FECOFOOT – Après l’élection sans surprise de Jean-Guy Blaise Mayolas : Le plus dur commence

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Jean-Guy Blaise Mayolas a succédé à Jean-Michel Mbono ‘’Sorcier’’ à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire élective du mercredi 3 octobre 2018 à Madingou.

Unique candidat à la présidence de la Fédération congolaise de football (FECOFOOT), Jean-Guy Blaise Mayolas a succédé à Jean-Michel Mbono ‘’Sorcier’’ à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire élective du mercredi 3 octobre 2018 à Madingou. Le Comité exécutif élu sera attendu sur le programme qu’il a élaboré, présenté et s’est engagé à concrétiser. Ses choix initiaux, ses priorités, sa volonté et son degré d’engagement seront également observés et minutieusement décortiqués.

Le nouveau président de la FECOFOOT a été élu en obtenant 100% des voix portées par les 44 membres ayant participé à l’Assemblée. Un plébiscite qui le condamne à réussir. Les mêmes membres du précédent Comité exécutif, en général, figurent sur la liste de Jean-Guy Blaise Mayolas. Pour «faire du football congolais à l’horizon 2023, un puissant facteur de cohésion sociale, d’unité nationale, de développement économique et de rayonnement de notre pays.» En réalité, au-delà des hommes en selle, on attend son renouveau. Serait-on en présence d’ambitieux décidés à traduire en actes leurs professions de foi? On ne sait encore comment ces dirigeants du renouveau s’y prendront-ils pour relancer ce bateau ivre.

Les amoureux du football congolais espèrent que les nouveaux élus seront tout au long des quatre années de leur mandat des hommes honnêtes, courageux et qu’ils pourront par exemple renoncer à leur mandat quand l’exigera la situation. Ils attendent également d’eux la capacité de trancher par leur savoir-faire. Et que ceux qui les ont hissés soient eux-mêmes des acteurs actifs du nouvel élan qu’entend impulser Jean-Guy Blaise Mayolas.

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Au sortir de l’assemblée élective de Madingou, le président Jean-Guy Blaise Mayolas et son équipe promettent de changer la façon de gérer le football congolais. Ils ont un programme s’appuyant sur quinze axes stratégiques et reposant sur quatre piliers. Quelles actions urgentes entendent-ils mener pour essayer de redonner ses lettres de noblesse à l’institution FECOFOOT? Comment comptent-ils soigner l’image de cette institution rongée, dit-on, par une gestion opaque? Comment traduiront-ils sur le terrain l’ambition de Jean-Guy Blaise Mayolas de rassembler la famille footballistique nationale? Concernant l’épineuse question financière et de sponsoring: quelle stratégie adpteront-ils pour trouver des sources de financement autres que ceux de l’Etat, de la Fifa et la CAF? Que feront-ils avec l’argent de la Fifa (5 millions de dollars sur quatre ans, promis par Gianni Infantino aux associations nationales)? Quelles opérations entamées pour que la professionnalisation des championnats soit une réalité? Quelles mesures urgentes proposent-ils pour relancer le football féminin? Comment asseoir la respectabilité de la FECOFOOT au niveau de la CAF? Que faire face aux cas soupçonnés de corruption qui font souvent débat en fin des championnats et mettent en cause la responsabilité de certains dirigeants et arbitres? Quelle est leur vision pour la Direction technique nationale qui semble se résumer à un homme évoluant en vase clos? Ces questions et bien d’autres encore exigent des réponses claires et nettes.

La vision actuelle de l’administration du football ne tolérerait ni incompétence, ni fainéantise. Les férus de football congolais attendent des signaux forts de ces grands Zorro…

Guy-Saturnin MAHOUNGOU

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Match Congo-Ethiopie : la FIFA sans pitié pour la Fécofoot qui écope d’une amende de 13 millions

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Les Diables rouges du Congo , le 14 juin au stade Marien Ngouabi d’Owando
Les Diables rouges du Congo , le 14 juin au stade Marien Ngouabi d’Owando

