Brazzaville : un fidèle meurt dans une église à Talangaï

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un fidèle meurt dans une église à Talangaï

Le triste évènement s’est produit aux environs de 17heures, le 2 avril, pendant un moment de prière. 

La personne décédée était un homme âgé d’une trentaine d’années et souffrait du paludisme et de la fièvre typhoïde, selon sa petite sœur. Peu avant de se rendre à l’église située à la rue Loubomo, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, le défunt aurait suivi un traitement dans une clinique médicale.

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Les voisins dénoncent l’incivisme du pasteur de cette église de « Réveil » pendant que le gouvernement a décidé de la fermeture de tous les lieux de culte ainsi que d’autres espaces publics pour limiter la propagation du coronavirus (Covid-19).

D’après des témoins, le défunt n’était pas seul à l’église, il y avait également d’autres fidèles qui priaient dans ce lieu de culte. 

Fiacre Kombo

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Congo – Religion : Sous prétexte de l’exorciser des ‘’maris de nuit’’, un pasteur viole une fidèle de son église

Un pasteur de l’église de réveil dite ‘’Mont Sinaï’’ se trouve désormais dans les mains de la police, à Pointe-Noire.

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Un pasteur de l’église de réveil dite ‘’Mont Sinaï’’ se trouve désormais dans les mains de la police, à Pointe-Noire.
Un pasteur de l’église de réveil dite ‘’Mont Sinaï’’ se trouve désormais dans les mains de la police, à Pointe-Noire.

Un pasteur de l’église de réveil dite ‘’Mont Sinaï’’ se trouve désormais dans les mains de la police, à Pointe-Noire. L’homme est accusé de viol sur une de ses fidèles. Depuis, la liste de « sœurs-en-Christ » violées s’est allongée.

Son lieu de prière est désormais fermé et son mon une attraction sur toutes les lèvres. Et pour cause, le pasteur Philémon Bayitoukou a violé une fidèle de son église.

Alors qu’elle avait été appelée par le pasteur qui disait avoir reçu pour elle un programme qui nécessitait une délivrance, la jeune fille s’était naïvement rendue à la consultation que le pasteur avait programmée en toute confidence, afin disait-il, ‘’de ne pas éveiller la méfiance du malin’’.

La jeune demoiselle a appris avec force-détail de son pasteur, qu’elle était possédée par des esprits dits ‘’maris de nuits’’.

Pertes blanches, rêves érotiques, tout était sorti de la bouche du pasteur pour convaincre la jeune fille qu’elle était véritablement sous l’emprise d’une entité mystique, un puissant homme d’esprit qui abusait régulièrement d’elle et auquel elle était attachée pour la vie dans le monde des ténèbres, ce qui compromettait pour elle, toute chance de se marier et surtout de fonder un jour un foyer. Mais rassurait-il ‘’pour moi, oint de Dieu, cela est un petit problème. Ma sœur, tu seras délivrée’’.

La délivrance passait naturellement par des séances d’exorcisme, ce rituel religieux destiné à expulser une entité spirituelle maléfique qui se serait emparée d’un corps.

Le pasteur ne s’est pas embarrassé pour expliquer à la jeune fille que la menace dont elle était l’objet étant d’ordre sexuel, c’est également sur ce terrain qu’il fallait la combattre, à travers une pratique sexuelle. « Tu verras, ma sœur quand mon corps oint va déposer ma semence ointe en toi, l’esprit saint prendra possession de ton corps, et l’esprit du malin ne pourra plus venir hanter ta vie. »

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Après une première  »séance de délivrance » au cour de laquelle le pasteur a plutôt consommé un acte charnel que procédé à un rituel, s’extasiant bien au contraire de ce corps offert dont il a autant apprécié la beauté et les prouesses dans la manière de  »faire ça », la jeune fille a compris que le pasteur avait abusé d’elle, se souvenant même de certains commérages qui alimentaient les discussions de certaines « sœurs en Christ » qui dénonçaient sans les nommer, les pratiques désobligeantes du pasteur.

L’homme qui a été accusé de viol est entendu par la police, et depuis, d’autres ‘’sœurs-en-Christ’’ ont vu leurs langues se délier, craignant pour leur vie, surtout que les relations n’étaient pas protégées.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville 

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Congo : Pour Thierry Moungalla, l’Eglise sort de son rôle en envoyant un message qu’il qualifie de « politique »

Thierry Moungalla

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Thierry Moungalla
Le ministre de la Communication et des médias, Thierry Moungalla

Dans le texte paru jeudi dernier l’Eglise catholique se disait très inquiète de la situation socio-économique du pays. Reprochant à la Constitution de 2015 d’être à « l’origine du mal congolais », les évêques suggéraient l’organisation d’un dialogue politique pour aboutir à un « modèle politique et institutionnel consensuel ». Pour Thierry Moungalla, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, l’Eglise sort de son rôle en envoyant un message qu’il qualifie de « politique ».

