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L’ambition du Congo à atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour lutter contre la faim et la pauvreté contraint aux autorités de multiplier des initiatives en appui avec les agences du système des Nations Unies, notamment l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avec laquelle un projet de renforcement des capacités des producteurs vient d’être mis en place.
Intitulé « Appui à l’élaboration d’une stratégie nationale de renforcement des capacités des organisations paysannes », ce projet a fait l’objet d’un accord conclu ce 4 avril, entre le ministre congolais de l’Agriculture et de l’Elevage, Henri Djombo, et la représentante de la FAO au Congo, Suze Percy Filippini.
Ce projet intègre le programme d’actions prioritaires que le Congo va mettre en musique pour les trois prochaines années. Son objectif en partie est de faciliter une agriculture plus productive, inclusive et durable pouvant améliorer les revenus des populations et optimiser l’autonomisation des organisations paysannes.
Il permettra une plus grande implication des organisations de la société civile et des producteurs locaux dont le rôle à jouer est de mise dans la lutte contre la faim et la pauvreté.
La FAO est convaincue que « la faim et la malnutrition peuvent être éradiquées de notre planète ». Pour relever le défi « Faim zéro », une résolution politique et la constitution d’alliances avec les principaux acteurs sont primordiales, a estimé Mme Filippini.
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Dans l’optique de lutter efficacement contre la pauvreté qui touche environ 60% de la population active, le gouvernement congolais entend orienter sa priorité à la diversification de l’économie à travers l’installation des unités de production afin de réduire le coût des importations des produits de premières nécessités estimés à 500 milliards de FCFA.
La vision de développement qui motive l’orientation du gouvernement congolais dans la réduction de la pauvreté s’articule autour de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Elle trouve sa traduction dans le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP).
L’objectif de cette vision est de créer les conditions propices au développement économique, social et culturel harmonieux en vue d’un développement durable qui permette d’éliminer l’extrême pauvreté et la faim en réduisant de moitié le nombre des Congolais vivant en dessous du seuil de la pauvreté et qui souffrent de la faim.
Disposant pourtant d’énormes potentialités agricoles, 8 millions d’hectares de terre cultivables, capables de satisfaire entièrement la demande alimentaire des 4,5 millions de Congolais, le pays compte 21% d’âmes qui souffrent d’une sous-alimentation et 11,8% d’enfants en insuffisance pondérale, selon les statistiques de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI).
Les dernières enquêtes nationales sur la situation alimentaire et nutritionnelle menées en République du Congo relèvent une préoccupation majeure du gouvernement pour tenter de renverser la tendance.
« En dépit des atouts naturels dont dispose le pays, 26% d’enfants âgés de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique alors que 39% des ménages ne sont pas capables de couvrir leurs besoins alimentaires et n’ont pas accès à l’apport calorifique minimum de 2.400 calories par jour », précisent les données de cette enquête.
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