Pénurie de carburant : les élèves face aux difficultés de transport à Brazzaville

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A peine que les cours ont repris, les élèves sont déjà confrontés aux difficultés de transport pour se rendre à leurs établissements respectifs, par manque de carburant dans la capitale. Le 3 octobre, des attroupements aux différents arrêts de bus de la ville ont été constatés.

Elèves en tenue, travailleurs et coopérants se bousculaient jeudi pour avoir une place dans le premier bus qui se pointe. Une aubaine pour les chauffeurs et receveurs qui en ont profité pour faire des demi-terrains. Les chauffeurs de taxi, quant à eux, ne ratent pas en pareil moment l’occasion d’associer en une course deux ou trois personnes n’empruntant pas forcément le même itinéraire.

« …il est 7h30, je suis déjà en retard aux cours. Je continue d’attendre puisque je n’ai pas assez de moyen pour me taper le luxe d’emprunter un taxi », a confié un lycéen de Chaminade, à l’arrêt de bus du marché Talangaï, très impatient. Ce dernier envisage de se lever tôt prochainement, dans l’espoir de trouver facilement un bus.

Abordé, un parent a indiqué : « Les autorités devraient penser à alimenter les stations d’essence depuis le week-end dernier en vue de faciliter le déplacement, ne fût-ce qu’à cause de la rentrée scolaire. Hélas ! ».

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Indigné de même du comportement des autorités qui, selon lui, ne font rien pour régler ce problème récurrent, un autre parent rencontré dans une station autour de midi a confié : « Je suis coincé ici depuis plus de deux heures. Alors que ma fille m’appelle à sa rencontre », a-t-il raconté d’une voix pâle, attendant dans la file des voitures qui longeaient la station d’essence.

Sans la moindre lueur d’espoir, un chauffeur de taxi affirmait qu’il allait garer sa voiture au centre-ville pour rentrer chez lui. Critiquant le comportement des chauffeurs de taxis-motos qui auraient droit à des traitements de faveur, ce dernier a dit refuser de soudoyer les pompistes pour avoir de l’essence.

Pas trop loin, une dame au volant de sa voiture déplorait également le silence des autorités qui ne font rien pour aider la population à recevoir le minimum.

Des individus, bidons en main près des pompes à essence, des conducteurs perchés sur leurs taxis-motos, d’autres accrochés à leur portière de taxi dans des lignes désespérantes, espérant, même à la tombée de la nuit, rentrer à la maison avec le précieux liquide.

Lopelle Mboussa Gassia

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Congo – Evanouissements d’élèves en masse à Brazzaville : L’opinion s’émeut et s’interroge

Evanouissements d’élèves en masse à Brazzaville : L’opinion s’émeut et s’interroge

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Evanouissements d’élèves en masse à Brazzaville : L’opinion s’émeut et s’interroge
En mi-journée du mercredi 24 octobre 2018, le CEG et le lycée Nganga Edouard qui partagent la même enceinte, ont reçu la visite de la ministre de la Jeunesse et de l’éducation physique, Destinée Hermellia Doukaga.

Trois établissements scolaires de Brazzaville ont été le théâtre de panique générale et d’une débandade suite à l’évanouissement des élèves en masse. Les autorités de l’Enseignement tentent d’expliquer ces «incidents», sans convaincre apparemment la majorité de l’opinion. L’assemblée nationale s’est saisie de l’affaire et a interpellé le Gouvernement. Cette séance a été publique et radio-télévisée.

Quarante-huit heures après, ces incidents continuent davantage à défrayer la chronique. Ils suscitent des commentaires en raison de leur caractère apparemment irrationnel. En mi-journée du mercredi 24 octobre 2018, le CEG et le lycée Nganga Edouard qui partagent la même enceinte, ont reçu la visite de la ministre de la Jeunesse et de l’éducation physique, Destinée Hermellia Doukaga. Elle y était venue à la tête d’une caravane destinée à sensibiliser les élèves aux actes inciviques à la cité ou en milieux scolaires. Pendant son allocution, un élève et un deuxième ont subitement senti des malaises et se sont écroulés. Placés en quarantaine, ils ont montré des signes de rétablissement. La cérémonie s’est poursuivie allègrement. Malheureusement, après le départ du membre du Gouvernement et son cortège, d’autres élèves sont tombés en syncope pour certains, sont entrés en transes pour d’autres de façon quasiment simultanée. Au total, on a enregistré un peu plus d’une quarantaine d’élèves évanouis!

