Congo : le permis d’exploration de la société nationale prolongé

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Immeuble| De la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC)

Le gouvernement congolais a adopté lors de son conseil des ministres de mercredi cinq projets de décret portant attribution, renouvellement et prorogation du permis d’exploration d’hydrocarbures de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et ses partenaires. 

Le premier de ces cinq projets est le projet de décret portant attribution à la SNPC d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides et gazeux dit « permis Nsoko II ». Initialement attribué en 2003 à la société TotalFinaElf EP, ce permis a été prorogé en 2013 pour une période de cinq ans.

Le deuxième projet de décret porte attribution à la SNPC d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Nanga I ».

D’une superficie de 686,7 km2, la zone d’exploration dite « Nanga I » a fait l’objet d’un accord particulier signé le 6 décembre 2017 entre le Congo et la société Total E&P Congo.

Conformément aux dispositions de l’article 9 de la loi de 2016 portant Code des hydrocarbures, les parties proposent que ce permis d’exploration soit attribué à la SNPC pour quatre ans et trois années pour les deux périodes de renouvellement éventuel.

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Le groupe « contracteur » sera composé de la SNPC (15%) et Total E&P Congo (85%), avec possibilité pour la SNPC d’associer d’autres sociétés au moment de la mise en production.

Le troisième projet attribue à la SNPC un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Marine XX ». Située en offshore très profond, cette zone d’exploration s’étend sur une superficie de 3285,8 km2 pour une profondeur d’eau estimée à 2000 m.

Conformément à l’article 9 du code des hydrocarbures précité, il est proposé d’attribuer le permis d’exploration « Marine XX » à la SNPC là où la conduite des opérations pétrolières serait confiée à Total E&P Congo.

Par ailleurs, le gouvernement a également adopté deux projets de décret portant respectivement deuxième renouvellement du permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Marine III » pour le premier, et prorogation du permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Haute Mer B » pour le second.

Avec APA 

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Le Congo attribue une dizaine de permis de recherche minière

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©DR

Une dizaine de permis de recherche minière a été attribuée par le Congo à plusieurs sociétés, a annoncé ce jeudi à Brazzaville, le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla. 

« Ces permis de recherche minière ont été attribués à ces sociétés lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi dans la capitale congolaise. Ils portent notamment sur la recherche des poly-métaux, de la potasse et de l’or », a expliqué M. Moungalla.

En outre, à l’occasion du Conseil des ministres, plusieurs permis de recherche de diamant brut, de potasse et d’or ont été renouvelés.

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Congo : l’exploration de Marine XXI attribuée à une société américaine

pétrole

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pétrole
Une plateforme offshore d’exploitation de pétrole. © Getty Images/HeliRy

Le contrat de partage de production du permis d’exploration offshore du bloc a été signé le 4 mars, à Brazzaville, entre le ministre de tutelle, Jean-Marc Thystère Tchicaya, et le président, directeur général de la société Kosmos Energy, Andrew G. Inglis.

D’une superficie de 2 351,42 km2, avec une profondeur d’eau de 3000 m, le bloc avait été mis sur le marché lors de la promotion du domaine minier congolais entre 2016-2017 et attribué à la suite d’un appel d’offres international.

« Notre pays peut donc se réjouir de ces résultats puisqu’ils ont permis d’intégrer dans le paysage pétrolier congolais une grande société américaine spécialisée dans l’offshore très profond », a déclaré le ministre des Hydrocarbures, avant de relever que Kosmos Energy est la deuxième société pétrolière américaine à opérer dans le pays.

« Ce permis d’exploration représente un double défi technologique et financier dans la mesure où des technologies de pointe devront être utilisées pour forer à travers 3000 m d’eau et cibler des objectifs géologiques sous le sel, à environ 3000 m sous le fond de la mer, avec des investissements financiers importants », a-t-il souligné.

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Notons que la politique de renouvellement des réserves en hydrocarbures est une priorité pour ce secteur. Elle a fait l’objet d’orientations stratégiques mises en œuvre par le gouvernement.

L’attribution de ce permis et la signature du contrat de partage de production s’inscrivent dans cette dynamique qui vise à renouveler les réserves du pays et assurer les productions futures afin de garantir des revenus au Congo. Tout ceci est rendu possible grâce à la flexibilité et l’attractivité du code des hydrocarbures, promulgué par le chef de l’Etat congolais en 2016.

« Nous tiendrons nos engagements. Nous commencerons par établir un bureau local et agirons pour faire en sorte que le pays tire la meilleure partie de notre travail ici. Et par conséquent, construire des fondations qui vont soutenir notre présence à long terme en République du Congo », a assuré le patron de Kosmos Energy. 

Kosmos Energy est basée à Dallas, aux Etats-Unis d’Amérique. Elle possède des actifs en Mauritanie, au Sénégal et au Suriname, en Amérique du sud. Elle a découvert l’un des plus grands gisements dénommé « Jubilé », situé en mer profonde, sur la côte ghanéenne.

Lopelle Mboussa Gassia

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