Les citoyens de 15 pays africains devront déposer une caution de 15 000 dollars au maximum avant de pouvoir se rendre aux États-Unis

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Les citoyens de 15 pays africains devront déposer une caution de 15 000 dollars au maximum avant de pouvoir se rendre aux États-Unis.

C’est une décision liée à de nouvelles règles temporaires sur les voyages aux États-Unis qui entrera en vigueur le 24 décembre.

Le programme pilote de six mois – qui vise les visas de tourisme et d’affaires – aura un effet dissuasif sur ceux qui dépassent la durée de leur visa, indique le département d’État américain.

Le président sortant Donald Trump a fait des mesures de restriction sur l’immigration un élément central de son mandat de quatre ans.

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Le président élu Joe Biden s’est engagé à changer un nombre important de décisions de son prédécesseur sur les politiques d’immigration aux Etats Unis.

Cette nouvelle règle d’obligation de visa vise les pays dont les ressortissants ont un « taux de dépassement de séjour légal » de 10 % ou plus en 2019.

La caution pour l’obtention du visa est remboursable et oscille entre 5 000 et 15 000 dollars.

Les pays africains concernés sont : Angola, Burkina Faso, Tchad, République démocratique du Congo, Djibouti, Érythrée, Gambie, Guinée-Bissau, Liberia, Libye, Mauritanie, Soudan, Sao Tomé-et-Principe, Cap-Vert, Burundi.

Selon l’agence de presse Reuters, si ces pays ont des taux de dépassement de séjour plus élevés, très peu de personnes originaires de ces pays voyagent en réalité vers les États-Unis.

Avec BBC 

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Coronavirus : La RDC candidate pour accueillir des essais d’un futur vaccin contre le Covid-19

le président de la RDC, Félix Tshisekedi

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le président de la RDC, Félix Tshisekedi
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi

Selon le le responsable de la lutte contre le coronavirus en République démocratique du Congo, le pays est prêt à accueillir des tests d’un futur vaccin contre le Covid-19.

La République démocratique du Congo est prête à accueillir les essais d’un futur vaccin contre le Covid-19, a déclaré vendredi le responsable congolais de la lutte contre la pandémie Jean-Jacques Muyembe.

Nous avons été choisis pour faire ces essais. Le vaccin sera produit soit aux États-Unis, soit au Canada, soit en Chine. Nous, nous sommes candidats pour faire les essais ici chez nous, a déclaré le professeur Muyembe.

Peut-être vers le mois de juillet, août nous pourrons commencer déjà à avoir des essais cliniques de ce vaccin, a ajouté le virologue congolais, qui s’exprimait devant la presse au côté de l’ambassadeur américain en RDC Mike Hammer.

Le Covid a un moment donné sera incontrôlable, a détaillé le professeur. La seule façon de le contrôler ce sera le vaccin, tout comme Ebola. C’est le vaccin qui nous a aidés à terminer l’épidémie d’Ebola.

La fin de la dixième épidémie d’Ebola en RDC doit être proclamée le 12 avril après avoir tué plus de 2 200 personnes dans l’est du pays depuis sa déclaration le 1er août 2018.

Plus de 320 000 personnes ont bénéficié de deux vaccins utilisés à titre expérimental.

Le premier vaccin utilisé à plus de 300 000 doses a été récemment préqualifié pour homologation, ont indiqué les autorités sanitaires.

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Colère et incompréhension chez les internautes

Les propos du docteur Muyembe ont suscité la colère et de l’incompréhension chez les internautes.

Chers médecins, scientifiques et empires pharmaceutiques. Lorsque vous avez fini de tester vos vaccins #Covid19 sur des animaux, avant même d’envisager de venir l’essayer sur des Africains, un peuple pour lequel vous n’avez jamais montré de considération, essayez sur vous-même, tempête le musicien suédo-congolais Mohombi sur Twitter.

Si je peux être provocateur, est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation, un peu comme c’est fait d’ailleurs sur certaines études avec le Sida, où chez les prostituées on essaie des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées ?, déclaré l’un des médecins, Jean-Paul Mira, chef de service de médecine intensive et réanimation à l’hôpital parisien Cochin.

