Congo : 25% de la population et deux enfants sur cent sont touchés par la drépanocytose, selon la ministre de la Santé

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© iecd

L’atelier ouvert à Brazzaville, le 16 janvier, sur le dépistage et la prise en charge de la maladie vise, entre autres, à renforcer la prévention primaire, réduire l’incidence, la morbidité et la mortalité dues à cette pathologie chronique.

La situation de la drépanocytose au Congo est préoccupante. « La maladie dans sa forme partielle touche 25% de la population et deux enfants sur cent sont touchés dans sa forme totale », a indiqué la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, à l’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités des hôpitaux des districts sanitaires dans le dépistage et la prise en charge de la drépanocytose. Les estimations, a-t-elle poursuivi, soulignent que plus de cinquante mille personnes (enfants et adultes) vivent sous la forme totale de cette maladie génétique. Une forme très symptomatique avec un risque élevé de mortalité durant la période infantile.

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui appuie le Congo dans le processus de dépistage et de prise en charge, propose un ensemble d’interventions de santé publique. « Il s’agit d’améliorer l’accessibilité et la qualité des soins, de renforcer les services cliniques, de laboratoire, de diagnostic et d’imagerie médicale afin de les rendre efficaces et adaptés aux différents niveaux de système de santé, de promouvoir l’éducation et conseils génétiques pour le dépistage précoce en période néonatale notamment, de constituer des groupes de soutien aux patients, de renforcer le plaidoyer et le développement de la recherche », a expliqué le représentant de l’OMS dans le pays, Jean Baptiste Nikiema.

Les travaux de cet atelier pendront fin ce 17 janvier. Ce jour, les techniciens supérieurs et médecins passeront à la pratique, selon le directeur du Centre national de référence de la drépanocytose Antoinette-Sassou-N’Guesso, le Pr Elira Dokékias. Ce centre, rappelons-le, est un établissement spécialisé dans la recherche, le dépistage, la prise en charge, le suivi et l’accompagnement médico-psychologique des patients drépanocytaires homozygotes des hémophilies et d’autres maladies rares du sang.

Rominique Makaya

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Congo : 26% des enfants de moins de 5 ans sont atteints de malnutrition chronique, selon l’Unicef

Enfants déplacés du Pool ©UNICEF/Congo/2017

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Enfants déplacés du Pool ©UNICEF/Congo/2017
Enfants déplacés du Pool ©UNICEF/Congo/2017

Pour qui coule finalement l’or noir au Congo-Brazzaville ? Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) indique que 26% des enfants congolais de moins de 5 ans sont atteints de malnutrition chronique, 14 % d’insuffisance pondérale et 7 % de maigreur.

Logements exigus et insalubres, difficultés extrêmes à se nourrir convenablement, à accéder à l’eau potable et à se procurer l’énergie nécessaire, difficultés à trouver un emploi décent et suffisamment rémunérateur, c’est le résultat d’une enquête sociale qui offre une idée précise des conditions de vie auxquelles doit faire face une majorité de congolais. C’est une enquête réalisée par la Conférence épiscopale du Congo avec l’appui technique et financier du Secours Catholique et de Misereor, au point où manger pour les adultes comme pour les enfants, la pauvreté aidant, devient un véritable cauchemar.

Selon les statistiques officielles, le pays a enregistré un taux de chômage de 34,2% en 2011, touchant de plein fouet la tranche des 25-35 ans, alors que les jeunes représentent 60% des 4 millions de Congolais.

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Depuis quelques années, l’Unicef demande au gouvernement congolais d’affecter 20 % des recettes pétrolières à l’enfance, considérée comme une « couche vulnérable ».

On rappelle que le Congo est un pays producteur de pétrole, une ressource qui contribue à plus de 80% aux recettes de l’Etat. Mais près de 50% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Des ONG dénoncent régulièrement le manque de transparence dans la gestion des revenus pétroliers.

Germaine Mapanga

 Avec Les Echos du Congo Brazzaville

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La Cédéao veut trois enfants maximum par femme d’ici 2030

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Les parlementaires de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays), de la Mauritanie et du Tchad ont affirmé samedi vouloir limiter à trois le nombre d’enfants par femme afin de faire baisser de moitié, d’ici 2030, le taux de fécondité le plus élevé au monde.

« Les parlementaires de la Cédéao, de la Mauritanie et du Tchad ont convenu que, d’ici 2030, les parlements devaient inciter les gouvernements à mettre en place des politiques tendant à faire en sorte que chaque femme (…) ait au plus trois enfants pour maîtriser le boom démographique », a déclaré le président du Parlement burkinabè, Salifou Diallo, lors d’une rencontre régionale sur la démographie samedi à Ouagadougou.

Avec un taux de fécondité général de 5,6 enfants par femme, le plus élevé au monde, la population de l’espace Cédéao se situera, en 2050, autour d’un milliard d’habitants, dont la moitié sera constituée de jeunes, selon les Nations unies.

