Sassou N’Guesso préconise un gouvernement d’union nationale en RDC

Sassou N'Guesso

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Sassou N'Guesso
Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso

Le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), a appelé à la formation d’un gouvernement d’union nationale en République démocratique du Congo, pays en proie à une forte contestation des résultats issus des élections du 23 décembre 2018. 

« Le président en exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs note avec une vive préoccupation, qu’après la publication des résultats des autres élections (législatives, nationales et provinciales), l’expression de nombreuses contestations de nature à compromettre les efforts fournis », affirme le président N’Guesso dans un communiqué publié ce lundi, après concertation avec ses homologues de la Communauté des Etats de l’Afrique Australe (SADC, sigle anglais)

Ainsi avec ses pairs, Denis Sassou N’Guesso « encourage toutes les parties à s’engager dans un processus politique susceptible d’améliorer la confiance des uns envers les autres, de bâtir des passerelles en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale et de renforcer les institutions démocratiques. »

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Par ailleurs, le président en exercice de la CIRGL « exhorte les autorités de la RDC à apporter plus d’éclairage sur tous les éléments pouvant jeter le discrédit sur le processus électoral ». Pour ce faire, il suggère aux structures compétentes d’envisager « le décompte des voix afin de garantir la transparence des résultats et de fournir l’assurance nécessaire aux gagnants et aux perdants ».

L’intérêt supérieur de la RDC prime en ce moment crucial de son histoire, indique Sassou N’Guessi, réitérant la disponibilité de la CIRGL à soutenir tous les efforts de paix et de cohésion nationale dans ce pays.

Le 11 janvier dernier, au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle en RDC, le président en exercice de la CIGL avait pris note de la victoire de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Ainsi, il avait invité les parties prenantes à cette élection à observer les procédures et voies de recours légales, en vigueur en matière électorale en RDC, dans le souci de préserver la paix, la sécurité et la stabilité.

Avec APA

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Élections en RDC : la Présidence à l’opposition, le Parlement à Kabila

Joseph Kabila

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 Joseph Kabila
Joseph Kabila

Les résultats des élections présidentielle, législatives et provinciales du 23 décembre 2018 en République Démocratique du Congo (RDC) sont connus cette semaine, avec comme principale information : la présidentielle remportée par l’opposant Félix Tshisekedi et les législatives par le régime sortant du président Joseph Kabila. 

Le président de l’UDPS, Félix Tshisekedi, a été donné vainqueur de la présidentielle (38,57%) dans la nuit de mercredi à jeudi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), devant Martin Fayulu (34,7%), candidat de Lamuka (opposition commune) et Emmanuel Ramazani Shadary (23,8%), dauphin de Joseph Kabila, qui conduisait le Front commun pour le Congo (FCC).

Dès l’annonce des résultats, la victoire de Tshisekedi est remise en cause par Martin Fayulu et par la Commission épiscopale nationale du Congo (Cenco).

D’ailleurs, M. Fayulu a introduit samedi un recours devant la Cour constitutionnelle contre la victoire de Tshisekedi, ce dernier qui avait très vite rompu en novembre dernier avec la coalition née de l’accord dit de Genève (Suisse) qui instaurait un candidat commun de l’opposition.

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Kabila garde le trône par le Parlement

La Chambre haute (Sénat) et la Chambre basse (Assemblée nationale) restent dans le giron du pouvoir sortant, selon les résultats rendus publics tard dans la nuit du 11 au 12 janvier par la CENI. Ces résultats donnent la majorité au Front commun pour le Congo (FCC), la coalition des partis proches à Joseph Kabila, avec près de 350 députés sur les 500 que compte l’Assemblée nationale congolaise.

En attendant, 15 autres députés seront élus en mars prochain à Beni, Butembo et Yumbi où ces élections ont été reportées pour cause de violences.

Crédité de 49 députés, le président provisoirement élu de la RDC, Felix Tshisekedi, aura donc du mal à mettre en œuvre son programme sans l’aval du FCC, car ce pays dispose d’un régime semi-présidentiel.

Du côté des 26 assemblées provinciales, le Front commun pour le Congo (FCC) a également raflé la mise, obtenant ainsi la possibilité d’élire des Gouverneurs de son choix.