Non, les Africains ne sont pas des cobayes !, s’est indignée l’association française SOS Racisme dans un communiqué.

Jean-Paul Mira a présenté ses excuses les plus sincères à celles et à ceux qui ont été heurtés, choqués, qui se sont sentis insultés par des propos que j’ai maladroitement prononcés.

avec AFP

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Les Etats-unis vont continuer de participer au relèvement du Pool au sud du Congo

Un panneau à l'entrée de Kinkala, dans le Pool.

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Un panneau à l'entrée de Kinkala, dans le Pool.
Un panneau à l’entrée de Kinkala, dans le Pool.|AFP

La directrice du département Afrique centrale au département d’Etat américain, Mélanie Higgins, a déclaré, lundi à Brazzaville, que son pays continuera à participer au programme de relèvement initié dans le département du Pool, a annoncé, mardi, la radio publique.

‘’ Nous avons félicité le Congo pour les efforts qu’il fournit pour maintenir, depuis déjà 18 mois, la paix dans le Pool. Nous avons demandé au ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo, quelles étaient ses priorités pour le Pool et tout le pays. Nous allons essayer d’identifier les fonds et les programmes dans lesquels nous pouvons contribuer par rapport à la réponse de la ministre ‘’, a souligné Mélanie Higgins, à l’issue d’un entretien avec cette dernière.

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Par ailleurs, les deux personnalités ont aussi échangé sur les questions des réfugiés de la République démocratique du Congo (RDC), de la prostitution des mineurs et de la traite des personnes, de la reconstruction des maisons et la réfection des routes dans le département du Pool.

Mélanie Higgins a fait part de la satisfaction des USA à propos de l’adoption, par le parlement congolais, de la loi contre la traite des personnes. Elle a, cependant, fait savoir que les USA attendaient la publication des décrets d’application pour rendre exécutoire cette loi.

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Avec PANA

Congo: la sécurité dans les Grands Lacs au menu d’une visite d’un diplomate américain

Peter Pham et Sassou

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Peter Pham et Sassou
Le chef de l’Etat congolais, président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (Cirgl), a échangé, le 21 février à Brazzaville, avec Peter Pham.

Le nouvel Envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs, Peter Pham séjourne à Brazzaville, où il discuté de sécurité jeudi avec le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (Cirgl). 

« Je suis venu à Brazzaville pour se faire une idée de la vision sécuritaire de la sous-région. J’ai tenu à commencer ma première tournée dans la région par Brazzaville pour rencontrer le président en exercice de la CIRGL afin de me faire une idée de sa vision pour la sous-région »., a indiqué le diplomate américain au terme d’une audience avec le président N’Guesso.

Outre son intérêt pour les questions de paix et de sécurité dans la région des Grands Lacs, Peter Pham a affirmé avoir échangé avec le président Sassou N’Guesso sur les relations Etats-Unis/Afrique.

« Les Etats-Unis d’Amérique sont toujours prêts à accompagner la paix et la stabilité en Afrique », a rassuré le nouvel Envoyé spécial des USA dans la Région des Grands Lacs.

Brazzaville est la première étape d’une tournée qui va conduire Peter Pham dans les autres pays de la région des Grands Lacs.

Avec APA 

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Plus d’un milliard de francs CFA des Etats-Unis aux populations du Pool au Congo

Des francs CFA

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Des francs CFA
Des francs CFA. © RFI/Paulina Zid

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd Haskell a annoncé le 22 octobre à Brazzaville la mise en œuvre d’un don de 1,7 milliard de francs CFA, soit 3 millions dollars, en faveur des populations du Pool. Ce qui fait qu’à ce jour, le gouvernement américain a fourni plus de 4,5 milliards de francs CFA, soit 9 millions de dollars, en aide humanitaire pour le département du Pool, depuis le début du conflit en avril 2016.

« Ce type d’assistance humanitaire n’est possible que grâce aux efforts de paix des parties en conflit dans le Pool. Les Etats-Unis seront toujours aux côtés de la communauté internationale et du Gouvernement congolais pour accompagner cette population, et nous comptons sur la franche collaboration de nos partenaires tel que le PAM », a dit Todd Haskell.

