RDC: soudaine vague de réfugiés vers le Congo-Brazzaville

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Des ressortissants de la République démocratique du Congo attendent devant le bureau de l’immigration après leur arrivée à Brazzaville, le 5 décembre 2011.

Plus de 4000 réfugiés, avec des blessés parmi eux, ont fui depuis dimanche la République démocratique du Congo vers le pays voisin de la République du Congo de l’autre côté du fleuve où trois d’entre eux sont morts, ont indiqué mardi les autorités de Brazzaville.

Ces réfugiés fuiraient un conflit intercommunautaire dans une province au nord de Kinshasa.

Au total, 4358 réfugiés sont arrivés dans une région à plus de 300 km au nord de Brazzavile, a indiqué à l’AFP François Ntsuini, sous-préfet de Makotimpoko dans cette région des Plateaux.

« Aujourd’hui [mardi], nous avons enregistré trois morts : deux enfants de un et trois ans des suites de leurs blessures, puis une femme », a ajouté le sous-préfet.

« Nous avons également reçu 53 blessés, essentiellement par balle de fusil de chasse. Ils sont actuellement pris en charge dans un Centre de santé intégré (CSI) », a-t-il affirmé.

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Au moins deux blessés graves ont été évacués par voie navigable, selon la même source.

« Il s’agit d’un conflit inter-ethnique ouvert », a expliqué M. Ntsuini.

Des membres de l’ethnie banunu du Mai-Ndombe seraient pourchassés par les Batendé, selon le sous-préfet.

Les autorités de la province du Maï-Ndombe en RDC n’étaient pas immédiatement joignables.

Les ministres congolais de l’Intérieur Raymond Mboulou et sa collègue Antoinette Dinga Nzondo de l’action humanitaire se sont rendus mardi à Makotimpoko, mais n’ont pas fait de déclarations.

Des élections sont prévues dimanche en RDC. Au moins six personnes ont été tuées dans des violences pré-électorales. Kinshasa nie tout mort en lien avec la campagne.

Entre 2009 et 2010 au moins 110 000 personnes fuyant un conflit inter-ethnique dans la province de l’Équateur avaient trouvé refuge dans le Département de la Likouala, dans l’extrême nord du Congo-Brazzaville.

Avec AFP 

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Burkina Faso: l’élection de «Miss Bim Bim» suscite la polémique

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Au Burkina Faso, polémique autour d’une cérémonie dénommée « Miss Bim Bim ». Un événement qui devait élire la femme au plus gros postérieur au cours d’un concert dédicace d’un artiste. Il s’agit là de la troisième édition du genre, mais certains internautes ont cette fois dénoncé le caractère « dégradant » des affiches et annonces pour l’image de la femme. Le ministre de la Promotion de la femme a demandé aux organisateurs de retirer cette élection du programme de leurs activités.

C’est à coup de campagne publicitaire que l’artiste musicien Firmin Bazié, dit Agozo, et son équipe ont annoncé le concert pour la sortie de son nouvel album.

Mais l’activité qui a beaucoup attiré l’attention des populations, c’est l’élection « Miss Bim Bim », une étape qui consacre la femme à forte corpulence, et non au fort postérieur, selon Hamado Douamba – dit l’homme de Savane – l’un des organisateurs. « Miss Bim Bim veut dire une femme à forte corpulence. Ce n’est pas une affaire de fesses. Les femmes défilent en tenue traditionnelle et non en tenue légère. Et je crois que cela valorise plutôt la femme », estime-t-il.

Annulation pure et simple

Interpellé sur les réseaux sociaux par des internautes, le ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille a convoqué l’artiste et son staff pour mieux comprendre le concept.

Apres l’entretien, la ministre Laure Zongo a demandé l’annulation pure et simple du défilé des femmes à forte corpulence. « L’affiche met vraiment en relief, disons le bassin pour ne pas utiliser, excusez-moi, le terme de fessier de la femme. C’est pour éviter que la femme ne soit dévalorisée. Et donc, pour nous, notre souhait est que ce défilé n’ait pas lieu », explique-t-elle.