S’agissant du Sénat, le FCC reste majoritaire car, ce sont les élus provinciaux qui vont élire les sénateurs qui, à leur tour, désigneront le président de la Chambre haute, la deuxième personnalité de l’Etat.

Des violences qui inquiètent

Dans ce contexte post-électoral, des violences ont éclaté à Kikwit, fief du candidat perdant à la présidentielle, Martin Fayulu. Le dernier bilan établi jeudi par la police nationale faisait état de huit morts dans des violences postélectorales, poussant le Gouvernement à décréter le couvre-feu à Kikwit.

Avec APA

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Libye: accord à Paris sur des élections le 10 décembre

Emmanuel Macron et Denis Sassou Nguesso,

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Emmanuel Macron et Denis Sassou Nguesso,
Le président français Emmanuel Macron et Denis Sassou Nguesso, Président du Congo, médiateur de l’Union africaine pour la Libye. Photo © Twitter Emmanuel Macron ‏

Les quatre responsables libyens réunis à Paris par le président français Emmanuel Macron se sont engagés mardi à travailler ensemble pour que des élections législatives et présidentielle se tiennent le 10 décembre, selon une déclaration lue à l’issue de la conférence.

« Nous nous sommes engagés (…) à œuvrer de manière constructive avec les Nations-Unies pour organiser (…) des élections dignes de foi et pacifiques et à respecter les résultats des élections lorsqu’elles auront lieu », indique « la déclaration politique » endossée par le Premier ministre du gouvernement d’union nationale Fayez al-Sarraj, le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est du pays, le président de la Chambre des représentants, Aguila Salah, et celui du Conseil d’Etat, Khaled al-Mechri.

La déclaration a été lue en arabe et approuvée oralement par les quatre responsables libyens, à la demande de M. Macron, mais n’a pas donné lieu à une signature devant les caméras comme cela était prévu initialement.

« Donc tout le monde travaille ensemble sur cette base, bravo! », a lâché le président français, tout sourire.

M. Macron a ensuite évoqué lors d’une conférence de presse une « rencontre historique » constituant « une étape clé pour la réconciliation » qui est « accompagnée par l’ensemble de la communauté internationale ».

Les responsables libyens se sont engagés à procéder à l’adoption d’une « base contitutionnelle pour les élections » et des « lois électorales nécessaires » d’ici le 16 septembre 2018.

Les forces de sécurité libyennes « seront chargées de garantir le processus électoral », avec « le soutien approprié » de l’ONU, des organisations régionales et de la communauté internationale, est-il ajouté, sans plus de précisions.

Les responsables de toute « obstruction » au processus électoral auront à « rendre des comptes », ajoute la déclaration, sans préciser quelles sanctions ils pourraient encourir.

Certaines milices et mouvances jihadistes risquent de s’opposer à la tenue d’un tel scrutin, y compris par la violence. Douze personnes ont été tuées dans un attentat du groupe Etat islamique (EI) contre le siège de la Commission électorale le 2 mai à Tripoli.

Afin « d’améliorer le climat en vue des élections nationales », la Chambre des Représentants basée à Tobrouk devra se réinstaller à Tripoli et le gouvernement parallèle instauré dans l’Est du pays devra être démantelé à terme.

Les deux chambres devront « s’employer immédiatement à unifier la Banque centrale de Libye et d’autres institutions », ont-ils convenu, alors que le pays est secoué par une grave crise monétaire.

Les forces militaires et de sécurité, aujourd’hui émiettées en de multiples milices outre l’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du maréchal Haftar, devront aussi être unifiées sous l’égide des Nations Unies.

Avec l’AFP

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Congo : l’opposition divisée sur sa participation ou non aux élections

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Une fédération de partis politiques de l’opposition congolaise a annoncé samedi à Brazzaville qu’elle ne prendra pas part aux élections législatives et locales prévues le 16 juillet prochain, réclamant d’abord « l’arrêt de la guerre » dans le département du Pool (sud) et « la libération des prisonniers politiques », a indiqué Charles Zacharie Bowao, porte-parole de la plateforme FROCAD-IDC-CJ3M.

Cette frange de l’opposition conditionne sa participation aux élections à la fin de la crise et de l’insécurité qui sévit dans le Pool où l’armée traque les anciens rebelles ninja-nsiloulou et leur chef Frédérique Bintsamou, alias Pasteur Ntoumi. Elle souhaite aussi que le pouvoir à Brazzaville libère des personnalités politiques emprisonnées.