Des ambulances des sapeurs-pompiers ont transféré les victimes au Centre hospitalier et universitaire, où elles ont été placées en observation au service des urgences. C’était le sauve-qui-peut dans le périmètre du CHU et du CEG et lycée Nganga Edouard. Les élèves ont vidé les lieux en scandant le long des avenues et rues menant à ces deux établissements des slogans hostiles aux autorités. Des parents ayant des enfants au CEG et lycée Nganga Edouard et de simples curieux, tous en émoi, certains en pleurs, ont pris d’assaut le CHU, obligeant l’unité de police de la Force publique d’intervenir parfois avec la manière forte. Les agents de police ont, un moment, utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule qui grossissait au fil des heures.

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De sources hospitalières, aucun mort n’a été enregistré parmi les victimes, contrairement à la rumeur qui en annonçait un, voire deux. Tous les enfants ont pu rejoindre leurs familles respectives. Mais, deux cas graves ont été constatés: un en chirurgie et un autre en réanimation pour troubles asthmatiques.

Des responsables du ministère de l’Enseignement primaire se sont ensuite répandus en explications dans les médias, notamment dans le journal télévisé de 20h sur Télé-Congo. Il s’agit, selon eux, d’une crise d’hystérie collective, en s’appuyant sur le diagnostic des médecins.

Malheureusement, la même scène s’est reproduite jeudi 25 octobre au lycée technique du 1er Mai. La ministre Doukaga ne s’y est pourtant pas rendue. Mais des élèves ont manifesté les mêmes symptômes que ceux du CEG et Lycée Nganga Edouard. Ils ont été transférés en début d’après-midi au CHU-B. Où une fois de plus, une foule a fait le pied de grue jusqu’à la tombée de la pluie sur la ville en milieu d’après-midi. Une unité de police y a été également postée pour prévenir d’éventuels débordements.

Les incidents du CEG et du lycée Nganga Edouard, ainsi que ceux du lycée technique du 1er Mai suscitent diverses interprétations et commentaires dans l’opinion nationale, particulièrement à Brazzaville. Les conditions incompréhensibles, qui ont causé le malaise d’une quarantaine d’élèves, constituent un véritable point d’interrogation. Chacun s’efforce de trouver une réponse suivant ses propres convictions. Que s’est-il réellement passé au CEG Nganga Edouard? Pourquoi cela est-il arrivé? Comment cela a-t-il été possible? La colère et la déception des parents des victimes et d’autres citoyens ont généré un sentiment anti-gouvernement qui se focalise particulièrement sur la ministre de la Jeunesse.

Jean ZENGABIO

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Brazzaville : Après Nganga Édouard, les élèves du lycée technique en crise d’hystérie

Lycée technique 1er mai de Brazzaville

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Lycée Technique du 1er Mai Brazzaville
Vingt quatre heures après la grande bousculade du collège et lycée de Nganga Edouard, 40 élèves du lycée technique commercial 1er mai, ont été transportés d’urgence le 25 octobre à Brazzaville au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville ©DR

Vingt quatre heures après la grande bousculade du collège et lycée de Nganga Edouard, 40 élèves du lycée technique commercial 1er mai, ont été transportés d’urgence le 25 octobre à Brazzaville au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B), après le passage du ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Herméla Doukaga. La raison exacte de cette hystérie collective reste encore indéterminée.

La scène s’est passée dans la fin de la matinée. Tout a commencé par les plaintes d’une jeune lycéenne qui s’est sentie tout d’un coup très mal dans sa peau, a expliqué un enseignant du lycée technique 1er mai. « C’est à une vitesse vertigineuse que l’inexplicable malaise a fini par gagner la plupart des salles de classe », a-t-il poursuivi.

Après un coup de fil de la scolarité, les sapeurs pompiers sont accourus pour assurer l’évacuation des élèves à l’hôpital. Quelques-unes ont été retenues en réanimation.

« Ce ne sont que des filles qui sont tombées. Ce qui apparaît curieux », a lâché une écolière.