Les organisateurs annoncent le retrait de l’élection « Miss Bim Bim » de leur programme. Reste à savoir comment le public va accueillir cette nouvelle.

Par RFI

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Congo: début du vote pour les élections présidentielle

vote de Brazzaville

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vote de Brazzaville
Dans un bureau de vote de Brazzaville, le 15 juillet 2012|AFP

Les Congolais se rendent aux urnes, dimanche 20 mars, pour élire leur futur président de la République. Denis Sassou-Nguesso, candidat à sa propre succession, est en course avec huit challengers, dont le général Jean-Marie Michel Mokoko.

Cette élection s’annonce sur fond de restriction de certaines libertés. Les autorités de Brazzaville ont annoncé, depuis samedi, avoir imposé un black-out total sur les communications de 48 heures pour  la présidentielle de dimanche.

«Toutes les communications » seront coupées dimanche et lundi, sur ordre des autorités pour éviter la « publication illégale de résultats », a indiqué à l’AFP une source gouvernementale.

Dans une lettre adressée aux opérateurs de téléphonie cellulaire, le ministre congolais de l’Intérieur Raymond Mboulou, a demandé que toutes les communications, SMS y compris, soient bloqués pour les journées du 20 et 21 mars 2016.

Selon le ministre, cette décision gouvernementale n’entraîne «aucune entrave au vote » et « n’entrave en rien l’accès de l’opposition aux résultats », mais l’Etat cherche «à se prémunir contre la publication illégale de résultats ».

Disant craindre des fraudes et n’avoir aucune confiance dans la Commission nationale électorale indépendante (CNEI, officielle), cinq candidats d’opposition à la présidentielle ont créé une « commission technique » parallèle chargée de réunir les résultats à la sortie des bureaux de vote.

L’opposition, qui compte avoir des observateurs dans chaque bureau du pays, voulait y photographier à l’aide de téléphones portables les procès-verbaux afin de compiler ses propres résultats et de pourvoir les comparer à ceux publiés au niveau national par la CNEI.

La décision des autorités de couper les communications est « on ne peut plus désolante », a déclaré à l’AFP Honoré Sayi, porte-parole du candidat Pascal Tsaty Mabiala, secrétaire-général du premier parti de l’opposition au Parlement. Il redoute la planification de la fraude.

Alors que l’Onu avait appelé « tous les acteurs impliqués dans le processus électoral (…) à garantir la tenue d’un scrutin apaisé et exempte de toute violence » le candidat de l’opposition, général Jean-Marie Michel Mokoko avait été convoqué, samedi, par un service de sécurité.

Depuis l’annonce de sa candidature en février, le général a été entendu à plusieurs reprises par la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) en rapport avec une vidéo apparue sur internet semblant le mettre en cause dans une apparente tentative de coup d’Etat.

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Parfait Kolelas : « Il est mathématiquement impossible que Sassou gagne dès le premier tour »

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Guy Brice Parfait Kolelas
Guy Brice Parfait Kolelas, candidat à l’élection présidentielle du 20 mars

