Rentrée scolaire au Congo : beaucoup de fournitures, peu d’acheteurs

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Photo archives

À cinq jours de l’ouverture des classes au Congo, beaucoup de vendeurs de fournitures scolaires se plaignent de la rareté des clients, une situation qu’ils ont du mal à comprendre vu que les prix de leurs marchandises n’ont pas varié. 

Les marchés, les casinos et les grandes artères de Brazzaville sont inondés de cahiers, sacs, livres de lecture et tenues, mais côté acheteurs « rien ne bouge », ont Confié plusieurs vendeurs.

Trouvé au grand marché de Bacongo dans l’arrondissement 2 à Brazzaville, Yvon Bendo reconnait que « quelques parents » viennent, certes, voir son étal. Mais, au final, ils n’achètent que « deux à trois cahiers et quelques stylos à bille ».

« Pourtant nous n’avons pas augmenté les prix. Ce sont les mêmes prix depuis l’année passée. On fait même une promotion puisqu’on a réduit de 25% le prix de certains produits tels les gros cahiers de 200 pages », affirme M. Bendo.

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A la décharge des parents d’élèves, beaucoup se disent sans le sou, à cause de la crise économique qui affecte le pays depuis plusieurs années.

Cette conjoncture difficile a également perturbé le calendrier de paiement des salaires des fonctionnaires et même des travailleurs du privé.

« On venait de nous verser le salaire du mois d’août le 12 septembre dernier, mais là je ne sais pas quand le prochain salaire, qui devait en principe (servir aux préparatifs) de la rentrée, va être versé », se lamente Grégoire Nzila, un parent d’élève qui vient d’acheter pourtant quelques cahiers.

« Je fais l’essentiel pour que mes quatre enfants aient chacun au moins deux cahiers pour débuter l’année scolaire. Il n’y a pas moyen de faire autrement », soutient-il, notant qu’ils vont toutefois « débuter l’année avec leurs vieux tenues scolaires et les sacs de l’année passée en attendant du mieux »

Pour M. Nzila en effet, « la situation financière du pays nous amène à la prudence, il faut jouer les équilibristes entre la sauvegarde du pain quotidien et les impératifs de la rentrée scolaire des enfants, surtout quand ils sont nombreux ».

Avec APA 

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Congo : un taux de réussite de 53,25% au BEPC

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(Image d’archive) L’ambiance à la DEC après la délibération des résultats du BEPC © Adiac

Le taux de réussite au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) organisé en juin 2019 en République du Congo est de 53,25% contre 59,74% l’année dernière, soit une régression de 6,49%, a annoncé ce jeudi à Brazzaville la Direction des examens et concours(DEC). 

Selon la DEC, sur les 97662 candidats ayant passé les épreuves du BEPC sur toute l’étendue du territoire national et au centre de Luanda en Angola, 52005 ont été déclarés admis.

D’après le jury de cet examen, « l’une des raisons de cette régression est l’usage cette année des caméras de surveillance dans les salles pour lutter contre la fraude scolaire ».

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Le jury pour qui, ce taux de réussite est conforme au bon déroulement de cet examen, a précisé que le département de la cuvette –ouest, occupe la première place en réalisant près de 67,34 %, au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), prenant ainsi le dessus sur les autres départements du pays dont Brazzaville et Pointe-Noire.

Le taux de réussite par département se présente comme suit :

1-Cuvette-ouest : 67, 34 % ; 2- Lékoumou : 66, 90 % ; 3- Pool : 66,18% ; 4- Plateaux : 62,96% ; 5- Kouilou : 60, 89% ; 6- Bouenza : 56,75 ; 7- Niari : 54,2 ; 8- Brazzaville 54,11% ; 9- Cuvette : 53,68% ; 10- Pointe-Noire 48% ; 11- Sangha : 47% et ; 12- Likouala : 46,90%

Avec APA

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Congo – Éducation : Les parents des étudiants congolais rapatriés de Cuba demandent pardon à Sassou N’Guesso

des Étudiants Congolais à Cuba

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des Étudiants Congolais à Cuba
Le 16 avril, des Étudiants Congolais à Cuba

Le collectif des parents concernés a exprimé, le 2 juillet à Brazzaville, sa volonté de collaborer avec le gouvernement en vue de la réinsertion des étudiants rapatriés dans les structures académiques locales.