Sa position n’est cependant pas partagée par les principaux partis de l’opposition qui furent ses anciens alliés. L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS, ex-parti au pouvoir) et l’Union des démocrates humanistes (UDH), dont le leader Guy-Brice Parfait Kolelas est arrivé deuxième de la dernière élection présidentielle, ont récemment refusé « la politique de la chaise vide ».

Rappelant que son parti a été créé « pour conquérir le pouvoir, seul ou avec les autres formations politiques, le conseil national a décidé de la participation aux futures batailles électorales », a déclaré de son côté Paul Dihoulou, secrétaire général de l’Union pour la démocratie de la République (UDR-Mwinda).

Ces partis et d’autres formations proches de l’opposition vont affronter les candidats du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) et ses alliés de la majorité présidentielle pour se disputer 151 sièges de députés et 1.154 sièges de conseillers locaux lors de ces élections dont le premier tour est fixé au 16 juillet.

Avec Xinhua

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En RDC, Joseph Kabila a peur des élections, mais aussi du football

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Le gouvernement congolais a suspendu le championnat de football de première division (Linafoot) en République démocratique du Congo craignant des « violences » autour de la fin du mandat du président Joseph Kabila, a-t-on appris mercredi de source officielle.

« Cette mesure de suspension du championnat national de football du 15 décembre au 14 janvier » se justifie par des craintes d' »envahissement des terrains (ou de) jets des pierres » pendant les matchs, a déclaré à l’AFP le ministre de la Jeunesse et des Sports, Denis Kambayi, disant redouter que certains se livrent à « la provocation ».

« Les dirigeants des clubs ont semblé être dépassés par l’encadrement des supporters », a ajouté le ministre, faisant référence à de récentes échauffourées entre partisans d’équipes adverses et la police à Kinshasa.

Depuis plusieurs mois, le public de Kinshasa profite des matchs disputés par les équipes de la Linafoot ou par les Léopards (onze national) pour entonner le chant « Yebela ! » (« Fais gaffe !) ou lancer des « mandat esili » (« Le mandat est terminé ») ou autres slogans hostiles à M. Kabila.

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En mai 2014, 15 personnes au moins avaient été tués dans la capitale dans des violences ayant éclaté à l’issue du dernier match de la Linafoot.

La RDC traverse une crise politique profonde depuis la réélection contestée de M. Kabila en 2011, dont le mandat arrive à terme le 20 décembre et à qui la Constitution interdit de se représenter.

La crise est aggravée par la non tenue de la présidentielle qui devait avoir lieu cette année. Âgé de 45 ans, M. Kabila, qui est au pouvoir depuis 2001, entend se maintenir en fonctions au-delà du 20 décembre en vertu d’une décision contestée de la Cour constitutionnelle.

Les 19 et 20 septembre, une cinquantaine de personnes ont été tuées dans des violences ayant éclaté en marge d’une manifestation organisée par une coalition d’opposition pour exiger le départ de M. Kabila le 20 décembre.

A la suite de ce drame, la ville-province de Kinshasa a interdit toute manifestation à caractère politique jusqu’en janvier.

Alors qu’approche la date du 20 décembre, des négociations de la dernière chance sont en cours à Kinshasa sous l’égide de l’Église catholique pour tenter de dégager une sortie de crise en organisant une transition politique qui associerait au gouvernement du pays les détracteurs de M. Kabila le temps d’organiser l’élection de son successeur.

Par l’AFP

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RDC : Vital Kamerhe s’est déclaré prêt à accepter la tenue des élections au mois de septembre 2017

Vital Kamerhe

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Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, a présenté samedi un chronogramme de 405 jours pour permettre l’organisation des élections en République démocratique du Congo (RDC).

Ce calendrier a été présenté par Corneille Nangaa au cours d’un exposé fait ce samedi à la cité de l’OUA à Kinshasa, devant les participants au dialogue politique convoqué par le président Joseph Kabila, sous les auspices de l’Union africaine.

Selon le président de la CENI, ce délai est à compter du mois de février de cette année, pour permettre d’acquérir les matériels, mais aussi de clôturer l’opération de la refonte du fichier électoral et d’autre préoccupation technique.