Guy Brice Parfait Kolelas, l’ancien ministre congolais de la Fonction publique est candidat à l’élection présidentielle du 20 mars prochain. Le président du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral, (MCDDI), en désaccord avec Denis Sassou Nguesso sur le changement de Constitution ne veut pas pratiquer la politique de la chaise vide et compte faire honneur au peuple congolais.
C’est ce que le candidat à la présidentielle a indiqué mardi au micro de Rfi lorsqu’il a été interrogé sur les raisons qui ont motivé sa participation à l’élection alors qu’à plusieurs reprises il a dénoncé les conditions d’organisation du scrutin.
« La politique de la chaise vide n’est pas bonne. De concert avec tous les membres de l’opposition nous avons décidé de [nous lancer dans la compétition] pour faire honneur à notre peuple », a déclaré Guy Brice Parfait Kolelas.
Contrairement à ceux qui estiment que tout est joué d’avance et que l’opposition fera juste de la figuration en participant au scrutin, M. Kolelas pense que l’opposition a sa chance à saisir.
« Ce n’est pas joué d’avance. C’est vrai que quand on voit la Commission nationale électorale indépendante, l’opposition est très minoritaire. Mais nous, nous allons sécuriser les bureaux de vote. Notre Céni à nous, ce sera le bureau de vote. Parce que la loi dit que le dépouillement doit être public. Et nous disons au peuple congolais de veiller à ce qu’il soit là quand il y aura le dépouillement et qu’ils sortent avec les procès-verbaux qui montreront qui a gagné », a-t-il dit.
Guy Kolelas espère remporter le scrutin pour prendre la destinée du Congo Brazzaville. Dans ce cas, il entend prendre comme première mesure, la convocation des assises sur la réforme de l’Etat. Des assises qui lui permettront de remettre à plat la Constitution congolaise et de revoir la gouvernance électorale, la gouvernance administrative, judiciaire, législative, économique.
« C’est un chantier qui prendra 90 jours. A partir de là, j’appellerai le peuple congolais à repartir aux urnes pour un référendum, pour mettre en place une nouvelle Constitution. Parce que ce n’est pas avec cette Constitution que nous pouvons gouverner. Elle a été votée seulement par 5 à 10 % des Congolais », soutient l’ancien ministre de Sassou Nguesso.
Alors que plusieurs penseraient que la stratégie adoptée par l’opposition avec plusieurs candidatures au premier serait à l’avantage du candidat du pouvoir, Guy Parfait Kolelas qu’il s’agit d’une stratégie bien mûrie.
« Nous avons préféré adopter la stratégie du boa. L’étreinte du boa. On pourrait essayer d’empêcher que le candidat au président sortant puisse gagner dès le premier tour. Pour cela, nous nous sommes dit que chacun doit prendre d’assaut son fief électoral, de façon à ce qu’on empêche le candidat sortant de faire le plein de voix partout », explique-t-il.
Le candidat Kolelas estime qu’il est mathématiquement impossible Denis Sassou Nguesso de gagner dès le premier tour avec la stratégie adoptée.
 Au cas il arrive de Sassou Nguesso gagne au premier tour, M. Kolelas annonce des recours constitutionnels pour faire rétablir la réalité.
« Cette justice-là a validé nos candidatures. Pendant que certains spéculaient sur nos éliminations pour des raisons factices. Nous faisons confiance à la justice », soutient-il.
Réagissant sur les arguments de Sassou Nguesso qui estime être l’homme qui a ramené la paix au Congo, Guy Kolelas affirme que la paix, n’est pas seulement une absence de guerre.
« La paix, c’est aussi avoir à manger ! La paix c’est avoir du travail ! La paix c’est pouvoir se soigner ! Tout cela manque cruellement aux Congolais », a-t-il conclu.
Le premier tour de la présidentielle a lieu le 20 mars prochain. Neuf candidats sont en lice dont le président sortant Denis Sassou Nguesso.

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VIDEO – RDC :Bagarre au stade des Martyrs l’arbitre tabasse par les supporteurs

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La rencontre entre DCMP et Dauphin Noir comptant pour les play-offs a été émaillée par de nouvelles scènes de violence après la rencontre. Pas une première pour le club de Kinshasa.

Cette deuxième journée des play-offs du championnat congolais débutait jeudi dernier avec un affrontement entre Daring Club Motema Pembe et Dauphin Noir. Un affrontement qui s’est achevé sur le score de 0-0. Le coup de sifflet final avait à peine retenti qu’une cohorte de « supporters » débarquait sur la pelouse du stade des Martys pour poursuivre et agresser physiquement un arbitre assistant.
 
Molesté par ces individus, celui-ci saignait du nez et de la bouche lorsque la police est intervenue pour l’évacuer sur civière. Ces mêmes supporters ont ensuite cassé les vitres de l’entrée principale du stade, à l’entrée du ministère des sports, sans oublier de mettre sens dessus dessous les chaises des réservistes et la table des officiels.
 
©Afrik-foot
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Congo : les observateurs de la présidentielle seront essentiellement africains

vote de Brazzaville

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vote de Brazzaville
Dans un bureau de vote de Brazzaville, le 15 juillet 2012|AFP

L’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont annoncé l’envoi d’observateurs à Brazzaville, pour observer les élections présidentielles au Congo.