Les parents déchaînés se sont rendus sur les lieux pour rechercher leurs filles ou être au chevet de celles mal en point.

Dans les couloirs du CHU-B, gardes-malades, visiteurs et parents d’élèves s’insurgent contre les autorités en place.

Les symptômes enregistrés chez les lycéennes affectées seraient semblables à ceux repérés chez les écoliers de l’établissement scolaire Nganga Edouard lors de la visite de Destinée Hermella Doukaga.

Le directeur de cabinet du ministre de l’enseignement primaire et secondaire et de l’alphabétisation Adolphe Mbou Maba a expliqué au journal de 20 heures de Télé Congo que les enfants avaient faim et soif. Ce qui justifie ce qui leur est arrivé car ils étaient longtemps exposés au soleil.

Avec VOX

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Brazzaville : On a du mal à expliquer ce qui est arrivé aux élèves de Nganga-Edouard

Destinée Hermella Doukaga

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Destinée Hermella Doukaga
La ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Destinée Hermella Doukaga

Dans le cadre d’un carnaval destiné à sensibiliser les élèves aux antivaleurs, la ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Destinée Hermella Doukaga, a entrepris, le 24 octobre, de sillonner quelques établissements d’enseignement secondaire de Brazzaville.

Au lycée technique commercial 1er-mai où elle est passée plus tôt, des désagréments ont été constatés parmi quelques élèves qui ont invoqué des maux de tête et un rougissement d’yeux. Le plus incompréhensible s’est produit ensuite au lycée Nganga-Edouard où des scènes d’hystérie collective ont secoué des dizaines d’élèves vite transférés au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville pour des soins.

Aucun d’eux n’a succombé à ses malaises mais la tension était vive chez les parents venus nombreux s’enquérir de la situation de leurs enfants. Les médecins eux-mêmes sont restés dubitatifs. Mais il est difficile d’imaginer la ministre poursuivre sa ronde qui était prévue pour durer deux jours.

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Congo : Heurts entre la police et les élèves du collège de l’Unité à Dolisie

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Image d’archive|DR

Lors des obsèques d’un élève du collège de l’Unité, jeudi à Dolisie, les apprenants de cet établissement scolaire de la ville préfecture du Niari (sud) s’en sont pris aux forces de l’ordre.

Le rassemblement des élèves dégénère en affrontements de rue. Les policiers obligés de faire usage des gaz lacrymogènes pour calmer des élèves en colère qui auraient commencé à attaquer les forces de l’ordre.

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En effet, ces gaz ont provoqué la désorientation parmi les élèves, et ainsi la police a réussi à rétablir l’ordre plus facilement.

Les cours ont été perturbés et plusieurs élèves du collège de l’Unité ont été interpellés par la police.

Aucun bilan officiel des blessés n’a été publié.

Edwige KISSINGER

Avec Les Echos du Congo Brazzaville

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Congo : Le lycée de Mossendjo entre vétusté des bâtiments et manque criard de professeurs

Les élèves

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Les élèves
Les élèves ©DR

Après plus d’un mois de l’ouverture des classes au Congo-Brazzaville, au lycée de Mossendjo dans le département du Niari (sud), la vétusté des bâtiments est l’une des nombreuses difficultés auxquelles les responsables sont confrontées. A cela, s’ajoute un manque de professeurs de Philosophie et de Mathématiques de la seconde en terminale.

Les salles de classe sont dans un état de délabrement très poussé.

Le manque des toilettes est l’autre constat peu reluisant de cet établissement scolaire, surnommé dans les années 90, de « village abandonné » par son premier proviseur Pierre Djestone Nkou. Une situation que les élèves n’arrivent plus à accepter.

Le proviseur du lycée n’a pas manqué d’interpeller les autorités locales et départementales sur la situation de son établissement.

Au Congo-Brazzaville, d’un côté, l’éducation nationale semble secouée par des problèmes d’infrastructures (salles de classe, tables -bancs,…), de l’autre, les rangs de la profession d’enseignant sont en passe de s’atrophier.

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Le déficit en enseignants dans le système éducatif est estimé à près de 19.000 pour l’année scolaire 2017-2018 contre 14.000 lors de la rentrée 2016-2017, selon le Ministre congolais de l’enseignement primaire et secondaire, chargé de l’alphabétisation.