Ce nouveau don finalisé en août dernier, permet la réalisation des travaux d’entraide communautaire, notamment le dégagement des pistes rurales envahies par la végétation, ou la réhabilitation des étangs piscicoles abandonnés au plus fort de la crise. Le projet permet d’améliorer l’accès aux marchés dans les zones enclavées et de relancer la production dans ces zones.

Le don est géré par le Programme alimentaire mondial (PAM), qui travaille en partenariat avec le ministère des Affaires sociales et les ONG.

Les évaluations démontrent que la situation alimentaire reste précaire en particulier dans les ‘pays de Mpangala’, zone située à l’Ouest du département du Pool. En raison des séquelles du conflit, une majorité de la population reste soumise à l’insécurité alimentaire, et les agriculteurs ont besoin d’un appui pour reprendre leurs activités. Une récente étude de ACTED dans la zone a démontré que plus de 85% des ménages de la zone ont recours à des stratégies néfastes pour s’alimenter, telles la consommation d’aliments moins couteux ou moins préférés, ou la réduction des quantités lors des repas. Cette nouvelle contribution américaine vient répondre à ces besoins.

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Le gouvernement américain était le premier à répondre à la demande d’assistance humanitaire du gouvernement congolais pour les déplacés du Pool. L’année passée, près de 6.500 personnes dans la Bouenza ayant fui les violences dans le Pool avaient pu être assistées. Cette année encore, les Etats-Unis ont assisté, à travers un financement de l’USAID, environ 9000 ménages déplacés à Mindouli affectés par le conflit du Pool. Et grâce à cette nouvelle contribution, le gouvernement américain manifeste sa volonté d’accompagner la consolidation de la paix dans le département du Pool, et de renforcer ses relations avec la République du Congo.

« Maintenant qu’elles rentrent chez elles, nous tenons à aider les populations à retrouver une vie normale. Ce projet vient renforcer les efforts du Gouvernement en faveur de la paix, condition du rétablissement durable de la sécurité alimentaire dans le département du Pool », a déclaré le Représentant du PAM au Congo, Jean-Martin Bauer.

Les activités du programme sur le terrain ont débuté en ce mois d’Octobre. Notamment avec la réhabilitation d’une piste rurale de 7 km reliant le village enclavé de Moukonkoto à la route nationale numéro un au niveau de Missié-Missié, non loin de Mindouli. Environ 150 travailleurs sont engagés dans les activités de la réalisation de cette piste. Cette dernière permettra aux producteurs maraîchers et de légumineuse de Monkonkoto d’accéder directement à la route nationale et d’éviter un détour d’une trentaine de kilomètres dans des conditions difficiles. La piste permettra également aux camionnettes d’accéder directement à la zone et de faciliter l’évacuation des produits agricoles vers le marché à partir de 8 villages auparavant enclavés.

© VOX

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Les Etats-Unis et leurs alliés lancent des frappes ciblées en Syrie

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Photo provenant du site internet de l’agence de presse officielle syrienne le 14 avril 2018 d’une explosion dans la banlieue de Damas après des frappes aériennes d’Occidentaux / © SYRIAN GOVERNMENT’S CENTRAL MILITARY MEDIA/AFP / Handout / STR

Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont lancé samedi des frappes ciblées en Syrie pour punir le régime de Bachar al-Assad accusé par Donald Trump d’avoir mené des attaques chimiques « monstrueuses ».

Au moment même où le président américain annonçait ces frappes depuis la Maison Blanche, des détonations ont été entendues à Damas, marquant un nouveau chapitre dans ce pays ravagé par une guerre sanglante et complexe qui dure depuis sept ans.

Selon une correspondante de l’AFP à Damas, centre du pouvoir de M. Assad, les explosions ont été suivies par des bruits d’avions tandis que des colonnes de fumée se sont élevées du nord-est de la capitale syrienne.

« J’ai ordonné aux forces armées des Etats-Unis de lancer des frappes de précision sur des cibles associées aux capacités du dictateur syrien Bachar al-Assad en matière d’armes chimiques », a lancé M. Trump.

« Une opération combinée est désormais en cours avec la France et le Royaume-Uni, nous les remercions tous les deux », a-t-il ajouté.