La délégation de la CEEAC, conduite par le chef de l’unité d’appui électoral, Pierre Siméon Athomo-Ndong, est arrivée à Brazzaville le 10 mars pour travailler jusqu’au 23 du même mois.

L’Organisation internationale de la Francophonie, a, quant à elle, dépêché à Brazzaville, une mission conduite par l’ancien président de la transition au Burkina Faso, Michel Kafando qui, du 12 au 16 mars, tentera de « promouvoir un climat politique apaisé dans la perspective de l’élection présidentielle du 20 mars 2016 », indique un communiqué de l’organisation.

La question des observateurs de la prochaine élection présidentielle au Congo est devenue un des points saillants de l’actualité politique dans ce pays d’Afrique centrale, après l’annonce faite par l’Union européenne, le 19 février, de ne pas envoyer d’observateurs à cette élection.

Dans un communiqué, l’UE estimait que « les réformes introduites par la loi électorale du 23 janvier au Congo apparaissent limitées et insuffisantes » au regard des recommandations faites par une mission européenne d’observation lors d’élections antérieures.

Suite à une mission à Bruxelles du ministre congolais des Affaires étrangères, les Européens ont affirmé que les représentations diplomatiques des Etats membres de l’UE accréditées au Congo vont assurer cette mission d’observation de la prochaine présidentielle.

« Qu’ils soient venus de France, des Pays-Bas, de l’Allemagne ou de l’Amérique, où que l’on ait pris des ambassadeurs en poste à Brazzaville ou à Kinshasa pour venir observer, il s’agit d’une mission d’observation », laissait entendre Henri Bouka, le président de la CNEI, au sortir d’une rencontre avec des diplomates occidentaux.

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Congo: l’OIF échange avec la classe politique pour un scrutin « apaisé »

Michel Kafando

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Michel Kafando
Michel Kafando, le chef de la délégation de l’OIF à Brazzaville

Une délégation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) conduite par Michel Kafando a échangé le 14 mars avec le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Ngolo.

Le chef de la délégation de l’OIF a indiqué à la presse, à la fin de l’audience, que sa visite à Brazzaville s’inscrit dans le cadre de la  prise de contact avec les acteurs impliqués dans le processus électoral, en vue de les appeler à préserver le climat de paix et  de  sécurité au Congo.

« Nous ne constituons pas une mission d’observation électorale. Mme la secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean  nous a demandé de se rendre au Congo pour témoigner de l’importance que notre organisation accorde à l’élection présidentielle qui aura lieu le 20 mars. Elle tient compte du fait que le Congo est un pays très important dans l’espace francophone.  Le Congo a une responsabilité dans les affaires africaines », a déclaré Michel Kafando, envoyé spécial de la secrétaire générale de la Francophonie.

L’OIF est obligée, a-t-il indiqué, au regard de ce que je viens de vous dire, d’accompagner les Congolais afin que l’élection présidentielle se déroule dans la paix et la sécurité.

« Je suis venu m’entretenir avec le secrétaire général du PCT pour le lui  dire. Je vais échanger également avec les autres acteurs impliqués dans le scrutin.  L’OIF veut que l’élection présidentielle du Congo serve d’exemple pour l’Afrique. Si ce scrutin réussit, c’est une réussite pour l’Afrique. Nous rencontrerons également le président de la République qui est lui aussi candidat  », a-t-il renchéri.

A la question de savoir si l’OIF enverra des observateurs pour le scrutin du 20 mars, Michel Kafando a répondu : «  Je ne sais pas. Elle a encore quelques jours pour le faire. Je répète que le but de notre mission est d’appeler les acteurs politiques congolais à demeurer dans la paix pendant et après l’élection présidentielle », a-t-il conclu.

Rappelons que Michel Kafando a dirigé la transition Burkinabé intervenue après la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014 par insurrection populaire.

