Denis Sassou Nguesso et Félix Tshisekedi veulent poursuivre les échanges « à tous les niveaux »

Denis Sassou Nguesso et Félix Tshisekedi

[GARD align=« center »]

Denis Sassou Nguesso et Félix Tshisekedi
Félix Tshisekedi et son homologue, Denis Sassou Nguesso

Le président de la RDC, Félix Tshisekedi et son homologue, Denis Sassou Nguesso ont souligné la nécessité de poursuivre les échanges à tous les niveaux entre les deux pays, sur toutes les questions d’intérêt commun. Ce vœu est contenu dans le communiqué conjoint signé vendredi 8 février, par les deux chefs d’Etats, à l’issue de la visite du président de la RDC à Brazzaville.

Ils demandant aussi la réactivation des commissions mixtes spécifiques, lesquelles vont « traduire la volonté de raffermissement des liens d’amitié, de coopération et de fraternité qui unissent les deux pays. »

Le nouveau président élu, Félix Tshisekedi, a salué les initiatives du président Sassou, « visant à consolider la paix dans l’ensemble du pays et à redynamiser l’économie congolaise. »

[GARD align=« center »]

Il a aussi salué le rôle joué par le président Sassou, à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL), « dans la recherche des solutions aux crises diverses sur le continent (…) ».

Pour sa part, le président Denis Sassou Nguesso a réitéré ses félicitations au président Tshisekedi, pour son élection à la présidentielle du 30 décembre 2018.

Il a aussi félicité le peuple congolais, son gouvernement et l’ancien président, Joseph Kabila, « pour avoir réussi dans la paix, la première transition démocratique du pays. »

Félix Tshisekedi est rentré à Kinshasa, après avoir passé 48 heures à Brazzaville. Bien avant il s’était rendu tour à tour en Angola et au Kenya, dans le cadre de sa première tournée dans la sous-région, depuis son élection à la tête de la RDC.

[GARD align=« center »]

Félix Tshisekedi s’insurge contre la division du peuple congolais

Félix Tshisekedi

[GARD align=« center »]

Félix Tshisekedi
Le nouveau président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi. © Olivier Kapambu

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, en visite officielle à Brazzaville, s’est insurgé vendredi contre l’opposition qui manipule le peuple en rejetant les résultats de l’élection présidentielle, dénonçant du coup « le tribalisme et la division du peuple congolais »

S’exprimant devant ses compatriotes vivant à Brazzaville au sujet de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, le successeur de Joseph Kabila a rendu hommage à son peuple.

« Notre peuple s’est comporté de manière digne. Il s’est réjoui parce que la vérité est sortie. Pour le reste, il est resté totalement calme et a accepté ce qui s’est passé », a indiqué le président Tshisekedi.

[GARD align=« center »]

Poursuivant, il a déploré : « Malheureusement, il y a nos frères qui ont refusé de reconnaître ma victoire, c’est leur droit, mais ce que je leur reproche, c’est qu’ils veulent diviser les Congolais avec des messages à caractère tribal, avec des discours de haine ».

« Cela nous ne pouvons pas l’accepter. Je pense que la Cour constitutionnelle a fait son travail et donné la possibilité à tous de montrer les preuves de leur contestation, mais s’ils ne l’ont pas fait. Donc, il ne faut pas venir manipuler le peuple ».

Toutefois, Félix Tshisekedi a loué devant son auditoire qui était très attentif le processus ayant conduit à « une alternance historique et de la plus pacifique manière qui soit ».

Avec APA 

[GARD align=« center »]

Arrivée à Brazzaville de Félix Tshisekedi pour une visite officielle

[GARD align=« center »]

Félix Tshisekedi et Denis Sassou N’Guesso
Félix Tshisekedi et Denis Sassou N’Guesso

Le nouveau président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi est arrivé, jeudi après-midi à Brazzaville, entamant ainsi une visite officielle de 48 heures.

Le chef de l’Etat de la RDC a été accueilli à l’aéroport international de Maya-maya par son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, en présence du corps diplomatique accrédité au Congo et de plusieurs autorités étatiques.

Après les civilités d’usage (honneurs militaires, hymnes nationaux…), les deux présidents se sont retirés dans le salon VIP de l’aéroport international de Maya-maya, où ils ont une tête à tête de près 30 minute.

