Le match Sénégal-Congo joué mercredi au stade Lat-Dior de Thiès (ouest) a généré un bénéfice de 20.810.150 francs CFA, a-t-on appris jeudi de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Selon un communiqué de la FSF, le bilan financier de l’organisation de cette rencontre fait état de recettes dont le montant est de 33.152.500, tandis que les dépenses s’élèvent à 12.342.350, le ‘’solde positif’’ étant de 20.810.150 francs CFA.
L’équipe nationale senior de football du Sénégal a battu celle du Congo, 2-0. Le match faisait partie du programme de la première journée du groupe I des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
La Guinée-Bissau a pris la première place du groupe en battant l’Eswatini (ex-Swaziland), 3-0. La deuxième place revient aux Lions du Sénégal.
Pour les matchs de la deuxième journée prévue dimanche, l’Eswatini va accueillir le Sénégal. Le Congo va recevoir la Guinée Bissau.
Jacques Médina Témopelé ( à terre) et ses coéquipiers méditant sur l’élimination/Adiac
Les Diables rouges ont été accrochés 3-3 par les Chipolopolos de la Zambie, en match comptant pour la phase retour du tour décisif. Un score insuffisant pour valider la qualification à la phase finale de la compétition qui se disputera, en novembre, au pays des pharaons.
Les Diables rouges n’iront pas en Egypte, encore moins aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Battus lors de la première manche à Lusaka 1-2, les Congolais devaient prendre leur revanche, le 8 septembre au stade Alphonse-Massamba-Débat, sur un petit score d’un but à zéro pour assurer leur qualification. Mais, ils ont brûlé leur précieuse carte à domicile, même si au cours de ce match décisif, les attaquants ont fait mieux en inscrivant trois buts. Un effort qui a été multiplié par zéro puis que la ligne arrière a été dépassée par les événements. Elle a encaissé trois buts presque de la même manière.
« C’est la même équipe que j’ai alignée à Lusaka. Elle enchaîne le bon et le moins bon. Il y a eu des problèmes de récupération et on ne doit pas le cacher. Après, je ne justifie pas ma défaite. Je l’assume. On ne peut pas avoir marqué trois buts à la maison et se faire éliminer, c’est honteux à la limite. Je présente mes excuses au public», a expliqué Jean Elie Ngoya, le sélectionneur.
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Ses poulains avaient pourtant bien entamé le match en ouvrant le score à la 18e mn, sur le penalty transformé par Guy Mbenza après un tirage de maillot dans la surface de réparation. Les Diables rouges n’ont pas su conserver cet avantage qui leur donnait déjà la qualification. A force de trop laisser les espaces, ils ont fini par craquer à la 33e mn, quand Enoch Mwepu a remis les deux équipes à égalité.
L’entame de la seconde période a été encore plus catastrophique pour les hommes de Jean Elie Ngoya. Leur équation s’est compliquée en encaissant le deuxième but zambien inscrit par Sakala, à la 51e mn. L’égalisation de Jacques Médina Temopelé a remis les Diables rouges dans le coup avant que son coéquipier, Gaius Makouta, ne replace le Congo devant dans la foulée. Les Diables rouges n’étaient qu’à un but de la qualification quand les Chipolopolos ont une fois de plus égalisé par le même Mwepu.
« A un zéro, j’ai demandé à mes joueurs de continuer à jouer parce que j’avais bien visionné l’équipe zambienne, c’est une équipe joueuse et je savais qu’elle allait revenir à tout moment. Pour bien l’achever, il fallait marquer un second but. Mais pendant toute la première mi-temps, à part le penalty, nous n’avons pas eu d’actions sérieuses pour marquer. C’était là toute la difficulté», a commenté le coach Jean Elie Ngoya , après le match.
« Je suis content pour la qualification. Le Congo a bien entamé le match mais il a oublié le marquage. Ce qui nous a permis de procéder par contre- attaques », a souligné Beston Chambeshi, le sélectionneur des Chipolopolos
Le match de tous les dangers entre les Diables rouges du Congo et les Léopards de la République démocratique du Congo, disputé le 18 novembre au stade Alphonse-Massamba-Débat
Le Congo-Brazzaville et la RDC se sont séparés dos à dos, dans le derby de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN)-Cameroun 2019. Kabongo Kasongo a ouvert le score, et Biffouma a égalisé. Le jeu s’est poursuivi sous une pluie torrentielle. Un but partout, c’est le score final.