« Je ne sais pas en quoi l’adoption d’une nouvelle Constitution par le peuple le 25 octobre 2015 a un rapport avec la crise socio-économique que nous vivons. Je voudrais qu’on fasse le lien. Est-ce qu’avec l’ancienne Constitution, celle de 2002, on aurait pu enrayer la chute brutale des prix du baril de pétrole? Je m’interroge sur la cohérence des évêques à ce sujet. Deuxièmement, je ne vois pas en quoi, l’organisation d’un dialogue politique alors que les institutions fonctionnent normalement, que le gouvernement est à la tâche, que le président de la République préside, je ne vois pas l’objet contenu et les finalités d’un éventuel dialogue qui serait organisé pour régler une situation qui n’est pas une situation d’ordre politique, mais une situation d’ordre socio-économique, je considère que l’Eglise catholique, comme l’ensemble des cultes dans notre pays, devraient plutôt faire que ce mauvais moment, douloureux pour la population, puisse passer avec le moins de dégâts sociaux possibles. Et je crois qu’elle sort de son rôle quand elle décide de se substituer à l’opposition pour envoyer un message politicien à l’opinion nationale et internationale. »

→ RELIRE: Congo-Brazzaville: les évêques prennent la plume contre les maux du pays

Par RFI

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RDC: une église catholique prise pour cible par des inconnus dans la ville de Kinshasa

RDC: une église catholique prise pour cible par des inconnus dans la ville de Kinshasa

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La paroisse Saint Dominique de l’église catholique dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a été vandalisée par des personnes non identifiées tôt dans la matinée du dimanche.

Selon des témoins trouvés sur place, les auteurs de cet acte accusent l’église catholique de faire prolonger les discussions sur l’arrangement particulier devant permettre la mise en œuvre de l’accord politique du 31 décembre 2016.

D’autres témoins fidèle de l’église catholique interrogés par Xinhua sur les lieux accusent ouvertement les militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’être à la base de cette attaque contre l’église.

« Depuis la mort de M. Etienne Tshsekedi, ces combattants de l’UDPS nous ont ouvertement menacé si jamais l’accord politique n’est pas mis en oeuvre », a déclaré un chrétien de la paroisse, qui a requis l’anonymat.

« Nous demandons aux évêques de se retirer de cette médiation entre les politiciens qui n’avance d’ailleurs plus depuis plusieurs jours, pour ne pas mettre la vie de l’église en danger inutile », a ajouté un autre chrétien.

Sur place, les dégâts sont palpables dans l’enceinte de l’église, où les objets sont complètement cassés dont l’autel pour la sainte célébration, mais aussi le tabernacle et tout ce qui était préparé pour la messe de ce dimanche.

« J’ai entendu parler des tracts hier que je n’ai pas vu personnellement, qu’on viserait les communautés catholiques en termes d’églises, écoles et des communautés religieuses, mais je n’ai pas trop de détails », a par ailleurs déclaré le père Marc, le curé de la paroisse attaquée de St. Dominique.

La situation politique en RDC devient de plus en plus inquiétante suite au blocage d’un consensus entre les politiciens sur la gestion du pays depuis l’expiration décembre dernier du mandat de l’actuel président Joseph Kabila.

L’église catholique est depuis quelques semaines au centre de polémique suite au non aboutissement des pourparlers. Plusieurs personnalités politiques y compris une partie de la population accusent les évêques médiateurs d’être plus tolérants envers le président Joseph Kabila et sa Majorité au pouvoir.

Il y a plusieurs jours maintenant que, les négociations sur les arrangements autour de la gestion du pays dans les jours à venir déchirent profondément les acteurs politiques. Un accord politique a été signé au mois de décembre dernier pour trouver un consensus après l’expiration du mandat de Joseph Kabila, actuel président.

L’accord politique signé au mois du décembre dernier, remet la place du Premier ministre à l’opposition réunie au sein du Rassemblement et le partage équitable des postes ministériels, mais aussi le maintien de Joseph Kabila comme président de la transition jusqu’à l’organisation des élections de son successeur.

Au courant de la semaine dernière, l’ONU et ses partenaires dans un communiqué conjoint, se sont déclarés « de plus en plus préoccupés par l’impasse prolongée dans laquelle se trouve le dialogue entre les différents acteurs politiques de République démocratique du Congo vis-à-vis des modalités d’application de l’accord politique du 31 décembre ».

Avec Xinhua 

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