« Les responsabilités sont partagées. Nous allons échanger avec les enfants pour chercher comment réformer leur avenir », a indiqué le responsable du collectif, Jean François Galomi, à l’issue d’une audience avec le président de la République.

« Et si les enfants sont encore motivés pour apprendre la médecine, nous allons négocier leur réinsertion avec le gouvernement », a-t-il ajouté.

Au total, cent trente-huit étudiants congolais inscrits en médecine à La Havane ont été rapatriés, en juin dernier, pour mauvais résultats scolaires et avoir réclamé violemment leur bourse.

Jean François Galomi a fait savoir qu’« aucun étudiant n’a disparu », tous ont regagné leurs familles. « Nous avons informé le président de la République que nous avons bien reçu les enfants. Chaque enfant vit auprès de ses parents », a-t-il renchéri.

Le gouvernement congolais avait envoyé plus de mille étudiants entre 2014 et 2015 dans la capitale cubaine pour effectuer des études en médecine. Certaines étudiantes ont été rapatriées avec des bébés.

Christian Brice Elion 

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Des étudiants congolais assiègent leur Ambassade à Dakar pour des bourses

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Des étudiants congolais assiègent leur Ambassade à Dakar pour des bourses

Les étudiants de la République du Congo de l’Institut privé de gestion-Institut supérieur de technologie industrielle (IPG-ISTI) se sont rassemblés ce lundi devant l’Ambassade de leur pays à Dakar pour réclamer leurs bourses d’études.

Selon eux, leur Gouvernement s’est porté garant devant l’IPG-ISITI, pour prendre en charge le paiement de leurs bourses, à raison de 240 000 FCFA par trimestre et par étudiant.

« Nous, on avait oublié cette histoire de bourses et c’est l’Ambassade qui nous rappelé, il y a de cela trois semaines, pour nous dire que l’Etat va payer les bourses. Mais depuis, on a rien vu et nous n’avons personne comme interlocuteur pour nous expliquer ce qui bloque », a déclaré, Juver, un des étudiants venus protester devant la chancellerie congolaise à Dakar.

Un peu plus loin, un groupe d’étudiants échangent sur la posture à adopter pendant que d’autres cherchent à expliquer aux gendarmes chargés de la protection de l’Ambassade le bien-fondé de leur protestation.

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Sous le couvert de l’anonymat, l’un des étudiants révèle que « depuis 2016, l’Etat ne paie plus les bourses aux étudiants ». Plus grave, souligne-t-il, « l’Etat congolais doit également de l’argent à l’IPG-ISTI ».

Cette situation fait que, explique l’étudiant en technologie industrielle, deux générations d’étudiants n’ont pas récupéré leurs diplômes et sont obligés de travailler dans les centres d’appel ou ailleurs pour pouvoir gérer leurs frais de séjour à Dakar.

Du côté des agents de l’Ambassade, personne n’est sur place, sauf le concierge. « L’Ambassadeur a donné l’ordre de ne pas travailler jusqu’à ce que l’Etat paie les bourses », a confié à APA, le chef des gendarmes déployés sur les lieux.

L’Etat congolais avait signé, en 2014, avec l’IPG-ISTI de Dakar un contrat aux termes duquel une cinquantaine d’étudiants doivent y être formés dans les métiers de l’industrie.

Avec APA 

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Congo : 4160 enseignants déployés dans les écoles du pays

les élèves du congo

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les élèves du congo
Image d’archive|DR

Le gouvernement congolais va déployer 4160 enseignants dans tous les départements du pays au cours de cette année en vue de réduire le déficit en enseignants, estimé à plus de 25.000 par les statistiques du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation.