Félix Tshisekedi en compagnie de Denis Sassou N’Guesso ont pris un bain de foule de la communauté de la RD Congo (environ 2000 ressortissants) venue saluer leur nouveau président, en scandant des slogans comme : « Nous sommes fatigués à Brazzaville », « Arrange le pays pour notre éventuel retour ».

Le cortège des deux présidents a pris la direction de la villa des hôtes de Brazzaville, où sera logé Félix Tshisekedi durant son séjour.

Selon le protocole national du Congo-Brazzaville, dans la soirée vers 19 h (heure locale), il est prévu un tête à tête entre Sassou N’Guesso et Félix Tshisekedi au Palais du Peuple de Brazzaville

Cette visite officielle du nouveau président de la RDC, qui intervient après son investiture en tant que chef de l’Etat le 24 janvier 2019 à l’issue de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, vise le renforcement des liens séculaires d’amitié et de fraternité entre les deux Congo.

Brazzaville est la troisième étape de la tournée régionale de Félix Tshisekedi, entamée le 5 février dernier par l’Angola et le Kenya.

Avec APA 

[GARD align=« center »]

Félix Tshisekedi est attendu ce mercredi à Brazzaville

Félix Tshisekedi

[GARD align=« center »]

Félix Tshisekedi
Le nouveau président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi. © Olivier Kapambu

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, se rendra ce mercredi 6 février à Brazzaville. Selon le programme prévu, Félix Tshisekedi va échanger avec son homologue du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso 

Notons que le déplacement du président Félix Tshisekedi ce mercredi sera le deuxième voyage officiel du président de la RDC après sa visite ce mardi 5 février à Luanda où il a échangé avec son homologue angolais, Joao Lourenço.

[GARD align=« center »]

RDC – Félix Tshisekedi : « On essaie d’entrer dans la peau du Président et de s’habituer à la fonction »

Le nouveau président congolais Félix Tshisekedi

[GARD align=« center »]

Le nouveau président congolais Félix Tshisekedi
Le nouveau président congolais Félix Tshisekedi

Au premier jour de son travail au Palais de la Nation, Félix Tshisekedi a affirmé qu’il essaie d’entrer dans la peau du Président et de s’habituer à cette fonction. Il a fait cette déclaration vendredi 25 janvier à Kinshasa après la remise et reprise avec joseph Kabila.

« On se sent conscient d’avoir la responsabilité de millions d’âmes et on se pose la question sur les sacrifices à [consentir] face à certaines habitudes qui n’entrent pas dans le cadre de l’intérêt supérieur de la nation. On essaie d’entrer dans la peau du Président et de s’habituer à la fonction », a indiqué le chef de l’Etat.

En ce qui concerne le message lancé par les militants de l’UDPS à travers le slogan « le peuple d’abord », il promet de placer le même peuple au centre de son action.

[GARD align=« center »]

« Ce message m’a beaucoup touché. Evidemment ça va être le fil conducteur de tout mon séjour à la Présidence de la République », a promis M. Tshisekedi.

Il envisage aussi d’appliquer rapidement sa promesse de la fermeture des cachots clandestins.

« Ça sera fait, je vous le confirme. J’ai déjà programmé une réunion du Conseil supérieur de sécurité à laquelle je vais adjoindre les agences comme l’ANR [Agence nationale de renseignements], etc. L’une de mes premières décisions sera celle-là. S’il y a des cas, on les transfère à la justice, s’il faut les emprisonner, on le fait à Makala ou ailleurs, mais pas dans de cachots de fortune », a fait remarquer Félix Tshisekedi.

[GARD align=« center »]

Cérémonie d’investiture de Félix Tshisekedi : Jean Claude Gakosso, représentera le Congo Brazzaville

Jean Claude Gakosso

[GARD align=« center »]

Jean Claude Gakosso
Le ministre congolais des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso

Le ministre congolais des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, représentera le Congo à la cérémonie d’investiture, ce jeudi 24 janvier 2019, du nouveau président de la RDCongo, Félix Tshisekedi, a-t-on appris des sources dignes de foi.