« Nous estimons que quand on a des taux de croissance économique des pays qui est de l’ordre de 5 à 6% avec un taux de fécondité située à 6 ou 7%, nous sommes dans une situation de démographie non maîtrisée et nous ne pouvons pas espérer de développement avec une telle situation », a martelé M. Diallo.

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Selon lui, « il est urgent de contenir la poussée démographique dans l’espace Cédéao pour promouvoir un réel développement viable et durable ».

Les parlementaires devraient, dans leurs Etats respectifs, adopter des stratégies afin de « faciliter un déclin rapide, volontaire, de la fécondité grâce à l’accès universel à la planification familiale, l’augmentation du niveau d’éducation des femmes et le renforcement des efforts pour améliorer la survie de l’enfant », a ajouté M. Diallo.

De son côté, le président du Parlement du Bénin, Adrien Houngbédji, a estimé que « c’est à (nous) qu’il appartient de définir l’équilibre optimal qu’il est indispensable de trouver entre la régulation des naissances et l’amélioration de la qualité de vie de la population active ».

Il s’agira de faire « baisser de moitié » le taux de fécondité et d' »arrimer le taux de croissance démographique, trop fort, avec le taux de croissance économique trop modéré », a déclaré le président de la commission de la Cédéao, Marcel De Souza.

« La jeunesse représente les deux tiers de la population. Cette jeunesse, lorsqu’elle ne trouve pas de solutions, devient une bombe: elle traverse le désert ou la Méditerranée, meurt par milliers pour l’immigration clandestine », a-t-il ajouté.

Par l’AFP

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Congo: la malnutrition des enfants déplacés du Pool au-delà des seuils d’urgence

Des femmes et enfants déplacés de Kindamba, dans la région du Pool, le 5 juin 2002 au Congo

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Les taux de malnutrition parmi les enfants déplacés par les violences dans le Pool ont dépassé les seuils d’urgence dans cette région troublée du sud du Congo, selon une enquête conjointe du gouvernement et de l’ONU publiée vendredi à Brazzaville.

« Le taux de malnutrition aiguë global parmi les enfants déplacés de moins de 5 ans est de 17,3%. Ce taux dépasse le seuil d’urgence de 15% établi par l’Organisation mondiale de la santé » (OMS), relève cette enquête sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle réalisée en mai.

« Les ménages déplacés font face à de grandes difficultés d’accès à la nourriture et aux besoins élémentaires », soulignent le gouvernement congolais et l’ONU.

Selon cette même enquête, le nombre de personnes déplacées dans cette région du Pool (qui compte 263.000 habitants) a été multiplié par six en moins d’un an, passant de près de 13.000 à 83.000 en mai 2017.

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L’intégralité de l’interview du Président Denis Sassou sur TV5MONDE

Pour contribuer à fournir une assistance humanitaire d’urgence dans les six prochains mois, « les Nations unies ont immédiatement besoin de plus de 20 millions de dollars », selon cette enquête.

Région voisine de la capitale Brazzaville, le Pool a été le théâtre de violents affrontements entre 1998 et 2003 ayant opposé l’armée et les ex-combattants ninjas dirigés par l’ex-chef rebelle Ntumi.

La région a replongé dans les violences après la présidentielle du 20 mars 2016 remportée par le président Denis Sassou Nguesso, 73 ans, dès le premier tour, mais contestée par l’opposition. M. Sassou Nguesso cumule plus de 32 ans à la tête du Congo et a fait modifier la Constitution pour pouvoir se représenter l’an dernier.

Les autorités de Brazzaville accusent le pasteur Ntumi, qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt, et ses ex-combattants, d’être responsables des troubles actuels.

Début mai, le gouvernement congolais avait exprimé son refus de dialoguer avec le pasteur tout en affirmant que l’ex-chef rebelle « serait vaincu ».

La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) a dénoncé récemment « la répression à huis clos » en cours depuis un an dans le Pool, tirant « la sonnette d’alarme sur la tragédie des populations » qui se déroule dans « l’indifférence générale ».

Par l’AFP

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Drame familial à Abidjan: A l’obtention du visa pour les USA, on lui révèle que de ces 5 enfants, 2 ne sont pas de lui

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C’est le regroupement familial du couple Kouadio qui va relever un vieux secret partagé entre l’amour d’un homme et l’adultère d’une femme que le temps avait jusque-là protégé. Lundi dernier à l’ambassade des USA à Abidjan, c’est un mari inconsolable que l’obtention du visa pour ses enfants a permis de découvrir les tromperies de sa femme. Les larmes aux yeux il se retenait pour éviter de passer pour ridicule dans ce hall plein de demandeurs de visas.

En effet vivant aux États-Unies depuis quelques années, il a pu obtenir la nationalité américaine. Il a donc décidé d’organiser un regroupement familiale. Sa famille est composée de cinq enfants ainsi que sa tendre épouse. Ils rempliront toutes les formalités d’usage pour le regroupement familial sur le sol américain. Monsieur Kouadio fera même coïncider ses congés professionnels pour être à Abidjan avec les siens afin de repartir ensemble pour cette nouvelle vie au pays.

