Pluie diluvienne à Brazzaville: une vingtaine de morts électrocutés

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Les corbillards transportant les dépouilles mortelles des victimes

Dans la matinée du 1er avril à la commune de Kintélé, dans la périphérie nord de Brazzaville, le silence du confinement a été brisé par des pleurs. Sous la pluie qui s’est abattue sur la capitale la veille, une foudre a désagrégé des câbles à haute tension de la société Energie électrique du Congo (E2C). Les sources de la sécurité civile font état de sept morts et trois personnes inconscientes qui ont été transférées à l’Hôpital de référence de Talangaï dans le sixième arrondissement de la capitale.

Selon les témoignages, certains sont morts dans leurs domiciles, d’autres dans la rue en pataugeant dans les marres d’eau. Ces derniers sont sortis de chez eux pour apporter assistance aux voisins. Ils ont laissé leurs vies dans les flaques d’eau dans lesquels sont tombés certains câbles.

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Avant l’intervention des agents de la sécurité civile et les techniciens de la société E2C pour prendre la situation en main, les corps sans vie de quelques victimes étaient étalés à même le sol, les populations riveraines se sont amassées sur les lieux pour se rassurer si parmi les morts leurs parents ou proches y figurent. Les services des pompes funèbres ont transporté les dépouilles mortelles à la morgue.

Rominique Makaya 

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Les compteurs d’Energie électrique du Congo créent des malheurs dans les ménages

La société Energie électrique du Congo (E2C)

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La société Energie électrique du Congo (E2C)
La société Energie électrique du Congo (E2C)

La société Energie électrique du Congo (E2C) est en train de mettre progressivement un terme au système de facturation forfaitaire qui, selon ses responsables, crée un grand manque à gagner à l’entreprise. 

Elle procède depuis quelques mois à la pose de compteurs électriques à ses abonnés domestiques. Seulement, ces compteurs défilent à une vitesse telle que les clients qui en sont déjà pourvus se plaignent de l’explosion du coût de la facturation! Il a triplé, voire quadruplé. 

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Dans un quartier de Makélékélé, des locataires ont tout simplement préféré vivre sans électricité provisoirement, car les factures sont, à leur avis, trop chères: 80 000 voire 90.000 francs CFA. Pour leurs salaires, c’est difficile de s’en sortir. 

A ce rythme, l’accès à l’électricité pourrait devenir problématique pour de nombreux ménages.

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