Roger Ngombé

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Congo-élection : le premier tour de la présidentielle fixée au 20 mars 2016

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Dans un bureau de vote de Brazzaville
Dans un bureau de vote de Brazzaville

Le gouvernement vient de fixer, au terme du dernier conseil des ministres de l’année 2015, le premier tour de l’élection présidentielle au 20 mars 2016, sans en fixer par ailleurs la date du deuxième tour.

La décision du gouvernement s’inscrit en droite ligne avec l’annonce faite par le président de la république qui fixait le 22 décembre devant l’Assemblée nationale, la tenue du scrutin dans le premier semestre de l’année 2016.

« Le bon sens commande que l’élection présidentielle soit, après le vote de la nouvelle Constitution, le tout premier acte qui consacre l’entrée effective dans la nouvelle République. La césure entre les deux Républiques datera du jour de la prise de ses fonctions par le nouveau Président de la République », indique le compte rendu du conseil citant le président de la République.

Lors de sa réunion du 23 décembre dernier le gouvernement congolais avait décidé de l’utilisation du bulletin unique au cours de la prochaine élection présidentielle et de la création d’une commission électorale nationale indépendante en lieu et place de l’actuelle commission nationale d’organisation des élections.

Il a également annoncé l’organisation d’une révision des listes électorales en vue de refaire le fichier électoral.

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VOICI >>le Compte rendu du conseil des ministres du 30 décembre 2015

 

Élection Miss Congo 2015 : Michelle Yako, sacrée reine de la beauté

Michelle Yako, Miss Congo 2015

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Michelle Yako, Miss Congo 2015
Michelle Yako, Miss Congo 2015

Placée sous le haut patronage de la première dame du Congo, Antoinette Sassou N’Guesso, la dix-huitième édition de l’élection Miss Congo, qui s’est déroulée dans la soirée du 26 juillet 2015, a mis aux prises vingt-huit candidates.

Cette élection de Miss Congo a tenu ses promesses. À propos du thème, « Les années … », Pupuce Ngalla Ibata-Mouetoukouenda, présidente du comité d’organisation de l’élection Miss Congo (Comico), a déclaré que les années passent et se succèdent, les civilisations évoluent, de même que la culture. Le Comico n’a cessé d’être au rendez-vous de cette nouvelle influence culturelle et s’inscrit toujours dans cette vision de rehausser l’image de la femme congolaise dans sa splendeur et dans sa beauté. « Ces années, remplies de souvenirs et d’émotions ont marqué aussi bien la population congolaise, les parents des candidates, les candidates, les lauréates et les partenaires qui nous ont fait confiance et qui ne cessent de nous faire confiance davantage. »

Pour cette dix-huitième édition comme pour les précédentes éditions, pour être élue Miss, il fallait remplir certains critères. Parmi ceux-ci, être de nationalité congolaise, célibataire sans enfant, avoir une taille entre 1,68m et 1,75m, être âgée de 18 à 25 ans, présenter la meilleure harmonie et savoir les mettre en valeur. C’est ce que les vingt-huit candidates ont essayé de montrer à travers les différents passages en tenues cow-boy, traditionnelle, bikini (ou tenue de plage), ville et soirée.   

Le moment fatidique de cette élection a été la série des questions et réponses avant que le jury ne se déplace pour le choix des lauréates.

Le jury présidé par Vérone Mankou, patron de l’entreprise VMK, a rendu publics les résultats suivants : 

Miss charme, Emma Baka, 19 ans, élève en terminale D, autrefois Miss Kouilou ; Miss élégance, Grâce Ibakoko, 21 ans étudiante en première année de logistique et transport, autrefois Miss Niari ; deuxième dauphine, Grâcia Ikosso, 19 ans, élève en première D, autrefois première dauphine Miss Pointe-Noire ; première dauphine et Miss Fair-play, Renn Mahoungou, 18 ans élève en première D, autrefois deuxième dauphine Miss Kouilou ; Miss Congo 2015, Michelle Yako, 21 ans, étudiante en deuxième année de management, autrefois première dauphine de Miss Likouala.

La soirée a été agrémentée par les Bantous de la capitale, Bana C6, et les Très fâchés Mouyirika.