Le régime syrien a dénoncé une « agression barbare et brutale » des Occidentaux, qu’il a accusés de chercher à entraver une mission de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) dont une équipe doit entamer samedi son enquête à Douma sur l’attaque chimique présumée du 7 avril.

Selon la télévision d’Etat, la défense anti-aérienne syrienne est entrée en action contre les avions occidentaux, et des missiles contre une position militaire à Homs ont été interceptés.

Au lever du soleil à Damas, des dizaines de partisans du régime arborant des drapeaux syriens, se sont rassemblés sur l’emblématique place des Omeyyades, au son des klaxons et de musiques patriotiques.

Les voitures, décorées aux couleurs rouge, noire et blanche, ont même formé un petit embouteillage autour de la fontaine au centre de la place. Certains font le V de la victoire, d’autres font des selfies ou dansent sur la chaussée.

– « Insulte » à la Russie –

C’est une attaque présumée aux « gaz toxiques » dans le dernier bastion rebelle de Douma près de Damas, qui est à l’origine des frappes déclenchées après une mobilisation de la communauté internationale, déjà saisie par l’horreur d’une guerre civile qui a fait plus de 350.000 morts depuis mars 2011.

Elle a fait plus de 40 morts selon des secouristes à Douma. Le régime et l’allié russe ont démenti en dénonçant des « fabrications ».

Selon le général Joe Dunford, chef d’état-major américain, les forces occidentales ont visé à 01H00 GMT (04H00 en Syrie), trois cibles liées au programme d’armement chimique syrien, l’une près de Damas et les deux autres dans la région de Homs (centre).

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Il a précisé qu’aucune autre opération militaire visant la Syrie n’était prévue à ce stade.

« Il est clair que le régime Assad n’avait pas reçu le message l’an dernier », a dit le ministre américain de la Défense Jim Mattis, rappelant la frappe américaine d’avril 2017 sur la base militaire d’Al-Chaayrate près de Homs, après une autre attaque chimique imputée à Damas qui avait fait plus de 80 morts à Khan Cheikhoun (nord-ouest) quelques jours auparavant.

« Nous avons été très précis et la réponse était proportionnée, mais, en même temps, ce fut une frappe lourde », a-t-il ajouté, précisant que les forces américaines avaient employé deux fois plus de munitions que l’an dernier.

Aucune perte américaine n’a été rapportée, selon le Pentagone.

Allié indéfectible du régime syrien, la Russie a réagi par la voix de son ambassadeur aux Etats-Unis, Anatoli Antonov, aux frappes occidentales. « Nos mises en garde n’ont pas été entendues » et ces frappes sont une « insulte » au président Vladimir Poutine, selon lui.

Selon le ministère de la Défense à Moscou, 100 missiles ont été tirés sur la Syrie, dont « un nombre significatif » ont été interceptés par les forces syriennes. Aucune des frappes n’a atteint les abords des bases aérienne et navale russes en Syrie.

– Frégates et avions de chasse –

Londres a annoncé que quatre avions de chasse Tornado GR4 de la Royal Air Force avaient bombardé un « complexe militaire » près de Homs.

Paris a indiqué que la France avait frappé avec des frégates multimissions en Méditerranée et des avions de chasse. Selon le président Emmanuel Macron, les frappes ont été « circonscrites aux capacités du régime syrien permettant la production et l’emploi d’armes chimiques ».

Dans sa déclaration, Donald Trump a mis en garde l’Iran et la Russie, qui ont déployé des milliers d’hommes et du matériel en Syrie pour aider M. Assad face aux rebelles et jihadistes, contre leurs liens avec le pouvoir syrien.

Il a affirmé que la Russie avait « trahi ses promesses » de 2013 sur l’élimination des armes chimiques syriennes.

Avant le lancement des frappes, le département d’Etat avait assuré avoir « la preuve » de l’utilisation d’armes chimiques par le régime Assad.

Après avoir exprimé la crainte d’une « escalade militaire totale », le patron de l’ONU Antonio Guterres a appelé à la retenue « dans ces circonstances dangereuses ».

Autre principal acteur du conflit en Syrie et ennemi juré des Etats-Unis, l’Iran a lui mis en garde contre les « conséquences régionales » des frappes occidentales, en dénonçant une « action aventuriste ».

