Congo : une capacité de production renforcée pour exporter de l’électricité

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La troisième turbine de la Centrale Electrique du Congo (CEC) d’une capacité de 170 MW a été mise en service ce mardi dans la ville océane de Pointe-Noire

La troisième turbine de la Centrale Electrique du Congo (CEC) d’une capacité de 170 MW a été mise en service ce mardi dans la ville océane de Pointe-Noire, capitale économique du Congo, par le président Denis Sassou N’Guesso en vue de maximiser la capacité énergétique et offrir au pays la possibilité d’exporter l’électricité vers les pays voisins.

« Avec la mise en service de cette troisième turbine, la capacité énergétique de la société CEC fruit du partenariat gouvernement Congolais (80%) et la société pétrolière ENI (20%) passe de 314 MW à 484 MW ce qui consolide le statut de cette société en tant premier producteur d’électricité au Congo », a déclaré le ministre congolais de l’hydraulique et de l’énergie, M Serges Blaise Zonaba.

Selon le ministre congolais, « la CEC dispose à présent de quoi satisfaire les besoins électricité de près 4 millions de congolais et peut en exporter une partie vers les pays de la sous région ». Ceci entre dans la mise œuvre de la politique gouvernementale visant à offrir l’électricité à un plus grand nombre de Congolais. »

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Serges Blaise Zonaba a cependant plaidé pour la mise place d’un réseau de distribution fiable à mesure de transporter l’énergie produite vers les usagers.

« Le réseau de distribution, nécessite de grands travaux de réfection pour que l’accès à l’énergie pour tous soit effectif et que soit mis fin aux problèmes de délestage que connait le pays », a-t-il souligné.

Intervenant à son tour, le responsable ENI pour l’Afrique, M Guy de Ruisseau a souhaité que le partenariat entre le Congo et ENI dans ce domaine soit pérennisé. Il a émis le vœu de voir cette usine atteindre la capacité de 1000 MW avec en perspective la construction d’une quatrième turbine dont les études de faisabilité sont déjà disponibles.

Cette Centrale Electrique du Congo (CEC), a vue la pose de sa première pierre en mai 2008. La 1ère turbine (GT1) et la 2ème (GT2) ont été mises en service respectivement les 13 et 20 novembre 2010. Son inauguration officielle avait eu le 23 décembre 2011 par le président Denis Sassou N’Guesso.

Avec APA 

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Energie électrique du Congo: les abonnés dénoncent la non protection des niches

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Niche à boite EDF non protégée dans la rue Jean-Kando

Dans plusieurs quartiers de la ville de Pointe-Noire, les niches à boîte EDF de la société sont sans protection et à la portée de tous. Le phénomène observé depuis un long moment préoccupe de plus en plus la population, en raison des risques que cela représente.

Le fait est constaté particulièrement dans l’arrondissement 5, Mongo Mpoukou. En effet, il n’est pas rare de voir une ou plusieurs niches à boîte EDF non couvertes dans une même ruelle avec des fils électriques et tout le dispositif bien visible. C’est le cas dans le CQ 503 Mbota Raffinerie où deux niches sont ouvertes dans la rue Makaya-Patrice (deuxième rue après le carrefour Siafoumou-Raffinerie en partant de la nationale 5). Les deux niches se trouvent à une distance de moins de 100 m l’une de l’autre comme c’est le cas de celle de la rue Pierre-Kando (arrêt firmament, en allant vers la Raffinerie) et la rue Mpilikondi qui débouche sur l’avenue de la Coraf. Cela est aussi constaté au CQ 503 Raffinerie.

Ce fait, a expliqué un électricien, expose à des électrocutions en cas de contact avec du fer, par exemple. Une mauvaise manipulation du dispositif peut aussi causer des coupures d’électricité. « Il y a risque d’électrocution aussi si on se hasarde à manipuler les fils électriques à main nue», a-t-il indiqué.