La particularité de la dix-huitième édition, c’est le fait que la couronne a été remise à la Miss élue par la présidente du Comico qui l’a remise au directeur de cabinet du ministre de la Culture et des arts, Célestin Akoulafoua, qui, à son tour l’a fait porter à la Miss. Alors qu’habituellement, c’est la Miss sortante qui la remet à celle qui lui succède. Cela n’a pas été le cas, parce que la Miss Congo 2014 a été récemment destituée pour cas d’incivisme.  

« Je suis vraiment émue. Je ne m’attendais pas à ça parce que c’était pas du tout facile, certes je m’attendais être au moins dans le dernier trio. J’encourage celles qui n’ont pas été élues. Je vais respecter les lois et principes du Comico afin de ne pas tomber dans le coup de la Miss sortante. J’aimerais dédier cette couronne à ma maman », a déclaré Michelle Yako.

Un réconfort moral avant la tenue de l’élection

À quelques heures de la tenue de la dix-huitième élection de Miss Congo, le ministre de la Culture et des arts, Jean Claude Gakosso, a reçu le 25 juillet dans son cabinet de travail, les  candidates à cette compétition de beauté conduites par la présidente du Comico, Pupuce Ngalla-Ibata Mouetoukouenda.

« Si vous gagnez, cela ne veut pas dire que les autres ne sont pas belles. De même, celles qui ne gagneront pas n’auront pas démérité. Parfois c’est juste un petit détail qui fait que l’on ne soit pas retenu. C’est pourquoi, vous devez être naturelles et élégantes lorsque vous répondez aux questions. Dites ce qui vient du fond de votre cœur. Ne trichez pas », leur avait conseillé le ministre de la culture. Et d’ajouter :  « La femme noire est belle et vous êtes belles. Ne soyez pas complexées par la couleur de la peau. Restez telles que vous êtes. La beauté africaine avant tout ».  

© Adiac-Congo

Togo – élection : Faure reste toujours l’homme fort du Togo

Faure Gnassingbé

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Faure Gnassingbé
Le président togolais Faure Gnassingbé

Le président togolais sortant Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, a remporté l’élection présidentielle par 58,75% des suffrages exprimés, contre 34,95% à son principal adversaire Jean-Pierre Fabre, a annoncé la commission électorale togolaise mardi soir.

La commission électorale nationale constate que Faure Essozimna Gnassingbé est élu au titre des résultats provisoires, sous réserve de confirmation de ces résultats par la Cour constitutionnelle, a déclaré le président de la commission, Taffa Tabiou.

Le taux d’abstention a atteint 40,01% lors du scrutin présidentiel de samedi.

C’est une victoire méritée. C’est la victoire du peuple togolais qui entend, avec le président Faure Gnassingbé, continuer à avancer vers le progrès et dans la paix, a réagi la présidence togolaise.

Contacté par l’AFP, Jean-Pierre Fabre n’a pu être joint. Son porte-parole Eric Dupuy n’a pas souhaité s’exprimer.

La famille Gnassingbé régente depuis 48 ans le Togo, petit pays d’Afrique de l’Ouest comptant sept millions d’habitants.

Faure Gnassingbé avait été porté au pouvoir en 2005 par l’armée à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui régna d’une main de fer sur le pays pendant 38 ans. Une présidentielle calamiteuse avait suivi la même année, entachée de violences (400 à 500 morts et des milliers de blessés, selon l’ONU) et de fraudes massives.

M. Gnassingbé avait été réélu en 2010 avec 60,88% des voix, déjà contre M. Fabre à l’époque (33,93%), dans un scrutin contesté par l’opposition mais jugé accceptable par la communauté internationale.

Outre MM. Gnassingbé et Fabre, trois autres candidats, tous d’opposition, concouraient pour cette présidentielle.

Tchabouré Gogué, président de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), a rassemblé 3,08% des suffrages, Komandega Taama, président du Nouvel engagement togolais (NET), 1,06%, et Mouhamed Tchassona-Traoré, président du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD, opposition), 0,99%.

Sur 3.509.258 inscrits, Faure Gnassingbé a obtenu 1.214.267 voix, contre 722.347 voix pour M. Fabre.

Par l’AFP