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Le co-modérateur de l’opposition au dialogue, Vital Kamerhe s’est déclaré prêt à accepter la tenue des élections au mois de septembre 2017, et non après cette date.

« Nous appelons l’ensembles des représentants présents au dialogue à harmoniser les points de vue autour de la proposition du président de la Commission électorale national indépendante, en vue de trouver une porte de sortie », a déclaré Vital Kamerhe.

La problématique de la tenue des élections dans les délais divise profondément la classe politique en RDC, alors que certains opposants accusent l’actuel président Joseph Kabila de vouloir rester au pouvoir de au-delà de son mandat qui expire à la fin de cette année.

La semaine dernière, une manifestation des membres de l’opposition qui réclamaient la convocation des élections dans les délais prévus auparavant, a fait une trentaine de morts dans la ville de Kinshasa, selon les autorités de la RDC.

Avec Xinhua

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EN IMAGES – RDC: situation très tendue à Kinshasa au deuxième jour des manifestations populaires

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La situation reste toujours tendue dans la ville de Kinshasa ce mardi 20 septembre 2016 au lendemain des échauffourées qui ont fait au moins dix-sept morts à la suite d’un appel à la marche de l’opposition pour exiger la convocation du corps électoral en vue du scrutin présidentiel.

Les manifestations se sont poursuivies dans plusieurs quartiers de la capitale de la RDC. Dans les communes de Kimbaseke, quartier Kingasani, dans les communes de Lemba, Ngaba, Kalamu, Ngaliema des coups de feu sporadiques ont été entendus et des scènes de panique observées dans certains endroits notamment les communes de Ngaba et Kalamu au niveau entre Kapela et Bongolo où les policiers dispersaient les regroupements spontanés des jeunes.

La police affirme remettre de l’ordre dans les zones affectées par les violences de la veille pendant la marche de l’opposition.

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Le commissaire provincial de la police, le général Célestin Kanyama s’est rendu tôt ce matin dans la commune de Kimbanseke pour, selon lui, calmer la tension entre ses éléments et les jeunes qui tentaient de manifester. 

A l’Université de Kinshasa, plusieurs centaines d’étudiants regroupés sur le Mont Amba jusqu’au plateau des étudiants faisaient face aux policiers lourdement armés qui leur bloquaient le passage.

A l’ouest de Kinshasa, entre les carrefours appelés “DGC et pompage”, les habitants qui voulaient se livrer aux actes de pillage, ont été vite dispersés par les éléments de la garde républicaine. Cette scène de panique a perturbé aussitôt les activités scolaires.

Dans la commune de Selembao, des coups de feu ont été entendus non loin de la prison centrale de Makala.

Difficile pour l’instant d’établir un bilan de ces tirs. Les quelques activités socio-économiques qui reprenaient timidement ce matin après les violences d’hier, ont vite fermé. Les quelques rares écoles qui avaient accueilli des élèves les ont renvoyés à la maison.

(Source)

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Insolite – RDC : Les kinois ont développé le mécanisme pour faire face aux gaz lacrymogènes

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Kinshasa a renoué lundi avec ses vieux démons des violences à caractère politique au cours d’une journée meurtrière dont l’opposition entend faire le coup d’envoi d’un compte à rebours jusqu’au départ du président Joseph Kabila à l’issue de son mandat, le 20 décembre.

Les bilans des heurts dans la capitale de la République démocratique du Congo apparaissent irréconciliables : 17 morts pour le pouvoir contre plus de 50 pour le « Rassemblement » de l’opposition qui avait appelé à manifester dans tout le pays pour signifier à M. Kabila son « préavis » et exiger la convocation de la présidentielle dans les temps.

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RDC – Violences à Kinshasa : 50 morts selon l’opposition, qui veut amplifier la mobilisation

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Dix-sept personnes sont mortes dans des violences ayant éclaté lundi à Kinshasa avant une manifestation d’opposition, selon un bilan provisoire donné par le ministre de l’Intérieur congolais, Évariste Boshab, qui a qualifié ces événements de mouvement insurrectionnel.