« Ce déploiement de 4160 enseignants sortis des écoles de formation, s’il ne connait pas de faille, permettra de réduire de 30% le déficit des enseignants dans les écoles du Congo », a indiqué une autorité du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation lors du déploiement du premier convoi dans trois départements estimé à cent soixante-deux enseignants.

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« Selon le protocole d’accord signé le 27 septembre 2018 entre le gouvernement et les syndicats des enseignants, ces 4160 enseignants percevront une bourse mensuelle allant de 75.000 FCFA pour le lycée, 60.000 FCFA pour le collège et 50.000 FCFA pour le primaire, jusqu’à leur prise en compte par la fonction publique congolaise », a souligné cette autorité.

Selon le coordonnateur des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement, Herman Nzaba Nguilla, ces enseignants sont au nombre de douze mille et attendent depuis cinq ans leur intégration dans la fonction publique.

Avec APA 

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680 millions F CFA du Japon pour l’alimentation scolaire au Congo

Des francs CFA

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Des francs CFA
Des francs CFA. © RFI/Paulina Zid

Le gouvernement japonais par le biais de son ambassadeur au Congo, Hiroshi Karube, a remis jeudi à Brazzaville, au gouvernement congolais un don de 189 tonnes de boites de conserve de poisson dont le montant est estimé à 680 millions F CFA. 

« Le don au gouvernement congolais permet de soutenir le programme d’alimentation scolaire initié par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM) », a déclaré le diplomate nippon lors de la cérémonie de remise.

Ce don s’inscrit dans le cadre de l’accord signé en septembre 2016 entre le gouvernement japonais et le PAM.

«A travers ce don, le Japon s’engage à accompagner le Congo dans ses efforts pour assurer la sécurité alimentaire scolaire et améliorer la situation nutritionnelle des enfants car, les enfants sont une source de développement d’un pays. Ainsi, ce don doit être un symbole du renforcement de l’amitié de nos pays », a poursuivi Hiroshi Karube.

Le représentant adjoint du PAM au Congo, Ali Ouattara a salué le don qui d’après lui, permettra en ces moments difficiles, d’apporter une assistance alimentaire dans les écoles pendant six mois à plus de soixante mille enfants.

« Près de trois cent dix-huit écoles rurales reparties dans six départements du Congo, à savoir la Bouenza, les Plateaux, la Cuvette, la Likouala et la Sangha, bénéficieront de ce don », a-t-il précisé.

Le ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a déclaré que la remise de ce don « témoigne de l’intérêt que le Japon porte à l’épanouissement de la jeunesse africaine, en général, et du Congo, en particulier. »

Depuis 2017, le Japon a déjà contribué à hauteur de 20 millions de dollars à l’appui du programme d’alimentation scolaire au Congo, en collaboration avec le PAM.

Ave APA 

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Congo : le manque d’argent plombe la rentrée scolaire

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Des lycées à Savorgnan © DR

De mémoire de Congolais, il faut remonter très loin dans le temps pour trouver une rentrée scolaire aussi morose que celle de cette année. A 24h de l’ouverture des classes, prévue officiellement le lundi 1er octobre 2018, les vendeurs de manuels et les tailleurs spécialisés dans la confection des tenues scolaires se tournent les pouces en attendant l’arrivée des parents d’élèves

Désargentés, ces derniers ne savent pas à quel saint se vouer. La crise financière est passée par là, vidant les poches des pères de famille qui, pour la plupart d’entre eux, n’ont pas perçu leurs pensions de retraite depuis plusieurs mois ou sont victimes du retard du paiement des salaires au sein, surtout, de la fonction publique.

Signe de cette morosité, les librairies et les lieux de vente occasionnels de manuels scolaires sont quasi déserts, de même que les ateliers des confectionneurs de tenues scolaires.

Clément Mackoumbou, un parent d’élèves, ne cache pas son angoisse devant le retard des salaires. Sa solde, il la trouvait généralement dans son compte au plus tard le 25 du mois, mais cette fois-ci il n’y a « aucun signe dans les banques », souligne-t-il

«Les temps sont durs, je n’ai pu avoir jusqu’à ce jour que quelques cahiers et une seule tenue pour mon dernier fils », confie Mackoumbou avant d’ajouter que pour la première fois, ses quatre autres enfants feront la rentrée sans manuels ni tenue. Un manquement à ses obligations qu’il va réparer dès le paiement des salaires.

