C’est une vidéo de 3 minutes 45″ qui circule sur les réseaux sociaux qui suscite beaucoup de réactions au Congo Brazzaville. Des messages de félicitations à l’endroit de la ministre de la Promotion de la Femme, Inès Nefer Ingani. L’origine de la vidéo n’a pas encore déterminée.
Dans la vidéo, On voit, en effet, un homme dont on ignore pour le moment l’identité, se mettre à genoux dans un restaurant en train de demander la main de la ministre. Celle-ci dont on ne connaissait pas le côté pudique est restée bouche-béé durant de longues minutes, Apparemment surprise, la ministre finit par dire “Oui” au demandeur de sa main.
C’est une scène assez rare pour être soulignée qui rappelle que nos autorités sont avant tout des Hommes et Femmes au service de la Nation. Inès Nefer Ingani, députée et ministre, vient de révéler malgré elle, son « côté Femme » que beaucoup ont tendance à oublier.
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En communication politique, on pourrait croire à une fuite savamment orchestrée par les équipes de communication de madame Ingani, si c’est le cas alors Bravo dirions-nous. Mais dans le cas contraire, il faudra sérieusement se poser des questions sur l’auteur de la fuite et les objectifs poursuivis par ce dernier.
En Afrique les politiques, mettent rarement en avant leur intimité qui apparaît comme un droit fondamental. Mais, dans un système médiatique tonitruant, l’invasion est permanente. Toutes nos tentatives pour rentrer en contact avec la ministre congolaise de la Promotion de la Femme sont restées vaines, ses équipes de communication ont toutefois pris le soin de « rappeler qu’il s’agissait d’un événement strictement privé qui n’interfère en rien avec la fonction qu’elle occupe, mais plus loin, qu’elle est d’abord Femme avant tout ».
La ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Inès Nefer Bertille Ingani
La célébration de la journée internationale des femmes connaîtra un touche particulière au Congo Brazzaville cette année 2019. Deux semaines avant cet événement qui se déroulera à Impfondo et soucieuse de la réussite de ce dernier, la Ministre en charge de la promotion des femmes met les bouchées doubles. En se rendant sur les lieux qui vont abriter les manifestations entrant dans le cadre de cette fête, Inès Nefer Ingani à voulu s’assurer de l’état d’avancement des préparatifs.
Le département de la Likouala
Réputée région agricole avec une forte production en manioc, cacao, bananes etc.., le département n’a donc pas été choisi au hasard et le thème de cette célébration sur le plan national à savoir: » implication de la femme congolaise dans lutte pour l’autosuffisance alimentaire des produits de base, s’y colle parfaitement.
Le département de la Likouala compte 5 communautés urbaines dont Impfondo, Dongou, Épées, Enyellé, et Bétou. Situé à l’extrême nord-est, la Likouala est le plus vaste département et le plus enclavé du pays.
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Comité Préparatoire
Recommandations, consignes disciplinaires et le pagne 2019 de la Journée internationale de la femme ont été au cœur des échanges entre la ministre congolaise de la Promotion de la Femme et le comité préparatoire lors de son déplacement à Impfondo. Les responsables des administrations publiques, parapubliques et privées, organisations de la société civile, réseaux d’associations ainsi que les partenaires techniques et financiers ont donc été invités par Inès Nefer Ingani à contribuer à la réussite totale de cette fête.
Thème 2019 !
Il faut rappeler que sur le plan international le thème retenu est « penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement ».
Une thématique propose de réfléchir aux moyens innovants permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, notamment dans les domaines suivants : les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et la construction d’infrastructures durables.
La célébration de l’édition 2019 de la Journée internationale des femmes connaîtra la présence effective de Mme Antoinette Sassou Nguesso, Première dame du Congo.
Après l’Ethiopie, le Rwanda annonce un nouveau gouvernement composé à 50% de femmes
Jeudi dernier, le Rwanda annonçait un remaniement ministériel à la tête de l’Etat. Si plusieurs postes ont été supprimés à l’issue de la restructuration, on note surtout « un équilibre paritaire » dans le nouveau gouvernement.
En effet, quelques jours après l’Ethiopie où le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé un nouveau cabinet composé de 10 femmes et de 10 hommes, c’est le Rwanda qui annonce un nouveau gouvernement composé à 50% de femmes.