Ce mercredi, le président congolais, Denis Sassou Nguesso a adressé, dans un message rendu public, ses félicitations au nouveau président élu de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi, à l’occasion de son sacre à la magistrature suprême de son pays.

Annoncée pour le mardi 22 janvier, l’investiture de Félix Tshisekedi, confirmé président élu de la RDC par la Cour constitutionnelle, aura finalement lieu ce jeudi 24 janvier 2019 au Palais de la nation, selon son porte-parole, Vidiye Tshimanga.

[GARD align=« center »]

«L’investiture interviendra ce jeudi 24 janvier. En tout cas, nous faisons tout pour que toutes les dispositions – sécuritaires, protocolaires – soient prises concernant l’organisation de la cérémonie ce jour-là », a indiqué quant à lui Vidiye Tshimanga.

Selon lui, des invitations sont en train d’être envoyées aux chancelleries et aux chefs d’État de la région et d’ailleurs.

La grand-messe se tiendra au Palais de la nation où se trouvent les bureaux du président de la République, selon le porte-parole de Félix Tshisekedi. L’option d’une prestation de serment au stade des Martyrs a été définitivement écartée.

Une investiture qui ne met pas fin aux protestations du camp de Martin Fayulu revendiquant toujours la victoire.

Les Echos du Congo Brazzaville 

[GARD align=« center »]

Présidentielle en RDC : Le Président Sassou N’guesso félicite Félix Tshisekedi pour son élection

Denis Sassou N’Guesso

[GARD align=« center »]

Denis Sassou N’Guesso
Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso

Le Président de la République du Congo, Denis Sassou N’guesso, vient à son tour de féliciter officiellement Félix Antoine Tshisekedi pour sa victoire au scrutin présidentiel du 30 décembre 2018.

Par la même occasion, il a ainsi rassuré au nouveau Président élu de la RDC de sa disponibilité afin de renforcer la collaboration entre les deux nations.

[GARD align=« center »]

« Je voudrais vous assurer de mon entière disponibilité à œuvrer, avec votre Excellence, au renforcement des relations séculaires et multiformes qui unissent nos deux pays »

 

Présidentielle en RDC : Sassou Nguesso, président en exercice de la CIRGL demande un décompte des voix

Denis Sassou N’Guesso

[GARD align=« center »]

Denis Sassou N’Guesso
Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, président en exercice de la CIRGL, a suggéré ce dimanche 13 janvier 2019, dans une déclaration publiée sur Congo Souverain, aux structures compétentes d’envisager le décompte des voix pour garantir la transparence des résultats de l’élection présidentielle contestée en RDCongo.

Le numéro un congolais qui ne cache pas son inquiétude face au risque d’une crise post-électorale, et des répercussions qu’elle pourrait avoir dans la sous-région, demande également aux structures compétentes de fournir l’assurance nécessaire aux gagnants et aux perdants.

Jeudi dernier, dans une déclaration publiée par le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla, le président Denis Sassou Nguesso relève que la CIRGL prend note de la proclamation de la victoire de Félix Tshisekedi et invite les parties à observer les procédures et voies de recours légales.

Il y a contestations et doutes. Les observateurs de la CENCO sur place ont émis des critiques sur la base de faits objectifs.

Après le recours devant la Cour constitutionnelle déposé par Martin Fayulu, un autre candidat, Théodore Ngoy, lui emboiter le pas. Il a déposé dimanche un recours en contestation.

Avec Les Echos du Congo Brazzaville 

[GARD align=« center »]

Élections en RDC : la Présidence à l’opposition, le Parlement à Kabila

Joseph Kabila

[GARD align=« center »]

 Joseph Kabila
Joseph Kabila

Les résultats des élections présidentielle, législatives et provinciales du 23 décembre 2018 en République Démocratique du Congo (RDC) sont connus cette semaine, avec comme principale information : la présidentielle remportée par l’opposant Félix Tshisekedi et les législatives par le régime sortant du président Joseph Kabila. 

Le président de l’UDPS, Félix Tshisekedi, a été donné vainqueur de la présidentielle (38,57%) dans la nuit de mercredi à jeudi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), devant Martin Fayulu (34,7%), candidat de Lamuka (opposition commune) et Emmanuel Ramazani Shadary (23,8%), dauphin de Joseph Kabila, qui conduisait le Front commun pour le Congo (FCC).