L’inquiétude est de plus en plus grandissante du côté de la population tenant compte de ces risques. «Tout le dispositif est ouvert avec des fils électriques bien visibles et non protégés. N’importe qui peut y avoir accès, tripoter et créer des incidents», s’est insurgé André, chef de famille.

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Pour une mère de famille ayant requis l’anonymat, les parents s’inquiètent particulièrement pour les enfants : «Nous, les grands, avons un peu conscience du danger que cela représente. La peur pour nous est qu’un enfant ou des jeunes, comme ils ont la manie de nos jours de vouloir prendre des risques pour montrer leur courage, aillent y toucher et que le pire arrive. Ces niches étaient pourtant toutes bien protégées. Mais on ne sait pas où sont passées les parties qui servaient à les couvrir», s’est-elle indignée. Autre inquiétude, ce sont les eaux de pluies. La plupart de ces niches étant installées à même le sol, un drame peut survenir en cas d’inondation. Le souhait pour les parents est qu’elles soient protégées. «L’Energie électrique du Congo doit couvrir ces niches sinon trouver carrément un système ou un dispositif plus sécurisant», a lancé Guy, père de famille visiblement inquiet.

Lucie Prisca Condhet N’Zinga

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La centrale électrique du Congo va produire 470 mégawatts en 2019 (Président Sassou)

Société Nationale d’électricité (SNE)

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Société Nationale d’électricité (SNE)
©DR

Avec le lancement en 2019 de la troisième turbine de 170 mégawatts de la Centrale électrique du Congo, la capacité de production de cet ouvrage électrique va passer à 470 mégawatts, a annoncé, samedi à Brazzaville, le président Denis Sassou N’Guesso lors de son message à la nation devant le Parlement réuni en congés .

« Le secteur de l’énergie ne peut persister dans la fourniture discontinue de l’électricité, au gré d’une production bien insuffisante au regard de nos besoins de développement. Ce défi sera relevé pour une électricité de qualité », a-t-il promis, soulignant que la ligne du barrage Moukoukoulou-Mayéyé a été mise en exploitation et que les travaux engagés entre Owando et Makoua, ainsi qu’entre Oyo et Mossaka s’exécutent de manière satisfaisante.

Poursuivant, le président Sassou a promis la poursuite de l’électrification des communautés rurales avec les lignes déjà en construction, en l’occurrence Djambala-Lékana, Ollombo-Abala, Gamboma-Ongogni et Abala-Allembé.

Avec APA

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Total fête en 2019 ses 50 ans de présence au Congo (PDG)

pétrole

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pétrole
Une plateforme offshore d’exploitation de pétrole. © Getty Images/HeliRy

Le groupe Total marquera en 2019 ses 50 ans de présence au Congo par «une belle fête», a appris APA mercredi auprès de la présidence congolaise qui cite le Président directeur général de la multinationale française. 

Patrick Pouyanne, précise la même source, a fait cette déclaration hier mardi à Paris (France) au sortir de l’audience avec Denis Sassou Nguesso, le chef de l’Etat congolais, en séjour dans la capitale française depuis le 9 novembre dernier.

« On va organiser une belle fête au Congo en 2019 pour ce cinquantenaire. J’y serai et j’espère que le président de la République nous fera l’honneur d’y assister », a notamment dit M. Pouyanne. 

Au terme de cette audience qui a eu lieu en marge du Forum sur la paix de Paris, le PDG de Total a dit aussi avoir échangé avec le président congolais sur la production de Total au Congo.

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« Nous avons fait le point et nous nous sommes félicités de la production du dernier-né de la famille de Total Congo, à savoir le gisement du Moho Nord dont la production dépasse les prévisions ».

Selon le PDG de Total, en dépit de la conjoncture marquée par la baisse des prix du baril de pétrole, son groupe prévoit une production d’hydrocarbures en hausse avec la multiplication des innovations technologiques.

« Nous avons plusieurs projets. Nous souhaitons poursuivre l’exploration au Congo. On a des projets d’exploration en offshore et onshore pour 2019 ».