Le Congo-Brazzaville entame le match avec des intentions de marquer en premier, mais la première action est enrayée par la défense congolaise.
Les Léopards reprennent le jeu à leur actif. Ils dominent les 15 premières minutes, faisant reculer la défense des Diables rouges. Les Fauves congolais ratent coup sur coup des occasions d’ouvrir le score sur des tentatives de Mputu et Kabongo.
Le match s’équilibre par la suite. A la 25e minute, Kabongo Kasongo marque. Il récupère une balle mal renvoyée par le gardien de la République du Congo, sur un coup franc de Trésor Mputu Mabi.
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Une pluie torrentielle s’abat sur la pelouse Alphonse Masamba-Débat. Le jeu devient haché dans les deux camps. Sur un coup franc, Thierry Biffouma reprend une balle de la tête et trompe Ley Matampi. 1-1.
Aux ultimes minutes, Mubele Ndombe, qui a suivi un coup franc de Yannick Bolasie rate de peu l’occasion de marquer le deuxième but. C’est sur ce score que l’arbitre va siffler la fin de la première période.
A la reprise, les deux équipes se sont procurées des occasions franches. D’abord avec la RDC en début de période, avec notamment un coup franc de Mputu Mabi et un raté de Kabongo.
Aux ultimes minutes, les Diables rouges ont aussi raté deux occasions successives.
Et c’est sur ce score de parité que les deux équipes se séparent.
En attendant le résultat entre le Zimbabwé et le Libéria, la RDC reste en deuxième position avec 6 points, devant le Congo-Brazzaville avec 5 points.
Les Diables rouges ont mis fin à leur pénurie de victoires qui durait depuis le 4 septembre 2016, en battant les Lone stars du Liberia 3-1, le 11 octobre à Brazzaville, en match comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la compétition, grâce à un très bon Merveil Ndockyt (buteur et passeur).
Les Congolais se relancent dans la course à la qualification de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qu’abritera le Cameroun l’année prochaine. Ils peuvent même être en très bonne posture s’ils confirment leur suprématie sur les Libériens, le 14 octobre, lors du match retour à Moronvia.
Les Diables rouges ont dominé les débats pendant les quarante-cinq premières minutes de la rencontre, se procurant les meilleures situations de but. C’est, d’ailleurs, sur un contre bien mené par Vinny Ibara que Thievy Bifouma trouve Merveil Ndockyt pour l’ouverture du score, après quatorze minutes de jeu. La tâche des Congolais serait plus facile si les attaquants avaient été bien inspirés. Junior Makiessé, par exemple, avait la balle du break à la 33e mn. Malheureusement, sa frappe a été repoussée par le gardien libérien, Boison Wynney De Souza. Avant cette énorme occasion, la défense du Liberia, peu sereine, était à deux doigts d’ouvrir un but contre son camp en faveur des Diables rouges, suite à une mauvaise remise. Prince Vinny Ibara n’a pas eu la vitesse qu’il fallait pour redresser le ballon. Le coup franc de Thievy Bifouma, effleurant la barre transversale à la 45e mn, a confirmé les difficultés des Congolais à plier le match avant le second acte.
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Comme il fallait s’y attendre, les poulains de Valdo ont pris un coup sur la tête, à la 46e mn, lorsque Sam Garyanzon Johnson a égalisé sur une frappe. Chansel Massa, masqué par ses défenseurs, n’a pu rien faire sur le coup. Ce but les a obligés à puiser dan leurs réserves pour reprendre l’avantage. Après plusieurs occasions manquées (la frappe en puissance de Prince Oniangué et la tête de Baudry qui passe à quelques centimetres des buts), Prince Vinny Ibara a délivré les siens en reprenant victorieusement de la tête le centre de Merveil Ndockyt à la 61e mn.