Ce déficit est accentué par les départs à la retraite du personnel enseignant et par le gel des recrutements par l’Etat suite à la crise économique des agents de l’Etat depuis bientôt trois ans.

«Chaque année 5 à 6 mille enseignants vont à la retraite et si rien n’est fait pour le renouvellement de ce personnel ce déficit va atteindre le pic de 36 mille à l’horizon 2019 », a averti en octobre dernier, sur la radio nationale, le ministre Anatole Collinet Makosso, notant au passage « le non recrutement de près de 11 mille enseignants sortis des écoles professionnelles.»

Germaine Mapanga /

Les Echos du Congo Brazzaville

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Congo : Deux élèves foudroyés à l’école du marché de Dolisie

Dolisie

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Dolisie
Image d’illustration

La forte pluie qui s’est abattue sur la ville de Dolisie, la capitale départementale du Niari (sud) et environs dans la journée d’hier, a fait des victimes dans le rang des élèves de l’école du marché. Jean Sylvain Madiangou (13 ans) et Surprise Vouka (10 ans), en classe de CM1, ont été frappés par la foudre qui a accompagné la forte pluie qui s’est abattue sur la ville.

Les deux élèves ont été conduits à l’hôpital de référence de Dolisie.

Aux dernières nouvelles, leur pronostic vital n’est pas engagé.

Un bilan provisoire communiqué vers 17H00 sur place par le directeur départemental de la Police du Niari faisait aussi état des appareils électroniques d’un établissement de micro finance (CAPPED) endommagés.

Il ne faut jamais se mettre sous un arbre, car il attire la foudre, a souligné un spécialiste. « C’est ce qu’on appelle un +effet de pointe+ », et, dans le cas de l’école primaire du marché de Dolisie, « le sol était mouillé. La conduction a donc été encore plus forte », a-t-il expliqué.

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Le plus souvent, la foudre atteint une personne isolée, mais il peut arriver que des groupes entiers soient touchés.

Lundi dernier, un homme et une femme sont morts frappés par la foudre, tôt dans la matinée à l’hôpital Adolphe Cissé à Pointe-Noire, capitale économique du Congo.

La foudre qui s’est abattue vers les manguiers dans un vacarme assourdissant a illuminé le voisinage d’un éclair vif au point que les personnes qui s’étaient abritées sous le hangar du bureau des entrées se sont dites, « elle n’est pas tombée loin ».

Justement, alors qu’il pensait trouver l’abri sous un manguier, le couple a été frappé de plein fouet, et la mort est intervenue instantanément.

Les deux personnes, habitant le quartier Mpaka, rendaient visite à un malade, un parent hospitalisé à l’hôpital Adolphe Cissé.

Germaine Mapanga 

Les Echos du Congo Brazzaville

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Congo: des blessés lors des heurts entre élèves et policiers

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Les épreuves du baccalauréat blanc programmées le 3 mai dans l’après-midi n’ont plus eu lieu au Lycée de la Révolution, installé sur le même site que son voisin Antonio Agostinho Néto, dans le 6e arrondissement, Talangaï.

De sources proches de la direction de cet établissement, une altercation entre un élève et un policier s’est terminée par un rixe entre deux groupes.

De nombreux élèves censés défendre leur collègue s’en sont pris aux policiers postés pour la sécurité de l’établissement. Dépassés par l’ampleur de la violence, ces derniers ont dû faire venir un renfort pour maîtriser la situation. Finalement, du fait des jets de pierres et de coups de matraques, des blessés, notamment un membre de la force publique et quelques élèves, ont été signalés et conduits à l’hôpital de Talangaï, selon la même source. L’on espère que les épreuves du bac blanc pourront bien reprendre ce jeudi matin.

Suite aux violences récurrentes constatées, les élèves des lycées A A. Neto et Révolution s’étaient pourtant engagés, le 13 décembre dernier, à observer un climat d’apaisement avec les agents de la sécurité. Une cérémonie dite de réconciliation avait alors été organisée, en présence de l’administrateur-maire de Talangaï, Privat Frédéric Ndeké et d’un conseiller du ministre de l’Enseignement primaire et secondaire. On constate, hélas ! que l’apaisement n’a été que de courte durée.

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