Ainsi, dans le nouveau gouvernement de 26 ministres (en baisse par rapport aux 31 postes du précédent), on compte 13 femmes et 13 hommes.
Si le Rwanda est réputé pour avoir l’un des systèmes politiques les plus féministes au monde (61% des membres du parlement sont des femmes), cette nouvelle restructuration gouvernementale fait rentrer le pays dans le cercle très fermé des gouvernements les plus égalitaires en matière de genre.
Pour rappel, en 2017, le pays occupait la 4ème place des pays les plus égalitaires au monde, en matière de parité homme-femme, d’après un rapport du Forum économique mondial.
Comment faire pour avoir du succès avec les femmes et devenir un Don Juan, quelle est la formule magique? Mais que cherchent-elles chez un homme? Comment les séduire et les attirer?
Voici des questions que se posent de manière quotidienne des millions de congolais.
Certain vous recommanderont « Ne soyez pas brutal… si vous y allez trop vite… vous finirez trop tôt sans qu’elle ne vous savoure».
Un sondage effectué auprès des lecteurs du site VOILA NIGHT, révèle que 64% de femmes préfèrent avoir un homme viril, 27% préfèrent un homme riche et 9% de femmes préfèrent avoir un homme intello.
Vous l’aurez compris messieurs, ces statistiques vont exiger de vous d’avoir du répondant au niveau culotte pour être certain que vous êtes dans les bonnes grâces de votre dulcinée.
Maryse, 38 ans, nous a dit que : « la femme est plus physique que l’on ne l’imagine… plein d’hommes passent leur temps à dire, je t’aime, à des femmes qui sont sexuellement insatisfaites« . D’ailleurs, les femmes le confirmeront, un des sujets les plus abordes dans les conversations entres femmes, portent sur leur satisfaction ou insatisfaction sexuelle.
L’affirmation de Maryse n’est pas à prendre à la légère, messieurs et est très révélateur de la réalité intime de celles que nous croyons souvent comprendre et même posséder ; et, nous en voulons pour preuve, les différents témoignages et confidences des femmes que nous avons interviewées.
La majorité des femmes nous ont dit tout faire pour ne pas blesser leur homme, et voici quelques témoignages recueillis.
Pour Valentine, « peu d’hommes savent se rendre compte de la délicatesse du corps féminin pour pouvoir l’exalter ». «Ils vont vite… parfois trop vite même… au point qu’ils sont ridicules au bout d’une dizaine de minutes».
Patricia, 40 ans. «C’est énervant et décevant d’avoir un homme qui ne vous fait jouir qu’à moitié».
Francine, 28 ans. «C’est ainsi que certaines vont voir ailleurs ».
Eliane, 54 ans. « Les hommes doivent savoir que nous voulons aussi monter au 7ème ciel et que les femmes ne sont pas un réservoir dans lequel ils viennent prendre leur pied».
Corine, 26 ans. « Y en a qui éjaculent en moins de 15 minutes et se mettent après à vous raconter, pendant 45 minutes, le déroulement d’un match de football qui a duré 90 minutes ; alors que lui-même n’a même pas tenu le temps d’une mi-temps»
Tout compte fait, messieurs, vous devez revenir aux racines si vous voulez demeurer Coq dans votre basse cour.
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Et pour cela certains choisissent des solutions sous base de recettes et autres aphrodisiaques qui sont légions d’après quelques Kinois qui ont bien voulu partager leurs secrets avec nous.
Alors que partout dans le monde, on attribue des vertus aphrodisiaques à des aliments comme la vanille, le chocolat, les carottes, les amandes et l’ail, nous avons voulu nous pencher sur les secrets et méthodes spécifiques aux congolais.
Il faut noter, dès le départ, que tout excès nuira immanquablement à votre santé et que certains produits sont même formellement déconseillé ; Il faut donc y aller avec modération dans la consommation ou l’usage de certains produits du terroir RDCongolais dont il sera question dans les lignes qui vont suivre. En fait, nous insistons sur un usage très modéré parce qu’il s’agit de produits traditionnels dont la posologie n’est pas établie.
Ceci ayant été précisé, vous devez savoir qu’il existe dans la nature une myriade de plantes, racines et autres herbes sauvages aux vertus incontestablement aphrodisiaques.