A la mi-journée, le triste et douloureux bilan provisoire de ces actes de barbarie et d’extrême sauvagerie est de 17 morts dont trois policiers et quatorze civils parmi les pillards, a déclaré M. Boshab lors d’une conférence de presse dans la capitale de la République démocratique du Congo. L’un des policiers a été brûlé vif, selon le ministre.

Ils s’agit des pires violences enregistrées à Kinshasa depuis les émeutes antipouvoir de janvier 2015 au cours desquelles plusieurs dizaines de personnes avaient été tuées.

La ville de Kinshasa vient de faire face à un mouvement insurrectionnel qui s’est soldé par un échec, a affirmé le ministre, accusant les manifestants d’avoir délibérément choisi de ne pas respecter l’itinéraire qui avait été arrêté avec les autorités.

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Un Rassemblement des principaux partis d’opposition avait appelé à manifester lundi dans tout le Congo pour signifier au président Joseph Kabila son préavis, trois mois avant l’expiration de son mandat, le 20 décembre, et exiger la convocation de la présidentielle censée avoir lieu avant cette date.

A Kinshasa, la manifestation devait commencer à 13h00 (12h00 GMT), mais plusieurs heurts ont opposé de jeunes manifestants armés de pierres à la police antiémeutes dans la matinée.

Les autorités ont déploré plusieurs pillages et incendies criminels ayant visé des permanences de formations politiques de la majorité.

Selon des sources de sécurité privées, il y a eu quelques pillages épars dans des quartiers sud de la capitale ayant visé des agences bancaires ou des magasins tenus par des Chinois.

Par l’AFP

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Présidentielle Sao Tomé : la Commission électorale annule les résultats de la présidentielle

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L’élection présidentielle à Sao Tomé et Principe, petit archipel africain réputé pour sa paix civile, a connu un coup de théâtre avec l’annulation de la victoire au premier tour d’Evaristo Carvalho, a annoncé la Commission électorale (Cen).

Cette décision ouvre la voie à un second tour entre M. Carvalho, candidat du Premier ministre Patrice Trovoada, et son challengeur direct, le président sortant Manuel Pinto da Costa (indépendant), ont indiqué vendredi la Cen et le Tribunal constitutionnel.

C’est une première en 25 ans de démocratie dans ce pays d’à peine 200.000 habitants: la Cen a démenti les résultats qu’elle avait annoncés dans la nuit de dimanche à lundi après le vote, et qui donnaient gagnant M. Evaristo Carvalho avec 50,1%.

M. Carvalho avait alors obtenu 34.629 voix, devançant le président sortant Manuel Pinto da Costa (24,8%, 17.121 voix) et Maria das Neves (24,1%, 16.638).

La Cen évoque une « modification de ces résultats provisoires », en raison des procès-verbaux des bureaux de vote de la diaspora (Portugal, Angola, Gabon, Guinée-Equatoriale) et d’un vote différé mercredi dans la localité de Maria Luisa.

« Aucun candidat n’a réussi à obtenir plus de la moitié des voix valablement exprimés », ce qui ouvre « l’hypothèse d’un second tour », poursuit la Cen, qui s’en remet au Tribunal constitutionnel pour les résultats définitifs.

Lequel Tribunal constitutionnel évoque également un second tour entre MM. Carvalho et Pinto da Costa, sans préciser de date.

« Que vergonha! » (quelle honte!) ont réagi plusieurs internautes sur le site du journal numérique Telanon.info, principale source d’informations dans l’archipel, demandant la démission du président de la Cen.

La victoire de M. Carvalho avait été contestée par Manuel Pinto da Costa et de Maria das Neves, soutenue par l’historique Mouvement pour la libération de Sao Tomé et Principe (MLSTP), avec un recours conjoint devant le Tribunal constitutionnel.

MM. Trovoada, vainqueur des législatives en 2014, et Carvalho avaient célébré dès lundi soir leur victoire devant des milliers de personnes. Leurs adversaires dénonçaient déjà une concentration des pouvoirs entre les mains de leur parti, l’Action démocratique indépendante (Adi, centre-droit).

Investi d’un mandat de cinq ans, le président arbitre mais ne gouverne pas dans cette ancienne colonie portugaise, laissant la réalité du pouvoir au chef du gouvernement.

Le développement est l’enjeu majeur du petit archipel qui dépend à 90% de l’aide internationale.

Par l’AFP

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