La somme doit être versée dans un délai de 30 jours à compter de la notification de cette décision de la Commission de discipline de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) qui date du 8 janvier 2016. Pour cause : l’envahissement de l’aire de jeu par le public lors du match Congo-Ethiopie…

« La Fédération congolaise de football (Fécofoot) est tenue responsable pour la violation de l’article 67, alinéas 1 et 3 du Code disciplinaire de la FIFA par rapport aux incidents du match de la compétition préliminaire de la Coupe du monde Russie 2018, entre le Congo et l’Ethiopie du 17 novembre 2015 », souligne la décision 150867CGO ZH, de la Commission de discipline de la FIFA. En effet, lors du match retour entre les deux équipes au stade Alphonse Massamba-Débat, un supporter congolais est entré sur l’aire de jeu, nu comme un ver de terre, pour célébrer le but égalisateur du défenseur congolais, Francis Nganga, d’une très mauvaise manière d’ailleurs. Aussi, à la fin du match le public, à son tour, fait autant pour saluer la victoire du Congo le qualifiant dans la phase de poules desdits éliminatoires. Des comportements formellement interdits par le code disciplinaire de la FIFA. Là, la sanction est tombée, l’amende doit être payée.

« En application des articles 10 et 15 (…) la Fécofoot est condamnée au paiement d’une amende d’un montant de 20.000 francs suisses », selon la décision de la FIFA qui précise, par ailleurs, que cette somme peut être payée en dollars américains. Le tout équivaudrait à 13 millions de francs CFA.

Ce sera pire à l’avenir…

Selon la même décision, si de tels incidents se reproduiraient dans le futur, la Commission de discipline de la FIFA n’aurait pas d’autres choix que d’imposer des sanctions plus sévères à l’encontre de la Fécofoot. Dans ce sens, il est possible d’assister à la fermeture du stade Alphonse Massamba-Débat.

Selon lui…

Le commissaire CAF, le congolais Jean Médard Kossa abordé sur la question, n’a pas manqué à dire. Il a notamment évoqué la nécessité pour le public sportif de prendre conscience de son rôle à jouer dans la plus grande discipline possible. La passion, a-t-il renchéri, ne devrait pas aller à l’encontre des règles de jeu à respecter. L’amende à payer pouvait servir à payer quelque chose d’autre si et seulement si le public avait été à sa place. La Fécofoot a donc intérêt à prendre des mesures et mettre en oeuvre les mesures approprées, conformes au règlement de la FIFA en matière de sécurité.

Rominique Nerplat Makaya

Congo : Allemands et Français en lice pour succéder à Claude Le Roy

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le Franco-Allemand Gernot Rohr, les Français Jacques Santini et Didier Six et l’Allemand Winfried Schäfer
le Franco-Allemand Gernot Rohr, les Français Jacques Santini et Didier Six et l’Allemand Winfried Schäfer

A l’issue de la réunion technique tenue ce jeudi au Ministère des sports, quatre noms ont été retenus sur la liste des 36 postulants initiaux : le Franco-Allemand Gernot Rohr, les Français Jacques Santini et Didier Six et l’Allemand Winfried Schäfer

Le suspense demeure autour de l’identité du prochain sélectionneur du Congo. Sur les 36 candidats qui avaient répondu à l’appel d’offres de la Fécofoot, quatre ont été retenus à l’issue de la réunion technique qui s’est déroulée ce jeudi autour du président de la Fécofoot, Jean-Michel Mbono.

Sur cette présélection, on retrouve un vainqueur de CAN, l’Allemand Winfried Schäfer, sacré en 2002 avec le Cameroun de Mboma et Eto’o. Le technicien de 65 ans est actuellement en poste en Jamaïque, avec laquelle il a disputé et perdu la finale de la Gold Cup face au Mexique (1-3) en juillet dernier. Joueur puis entraîneur d’expérience en Allemagne, l’Allemand, passé par les Emirats Arabes Unis, l’Azerbaïdjan et la Thaïlande, a passé trois ans à la tête du Cameroun avec une victoire à la CAN 2002 (3-2 aux tirs au but face au Sénégal), un Mondial raté la même année (élimination au premier tour) et, avant un quart de finale à la CAN 2004, une finale perdue à la Coupe des Confédérations 2003 contre la France de Jacques Santini.