Hélas, tous les écoliers n’ont pas la même patience que ceux de Mackoumbou. Sébastien N’Dalla, un retraité, confie qu’il ne cesse de «subir le feu roulant des questions» de ses enfants et petits-fils, lui demandant ce qu’il attend pour leur acheter fournitures et tenues scolaires.

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Très angoissé, il lâche : « Même dans le cas où on me vire cette pension, je ne saurai pas par quel bout commencer. D’abord, il faut que je paye les dettes que j’ai contractées pour vivre, puisque l’Etat nous doit près de 13 à 14 d’arriérés de pension. Vraiment avec cette rentrée, je ne sais pas comment m’en sortir puisque tout est cher».

Autant les poches des parents d’élèves sont vides, autant les librairies et autres étals de marchands de manuels manquent de fréquentation.

« Nous attendons les salaires », indique le libraire Rigobert Nsali, signifiant par là que la visite des clients dépend du paiement des soldes et pensions de retraite. 

Trouvé en train de ranger dans leurs rayons ses manuels, histoire de tuer son oisiveté, il reconnait que « la crise financière est là et la population est dépourvue de moyens financiers ».

Du côté des ateliers de couture spécialisés dans la confection des tenues scolaires comme celui de Cyrille Atipoh, on prie également pour que l’Etat vire au plus vite les salaires.

« Dès que les salaires vont passer dans les banques, nous serons débordés. En attendant, et c’est déplorable, beaucoup d’enfants n’iront pas à l’école, faute de tenue comme l’exigent les autorités », déplore Apitoh.

Dans un élan de compassion, il fait cette proposition : « Il faudrait que l’Etat soit indulgent pour permettre aux élèves d’aller à l’école au début sans tenue scolaire surtout pour les nouveaux ».

Du côté de l’administration des établissement scolaires qui a effectué sa rentrée depuis le 25 septembre, l’heure est au nettoyage des salles de classe et des cours de récréation pour l’accueil, demain lundi, des élèves. 

Avec l’APA 

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Éducation – Lutte contre l’absentéisme : Quand le galbe de la prof suscite l’affluence en cour

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©DR

Elle enregistre sans doute le taux d’absentéisme le plus bas au monde, et pour cause, ses élèves, les garçons en particulier, se plaisent bien aux contours de leur prof d’anglais, surtout quand elle a le dos tourné.

Ses élèves ont beau soutenir qu’ils n’iront pas en Angleterre, argument souvent évoqué par eux pour sécher les cours d’anglais, parfois ennuyeux, la classe de madame M. affiche pourtant complet. Dire qu’elle enregistre le taux de présence le plus élevé en cours de l’établissement, même si les résultats ne sont pas les plus élogieux du lycée.

L’attraction des élèves est moins la discipline qu’elle dispense, mais plutôt son postérieur, dont les garçons se délectent du regard, chaque fois que madame la prof a le dos tourné.

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Leur mauvais travail n’en est pas moins que le résultat des heures de cours passées à rêvasser ou plutôt à fantasmer.

L’administration scolaire qui a relevé les vraies raisons de l’affluence en cour et celles des contre-performances des élèves en anglais, alors qu’ils sont des plus  »assidus », envisage d’affecter madame M. à un travail de bureau, à la prochaine rentrée scolaire.

Pour les élèves, c’est comme si on censurait un film qui cartonne, même si l’issue de tout film est le mot  »fin ».

Au moins, dans le lycée, tous retiendront que la prof a des arguments  »pédagogiques » conséquents.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville 

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Congo – Education : l’Ecole spéciale de Brazzaville menacée de fermeture

l’Ecole spéciale de Brazzaville menacée de fermeture

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l’Ecole spéciale de Brazzaville menacée de fermeture
l’Ecole spéciale de Brazzaville menacée de fermeture

La directrice de l’établissement, Brigitte Liyombi, est prête à fermer les portes si l’Etat congolais n’intervient pas financièrement dans son fonctionnement.