Les Diables rouges ont ensuite souffert mais n’ont cette fois-ci pas rompu, à l’image de la frappe de William Jebor sortie par Chansel Massa, à la 77e mn. Baudry Marvin a été tout près de mettre fin au suspense à la 83e. Bien servi par Dylan Saint Louis, le défenseur congolais a manqué miraculeusement le cadre. Heureusement, Prince Oniangué a définitivement mis un terme aux espoirs des Libériens, marquant le troisième but congolais la 89e mn.
Le capitaine des Diables rouges reprenait de la tête le coup franc de Junior Loussoukou, provoqué par Thievy Bifouma. Les Diables rouges l’ont emporté 3-1 et arrangent en même temps leur différence de buts qui est passée de moins deux à zéro.
Le match s’est déroulé devant le président libérien, George Weah, venu expressément encouragé son onze national. Une rencontre qui a permis à Jean-Guy Blaise Mayolas, nouveau président de la Fédération cngolaise de football, d’inaugurer son mandat par une victoire. A l’issue de la confrontation, le sélectionneur des Diables rouges, le Brésilien Valdo Candido, a déclaré: » J’avais l’espoir qu’en exerçant un pressing pendant les quinze première minutes, la différence pouvait être faite face à l’équipe du Liberia qui joue très bien le ballon. Je suis fier de mes joueurs parce qu’ils ont fait une bonne prestation ».
Le Brésilien Valdo Cândido de Oliveira Filho, dit Valdo, sélectionneur du Congo
La Fédération congolaise de football (Fécofoot) a réuni, le 11 septembre, dans la salle de communication du Centre national de formation de football, la direction du onze national pour tirer les enseignements de la piètre performance face au Zimbabwe.
Les Diables rouges ont concédé à domicile, le 9 septembre, un nul d’un but partout face aux Warriors du Zimbabwe, en match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2019 . Le hasard a voulu que le score identique du Liberia contre la République démocratique du Congo les remette encore dans la course. Les prochains matches auront des allures de finales pour les Congolais, à commencer par celui du 10 octobre face au Liberia. C’est la raison principale qui a poussé la Fécofoot à échanger avec les entraîneurs.
Jean-Michel Mbono n’a pas caché sa déception au sujet des points perdus à domicile. « Le match de dimanche était de l’à-peu-près. On doit rectifier le tir », a dit le président de la Fécofoot, dans son introduction. Ensuite, la Fécofoot a exprimé sa volonté de jouer franc-jeu avec les entraîneurs sur les choix qu’ils avaient opérés. Elle a tenu avant tout, en effet, à connaître les motifs de la non-sélection de certains joueurs habitués à porter le maillot de l’équipe nationale, dont Prince Oniangué, le capitaine de la sélection. Les raisons évoquées par chacun d’eux n’ont pas convaincu les membres du bureau exécutif. « Dans ma vision, Oniangué et Ndinga jouent au même registre. Ndinga était convoqué avant qu’il ne se blesse. J’ai alors pris la décision de ne pas rappeler Oniangué », a justifié Valdo Candido. Ce n’était pas pourtant la seule erreur constatée pour les débuts de Valdo sur le banc de touche des Diables rouges seniors. La Fécofoot lui a demandé les comptes sur les dix-huit joueurs retenus pour le match avant de critiquer vivement le onze de départ. Valdo, faut-il le rappeler, avait débuté le match avec six joueurs à vocation défensive.
Le premier vice- président de la Fécofoot, très remonté, a, d’ailleurs, révélé qu’il avait averti le coach adjoint des Diables rouges sur les adaptations. « J’avais dit à Ngatsono avant le match, que si vous faites jouer Carof Bakoua au milieu, vous ne sortirez pas de ce stade, parce que le vendredi, je vous ai vu faire les adaptations de l’équipe qui devait commencer la rencontre », a souligné Jean Guy Blaise Mayolas. La place de certains joueurs dans la sélection a été remise en cause. Beaucoup ne jouent pas dans leurs clubs (donc un choix par complaisance). Pour preuve, quand le staff a voulu défendre le cas Baron Kibamba, parti pour l’Espagne après le Championnat d’Afrique des nations (Chan), la Fécofoot a rebondi en lui demandant d’apporter les feuilles de match pour la convaincre. « Depuis janvier, il fait ses aventures hors du pays et vous dites qu’il a joué », s’est indigné le premier vice- président de la Fécofoot. Et à Jean-Michel Mbono d’ajouter : « Ici chez nous, quand tu vas même au Cabinda, tu deviens professionnel. On peut quitter Brazzaville en mauvaise forme surtout que nous connaissons comment ils partent. Il part, il n’y a pas de bruit et même quand il revient, il n’y a pas de bruit. Ils sont nombreux qui étaient partis et qui sont revenus. Il y a la forme du moment qu’il faut privilégier ».