Par l’AFP

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Contentieux Commisimpex-Congo: Paris tranche en faveur de Brazzaville

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©DR

Nouvel épisode du feuilleton Commisimpex. Cette entreprise appartenant à l’homme d’affaires anglo-libanais Mohsen Hojeij est en conflit avec l’Etat du Congo depuis les années 1980. Commisimpex réclame des sommes qui n’auraient pas été versées à la fin de travaux publics réalisés dans le pays. L’entreprise souhaite récupérer 1,25 milliard d’euros. Et faute de pouvoir récupérer cet argent au Congo, Commisimpex essaie de saisir des biens de l’Etat congolais à l’étranger. Des procédures ont été lancées aux Etats-Unis et en France, où la Cour de cassation a décidé, ce mercredi, d’annuler une partie de ces saisies.

Au cœur des débats : une lettre datant de 1993 dans laquelle l’Etat du Congo renonçait à son immunité. A l’époque, explique l’avocat de l’Etat congolais, les deux parties s’étaient mises d’accord sur une somme et le Congo acceptait en quelque sorte que ce montant soit prélevé sur ses biens à l’étranger.

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Mais depuis, le ton a changé : Brazzaville et Commisimpex ne sont plus d’accord du tout et le Congo affirme que cette lettre n’autorisait en rien les saisies réalisées en France. En fait, pour que ce type d’opérations soit possible, il existe des conditions spécifiques pour permettre la saisie de biens diplomatiques et tout l’enjeu était de savoir si oui ou non, la fameuse lettre de 1993 comportait la mention autorisant ces saisies de biens diplomatiques. La Cour de cassation a décidé que non.

Une décision juridiquement scandaleuse selon l’avocat de Commisimpex, un arrêt de circonstance et politique, pour ne pas froisser l’Etat congolais. Mais l’avocat explique que cette décision de la Cour de cassation ne va pas changer le fond de l’affaire. Les saisies vont se poursuivre, des opérations sont d’ailleurs déjà en cours sur ce que l’on appelle les créances fiscales, c’est-à-dire les impôts que les entreprises françaises payent au Congo.

Par RFI

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Congo – Tentatives d’attentats terroristes : Les congolais impatients d’en savoir davantage sur les suites de l’enquête

L’ambassade des Etats-Unis en République du Congo

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l’ambassade des Etats-Unis en République du Congo
L’ambassade des Etats-Unis en République du Congo © Neeraj Kasture

Le gouvernement congolais a annoncé le 30 novembre dernier, l’arrestation d’un présumé terroriste dont l’intention était d’attenter aux intérêts français et américains au Congo. Depuis lors, de nombreux congolais sont dans l’expectative et attendent comme promis, d’être mis au courant de l’évolution de l’enquête.

S’il est une affaire qui outre l’attente des salaires, passionne les congolais ces derniers jours, c’est celle de la tentative d’attentat contre les ambassades de France et des États-Unis d’Amérique, dont le gouvernement a fait état dans la nuit du 30 novembre 2017.

Pour de nombreux congolais qui saluent la promptitude des services de police qui ont diligenté les investigations ayant « conduit à l’interpellation d’un individu d’une trentaine d’années, de nationalité congolaise et de confession musulmane », le gouvernement doit aller au bout de la logique qu’elle s’est elle-même imposée, en rendant compte au peuple des suites de cette affaire hautement sensible et qui implique outre mesure, un apport citoyen de tous.

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Et de s’interroger : « On nous a dit qu’on a arrêté quelqu’un. Qu’on le présente à la télé, comme ça se fait dans les pays qui vivent ces situations. Cela permet déjà d’accélérer l’enquête de voisinage et de rattraper d’éventuels complices, car des gens reconnaîtront forcément l’individu, ainsi que ses fréquentations. Or, ça fait 4 jours que le ministre a parlé, et depuis, plus rien. »

D’autres trouvent l’affaire elle-même sujette à caution. « Telle qu’on connaît notre police là, si c’était vrai, l’homme en question aurait tout dit de lui même et on allait nous brandir ses aveux. Si on ne dit rien, c’est qu’il n’y a rien. »

D’autres encore se demandent, « à quand l’arrivée des enquêteurs français et américains, qui dans le cas d’espèce ont parfaitement le droit d’être associés à l’enquête, surtout qu’ils disposent des moyens d’investigations qui peuvent faire défaut à la police congolaise.»