Certaines d’entre elles se retrouvent sous nos yeux chaque jour sans que nous en soupçonnions les bienfaits. C’est le cas du « Tangawisi », le Gingembre, dont vous pouvez assaisonner régulièrement vos plats et qui a pour effet secondaire de vous offrir une vie sexuelle plus relevée.
«Un homme qui consomme du tangawisi est sexuellement bien actif» selon Marc, 40 ans. « Il y a aussi le « Dongo-Dongo », le Gombo, qui est aussi un excellent remontant sexuelle à consommer régulièrement », Philippe, 54 ans.
Selon le vieux Matu, « en dehors du Tangawisi et du Dongo-Dongo, il y a aussi l’ail, le persil et le clou de girofle qui sont des épices qui boostent sérieusement la libido avec une nette amélioration du comportement de l’organe sexuel de l’homme ».
Le Dongo-Dongo, en particulier, consommé frai, améliorerait sensiblement l’érection et vous procure une meilleure durabilité tout en prévenant l’éjaculation précoce. Le problème est que les jeunes aujourd’hui rejettent leurs traditions et leurs racines pour se tourner vers l’étranger.
Nos herbes locales sont de loin meilleurs et peuvent être sans conséquence tant qu’il n’y a pas d’excès, alors que les comprimés rendent impuissants.
Mais, les femmes aussi doivent apprendre à choisir les bonnes épices pour les plats des hommes . Voilà pourquoi un célèbre adage dit : si une femme savait ce qu’un céleri peut faire à un homme, elle traverserait tout l’univers pour s’en procurer.
Mais pour le vieux Nkumu, 68 ans, et un groupe de jeunes Kinois assis sous un grand manguier, rien ne surpasse la stupéfiante poudre appelé : «Ankoro», elle vous allume comme un bulldozer ! « J’ai entendu dire des choses fausses sur l’Ankoro… qui est une poudre naturelle qui permet aux hommes de rester longtemps en érection garantissant ainsi une sexualité épanoui. Les africains doivent revenir à leur culture et la présenter au monde. Il y a tout pour les hommes et les femmes. Les Kinois qui ont compris se frottent un tout petit peu d’Ankoro avant de passer à l’acte… sinon, alors, il faut être naturellement fort et être sûr que vous assouvissez les soifs de votre compagne ».
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Pour Alain, 37 ans, « si une fille se plaint d’un homme ici au Congo, ce que cet homme est un idiot ou alors il sait que son problème est très sérieux… puisque ces choses sont naturelles et puissantes. Moi, je connais des femmes qui en achètent pour leurs mecs et c’est normal ». « Il ne faut pas jouer avec la sexualité… elle est la cause de plusieurs divorces et infidélités… et nous les vrais Kinois nous prenons nos bières avec nos aliments de base et les nanas sont contentes », Papy, 43ans.
Voilà, vous le savez maintenant, certains hommes de la ville deux Congo consomment régulièrement des plantes aux vertus aphrodisiaques pour plus de performance au lit avec leur dulcinée. En plus de l’Ankoro, on retrouve dans la panoplie de ces plantes, «le Lofimbo» pour donner du volume à leur organe sexuel et « le Mogomboro » sans parler du célèbre «Kimbiolongo ».
« Il est vrai que certains hommes ont honte de se procurer ces plantes par crainte d’être traité d’impuissant… ça n’a rien à voir avec l’impuissance… et ils n’ont pas à avoir honte… un homme doit être fort ! », Mathieu, 38 ans.
Marie, 35 ans, « moi, j’ai quitté mon mec à cause de ça… il ne tenait jamais plus de 10 minutes et refusait de recourir aux plantes… celui avec lequel je suis maintenant est formidable, il consomme quelques plantes par ci par là… et il me fait pleurer de bonheur».
Voilà, vous connaissez maintenant, le secret des Kinois et ce n’est pas Papa chérie JB Mpiana, Salvatora De La Patria, qui va nous contredire puisqu’il énumère dans, «Mpunda », une de ses célèbres chansons, les aliments à consommer par les hommes et par les femmes. Et pour les hommes, il cite : « ANKORO, MAKASU (noix de cola) et puis (arachides) ».
Etes-vous du même avis ? Confirmez-vous les différents témoignages ci-dessus ?
Valentino Talluto, un séropositif italien, a été condamné à 24 ans de prison pour avoir contaminé une trentaine de femmes en moins de 10 ans, a annoncé vendredi soir la cour d’assises de Rome.
