CAN 2017 : Les autorités gabonaises ont expulsé le journaliste Robert Brazza ?

Robert Brazza

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C’est un journal local qui a donné l’information. Le journaliste congolais né à Brazzaville, Robert Brazza, l’animateur de « Soir de Can » sur Canal + a été expulsé du Gabon en pleine compétition. Faux, répond l’intéressé qui a démenti cette affirmation à travers sa page Facebook.

L’information a eu l’effet d’une bombe : Robert Brazza expulsé du Gabon. Selon l’auteur d’un article paru récemment , le journaliste de CANAL + avait été chassé du Gabon pour avoir critiqué le mauvais état des pelouses. « Contrairement aux propos sans fondement tenus par certaines personnes dans une parution gabonaise, je n’ai absolument pas été expulsé par les autorités du pays organisateur de la CAN 2017 », a déclaré Robert Brazza.

Comme pour donner une belle leçon de journalisme à l’auteur de l’article, l’animateur ajoute : « Et si mon absence à l’écran (pourtant programmée de longue date) a semé la confusion dans les esprits, la sagesse voudrait que l’on aille à la source pour en connaître les motifs ».

L’ancien animateur d’Africa N1 est tout de même fair-play, même s’il se désole de cette pratique qui consiste à affirmer des choses au préalable sans procéder à toutes les investigations nécessaires. « Je regrette très sincèrement ce genre de procédé indigne de notre profession et qui, une fois encore, lui donne une image sale et incompétente », a-t-il publié sur son mur Facebook. Du coup, Robert Brazza donne rendez-vous à ses ‘’détracteurs’’. « Mercredi 1er février prochain, je serai, comme prévu, sur le plateau de Soir de Can, en compagnie de tous les amis et avec vous je l’espère pour parler de l’actualité de la CAN Gabon 2017, des matchs, des joueurs, des terrains (si le besoin s’en fait sentir-eh oui !) Et de l’avenir du football africain ».

Avec Gaboneco

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Un sans papier malien menotté et expulsé dans le même vol que le ministre des maliens de l’extérieur qui ne dit rien

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Menotté et assis de force à l’arrière de l’avion, un ressortissant malien a été expulsé de France le 24 décembre. Comme souvent, la scène, filmée par un témoin, a suscité l’indignation des passagers parmi lesquels se trouvait… le ministre des Maliens de l’étranger. Et la vidéo fait réagir, en pleine polémique sur les conditions de réadmission des ressortissants maliens expulsés d’Europe.

La scène a été filmée dans l’après-midi du samedi 24 décembre dans un vol Air France entre Paris et Bamako, avant le décollage. Des passagers du vol s’indignent du traitement réservé au ressortissant malien, l’un d’eux s’écrit même « qu’on le détache, ce n’est pas un animal, on ne vous a pas attaché chez nous [au Mali] ! ».
La particularité de cette scène : elle s’est déroulée dans l’avion que prenait également Abderrahmane Sylla, le ministre des Maliens de l’étranger, qu’on voit d’ailleurs sur les images. Contacté par France 24, le ministre a confirmé l’incident :

Je rentrais à Bamako pour faire un rapport après une rencontre avec la diaspora malienne en France. Avant le décollage, j’ai été interpellé par des passagers qui m’ont indiqué qu’un ressortissant malien était menotté à l’arrière de l’appareil, ce que j’ai ensuite constaté par moi-même. Les policiers m’ont expliqué avoir menotté l’homme qui avait un comportement agressif.

Polémique autour d’un présumé accord Mali – Union européenne

Sur les réseaux sociaux, le ministre en a pris pour son grade. Beaucoup se sont insurgés de son « inaction « . D’autres sont allés plus loin : pour eux, si le ministre « n’a pas réagi « , ça serait parce que son gouvernement aurait conclu récemment un accord « de réadmission » avec l’Union européenne, portant sur le retour des demandeurs d’asile refusés et des Maliens en situation irrégulière en Europe.

Car le 11 décembre dernier, Bert Koenders, chef de la diplomatie des Pays-Bas, mandaté pour discuter avec les partenaires de l’UE sur les questions d’immigration, était en visite à Bamako. Et il s’est félicité d’une « première » en estimant que des « engagements précis » avaient été pris entre « l’Union européenne et un pays africain à propos du retour des demandeurs d’asile refusés ».

Entre autre, il s’agirait d’envoyer des policiers maliens en Europe pour faciliter l’identification des ressortissants maliens. En échange de ces mesures, le Mali percevrait des aides au développement économique, ainsi qu’évoqué lors d’un sommet Europe-Afrique à La Valette en 2015.

