Au cours de la séance des questions orales au gouvernement avec débats, du 22 novembre à l’assemblée nationale, la situation de la compagnie ECAir a entre autres questions, été évoquée. Le ministre Fidèle Dimou a informé la représentation nationale de la reprise prochaine des activités de ladite compagnie aérienne.
Répondant aux préoccupations des députés, le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, a fait savoir que la relance des activités d’Équatorial Congo Airlines est éventuelle et même imminente.
« Les quatre avions qui étaient cloués au sol à l’aéroport de Maya-Maya sont actuellement à Addis-Abeba en Ethiopie pour certains, et d’autres à Johannesburg en Afrique du sud, pour subir un entretien technique. La reprise des vols se prépare. Au plan administratif, la reprise des services se fait progressivement», a indiqué le ministre des Transports.
Ces check-up de reprise font suite à un partenariat signé avec la compagnie Ethiopian Airlines pour la formation des équipages et la maintenance des appareils, pour le transporteur congolais ECAir, en cessation d’activités depuis le mois d’octobre 2016, pour cause de trésorerie.
Si la nouvelle est accueillie avec euphorie par de nombreux congolais qui voient en cette compagnie une fierté nationale, beaucoup émettent le souhait de voir s’opérer un changement à la tête de cette celle-ci, la direction sortante ayant brillé par une incompétence notoire en matière de management et de gestion.
Après l’Ethiopie, le Rwanda annonce un nouveau gouvernement composé à 50% de femmes
Jeudi dernier, le Rwanda annonçait un remaniement ministériel à la tête de l’Etat. Si plusieurs postes ont été supprimés à l’issue de la restructuration, on note surtout « un équilibre paritaire » dans le nouveau gouvernement.
En effet, quelques jours après l’Ethiopie où le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé un nouveau cabinet composé de 10 femmes et de 10 hommes, c’est le Rwanda qui annonce un nouveau gouvernement composé à 50% de femmes.
Ainsi, dans le nouveau gouvernement de 26 ministres (en baisse par rapport aux 31 postes du précédent), on compte 13 femmes et 13 hommes.
Si le Rwanda est réputé pour avoir l’un des systèmes politiques les plus féministes au monde (61% des membres du parlement sont des femmes), cette nouvelle restructuration gouvernementale fait rentrer le pays dans le cercle très fermé des gouvernements les plus égalitaires en matière de genre.
Pour rappel, en 2017, le pays occupait la 4ème place des pays les plus égalitaires au monde, en matière de parité homme-femme, d’après un rapport du Forum économique mondial.
L‘Éthiopie va jeter 69 millions de préservatifs financés par le Fonds mondial de lutte contre le Sida en raison de leur mauvaise qualité, a rapporté jeudi la radio locale Fana, citant l’Agence éthiopienne de financement et d’approvisionnement pharmaceutiques (PFSA).
Fabriqués par une société indienne, les préservatifs se sont avérés défectueux lors de tests en laboratoire, et le directeur de la PFSA, Meskele Lera, a assuré avoir entamé des démarches pour obtenir un « remboursement de l’argent » et la « couverture des coûts de mise au rebut », selon Fana.
Ils avaient été achetés par les autorités éthiopiennes grâce à un don de 2 millions de dollars accordé par le Fonds mondial de lutte contre le Sida.
Environ 1,2 million d?Éthiopiens vivent avec le virus du Sida, selon des chiffres de l?Organisation mondiale de la santé (OMS). La prévalence du virus dans la population est de 2,4%, mais ce taux est significativement plus élevé dans la capitale Addis Abeba, où la prostitution est répandue et largement tolérée.
Les Diables rouges du Congo , le 14 juin au stade Marien Ngouabi d’Owando
La somme doit être versée dans un délai de 30 jours à compter de la notification de cette décision de la Commission de discipline de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) qui date du 8 janvier 2016. Pour cause : l’envahissement de l’aire de jeu par le public lors du match Congo-Ethiopie…
« La Fédération congolaise de football (Fécofoot) est tenue responsable pour la violation de l’article 67, alinéas 1 et 3 du Code disciplinaire de la FIFA par rapport aux incidents du match de la compétition préliminaire de la Coupe du monde Russie 2018, entre le Congo et l’Ethiopie du 17 novembre 2015 », souligne la décision 150867CGO ZH, de la Commission de discipline de la FIFA. En effet, lors du match retour entre les deux équipes au stade Alphonse Massamba-Débat, un supporter congolais est entré sur l’aire de jeu, nu comme un ver de terre, pour célébrer le but égalisateur du défenseur congolais, Francis Nganga, d’une très mauvaise manière d’ailleurs. Aussi, à la fin du match le public, à son tour, fait autant pour saluer la victoire du Congo le qualifiant dans la phase de poules desdits éliminatoires. Des comportements formellement interdits par le code disciplinaire de la FIFA. Là, la sanction est tombée, l’amende doit être payée.
« En application des articles 10 et 15 (…) la Fécofoot est condamnée au paiement d’une amende d’un montant de 20.000 francs suisses », selon la décision de la FIFA qui précise, par ailleurs, que cette somme peut être payée en dollars américains. Le tout équivaudrait à 13 millions de francs CFA.
Ce sera pire à l’avenir…
Selon la même décision, si de tels incidents se reproduiraient dans le futur, la Commission de discipline de la FIFA n’aurait pas d’autres choix que d’imposer des sanctions plus sévères à l’encontre de la Fécofoot. Dans ce sens, il est possible d’assister à la fermeture du stade Alphonse Massamba-Débat.
