio et ses vassaux, du ministre du Tourisme et  de l’environnement Josué Rodrigue Ngouonimba, et de la représentante de l’Unesco au Congo Ana Elisa de Santana Afonso.

La cour de l’ancien palais royal était investie pour accueillir cette cérémonie de lancement qui s’est faite uniquement aux rythmes des chants et danses traditionnels des groupes de la contrée comme Manstiémé ,Obitan, et l’association des jeunes du district de Ngabé à travers le groupe Simba Nsakala.

Depuis vingt ans le Congo organise sans discontinuité le Fespam, rassemblant à chaque édition des milliers d’artistes et d’experts, des mélomanes, des producteurs et des promoteurs sans oublier des touristes.« Aujourd’hui  de Kinkala à  Brazzaville, d’Ignié, et de Ngabé nous sommes venus réactiver les feux des origines et nous abreuver aux sources de la tradition. Celle qui fait que tout en étant authentiquement nous-mêmes nous tendions la main à des humains différents venus d’autres cieux », a souligné Dieudonné Moyongo Commissaire général du Fespam.

La représentante de l’Unesco Ana Elisa de Santana Afonso a souligné l’implication des autorités de Mbé dans cet évènement. Ainsi, a-t-elle reconnu  grâce à sa légendaire hospitalité et à sa redoutable force de résistance, le royaume Téké a été l’un des acteurs clés de l’histoire des relations diplomatiques entre l’Afrique et l’Europe.

Elle a ensuite salué le choix porté sur le domaine royal de Mbé comme lieu de lancement de cette édition du Fespam « les tambours de Mbé lieu de mémoire, lieu sacré, lieu d’histoire, lieu d’un riche savoir sur l’environnement et l’administration territoriale annoncent au monde que le fespam aura bel et bien lieu cette année. Les griots de Djimi exhortent les gouvernements, les médiateurs et acteurs culturels africains à y prendre part », a-t-elle renchéri.

En sa qualité de Vice-présidente du Comité directeur du Fespam, la représentante de l’Unesco a joint sa voix à celle du gouvernement du Congo pour lancer un appel aux Etats africains et aux mécènes de façon à contribuer financièrement et à soutenir la participation des musiciens à cette édition du Fespam.

Le roi remet deux symboles au ministre de la Culture.

Comme c’est le cas à chaque cérémonie de lancement du Fespam, le ministre de la Culture joue un instrument de musique.  À Mbé, avant ce cérémonial sa majesté le Roi Auguste Nguempio a remis à Jean Claude Gakosso le « Ba », instrument annonciateur du message d’un dignitaire et le « Onkou » instrument de musique traditionnelle symbole de la joie, l’amour et la paix. Une manière pour l’autorité royale d’affirmer son soutien indefectible à cette édition. Le lancement de cette édition a ainsi été donné par le son des cornes de buffle.

la 10ème édition du Fespam aura lieu du 18 au 25 juillet à Brazzaville sur le thème « la dynamique des musiques africaines dans la diversité des expressions culturelles ».

Mbé Village de rassemblement.

Situé dans le district de Ngabé, Mbé est un village historique. C’est dans ce village  que fut signé le 10 septembre 1883 le traité d’amitié entre la France et le royaume téké. La France représentée par l’explorateur Pierre Savorgnan de Brazza et le royaume téké par sa majesté le roi Ilo 1er. » À cette époque il n’avait jamais été question d’une quelconque cession du royaume à une puissance quelconque. Ce fut un traité d’amitié à l’issue de longues et âpres négociations. Car si le souverain Téké connaissait les intentions réelles du visiteur il en serait autrement », a souligné sa majesté le roi Auguste Nguempio.

C’est aussi à Mbé que le roi administrait le royaume limité au nord par la forêt équatoriale qui borde la cuvette centrale, à l’ouest par la province gabonaise de l’Ogooué, au sud par le département du Niari et à l’est par la province du Bandundu en République démocratique du Congo. Le royaume téké était un grand empire qui s’appelait Ngoumou et qui comprenait aussi les royaumes Loango en République du Congo et au Gabon. La plus grande partie du royaume Téké se situe au Congo berceau de la culture et de la conservation du patrimoine Téké.

Mbé signifie en langue téké le village de rassemblement, carrefour de toute la civilisation téké. C’est donc un village d’attraction de tous les Batékés et pour tout le symbolisme qu’il représente pour eux.  cette cité royale est en voie d’être inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’unesco.

© Adiac-Congo