Congo : Plus de 14 morts suite à l’attaque d’un train de marchandises dans le département du Pool

Un AK 47

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L’attaque d’un train marchandises par les ex-miliciens Ninjas, vendredi après midi, à la gare ferroviaire de Mindouli, à environ 200 km au sud de Brazzaville, a occasionné au moins 14 morts de source sécuritaire.

Les 14 morts sont en majorité des agents de la force publique congolaise qui convoyaient le train. Les ex-miliciens ont d’abord tiré sur le conducteur pour immobiliser le train et ensuite sur les agents de la force publique.

Les corps des victimes encore à Mindouli, sont sur le point d’être ramenés à Brazzaville par les sapeurs pompiers dépêchés samedi sur les lieux. Les assaillants ont mis le feu sur le train, avant de prendre la fuite. Une colonne de fumée noire se dégageant du train est perceptible dans la petite ville de Mindouli qui s’est vidée d’une partie de sa population, près de 15.000 habitants.

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Cette attaque des ex-miliciens Ninjas est la deuxième, en l’espace de 72 heures. Dans la nuit de jeudi dernier, ils ont tiré sur un bus de transport en commun et sur une ambulance, entre les localités de Voula et Siassia, à environ 40 km au sud de Brazzaville, tuant trois personnes dont deux soldats des Forces Armées Congolaises (FAC).

Depuis avril dernier, la situation sécuritaire s’est dégradée dans le Département du Pool où les ex-miliciens Ninjas se sont repliés à la suite des violences dans la nuit du 3 au 4 avril 2016 dans les quartiers sud de Brazzaville.

Trois mandats d’arrêt ont même été émis contre le chef de ces ex-miliciens Ninjas, l’ancien rebelle congolais, le Pasteur Ntoumi et deux de ses proches.

Avec Xinhua

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Congo : trois morts dans une attaque des ex-miliciens Ninjas dans le Pool

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Les ex-miliciens Ninjas de l’ancien chef rebelle congolais, le Pasteur Ntumi, ont attaqué, dans la nuit de mercredi à jeudi, une ambulance dans le Département du Pool, à environ 35 km au sud de Brazzaville, causant trois morts, a annoncé jeudi à la presse l’armée congolaise.

« Dans la nuit de mercredi, vers 21 h, les Ninjas ont d’abord attaqué un bus de transport en commun, blessant trois passagers qui seront par la suite évacués vers Brazzaville ; mais l’ambulance qui les transportait sera à son tour attaqué et brûlé par les Ninjas, occasionnant trois morts dont un civil, le chauffeur et deux soldats des FAC, et quatre blessés dont un se trouve dans un état critique », a expliqué à la presse, le capitaine des Forces Armées Congolaises (FAC), Patrick Okomo.

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Plusieurs journalistes escortés par la force publique congolaise (polices et gendarmes) se sont rendus sur les lieux jeudi en mi-journée. Les carcasses de l’ambulance et du bus, totalement calcinées, sont toujours au bord de la route. Du sang séché, des sandales, des chaussures et quelques objets des passagers sont restés sur les lieux.

Du fait de cette insécurité, les populations environnantes ont commencé à quitter leurs villages, pour se rendre à Kinkala, le chef-lieu du Département du Pool où la situation est calme. Toutefois, le trafic routier a été interrompu sur ce tronçon.

Accusés des violences du 4 avril dernier, dans les quartiers sud de Brazzaville, les Ninjas se sont repliés depuis lors dans leur base au Pool où ils multiplient des exactions contre les populations. Leur chef, le Pasteur Ntumi, fait l’objet d’un mandat d’arrêt.

Avec Xinhua

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