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Le staff appelé à se ressaisir
Même ceux qui ont débuté sur le banc comme Prestige Mboungou et Varel Rozan n’ont pas été épargnés par les critiques des membres du comité exécutif de la Fécofoot. Prestige Mboungou, a expliqué la Fécofoot, n’ est plus titulaire dans son club, les Diables noirs. Il n’a fait qu’une brève apparition lors de la finale de la Coupe du Congo. Depuis lors, il traîne une blessure. Il en est de même pour Varel Rozan qui n’a plus joué depuis la finale de la coupe du Congo, le 14 août, au cours de laquelle il a été contraint d’abandonner ses coéquipiers après cinq minutes de jeu, en raison d’une blessure. Les joueurs locaux, qui brillent dans leur club comme Beni Makouana, ont suivi le match depuis les gradins.
Autant d’erreurs qui ont fait sortir Jean Guy Blaise Mayolas de ses gonds. « Il faut que vous soyez responsables. Vous avez une mission, à savoir qualifier l’équipe pour le Cameroun. Lorsqu’on a échoué à deux reprises, la troisième fois c’est le chaos. Le pays met beaucoup d’argent pour cette équipe, alors que les retraités et les professeurs de l’Université ne sont pas payés. Vous êtes payés pour ne pas nous montrer ce cinéma. Nous vous donnons une marge de chance. Sinon la décision du comité exécutif était de vous virer tous. C’était notre décision en interne, parce que ce que nous avons vu dimanche, c’est la catastrophe », a-t-il martelé.
Le Grand JT ce soir –> Le premier vice-président de la Fédération Congolaise de football « Guy Mayolas », en colère a tenu à remettre les pendules à l’heure au sélectionneur Valdo et son staff technique, suite au match nul 1-1 à domicile face au Zimbabwe.#Congo#stadafric#Footpic.twitter.com/jlc12Mr1Pm
Ce n’est pas Gobard Ngami qui dira le contraire. Il a reconnu, dans cette sélection, le film du Chan au Maroc. « C’est ce que nous avons subi au Maroc. On sélectionne les gens qui ne s’entraînent pas dans leurs clubs. Quelqu’un qui ne joue pas dans un club ne peut pas être en équipe nationale », a-t-il rappelé.
Valdo et Ngatsono ont deux matches contre le Liberia, en octobre, pour prouver leur savoir-faire. Au cas contraire, la décision sera très brutale. Seules les victoires leur permettront d’oublier le souci avec la Fécofoot.
Des supporters des Diables rouges ont été blessés, le dimanche, lors d’une bousculade à l’entrée du complexe sportif peu avant le démarrage du match. (Le Dr Okandzé Elenga soignant l’un des blessés)
Des supporters des Diables rouges ont été blessés, le dimanche, lors d’une bousculade à l’entrée du complexe sportif peu avant le démarrage du match. La sécurité est pointée du doigt.
Les Diables rouges ne s’étaient plus produits au stade Alphonse-Massamba-Débat depuis la fin des Jeux africains de Brazzaville 2015. Trois ans après, les gestionnaires des sports ont pris la décision d’y faire jouer le match Congo-Zimbabwe comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations.
À l’entrée du stade, les personnes chargées d’assurer la sécurité des spectateurs en dehors des terrains ont chacun un rôle. Il y a d’une part des stadiers pour effectuer le contrôle des billets et, d’autre part, les policiers pour faciliter l’accès. Les deux services doivent travailler en intelligence pour éviter les cas de force majeur. Le 9 septembre, le système sécuritaire a fait défaut. Car avant même le coup d’envoi de la rencontre, le Centre médico-sportif affirmait avoir enregistré une dizaine des blessés à cause de la bousculade.