Le technicien français, actuel manager général du Paris FC, figure également sur cette short list. Membre du grand Saint-Etienne (plus de 300 matchs entre 1969 et 1980), l’ancien milieu de terrain de 63 ans a connu ses heures de gloire d’entraineur au début des années 2000 avec Lyon (Coupe de la Ligue 2001 et championnat 2002). La suite sera moins reluisante, tant avec la France (élimination en quart de finale de l’Euro 2004) et qu’avec Tottenham. Malgré une dernière expérience positive à Auxerre (2005-2006), il n’a plus entrainé depuis son départ de l’Yonne, se contentant de postes de conseiller (Saint-Etienne), de directeur technique (Lens) et de consultant (Canal +). Ajoutons qu’il n’a aucune expérience en Afrique, contrairement aux exigences annoncées dans l’appel d’offres de la Fédération. 

Son compatriote Didier Six a connu une trajectoire opposée, puisqu’il n’était pas encore entraîneur quand Santini s’est éloigné du banc. Après une approche manquée avec le Congo en 2009, l’ancien ailier gauche français, âgé de 61 ans, fit ses débuts comme technicien en 2011 au Togo pour deux matchs. Puis s’engage durablement avec les Eperviers qu’il qualifie pour la CAN 2013, mais pas pour le Mondial brésilien. En 2014, il quitte le Togo dans une ambiance tendue (affaire Romao et tensions multiples avec son entourage). Son expérience à l’Ile Maurice, où il porte la double casquette de DTN et de sélectionneur, tourne au fiasco après quelques mois (janvier-mai 2015). Joueur de renom, « Dündar Siz » (son nom turc depuis son passage à Galatasaray en 87-88) n’est pas encore parvenu à se faire un nom comme entraîneur.

Défenseur allemand, Gernot Rohr est footballistiquement Girondin de Bordeaux : il y joue plus de 400 matchs et fera quelques piges sur le banc (dont la finale de Coupe Uefa 1996 perdue contre Milan avec Zidane, Dugarry et Lizarazu) avant d’effectuer des passages à Créteil, Nice, Ajaccio, aux Young Boys de Berne, à l’Etoile du Sahel et Nantes. Avec plus ou moins de succès. En 2010, à 57 ans, il entame une carrière de sélectionneur au Gabon, où il succède à Alain Giresse mais échoue lors de la CAN 2012 à domicile (quarts de finale). Au Niger, il passe deux ans, sans résultats probants avant de signer au Burkina en février 2015 : après 9 matchs (3 victoires, 2 nuls, 4 défaites), il a présenté sa démission le 21 décembre.

Le nom du successeur de Claude Le Roy figure donc parmi ces quatre profils, parmi lesquels Schäfer et, dans une moindre mesure, Rohr font figure de favoris. Ce ne sera donc pas l’Ivoirien François Zahoui, le Nigérian Stephen Keshi ou les Congolais Jean-Elie Ngoya et Célestin Mouyabi, également candidats. Pas plus que les Français Neveu, qui a signé en Haïti après avoir postulé, Bernard Simondi (ex Bénin, Burkina et Guinée) et Laurent Fournier (ex PSG, Auxerre, Bastia). Exit aussi le Suisse Bernard Challandes, retenu sur la short-liste du Cameroun, les Espagnols Catala Peiro (ex adjoint de Clemente en Libye) et Goikoetxea (ex Guinée équatoriale) ou encore l’Allemand Ernst Middendorp (ex Asanti Kotoko, Heart of Oak, Kaizer Chiefs…).

En attendant le nom de l’heureux élu, qui devra mener les Diables rouges au Gabon et en Russie, le public congolais va rester en haleine encore quelques temps. Le suspense demeure…

Camille Delourme

Congo : les diables rouges seniors recherchent un entraîneur étranger

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Les Diables rouges du Congo , le 14 juin au stade Marien Ngouabi d’Owando
Les Diables rouges du Congo , le 14 juin au stade Marien Ngouabi d’Owando

La Fédération congolaise de football (Fécofoot) en partenariat avec le ministère des Sports et de l’éducation physique a lancé, le 6 décembre, un appel à candidatures en vue du recrutement d’un entraîneur de haut niveau de nationalité congolaise ou étrangère. Celui-ci va succéder à Claude Le Roy dont le contrat est arrivé à terme, le 5 décembre.