Dès l’annonce des résultats, la victoire de Tshisekedi est remise en cause par Martin Fayulu et par la Commission épiscopale nationale du Congo (Cenco).

D’ailleurs, M. Fayulu a introduit samedi un recours devant la Cour constitutionnelle contre la victoire de Tshisekedi, ce dernier qui avait très vite rompu en novembre dernier avec la coalition née de l’accord dit de Genève (Suisse) qui instaurait un candidat commun de l’opposition.

[GARD align=« center »]

Kabila garde le trône par le Parlement

La Chambre haute (Sénat) et la Chambre basse (Assemblée nationale) restent dans le giron du pouvoir sortant, selon les résultats rendus publics tard dans la nuit du 11 au 12 janvier par la CENI. Ces résultats donnent la majorité au Front commun pour le Congo (FCC), la coalition des partis proches à Joseph Kabila, avec près de 350 députés sur les 500 que compte l’Assemblée nationale congolaise.

En attendant, 15 autres députés seront élus en mars prochain à Beni, Butembo et Yumbi où ces élections ont été reportées pour cause de violences.

Crédité de 49 députés, le président provisoirement élu de la RDC, Felix Tshisekedi, aura donc du mal à mettre en œuvre son programme sans l’aval du FCC, car ce pays dispose d’un régime semi-présidentiel.

Du côté des 26 assemblées provinciales, le Front commun pour le Congo (FCC) a également raflé la mise, obtenant ainsi la possibilité d’élire des Gouverneurs de son choix.

S’agissant du Sénat, le FCC reste majoritaire car, ce sont les élus provinciaux qui vont élire les sénateurs qui, à leur tour, désigneront le président de la Chambre haute, la deuxième personnalité de l’Etat.

Des violences qui inquiètent

Dans ce contexte post-électoral, des violences ont éclaté à Kikwit, fief du candidat perdant à la présidentielle, Martin Fayulu. Le dernier bilan établi jeudi par la police nationale faisait état de huit morts dans des violences postélectorales, poussant le Gouvernement à décréter le couvre-feu à Kikwit.

Avec APA

[GARD align=« center »]

Élections en RDC Paris juge les résultats annoncés « non conformes »

Emmanuel Macron

[GARD align=« center »]

 Emmanuel Macron
Emmanuel Macron (Photo by BENOIT TESSIER / POOL / AFP)

La France a estimé jeudi que les résultats de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo annoncés mercredi n’étaient «pas conformes» et que l’opposant Martin Fayulu en était «a priori» le vainqueur.

« Il semble bien que les résultats proclamés ne soient pas conformes aux résultats que l’on a pu constater ici ou là », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian sur la chaîne d’information CNEWS. «La conférence épiscopale du Congo a fait des vérifications, a annoncé des résultats qui étaient totalement différents», a-t-il ajouté

Le candidat de l’opposition Félix Tshisekedi a été déclaré vainqueur de l’élection du 30 décembre avec 38,57% des voix devant l’autre tête de l’opposition divisée, Martin Fayulu (34,8%). Celui-ci a aussitôt contesté le résultat et dénoncé un «putsch électoral».

[GARD align=« center »]

La puissante conférence épiscopale congolaise (Cenco), qui avait déployé une mission d’observation du scrutin, avait déclaré le 4 janvier connaître le nom du vainqueur, sans le nommer.

« Cela peut mal tourner parce que M. Fayulu était a priori le leader sortant de ces élections »

«Il faut qu’on garde son calme, qu’on évite les affrontements et que la clarté soit faite sur ces résultats qui sont inverses à ce que l’on imaginait, à ce qui était avancé», a poursuivi Jean-Yves Le Drian.

«Cela peut mal tourner parce que M. Fayulu était a priori le leader sortant de ces élections», a-t-il ajouté.

«La France a saisi le Conseil de sécurité en fin de semaine dernière pour que les résultats constatés soient les résultats réels», a-t-il poursuivi.

«Elle souhaite que les chefs d’Etat africains et les organisations africaines puissent agir pour que les résultats soient les vrais résultats des élections», a-t-il relevé.

Avec AFP

[GARD align=« center »]