L’accusation « d’épidémie » – une première en Italie pour laquelle le procureur réclamait la perpétuité – a été abandonnée à l’encontre de l’homme de 33 ans, reconnu coupable d’avoir infligé de graves « lésions » à la majorité de ses victimes.
La cour a rendu son verdict après près de douze heures de délibérations. A sa lecture, certaines victimes se sont enlacées en pleurant, ont constaté des journalistes présents dans la salle.
Valentino Talluto n’a rien d’un Don Juan, mais sous le pseudonyme « Hearty Style », ce comptable au physique passe-partout a séduit des dizaines de jeunes femmes sur les réseaux sociaux et sites de rencontres.
Les enquêteurs ont retrouvé 53 de ses conquêtes entre le moment où il a découvert sa séropositivité en 2006, et son arrestation en 2015: si 23 sont restées séronégatives, 30 ont été contaminées, de même que les compagnons de trois d’entre elles et le bébé d’une quatrième.
Tout au long du procès, qui s’est ouvert le 2 mars dans la salle d’audience bunker de la prison de Rebibbia à Rome, elles se sont succédé à la barre pour raconter les longues soirées de +chat+ sur les réseaux sociaux, les sorties au restaurant, les bouquets de fleurs, la confiance et l’amour qui s’installent peu à peu, jusqu’à ces rapports sexuels non protégés.
A celles qui lui demandaient de mettre un préservatif, il répondait qu’il était allergique, ou qu’il venait de faire le test du VIH. A celles qui se découvraient séropositives –par hasard, à la suite d’ennuis de santé ou prévenues par ses conquêtes précédentes–, il assurait n’y être pour rien.
– ‘Destiné à semer la mort’ –
Quelques-unes sont restées en couple avec Valentino Talluto de longs mois après la découverte de leur contamination, s’inquiétant surtout de sa santé à lui. Au final, ce sont surtout ses infidélités –il a entretenu jusqu’à six relations en même temps– qui les ont éloignées.
Beaucoup étaient étudiantes, certaines mères de famille. La plus jeune avait 14 ans au moment du début de leur relation, la plus âgée près de 40. Devant la cour, elles ont aussi décrit les affres du VIH, la stigmatisation, y compris au sein de leur famille, la lourdeur des traitements…
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Pour l’accusation, Valentino Talluto méritait la réclusion criminelle à perpétuité pour « épidémie » et « coups et blessures volontaires ». Les circonstances atténuantes étaient exclues car il n’a exprimé aucun remord.
« Talluto n’a jamais collaboré, il a fait de fausses déclarations, il a toujours nié toute responsabilité, même face à l’évidence: son mode opératoire était destiné à semer la mort », a dénoncé l’avocate générale Elena Neri dans son réquisitoire en septembre.
La défense a en revanche présenté le portrait plus nuancé d’un jeune homme avide d’affection, qui n’a jamais connu son père et a perdu sa mère, toxicomane et séropositive, à l’âge de 4 ans.
– ‘Dans le feu de l’action’ –
« Il n’a pas cherché à transmettre intentionnellement le moindre virus », a expliqué son avocat Me Maurizio Barca, assurant qu’il utilisait des préservatifs « la plupart du temps » et ne s’en est passé qu’à quelques reprises, « pris dans le feu de l’action ».
« C’est de l’imprudence, ce n’était pas intentionnel », a-t-il insisté. De plus, il est selon lui impossible de prouver que c’est l’accusé, et non pas d’autres partenaires, qui a contaminé les jeunes femmes. La souche du virus qu’elles partagent avec lui est en effet la plus répandue en Europe.
Longtemps mutique, Valentino Talluto avait finalement pris la parole fin septembre, la voix brisée et les yeux brillants, après le témoignage d’une victime.
« Beaucoup des filles connaissent mes amis et ma famille. On dit que j’ai voulu contaminer le plus de personnes possible. Si cela avait été le cas, je serais allé chercher des rapports occasionnels dans les bars, je ne les aurais pas fait entrer dans ma vie », avait-il insisté.
L’une d’entre elles n’en est d’ailleurs jamais sortie: en juillet, elle était venue témoigner de leur rencontre en 2014, de la séropositivité dont il lui a tout de suite parlé, des infidélités qu’elle a pardonnées.
« Nous voulons nous marier. Je suis encore amoureuse de Valentino. Il n’est pas le monstre que tout le monde a décrit », avait-t-elle assuré.