Depuis près de cinq ans, l’Ecole spéciale de Brazzaville, un établissement scolaire conventionné de titre 1, ne reçoit plus l’aide de l’Etat congolais comme auparavant, affirme sa directrice. Cette école, située sur l’avenue Loutassi, dans le quatrième arrondissement, Moungali, ne fonctionne plus que grâce aux subventions des associations dénommées Les amies de l’Ecole spéciale de Brazzaville et La congrégation des filles de la charité de Vincent-de-Paul.

« Nous sommes dans l’incapacité de payer les enseignants. Même au sein de la congrégation, nous n’avons plus de moyens comme avant pour faire fonctionner l’établissement. Si ces difficultés persistent, nous procéderons très bientôt à la fermeture de cette école », a confié la directrice, lors d’un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville.

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« Sur quatre-vingt-douze enseignants, seulement quatorze sont reconnus et pris en charge par l’Etat. Les soixante-dix-huit autres sont gérés par la direction générale de l’établissement », s’est plainte Brigitte Liyombi qui accueille plus de deux mille élèves, essentiellement des enfants vivant avec handicap physique ou mental, des déscolarisés, ceux ayant un fort retard scolaire ainsi que les élèves issus des milieux sociaux défavorisés.

Par ailleurs, dans le souci d’améliorer la situation des prestataires bénévoles de son école, la sœur Brigitte Liyombi dit avoir, plus d’une fois depuis son arrivée en 2009, essayer de les aider en vain. Il y a certains enseignants qui sont prestataires depuis vingt ans et d’autres plus.

Pour résoudre tant soit peu cette situation, l’Ecole spéciale de Brazzaville, un établissement catholique, s’était entendue avec les parents d’élèves pour que chaque enfant verse la somme de 5000 FCFA par année scolaire mais cet accord n’est pas respecté. Notons que, pour payer tous les enseignants, l’école doit disposer d’environ sept millions de FCFA.

Créée en 1975, l’Ecole spéciale de Brazzaville a pour but de scolariser les enfants vivant avec handicap et faire des recyclages aux adultes. On y trouve également des ateliers de soudure, de couture et de menuiserie. L’école forme aussi en cuisine, en maraîchage, en électricité, en coiffure, en garnissage et en vannerie.

Yannick Mamboundou-Likibi

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Congo – Education : Des enseignants payés par les parents d’élèves

Les élèves du Cm1 de l’école fleuve Congo.
 

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Les élèves du Cm1 de l’école fleuve Congo.
©DR

Contribution hors pair pour les parents d’élèves. Le nombre réduit des enseignants dans les établissements publics au Congo-Brazzaville est tel que les parents d’élèves doivent débloquer désormais une somme de 3500 FCFA par élèves et 1500 FCFA par trimestre pour le traitement des vacataires, selon la note ministérielle sur le financement des établissements publics.

L’insuffisance des enseignants fonctionnaires au Congo-Brazzaville est manifeste dans les écoles primaires, collèges et lycées.

Le déficit en enseignants dans le système éducatif est estimé à près de 19.000 pour l’année scolaire 2017-2018 contre 14.000 lors de la rentrée 2016-2017, selon le Ministre congolais de l’enseignement primaire et secondaire, chargé de l’alphabétisation.

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Ce déficit est accentué par les départs à la retraite du personnel enseignant et par le gel des recrutements par l’Etat suite à la crise économique des agents de l’Etat depuis bientôt trois ans.

«Chaque année 5 à 6 mille enseignants vont à la retraite et si rien n’est fait pour le renouvellement de ce personnel ce déficit va atteindre le pic de 36 mille à l’horizon 2019 », a averti en octobre dernier, sur la radio nationale, le ministre Anatole Collinet Makosso, notant au passage « le non recrutement de près de 11 mille enseignants sortis des écoles professionnelles.»

Germaine Mapanga 

Les Echos du Congo Brazzaville

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