Le successeur de Claude Le Roy s’occupera de l’équipe pro et locale. Sous le contrôle de la Fécofoot, il  aura pour principales missions de qualifier les Diables rouges seniors à des phases finales de la Coupe d’Afrique des nations Gabon 2017, la Coupe du monde Russie 2018 et le championnat d’Afrique des nations de 2018.  On lui confiera également le suivi du championnat local en vue de  la détection, de la sélection des meilleurs joueurs et de l’entraînement. La définition, l’élaboration et animation du programme de la sélection en assurant le regroupement, l’encadrement et la participation de l’équipe aux échéances validées par la Fécofoot rentrent également dans ses missions.

Les conditions à remplir

Les candidats à ce poste doivent être titulaires d’un diplôme d’entraîneur de haut niveau et avoir une bonne expérience internationale. Une bonne connaissance du football africain et international est recommandée. Les postulants doivent être disposés à résider au Congo et notamment à Brazzaville pendant la durée du contrat.  Une grande capacité d’adaptation et une aptitude au travail en équipe leur sont aussi exigées sans oublier le travail en étroite collaboration avec le directeur technique national. Les postulants doivent faire preuve des capacités de management et de leadership et ne pas avoir de responsabilités dans un autre organisme, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Congo et maîtriser la langue française.

Les pièces à fournir

Les candidatures sont adressées au président de la Fécofoot .  Un curriculum vitae, les copies des diplômes certifiées conformes, une lettre de motivation, un projet sportif du candidat, un certificat médical et les prétentions financières sont les pièces recommandées dans le dossier. « Ces candidatures doivent être déposées au secrétariat général de la Fécofot ou envoyées à l’adresse électronique fécofoot@ yahoo.fr au plus  tard le 20 décembre 2015 », souligne  le courrier. Et d’ajouter : « une commission technique sera chargée de l’analyse des dossiers afin de déterminer la short-list des trois meilleures candidatures, à soumettre à la décision de désignation du titulaire au poste. »

James Golden Eloué

Congo : la Fédération congolaise de football perd son siège

L'ancien siège de la Fécofoot démoli (Photo Adiac)

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L'ancien siège de la Fécofoot démoli (Photo Adiac)
L’ancien siège de la Fécofoot démoli (Photo Adiac)

Depuis le 28 octobre, les gestionnaires du football congolais n’ont plus un cadre de travail idéal.  L’ancien siège de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) a été cassé pour cause d’utilité publique.

La position dans laquelle se trouve la Fécofoot relance le dossier  de la construction du siège de la Fécofoot qui tarde à être exécuter à  cause du titre de propriété. Pour faire fonctionner son administration, Fécofoot a  installé provisoirement son matériel au centre de production des licences informatisées au stade Alphonse – Massamba-Débat, à côte de la Direction générale de l’éducation physique et des sports scolaires et universitaires (Dgepssu).  Le cadre du travail ne répond pas au gabarit d’une grande fédération comme celle du football qui, à chaque match international, est appelée à recevoir  sur ses locaux,  les officiels de la Fédération internationale de football association et de la  Confédération africaine de football. 

Si l’administration s’est installée au Centre de production des licences informatisées, le président  de la fédération devrait peut être travailler chez lui, car dans cette structure provisoire, il n’y a pas  de place pour le bureau exécutif encore moins pour le comité exécutif. Cela  fait deux mois que la Fécofoot a  été sommée de déguerpir par le Ministère de l’Aménagement du territoire et de la délégation générale aux Grands travaux pour  cause d’utilité publique.  La zone située entre la rue Eugène Etienne dans laquelle se trouvait l’ancien siège de la fédération jusqu’ à la place de la République (Rond- point CCF) bordée par deux avenues principales notamment Charles de Gaulle et Boulevard Denis Sassou N’Guesso est en train d’être démolie.