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« Beaucoup de gens voulaient suivre le match et puis il y a eu la bousculade à l’entrée du stade. Certains se sont retrouvés au sol, écrasés par leurs camarades. Et l’on s’est retrouvé avec des blessés », a expliqué le directeur du Centre médico-sportif. Selon lui, il n’y a pas de cas graves à signaler car il s’est agi des blessures légères sauf deux blessés qui ont été évacués au Centre hospitalier universitaire (CHU).
« Je viens d’envoyer deux malades au niveau du CHU pour suturer les plaies. Il s’agit de grosses blessures très profondes qui ont besoin des sutures. Le premier a une blessure ouverte avec son fémur dehors. Je ne pouvais pas le suturer ici . C’était la même chose pour le second. Pour les autres, ce sont des blessures superficielles », a assuré le Dr Okandzé Elenga avant de poursuivre que deux qui souffraient des problèmes de respiration et de vertige étaient en observation.
Le Dr Okandzé Elenga a, par ailleurs, souhaité que les responsables accordent l’attention au Centre médico-sportif en lui dotant du matériel dont il a besoin. Et ce, dans le but de permettre aux blessés de recevoir les premiers soins. « Quand on parle de volet santé, il est souvent négligé… La partie médicale, c’est d’avoir les moyens de la politique. Pour arriver à prendre en charge ce genre de personnes, il faut les moyens humains et matériels. Souvent les moyens humains, nous les avons parce que la Croix-Rouge et les pompiers nous viennent en aide. Mais l’accompagnement qui est le matériel fait parfois défaut », a expliqué le directeur du Centre médico-sportif.
Le Congo a concédé le match nul 1-1 à domicile face au Zimbabwe lors de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2019. Déjà battus (3-1) d’entrée par leurs voisins Léopards de la RDC lors de la première journée, les Diables rouges n’ont pas pu faire mieux qu’un match nul face aux Warriors.
Ce sont ces derniers qui ont d’ailleurs ouvert le score par Khama Billiat à la 21e minute. Les locaux ont égalisé grâce à leur homme providentiel, Thievy Bifouma (50e).
Le Congo, avec un seul point, est troisième de la poule G dominé pour l’instant par le Zimbabwe.
La RDC s’est imposée face au Congo Brazzaville au stade des Martyrs de Kinshasa samedi 10 juin pour la première journée des éliminatoires de la CAN 2019. Les hommes de Florent Ibenge ont profité d’un doublé de Cédric Bakambu alors que les Diables rouges avaient égalisé en fin de première période. Chancel Mbemba a inscrit le troisième but de la RDC.
Sortis en quarts de finale de la CAN 2017 par le Ghana (2-1), les Léopards de Florent Ibenge sont repartis en campagne pour décrocher une place pour la CAN 2019 au Cameroun.
Favorite sur le papier, la RDC affrontait le Congo Brazzaville dans ce derby toujours un peu spécial. La dernière grande confrontation entre les deux nations avait eu lieu en Guinée équatoriale lors d’un quart de finale à Bata pendant la CAN 2015. Ce choc qui n’avait pas déçu s’était soldé par une victoire des Léopards (4-2) qui avaient été bousculés en étant menés 2-0 en début de seconde période.
Le doublé de Bakambu
Cette fois, la RDC n’a pas eu à courir après le score puisque Cédric Bakambu a été le premier à dégainer. Le joueur de Villarreal a profité d’une belle passe en profondeur de Ikoko, à la limite du hors-jeu, pour tromper le gardien adverse à la 20e minute. Depuis le début de la rencontre, les Léopards dominaient les Diables rouges. Sauf qu’une erreur de placement et de concentration de la défense de la RDC permet à Thievy Bifouma d’égaliser en toute fin de première période (45e+2).
Au retour des vestiaires, les Léopards devaient donc se remettre à l’ouvrage. Et c’est à nouveau Cédric Bakambu qui s’illustre avec une frappe puissante qui touche le poteau droit à la 54e minute. Chancel Mbemba a profité d’un cafouillage dans la surface pour inscrire un troisième but en fin de partie (90e).
