Congo : L’État recherche 21 milliards de FCFA pour les tables-bancs dans les écoles

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Le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Anatole Collinet Makosso a recommandé, le 21 mars à Brazzaville,  une  somme de 21 milliards de FCFA pour  30 milles par tables bancs, en vue de régler la question de tables bancs dans les établissements scolaires.

Le ministre Makosso a fait cette recommande  dans sa réponse aux sénateurs lors de la séance plénière relative à l’examen et à l’adoption du projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement entre la République du Congo et l’Association Internationale du Développement (AID) au projet d’appui à l’amélioration du système éducatif.

M. Makosso a expliqué, à cet effet, que le pays compte environ 1million 400 mille élèves au public. Environ 700 mille à l’école primaire, 400 mille au collège et environ plus 200 mille au lycée.

« Si on retient deux élèves par table-banc, il nous faut environ 700 mille tables bancs », a-t- il fait comprendre aux sénateurs. Le ministre de l’enseignement primaire a mentionné, à la même occasion, la construction de 250 salles de classes qui doivent toutes être  équipées.

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« Vous remarquez que depuis  plus de cinq ans, chaque fois qu’on construit un bâtiment, un établissement scolaire, on intègre l’équipement donc la fourniture des tables », a-t- il fait savoir. C’est un début de solution, mais ce n’est pas suffisant « parce que nous avons un gros déficit en tables bancs ».

Les tables-bancs se dégradent par l’usage, mais ils  sont aussi parfois détournés. « Une bonne  éducation à la citoyenneté s’impose pour que les riverains autour des établissements scolaires respectent le mobilier scolaire », a-t- il dit.

S’expliquant sur les tables-bancs importés, le ministre a expliqué  que le ministère, il y a deux ans, ayant vu le problème à sa juste valeur, a demandé une  fabrication de masse, après une étude. Il  a voulu faire venir 100 mille tables bancs pour commencer à résoudre de façon fondamentale cette question.

«Nous commencions une expérience sur 10 mille parce que les 100 mille tables bans devraient couter environ 15 milliards de FCFA ».

Le projet a commencé sur 10 milles tables bancs avec une avance d’1 milliard 500 mille. Au total 10 mille tables bancs  sont bien arrivés, « que nous avons commencé à monter dès 2015 dont au moins 6000 ont été mis à la disposition des lycées».

La problématique des tables bancs importé avait été arrêtée parce que le congolais n’a pas apprécié cette commande de masse. D’autres solutions sont recherchées avec les industrielles locaux, les sociétés forestières, a rassuré le ministre.

(ACI)

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Congo Brazzaville : le scandale des écoles dites privées

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Les établissements Charles Montesquieu en général et  ceux situés dans le quatrième arrondissement de Brazzaville plus précisément dans la rue Franceville en particulier, auraient fui avec l’argent des frais d’école que certains parents d’élèves leur avaient versé.

 C’est ce lundi 03 octobre 2016 que certains parents venus déposer leurs enfants, ont constaté la fermeture totale des locaux de ces établissements. «Nous savons que ces établissements ont été fermés par les pouvoirs publics notamment le ministère en charge de l’Enseignement primaire et secondaire. Alors  pour les plus amples informations, je me suis rapproché des services de la scolarité de ces établissements pour m’imprégner de la situation. Et, ceux-ci m’ont fait savoir que cette information était vraie mais les établissements devraient juste changer de nom. Malheureusement, aujourd’hui je voulais venir déposer l’enfant, je constate que l’école est vite. Donc, il n’y a personne qui peut nous renseigner », a dit l’un des parents d’élèves qui a requis l’anonymat.

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Pourtant les pouvoirs publics avaient déjà pris une note pour la fermeture sur toute l’étendue du territoire national de ces établissements mais ses responsables seraient restés en marge de cette décision, en prenant des frais d’inscriptions tout en sachant que leurs établissements ont été fermés. «A deux semaines de la rentrée scolaire, je suis venu m’acquitter des frais scolaires de ma fille qui était inscrit au CP1. Celle qui m’a reçu, m’a demandé de payer les frais d’assurance et un mois d’avance de frais d’écolage. Le tout m’a fait presque 18000 francs Cfa. Et aujourd’hui je suis obligé de prendre une deuxième inscription pour ma fille alors que j’avais déjà dépensé », a regretté l’un des parents d’élèves qui a trouvé les locaux des établissements fermés. Les pouvoirs publics doivent prendre des mesures drastiques et draconiennes à l’endroit des promoteurs de ces établissements qui ternissent l’image de l’enseignement au Congo Brazzaville.

Celmond KOUMBA

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