Pointe-Noire : des stations services encore à sec

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les stations services sont en rupture dans la ville de Pointe-Noire
Les stations services sont en rupture dans la ville de Pointe-Noire

Depuis près de deux jours, les stations services sont en rupture dans la ville de Pointe-Noire. Cette situation oblige les chauffeurs des véhicules du transport en commun, de passer des nuits blanches devant ces lieux d’approvisionnement pour esperer avoir le carburant.

 « J’ai passé la nuit  dans une station d’essence rien que pour avoir du carburant, je suis très fatigué ce matin, mais que voulez-vous, je dois travailler pour joindre les deux bouts du mois », raconte un chauffeur de taxi.

Après quelques mois de sècheresse dans la quasi-totalité des stations services de la ville océane, Pointe-Noire connait une fois de plus, une pénurie d’essence. Ce phénomène qui a tendance à se répéter, perturbe non seulement le trafic routier, mais occasionne également le phénomène des demi-terrains.

En effet, du fait de cette pénurie plusieurs stations services sont en rupture de carburant, et les quelques unes qui en detiennent encore sont prises d’assaut.

La situation prend la forme d’un tape-à-l’œil, avec ces nombreuses voitures qui s’alignent en file indienne sur plusieurs mètres aux abords des stations services. À cela s’ajoute de nombreux bidons qui s’accumulent aux pieds des pompes.

Rappelons que, les raisons liées à cette pénurie sont  restées jusque là inconnues et comme la fois dernière, aucune autorité ne s’est laissée entendre sur cette question. Pour l’instant seul les chauffeurs de voitures diésel sont épargnés par cette situation déplorable.   

© Adiac-Congo

Congo: Brazzaville marquée par une pénurie d’essence inexpliquée

Brazzaville marquée par une pénurie d’essence
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Brazzaville marquée par une pénurie d’essence
la capitale congolaise, et ses environs connaissent depuis une semaine une pénurie sans précédent en produits pétroliers.|DR

Brazzaville, la capitale congolaise, et ses environs connaissent depuis une semaine une pénurie sans précédent en produits pétroliers. Les autorités ne donnent aucune explication à cette situation, alors dans la ville les revendeurs de carburant à la sauvette ont refait surface.

Dans une station-service de Brazzaville, certains chauffeurs ont de petits yeux marqués par la fatigue. Ils y ont passé la nuit avec d’autres personnes. Munis de leurs bidons, ils attendaient tous sans espoir d’être servis. « On est là. On dort à la station pour attendre demain en vain, témoigne un chauffeur de taxi. Nous sommes dans l’attente du carburant. Il n’y a pas un motif qui justifie pourquoi le carburant devient rare sur le marché. On ne comprend pas. On est là à cause de ça ».

Dans d’autres stations, dès que quelques mètres cubes de super se font voir, les automobilistes sont à la merci des pompistes : « Les pompistes sont très demandés. Mais si tu as besoin de 25 litres, il faut donner d’abord 5 000 francs CFA [7,60 euros]. Pour faire le plein, il faut l’argent », confirme un autre conducteur.

Chez les revendeurs à la sauvette, qui s’approvisionnent eux-mêmes par des voies déguisées, le prix du super a beaucoup augmenté : « Avant-hier, j’ai acheté le litre à 3 500 francs. Si j’achète un litre à 3 500, dix litres vont me coûter combien ? 35 000. Celui qui va monter à bord de ce taxi va payer combien la course ? A 2 000 ou à 2 500 francs », explique un chauffeur de taxi.

Pas d’explication officielle au sujet de cette pénurie. On constate simplement que la course de taxi est passée du simple au double et que bon nombre d’activités tournent au ralenti.

Par RFI