Le sélectionneur des Diables Rouges, Sébastien Migné, qui espérait une victoire à Kinshasa n’a pas réussi son pari.
Les Diables Rouges du Congo sont arrivés, vendredi à Kinshasa, où ils vont affronter les Léopards de la RD Congo, samedi 10 juin à 18 heures 30’ heure locale (17 H 30’ TU) au stade des Martyrs, en match comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations dont le tournoi final aura lieu au Cameroun en 2019.
Les Brazzavillois feront la reconnaissance du terrain du stade des Martyrs ce même vendredi après-midi.
Les arbitres malgaches de cette rencontre sont arrivés à Kinshasa depuis le jeudi 8 juin. Il s’agit de Hamada El Moussa Nampiandraza (arbitre central), Pirerre Jean Eric Andrivoavonjy (assistant 1), Lionel Hasinjarasoa (assistant2) et Hubert Marie Bruno Andriamiharisoa (arbitre de réserve).
Le commissaire au match, le Burundais Désiré Gahungu, était annoncé pour vendredi à Kinshasa.
La RD Congo et le Congo Brazzaville sont placés dans le groupe G des éliminatoires de la Can 2019 qui comprend également le Zimbabwe et le Libéria.
En prévision de cette grande confrontation entre les deux capitales les plus rapprochées au monde, le premier ministre de la RD Congo, Bruno Tshibala, a rendu une visite d’encouragement aux Léopards qui s’entrainaient jeudi soir au stade des Martyrs. Il leur a annoncé, à cette occasion, que leurs primes de match sont déjà disponibles.
La dernière confrontation entre les deux Congo remonte aux quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations Guinée Équatoriale remportés par les Léopards sur le score de quatre buts contre deux pour les Diables Rouges qui avaient pourtant mené par deux buts à zéro avant de se faire remonter et dépasser. Ce qui fait que la rencontre de ce samedi à Kinshasa sent un relent de revanche pour les Diables Rouges.
Après avoir bouclé un stage de sept jours à Rabat au Maroc, les Léopards de la RDC ont finalement regagné Kinshasa aux petites heures de ce jeudi 8 juin. Le temps pour eux de remettre les batteries en marche en prévision de la rencontre avec le Congo-Brazzaville prévue le 10 juin au stade des martyrs à Kinshasa comptant pour les éliminatoires de la CAN 2019. Avant de retourner au pays, les poulains de l’entraineur Florent Ibenge ont organisé une dernière séance d’entrainement au Maroc consacrée au dégraissage des joueurs ayant livré le match amical contre le Botswana le lundi dernier. Le grand contingent des joueurs convoqués par le sélectionneur national Florent Ibenge se retrouvent dans le lot. L’effectif de l’équipe nationale du football de la RDC s’est même agrandie, passant de 17 à 21 joueurs. Certains avaient répondu présents en assistant aux premières séances d’entraînement à Rabat sous le coaching de Z’ahira Mwini avant d’être rejoints progressivement par d’autres. Kabananga, Ricky Tulenge Sindani, Issama Mpeko, Matampy Ley et Fabrice Nsakala ont donc complété l‘effectif.
Inscrite dans un groupe assez relevé avec le Libéria et le Zimbabwe, la RDC a intérêt à bien négocier son premier match contre le Congo-Brazzaville et empocher ses trois premiers points qui pourront rassurer quant à la suite de la compétition. Cependant, entre le dire et le faire, il y a toujours une marge difficile à manœuvrer d’autant plus qu’en face, les Diables rouges aborderont ce match sous un signe de revanche après la déconfiture leur infligée par les Léopards en quart de finale de la CAN 2015. Menés deux buts à zéro, les Léopards sont parvenus à renverser la vapeur et gagner la partie sur le score de quatre buts à deux. D’un autre côté, Sébastien Migné, l’actuel sélectionneur du Congo-Brazza entend venger Claude Le Roy, son prédécesseur, pour remettre en confiance tout un peuple et booster sa cote d’amour envers son équipe nationale. Migné et ses poulains n’ont qu’un objectif, à savoir, battre la RDC, une performance jamais atteinte depuis des lustres. Le match entre les deux Congo promet des étincelles.