Congo : Des éléphants sèment la terreur dans la ville de Moungoundou-sud
Des éléphants sortis de la jungle ont envahi la ville de Moungoundou-sud dans le Niari (sud) semant la terreur parmi les habitants.
Selon une source policière, les pachydermes ont envahi la ville et mangé la nourriture des arbres comme les bananes plantains.
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Si aucune perte en vie humaine n’a été signalée, les animaux ont attaqué et détruit des jardins et poulaillers.
Agriculture, exploitation forestière illégale, transhumance sont entre autres des facteurs qui troublent la quiétude des éléphants de la forêt de Moungoundou-sud, ce qui provoque les sorties régulières des éléphants.
Le gouvernement congolais a ouvert le 20 février à Brazzaville, le processus de validation d’un Plan d’action national pour l’ivoire (PANI) et d’élaboration d’un Plan d’action national pour l’éléphant (PANE).
Le PANI vise la réduction, à l’horizon 2025, du braconnage des éléphants de forêt et du trafic illicite de l’ivoire. Par contre le PANE vise à développer un cadre de travail pour la protection des éléphants, basé sur des activités clés. Il s’attèlera aussi à rechercher et à aligner des sources de financement susceptibles d’assurer l’émergence du pays en tant que leader régional dans la mise en place de nouveaux modèles de conservation de cette espèce.
L’élaboration de ces plans répond aux engagements internationaux de la République du Congo, en sa qualité de pays partie à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction et membre de la Coalition pour l’éléphant d’Afrique, ainsi que de l’Initiative pour la protection de l’éléphant.
Il y a un siècle, la population d’éléphants d’Afrique était estimée à plus de 1,6 million de spécimens. Ce chiffre a connu un déclin selon une récente enquête.
Le Congo est cité parmi les onze pays composant la plaque tournante du commerce illicite de l’ivoire selon les 63ème, 64ème et 65ème réunions du Comité permanent et la 16ème Conférence des parties signataires de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
La ministre congolaise de l’Economie forestière et du Développement durable, Rosalie Matondo a rappelé à la communauté nationale que : « L’éléphant est un héritage que nous devons à notre tour léguer aux générations futures. L’éléphant peut générer des fonds qui peuvent profiter à l’Etat grâce au tourisme de vision. Au cours de la 17ème conférence des parties signataires de la CITES du 23 septembre au 5 octobre 2016 à Johannesburg, le Congo a soutenu l’initiative de destruction des stocks d’ivoires, la fermeture des marchés domestiques d’ivoire et a interdit le commerce des spécimens venants d’éléphants ».
Les Eléphants de la Côte d’Ivoire ont réussi, vendredi 20 janvier, à arracher le nul (2-2) face aux Léopards de la RDC, en match de la deuxième journée du groupe C de la CAN 2017. Un score qui permet aux Congolais de conserver la tête du classement et aux Ivoiriens de rester en course pour la qualification en quarts de finale.
Menés deux fois au score, les Ivoiriens ont réussi à chaque fois à revenir dans la partie.
Les Léopards de la RDC prennent très tôt l’avantage au score. A la 10e minute, précisément. Kabananga, dans la surface de réparation, trouve Kebano qui fusille le portier ivoirien d’une frappe limpide.
Les premières minutes du match sont à l’avantage des Congolais. Mubele, Kabananga et Kebano ne montrent très incisifs en ce début de partie sans parvenir à doubler le score.
Un manque d’éfficacité puni à la 26e minute de jeu par une tête de Bony qui reprend un corner de Gradel. L’attaquant de Stoke trompe Matampi et permet aux Ivoiriens de revenir au score.
Mais les Congolais ne doutent pas longtemps. Deux minutes après, Kabananga, déjà buteur lors du premier match face au Maroc, permet à la RDC de reprendre l’avantage. Le score reste inchangé jusqu’à la mi-temps.
La révolte des tenants du titre
Les Ivoiriens le savaient avant le début du match. Une défaite devant la RDC allait compliquer la défense du titre remporté il y deux ans.
En revenant des vestiaires, ils se lancent à l’attaque et contraignent les Congolais à reculer. Les Léopards jouent plus en contre. Une stratégie qui manque de peu de réussir. A la 65e minute de jeu, Mubele manque de peu d’alourdir le score. Après un déboulé de plusieurs mètres, il se retrouve à quelques mètres de la cage ivoirienne, mais ne parvient pas à cadrer sa frappe.
Dans la foulée, le capitaine ivoirien Serey Dié, d’une belle frappe de trente mètres, remet les deux équipes à égalité. Le score ne change plus.
La RDC garde la tête du classement avec quatre points. La Côte d’Ivoire avec deux points garde toujours ses chances de qualification.
L’autre match du groupe va opposer le Togo au Maroc.
Les Eléphants réclament des primes, 3 mois après leur sacre africain
Les éléphants de la Côte d’Ivoire ont été sacré champions d’Afrique lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2015, disputée en Guinée Equatoriale. Trois après la fin de la compétition, plusieurs joueurs ivoiriens continuent de réclamer leurs primes de matchs.
Le gouvernement ivoirien avait décaissé pour le payement de ces primes, la somme de 3,5 milliards de francs CFA (5,4 millions d’euros). Selon la Fédération ivoirienne de football (FIF), la somme avait été mise à la disposition du ministère des Sports pour toute la campagne des Eléphants en Guinée Equatoriale. «Ce que vous avez lu dans la presse n’est pas faux. Ce ne sont pas des rumeurs. Il y a une question de primes en cours. Ce que nous constatons, c’est que certains joueurs et encadreurs n’ont toujours pas perçu une partie de leurs primes», a déclaré jeudi Sory Diabaté, le premier vice-président de la FIF.
Selon lui, le montant des primes avoisinerait 720 millions FCFA (1,1 million d’euros) et concerne les matchs de la demi-finale et de la finale de la Coupe d’Afrique des nations 2015, remportée par la Côte d’Ivoire, face au Ghana (0-0, 9-8).
Du côté du ministère ivoirien des Sports, on se défend. Et dans un communiqué, les autorités du football ivoirien qualifient les allégations de «rumeur» et accusent la FIF de vouloir porter atteinte à son image.
«Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs a saisi la Fédération ivoirienne de football (FIF) aux fins de vérifier l’information et partant, obtenir d’elle la liste des concernés et les montants dus. A ce jour, cette requête est restée sans suite au point qu’il conviendrait de s’interroger sur les motivations réelles des instigateurs de ces rumeurs», lit-on dans le communiqué du ministère.
Fulbert Beugrefoh, porte-parole du ministre des Sports annonce que le ministre, Alain Lobognon se réserve le droit de poursuivre devant les juridictions compétentes les auteurs de ces allégations tendant à porter atteinte à son l’honorabilité et à jeter le discrédit sur son département.
Le ministre ivoirien des Sports, Alain Lobognon et le président de la Fédération ivoirienne de football, Sidy Diallo sont dans des relations conflictuelles depuis janvier 2012. Les deux hommes n’ont jamais cessé de se disputer sur la place publique au sujet du football ivoirien.