La nouvelle secrétaire exécutive du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Dr Natalia Kanem
L’autonomisation des femmes et des filles notamment africaines est au cœur du mandat de l’organisme onusien. La nouvelle secrétaire exécutive du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Dr Natalia Kanem a réaffirmé cet engagement vendredi dernier en marge de l’édition 2017 du Forum Rebranding Africa tenue à Bruxelles (Belgique).
Intervenant dans le cadre de cette 4e édition du « Rebranding Africa Forum », Dr kanem a indiqué que l’autonomisation des femmes se fonde sur le droit de disposer de leur corps, de vivre dans la dignité, la santé et le bien-être. « L’autonomisation des femmes commence par le droit à l’éducation, la liberté de se marier au moment voulu avec la personne choisie, d’avoir des enfants quand elles le souhaitent et de se livrer en toute sécurité si elles décident de tomber enceinte », a affirmé la responsable de l’UNFPA.
Dr Natalia Kanem explique que les gens doivent pouvoir vivre sans violence et discrimination et avoir des possibilités de travail et de leadership.
« C’est la vision qui guide tout ce que nous faisons à l’UNFPA, et nous intensifions nos efforts pour réaliser cette vision pour les femmes et les filles que nous servons en nous concentrant sur trois objectifs ambitieux et transformateurs » a déclaré la cinquième Directrice exécutive de l’UNFPA depuis l’entrée en vigueur du Fonds en 1969.
Pour Dr Kanem, le combat pour l’autonomisation des femmes exige d’œuvrer pour mettre fin à la mortalité maternelle évitable, aux grossesses non désirées, au besoin non satisfait en planification familiale […], y compris les pratiques nuisibles, telles que le mariage des enfants et les mutilations génitales féminines, d’ici 2030.
Elle avance que « les femmes autonomes s’identifient à la famille, à la communauté, à un environnement prospère ». De ce fait, elle estime qu’investir sur les femmes et les adolescentes africaines est essentiel si les pays du continent veulent atteindre les objectifs de développement durable et les aspirations de l’Agenda 2063 pour l’Afrique. Natalia Kanem a également rendu un hommage mérité à son prédécesseur, docteur Babatunde Osotimehin dont la forte voix et le plaidoyer ont fait du dividende démographique un cri de ralliement à travers le monde.
La responsable de l’UNFPA et sa délégation avaient participé à une « side session » tenue en marge du Rebranding Africa Forum. La rencontre était placée sous le thème : « Investir dans la jeunesse pour tirer pleinement profit du dividende démographique : Progrès et Perspectives ».
Deux pasteurs lesbiennes ont scellé leur union à l’église. Le pasteur Twanna Gause, vêtu d’une robe et d’un voile de mariage blanc cassé, est sorti d’une limousine au milieu des caméras à l’extérieur de l’Église baptiste de la Nouvelle Vision Full Gospel à East Orange, N.J.
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Son partenaire, le pasteur Vanessa Brown, qui attendait à l’autel dans un manteau de couleur crème. Ils étaient dirigés par les évêques Levi Richards et Eugene Gathers, tous deux de la Fraternité des ministères d’affirmations. « Elle est notre fille spirituelle », a déclaré l’évêque Richards. Les deux hommes ont marché Mme Gause dans le couloir, un rôle qu’elle avait initialement espéré serait accepté par son père, le révérend Sam Gause père, un ministre pentecôtiste qui vit à Atlanta.
Le nouveau gouvernement congolais entend faire adopter une loi sur la parité qui consacre l’égal accès des hommes et des femmes aux mandats électoraux et aux fonctions électives, a annoncé vendredi à Brazzaville le Premier ministre Clément Mouamba.
« Au bénéfice de la femme, mon gouvernement mettra tout en œuvre pour faire adopter la loi sur la parité », a déclaré Clément Mouamba au cours de la présentation du programme d’action de son gouvernement, à l’Assemblée nationale.
Il a promis que son gouvernement mettra également tout en œuvre pour faire aboutir la réforme du code de la famille, afin d’une part, de garantir les droits politiques, économiques, et sociaux de la femme, et d’autre part, de mieux assurer, entre autres, sa protection et celle de la veuve et de l’orphelin.
Au Congo, dans certaines ethnies, les veuves sont encore soumises à des traditions parfois avilissantes, constate-t-on.