Présente au Congo depuis 1969, la firme Total y est le premier opérateur pétrolier avec près de 2/3 de la production nationale. Elle investit toujours sur le long terme pour assurer la pérennité de sa production, contribuant pour une large part, aux efforts de développement du Congo.

Avec APA 

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Congo : Les besoins énergétiques évalués à 1000 MW à l’horizon 2030

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©DR

Les besoins en énergie du Congo dans les dix prochaines années seront de 1000 mégawatts contre 600 mégawatts actuellement, a déclaré le directeur général de la société nationale d’électricité (SNE) Jean-Marie Iwandza

Jean Marie Iwandza a fait cette déclaration samedi en marge de la restitution des premières études sur le barrage de Sounda dont la capacité énergétique estimée oscillerait entre 486 et 616 MW.

Le directeur de l’énergie à la SNE, se référant à une première étude sur le barrage de Sounda faite en 1960 par la société Electricité de France(EDF), et qui avait estimé que ce barrage pouvait produire 1000 mégawatts pense que : « les études présentées par la banque mondiale, donnent une production dérisoire en électricité pour le Congo. »

« Les besoins en électricité au Congo sont énormes. La zone économique spéciale de Pointe –Noire aura besoin de 700 mégawatts, celle de Brazzaville 250 mégawatts, les potasses du Kouilou 150 mégawatts. Dans les 10 prochaines années, le Congo aura besoin de développer une puissance de 1000 mégawatts », souligne Jean Marie Iwandza.

Pour lui : « les études présentées par la Banque mondiale qui prévoit une production de près de 486 à 616 MW au niveau du barrage de Sounda ne peuvent combler les besoins en énergie du Congo. »

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« Nous allons discuter des conditions de la faisabilité réelle de cette deuxième étude sur le barrage de Sounda »,a fait savoir le directeur général de l’énergie à la SNE visiblement pas satisfait de cette étude.

D’après les résulta de cette étude rendue publique par le chef de la mission pour ce projet, Marcus Shubaer,le barrage de Sounda situé dans le Moyombe,à 70 Km de l’embouchure du Kouilou (sud-Congo), ne pourra
produire que 450 à 500 mégawatts, selon la période de basse ou de haute eau, avec une retenue d’eau de 70 mètres.

« Le coût total pourra être à 1200 milliards de francs CFA et la viabilité de ce projet nécessitera des engagements fermes de l’achat de la production de l’électricité produite par le barrage de Sounda » a-t-il précisé

C’est en octobre 2014 que le Congo a signé un contrat avec le SFI, en vue de la réalisation de ces études.

Ce barrage dont les jalons de la construction étaient posés dès le début des années 60 à cause de l’espoir pour le développement qu’il suscitait pour le Congo et même la sous-région a fait l’objet de plusieurs tentatives de réhabilitation.

Avec l’APA

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Congo: Près de 135 millions de dollars pour améliorer l ‘accès à l’eau et à l’électricité des populations

Société Nationale d’électricité (SNE)

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Société Nationale d’électricité (SNE)
La Société Nationale d’électricité (SNE)

Le gouvernement congolais et la Banque mondiale envisagent de mobiliser environ 135 millions de dollars dans le cadre du Projet eau, électricité et développement urbain (PEEDU), a annoncé le ministère délégué au plan, dans un communiqué publié vendredi à Brazzaville.

Le Congo va mobiliser près de 90 millions de dollars américains, tandis que la Banque mondiale interviendra pour 45 millions de dollars américains dans le PEEDU, destiné à améliorer l’accès à l’électricité et à l’eau potable des populations de Brazzaville et de Pointe-Noire, la capitale économique congolaise, indique le communiqué.

Plusieurs investissements ont déjà été réalisés dans le cadre du PEEDU qui a démarré dans les années 2005.

Jeudi dernier, le ministre délégué au plan, Rapphaël Mokoko, a visité les quartiers de Brazzaville ayant déjà bénéficié de réalisations dans le cadre de ce projet.

Par l’APA