Bert Koenders laissait entendre qu’un accord avait été signé entre l’UE et le Mali. Ce qui est prématuré selon le gouvernement malien, qui s’est empressé de préciser qu’il n’avait signé aucun « accord », mais plutôt paraphé un « communiqué commun » n’ayant pas de force juridique. Trop tard : la petite phrase du ministre néerlandais a déclenché un tollé chez les éditorialistes mais surtout dans la diaspora malienne qui interprète ces discussions comme un durcissement des conditions d’immigration validé par leur gouvernement. Une motion de défiance a même été déposée au Parlement malien contre le gouvernement à ce sujet, sans succès.

« C’est moi qui ai demandé aux policiers d’enlever les menottes à cet homme «  – Abderrahmane Sylla, ministre des Maliens de l’étranger

À ceux qui l’accusent donc de ne pas avoir vraiment réagi, car son gouvernement approuverait ce type d’expulsion, Abderrahmane Sylla répond :

C’est moi qui ai demandé aux policiers français de respecter la dignité de cet homme et d’enlever les menottes, ce qu’ils ont fait immédiatement. Notre ressortissant a reconnu être en situation irrégulière, et a accepté d’être reconduit à Bamako. J’ai veillé à ce qu’il soit pris en charge à son arrivée au Mali. Il n’a pas été violenté physiquement [il y a un an, pour une scène similaire impliquant un Guinéen dans un avion, nous expliquions les détails de la procédure d’expulsion en France].

Dans d’autres vidéos de la scène publiées sur les réseaux de la diaspora malienne, on voit le ministre Abderrahmane Sylla s’insurger contre les passagers qui critiquent le présumé accord signé par le Mali avec l’Union européenne, expliquant qu’aucun document n’a été signé par son gouvernement.

La question migratoire est très sensible, et les déclarations [du ministre néerlandais NDLR] ont jeté de l’huile sur le feu, de façon prématurée, car le Mali n’a signé aucun accord. Il faut faire très attention à l’impact que peut avoir ce genre de vidéos, car nos ressortissants peuvent actuellement avoir le sentiment que certains candidats à l’immigration sont mieux traités que d’autres. Nous voulons que nos ressortissants soient respectés, et par-dessus, qu’on ne touche pas à leur intégrité physique.

© Observers.france24

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Italie : Un togolais se livre à la police pour être expulsé et on le chasse

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La police italienne évacue un migrant à Vintimille, à la frontière franco-italienne, le 16 juin 2015 |AFP
La police italienne évacue un migrant à Vintimille, à la frontière franco-italienne, le 16 juin 2015 |AFP

Il était arrivé en Italie depuis la Libye encouragé par un ami après avoir payé plus de 1500 euros à la mafia.

 Etudiant à Tunis en Tunisie, Koffi Paul avait succombé aux appels incessants d’un ami depuis la Lybie sur une chance de gagner enfin l’Europe. Il avait quitté précipitamment la Tunisie sans avertir sa famille depuis Lomé et rejoint illégalement la Lybie et finalement les côtes italiennes à travers ses navires de la mort.

Un voyage que Koffi jure de ne plus refaire même si l’Afrique était en feu. Une triste expérience pour ce jeune togolais de 23 ans, brillant étudiant en communication dans une université de Tunis dont les parents depuis Lomé supportaient les études. « J’ai vu des gens mourir, et quand je réalise que l’Europe n’est pas le paradis, j’ai mal au cœur pour eux…sacrifier sa vie pour cette vie de misère en Italie en valait la peine ! »

Interné dans un centre d’accueil avant de se retrouver dans la rue, Koffi n’a pas voulu trop réfléchir et décider de rentrer en Tunisie poursuivre ses études. Pour lui, errer dans les rues d’Italie était une perte de temps. « Des africains vivent comme des animaux dans la rue comme si nous manquons de logement en Afrique, la peau noire n’a aucune valeur dans ce pays où à simple on est catalogué par les autochtones »

Dépourvu de moyens et gêné de recourir à sa famille, Koffi s’est rendu aux services d’immigration de l’aéroport de Rome pour demander à être reconduit aux frontières, plus précisément en Tunisie. «  T’es venu par la mer et tu veux repartir par les airs ? Vous les noirs, vous aimez trop la facilité…vas rejoindre tes frères dans la rue et laisse nous tranquille ! » Lui a dit répondu le chef des services d’immigration de l’aéroport de Rome. Koffi a vraiment le cul entre deux chaises s’il faut faire référence à une chanson du groupe congolais Bisso na Bisso.

(Lolakayacongo)

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