Le gouvernement s’attachera à promouvoir « l’autonomisation de la femme », en créant les conditions favorables à son insertion socio-économique véritable.
« La femme congolaise est une actrice principale du développement », a reconnu Clément Mouamba.
Les femmes qui constituent 52% de la population congolaise estimée à 4,3 millions d’âmes, sont sous représentées dans les différentes institutions nationales.
Les Saoudiennes qui regardent dans le téléphone de leur mari sans les prévenir risqueront désormais des coups de fouet, une peine de prison ou une amende.
Des coups de fouet pour avoir mis le nez dans le téléphone de son mari. C’est la peine qui guette désormais les Saoudiennes. Une nouvelle loi a été publiée, prévoyant de sanctionner les femmes qui consultent le téléphone de leur mari sans l’avertir, ou sans son consentement.
La loi prévoit des coups de fouet, une peine de prison ou une amende. En revanche, la loi permet à un mari de consulter le téléphone de son épouse sans lui demander son accord. Une législation qui s’inscrit dans un vaste programme de réformes sociales, le programme de sécurité de la famille, mis en place par le roi Salman.
Pas de voiture pour les femmes
La nouvelle disposition a soulevé de nombreuses protestations…émises uniquement par des femmes. En Arabie saoudite où prévaut une interprétation très stricte de la charia, les femmes ont fort peu de droits.
Elles ne peuvent ainsi pas sortir de leur domicile sans être accompagnée d’un homme, ni conduire une voiture.
La ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Mme Catherine Embondza Lipiti, a révélé le 25 novembre à Brazzaville, les résultats d’une étude faite par son département, selon lesquels sur 600 femmes enquêtées dans la capitale, 62% ont déclaré avoir été victimes de violences de toutes sortes au cours de leur vie.
C’est ce qui ressort de la déclaration du gouvernement à l’occasion de la célébration de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, placée au plan international sous le thème «Prévention».
Cette étude, souligne Mme Embondza Lipiti, a été faite sur la base de la typologie des violences, des violences conjugales, des violences en milieu scolaire, de nouvelles formes de violences subies par les femmes au Congo. Pour les femmes qui ont subi des violences, 83% étaient des violences psychologiques, 31% des violences sexuelles, 26% des violences physiques et enfin 4% des violences économiques.
«Ces études vont aboutir à l’élaboration du plan d’action national de lutte contre les violences sexospécifiques qui sera soumis dans les prochains jours à une validation nationale», a-t-elle déclaré.
En dehors de cette commande d’études qui fait partie des résultats de la finalisation de la campagne «Tolérance zéro maintenant !» au Congo, Mme Embondza Lipiti a épinglé d’autres avancées visant l’éradication de ce phénomène, parmi lesquelles, la dynamisation de l’Observatoire des violences basées sur le genre, la mise en place de structures chargées de la prise en charge clinique, psychologique et juridique des victimes des violences sexuelles, notamment dans les centres hospitaliers de Makélékélé, Talangaï et les cliniques juridiques, la tolérance zéro à l’égard des auteurs convaincus de viols à travers des sanctions sévères tant sur le plan administratif que judiciaire.
Par ailleurs, la ministre en charge de la femme a reconnu qu’il y a encore du chemin et beaucoup de choses à faire ; c’est pourquoi, la célébration de cette journée sur ce thème constitue pour les gouvernements, les organisations internationales et nationales, une occasion d’éveiller les consciences au regard de l’ampleur et de la gravité du phénomène sur les réalités des rapports sociaux, culturels, économiques et interprofessionnels. Car les violences faites aux femmes constituent un problème mondial, et son éradication requiert l’implication de tous, dont l’action préventive demeure la priorité.
Célébrée au Congo sur le thème «La paix et l’autonomisation des femmes, facteurs de lutte contre les violences sexo-spécifiques», cette journée permet au gouvernement congolais d’envisager «de mobiliser et de fédérer toutes les énergies en vue de mener des actions de protection des victimes, de poursuite des auteurs de violence et de prévention en mettant en place des campagnes de prévention à grande échelle contre les violences sexistes et sexuelles», a-t-elle indiqué.
Cependant, quelques femmes désœuvrées et non scolarisées sont ignorantes de toutes ces mesures et de la célébration de cette journée instituée par les Nations Unies depuis 1999. Ces femmes sont victimes des violences conjugales en silence.