Autant de questions pour lesquelles certains intellectuels pensent qu’il y a eu une erreur de communication et notamment de verbatim dans la gestion de cette affaire, car « en ayant endossé le rôle dévolu au procureur de la république, le gouvernement s’est attribué une posture qu’il ne peut tenir dans la durée.»

Sur les réseaux sociaux, de nombreux sites traitant de l’actualité congolaise se font des gorges chaudes pour cette affaire.

Bertrand BOUKAKA

Les Échos du Congo-Brazzaville

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Les Etats-Unis se retirent de l’UNESCO

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Donald Trump (Photo by Mario Tama/Getty Images)

Les Etats-Unis ont annoncé ce jeudi qu’ils se retiraient de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), accusant l’institution d’être «anti-israélienne». Selon le magazine Foreign Policy, cette décision aurait été prise afin de « faire des économies et protester contre ce que le pays considère comme le positionnement anti-Israël de l’organisationLe retrait sera effectif le 31 décembre. Les Etats-Unis conserveront un statut d’observateur, a précisé le Département d’Etat, en lieu et place de leur représentation à l’agence onusienne basée à Paris.

La directrice générale de l’Unesco Irina Bokova a dit «regretter profondément» cette décision. «L’universalité est essentielle à la mission de l’UNESCO pour construire la paix et la sécurité internationales face à la haine et à la violence, par la défense des droits de l’homme et de la dignité humaine», a-t-elle souligné dans un communiqué. Les Etats-Unis, alors présidés par Ronald Reagan, avaient déjà quitté l’Unesco en 1984 pour protester contre ce qu’ils estimaient être sa mauvaise gestion, avant de réintégrer l’organisation en 2003.

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Les Etats-Unis disposés à soutenir le Congo dans la diversification économique

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Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Congo, Todd Haskell, a réitéré, le 25 juillet, la volonté de son pays d’aider le Congo dans la diversification de l’économie, à l’issue d’une rencontre avec le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo.

Etant nouvellement muté au Congo, Todd Haskell a inscrit cette rencontre avec le ministre d’Etat, dans le cadre d’une visite de courtoisie.

Lors des échanges, les deux personnalités ont évoqué la nécessité de redynamiser les liens de coopération entre les Congo et les U.S.A dans divers domaines, parmi lesquels les domaines de l’agriculture, l’élevage et bien d’autres secteurs d’activités génératrices de revenus et d’emplois.

« Avec le ministre d’Etat, nous avons parlé de la nécessité de renforcer les liens de coopération entre le Congo et les USA. Nous avons aussi discuté de l’importance de la diversification de l’économie congolaise, et avons examiné comment les U.S.A peuvent participer aux côtés du gouvernement congolais pour amplifier cette diversification », a précisé l’ambassadeur des U.S.A au Congo, Todd Haskell.

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L’appui des Etats-Unis au Congo, a renchéri le diplomate américain, se fera aussi dans le cadre du programme African Growth and Opportunity Act (AGOA). Une initiative commerciale visant à soutenir le développement du commerce entre le gouvernement américain et les pays africains.

Soulignons que les U.S.A soutiennent le Congo à travers plusieurs projets d’intérêt socioéconomique, au nombre desquels, le projet des cantines scolaires piloté par une ONG américaine International partnership for human development (IPHD), dont le but est d’apporter de la nourriture aux élèves congolais.

Rappelons que Todd Haskell jouit d’une grande expérience professionnelle. En août 2015, il a été sous-secrétaire adjoint dans le Bureau des affaires africaines, avant d’être nommé directeur de la diplomatie et des affaires publiques, avec la gestion de 48 ambassades et Consulats américains dans la région de l’Afrique sub-saharienne.

Le diplomate américain a été aussi successivement conseiller aux affaires publiques en République Dominicaine ; à Johannesburg en Afrique du Sud et récemment au Burkina-Faso où il a occupé aussi pendant une longue durée, le poste de Chef de mission adjoint par intérim. Il succède à madame Stéphanie Sullivan appelée à d’autres fonctions.

Firmin Oyé
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