Selon lui…
Le commissaire CAF, le congolais Jean Médard Kossa abordé sur la question, n’a pas manqué à dire. Il a notamment évoqué la nécessité pour le public sportif de prendre conscience de son rôle à jouer dans la plus grande discipline possible. La passion, a-t-il renchéri, ne devrait pas aller à l’encontre des règles de jeu à respecter. L’amende à payer pouvait servir à payer quelque chose d’autre si et seulement si le public avait été à sa place. La Fécofoot a donc intérêt à prendre des mesures et mettre en oeuvre les mesures approprées, conformes au règlement de la FIFA en matière de sécurité.
La bonne affaire pour le Congo. En déplacement ce samedi à Addis Abeba pour y affronter l’Ethiopie dans le cadre du 2 tour aller des éliminatoires du Mondial 2018, les Diables Rouges ont fait une belle opération en décrochant un probant succès (3-4). Pourtant mis en difficulté après l’ouverture du score de Getaneh Kebede (40e), les hommes de Claude Le Roy ont trouvé les ressources pour revenir à égalité au tableau d’affichage sur un coup franc de Thievy Bifouma juste avant la mi-temps (42e).
A nouveau dans la partie, les Congolais faisaient la différence au retour des vestiaires, Fabrice Ondama (63e) leur donnant l’avantage, avant que Francis N’ganga n’alourdisse le score (73e). Entré en jeu, Hardy Binguila y allait aussi de sa réalisation (81e), avant la réduction du score de Dawit Fikadu côté éthiopien (84e). Trop tard pour espérer emballer le match et un éventuel retour dans les derniers instants, même si Shimelis Bekele inscrivait un dernier but au bout du temps réglementaire (90e). Avec ce handicap d’un but à remonter et surtout quatre réalisations concédées sur leurs terres, les Antilopes Walya auront besoin d’un exploit lors de la manche retour face à une équipe du Congo qui n’a jamais été aussi proche de la phase de groupes.
Les compositions de départ
Le onze éthiopien : Tarik – Siyoum, Aschalew, Salhadin, Nejib – Gatoch, Aschalew, Shimelis, Bereket – Dawit, Getaneth.
Le président américain Barack Obama lors de son discours à l’Union africaine, le 28 juillet 2015
En marge de sa visite officielle en Éthiopie, Barack Obama a prononcé mardi le premier discours d’un président américain au siège de l’Union africaine.
Barack Obama quitte l’Éthiopie pour regagner Washington à la fin de son discours devant l’UA. Lundi soir, le président américain a tenu un mini-sommet sur la situation au Soudan du Sud, le plus jeune pays du monde, ravagé par 19 mois de guerre civile. Corruption, démocratie, terrorisme, quelques extraits du discours d’Obama.
Corruption Le président américain Barack Obama a appelé mardi, depuis la tribune de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, l’Afrique à vaincre le « cancer de la corruption » et adhérer aux principes démocratiques, si elle veut assurer son développement.
« Rien ne libérera plus le potentiel économique de l’Afrique que l’éradication du cancer de la corruption », a estimé M. Obama. « La corruption existe partout dans le monde », mais « en Afrique la corruption aspire des milliards de dollars des économies, de l’argent qui pourrait être utilisé pour créer des emplois, construire des hôpitaux et des écoles ».
« Seuls les Africains peuvent mettre fin à la corruption dans leurs pays », a ajouté M. Obama, promettant que les États-Unis aideraient les gouvernements africains décidés à combattre les circuits financiers illicites à prendre des mesures, à promouvoir la bonne gouvernance, la transparence et l’État de droit.
Démocratie « Les progrès de l’Afrique dépendront aussi de la démocratie, parce que les Africains, comme tout le monde, méritent la dignité de pouvoir contrôler leurs propres vies », a-t-il ajouté, énumérant « les ingrédients d’une vraie démocratie : élections libres et équitables. Liberté d’expression et de la presse. Liberté de réunion. »
« Ces droits sont universels. Ils sont écrits dans les constitutions africaines », a-t-il souligné. La démocratie « prend racine » à travers l’Afrique, a poursuivi le président américain, citant la Sierra Leone, le Ghana, le Bénin, le Botswana, la Namibie, l’Afrique du Sud ou les récentes élections pacifiques au Nigeria. « Cependant, en ce moment, ces libertés sont refusées à de nombreux Africains. La démocratie, ce n’est pas juste des élections. Quand les journalistes sont mis derrière les barreaux pour avoir fait leur travail, des militants sont menacés (…) alors il y a une démocratie qui n’en a le nom, mais pas le contenu. »
« Les pays ne peuvent pas réaliser les promesses des indépendances tant qu’ils ne protégeront pas les droits de leurs peuples », a-t-il lancé devant les ambassadeurs des pays membres de l’UA, réunis au siège de l’institution à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Terrorisme Les États-Unis sont aux côtés de l’Afrique face « au terrorisme et à la guerre », a assuré le président américain Barack Obama mardi à Addis-Abeba, depuis la tribune de l’Union africaine (UA). « Alors que l’Afrique fait face au terrorisme et à la guerre, les États-Unis sont à vos côtés », a-t-il déclaré devant un parterre de représentants des chefs d’État membres de l’UA. « Avec des formations et du soutien, nous aidons les forces africaines à se renforcer », a-t-il expliqué, ajoutant que le combat contre les groupes armés qui ensanglantent le continent devait s’accompagner de progrès en matière de gouvernance.