Comme recommandé par les services de l’ambassade en plus des documents administratifs un test d’ADN est effectué sur tous les membres de la famille pour prouver leur filiation commune. La semaine dernière pour le retrait des fameux visas, qui aurait pu imaginer un seul instant ce qui attendait cette famille « soudé »?

« Monsieur, nous sommes désolé mais deux des enfants présentés ne pourront se faire établir de visas car n’étant pas de vous« . Comme un marteau qui venait de l’assommer il ne comprenait pas. Pourquoi tous étaient de lui sauf le 3e et la dernière? Son regard croisait sur le coup celui de sa femme assise à une chaise de lui. Le silence dans la pièce était pesant et personne n’osait le briser, pas même l’agent du consulat qui malgré sa lourde tâche et le monde qui attendait dehors n’osait prononcer un mot.

Lire l’intégralité de l’article sur Oeildafrique.com

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Burkina Faso: la France veut rapatrier « rapidement » ses deux militaires soupçonnés de pédophilie

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Un soldat français de l'opération Sangaris à Bangui le 4 juin 2014|AFP
Un soldat français de l’opération Sangaris à Bangui le 4 juin 2014|AFP

La France a affiché mercredi son intention de rapatrier « rapidement » deux de ses militaires soupçonnés d’abus sexuels sur des enfants au Burkina Faso, suspendus la veille par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian qui a dénoncé l’affaire à la justice.

« Des contacts ont été pris avec la justice burkinabè pour que le rapatriement se fasse rapidement et que la justice agisse », a déclaré le porte-parole du gouvernement français, Stéphane Le Foll, à l’issue du Conseil des ministres.

M. Le Drian « ne va pas perdre de temps. Il a dit de manière très claire qu’il est déterminé à sanctionner ceux qui se comportent de cette manière. C’est inadmissible », a-t-il ajouté.

« Les forces françaises sont engagées dans une lutte contre le terrorisme, ils sont là pour protéger les populations. C’est l’image de l’armée, c’est l’image de la France », a souligné M. Le Foll. « Il n’y aura aucune faiblesse et au contraire une détermination totale », a-t-il insisté.

Le ministère français de la Défense avait annoncé mardi soir la suspension immédiate des deux militaires en cause, soupçonnés « de s’être livrés à des actes à connotation sexuelle sur deux enfants », et l’ouverture d’une enquête de commandement au sein de l’armée.

Le parquet de Paris a également ouvert dans la foulée une enquête judiciaire.

« Les faits sont assez clairs. La plainte a été portée immédiatement par le ministre de la Défense. Cela porte sur des enfants qui sont français, bi-nationaux, dans un hôtel », a précisé le porte-parole du gouvernement français.

« La justice est saisie, la procédure judiciaire est engagée. Cela a été vite parce que les faits ont été dénoncés et la plainte déposée », a-t-il précisé.

Selon un haut responsable de la gendarmerie burkinabè, une des victimes supposées des deux soldats est une fillette de 5 ans, dont les parents étaient amis des agresseurs présumés.

La célérité avec laquelle les autorités françaises ont rendu publique l’affaire tranche avec leur traitement d’un précédent scandale de viols sur mineurs, qui a écorné l’image de l’armée française.

Informé dès juillet 2014 par les Nations unies d’accusations d’abus sexuels sur des enfants par des militaires français en Centrafrique, Jean-Yves Le Drian avait alors saisi la justice et déclenché une enquête interne, mais l’affaire n’avait éclaté au grand jour qu’en avril dernier, révélée par le quotidien britannique The Guardian.

La France compte actuellement 220 soldats au Burkina Faso, sur un total de 3.000 déployés au Sahel dans le cadre de l’opération antiterroriste Barkhane qui s’étend sur cinq pays (Mauritanie, Mali, Tchad, Burkina Faso et Niger).

Environ 900 autres militaires français sont également postés en Centrafrique, où le contingent initial (2.000 hommes) a été progressivement réduit pour laisser la place à la force de l’Onu (Minusca).

Par l’AFP

Congo : la prévalence de la malnutrition est de 24% chez les enfants congolais

les enfants congolais

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les enfants congolais
Image d’archive|DR

24% des enfants congolais de 5 ans sont frappés par une malnutrition chronique, a indiqué le directeur de l’hygiène publique, Lambert Kitembo, lors de la présentation de la cartographie de la situation nutritionnelle au Congo. »6% de ces enfants, soit 60 000 enfants congolais souffrent de malnutrition aigà¼e, 11,6% souffrent d’insuffisance pondérale, alors que 14% des femmes en à¢ge de procréer souffrent de maigreur »’, a indiqué M. Kitembo.

Par ailleurs, la cartographie de la situation nutritionnelle au Congo a révélé que l’obésité est actuellement un problème de santé publique et affecte 9% des femmes en à¢ge de procréer et 3% des enfants de 5 ans.

Elle a été présentée à  l’occasion d’un atelier sur l’examen et l’adoption du cadre opération de la stratégie de lutte contre la malnutrition tenue du 25 au 27 mai à  Brazzaville.

Par l’APA