Grâce à la coopération sino-congolaise, il  y sera construit le Palais  du parlement (Assemblée nationale et Senat).  Se retrouvant  sans siège, la Fécofoot devrait s’atteler à trouver la solution à cette équation le plus rapidement possible.  La Fécofoot  est obligée soit d’aller louer un bâtiment ou  soit se tourner vers  son partenaire qui est l’Etat pour lui trouver provisoirement un cadre de travail, en attendant la construction d’un siège programmé par la Fédération internationale de football association (FIFA).

Le premier  projet Goal III avait glissé du fait que le terrain devant l’abriter, pourtant cédé par l’État, était sous le coup d’une expropriation pour cause d’utilité publique. En compensation, la Fécofoot a reçu, par décret présidentiel, un autre terrain situé à côté de la Patte-d’oie en face de la station Puma en allant vers Nganga Edouard.

La Fifa, qui maintient son engagement à construire un siège pour  la Fécofoot,  au travers d’un autre projet Goal,  exige, pour mener à bien et avec diligence la réalisation de cet ouvrage, que la Fécofoot lui donne la preuve qu’elle est le propriétaire irréfutable de ce terrain en brandissant le titre de propriété. Ce n’est qu’à ce titre, et une fois prouvée la propriété dont se prévaut la Fécofoot que pourraient démarrer les travaux de construction du siège de la Fécofoot. L’argent existe bel et bien sur le compte  de la FIFA pour  construire un bâtiment R+1 ou R+2, selon les réalités du marché de construction à Brazzaville.  Le projet risque de glisser une fois de plus si,  d’ici à fin décembre, l’évolution significative du dossier n’est pas enregistré.

James Golden Eloué

FIFA – Congo : le premier vice-président et le secrétaire général suspendus

Le premier vice-président de la Fecofoot, Jean Guy Blaise Mayolas et le secrétaire général de la structure, Badji Mombo Wantété
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Le premier vice-président de la Fecofoot, Jean Guy Blaise Mayolas et le secrétaire général de la structure, Badji Mombo Wantété
Le premier vice-président de la Fecofoot, Jean Guy Blaise Mayolas et le secrétaire général de la structure, Badji Mombo Wantété

Les deux personnalités de Fédération congolaise de football (Fécofoot) ne devraient pas prendre part à toute activité footballistique nationale et internationale, trois mois durant.

Le premier vice-président de la Fecofoot, Jean Guy Blaise Mayolas et le secrétaire général de la structure, Badji Mombo Wantété, ont écopé d’une sanction provisoire. C’est sur la base de diverses infractions du code d’éthique de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) que la suspension a été prononcée par Hans-Joachim Eckert, président de la chambre de jugement de la Commission d’éthique. La décision a été prise sur demande du président de la Chambre d’instruction, Cornel Borbely, en vertu de l’article 83 al.1 dudit code de la FIFA.

« (…) Ce n’est pour affaire de corruption présumée qui éclabousse la FIFA que les deux personnalités de la Fécofoot ont été provisoirement suspendues encore moins pour l’affaire opposant la fédération à Etoile du Congo. Cette dernière affaire est sur la table du Tribunal arbitral de Sports de Lausanne or la sanction a été prononcée par la commission éthique de la FIFA…  », a déclaré le chargé des médias de la Fécofoot, Emmanuel Kaba, sur les ondes de Radio-Congo dans la matinée du 3 juin.

Dans son argumentaire, ce dernier a expliqué que c’est au moment où les deux sanctionnés demanderont un recours que la commission éthique de la FIFA pourrait davantage motiver sa sanction puisque les infractions évoquées ne sont pas élucidées. Le public sportif congolais qui croyait que la sanction était liée à l’affaire Etoile du Congo sait désormais qu’il s’agirait plutôt d’une attitude morale de Jean Guy Blaise Mayolas et de Badji Mombo Wantété qui serait contraire à l’éthique de la FIFA. On attend donc de voir jusqu’où ira la commission d’éthique de la structure mondiale en charge du football dont le fonctionnement actuel est jonché de rebondissement avec notamment la démission de Sepp Blatter quelques jours après son élection.

© Adiac-Congo