RDC : L’homme d’affaires et mari d’Isabel dos Santos, Sindika Dokolo, est mort à Dubaï

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L’homme d’affaires et opposant congolais Sindika Dokolo est mort, a-t-on appris de plusieurs proches. Le mari d’Isabel Dos Santos vivait à Dubaï, il s’est éteint jeudi 29 octobre suite à un accident. Il avait depuis un an connu des ennuis judiciaires avec son pays d’adoption, l’Angola, qui avait saisi ses biens et ceux de son épouse, l’accusant de détournements. Mais dans son pays de naissance, le Congo, il était parmi les figures de l’opposition. 

Les messages se multiplient sur les réseaux sociaux. Fils d’Augustin Dokolo, le premier banquier privé du Zaire, Sindika Dokolo s’était fait connaitre des partis d’opposition et de la société civile pour son combat contre un troisième mandat de Joseph Kabila.

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Toujours élégant et facile d’accès, il avait même fondé, en 2017, un mouvement citoyen, les Congolais debout, et appuyé financièrement d’autres organisations et personnalités.

En Europe, Sindika Dokolo est connu comme un collectionneur d’art africain. Il militait pour que ces œuvres ou objets volés soient restitués aux musées africains et était interviewé par les plus grands médias pour ce combat.

Elevé en Europe, sa vie change quand, en 2002, il épouse Isabel dos Santos, fille du président angolais, le tout puissant et richissime Jose Eduardo dos Santos. Ensemble, ils multiplient les affaires, pétrole, diamants, ciment, distribution, téléphonie.

Le couple est partout, jusque dans les soirées à Cannes, organisées par le joaillier de Grisogono, dans lequel ils ont fini par prendre des parts, toujours invités aux grands rendez-vous d’affaires, malgré les enquêtes qui se multiplient sur l’origine de leur fortune et la gestion du régime angolais. A 48 ans, Sindika Dokolo a succombé jeudi à Dubai, selon ses proches, suite à un accident.

Avec RFI 

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Sassou Nguesso aux Emirats arabes unis : de gros contrats à la clé

Sassou Nguesso aux Emirats arabes unis : de gros contrats à la clé

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Sassou Nguesso aux Emirats arabes unis : de gros contrats à la clé
Sassou Nguesso aux Emirats arabes unis : de gros contrats à la clé

Pour sa visite de travail aux Emirats arabes unis, le président congolais, Denis Sassou Nguesso a décidé de faire les choses en grand et de faire part de son ambition de faire entrer la relation entre son pays et les Emirats arabes unis «dans une nouvelle ère». Au programme : négociations avec l’Emir de Dubaï, Sheikh Ahmed bin Dalmook Juma al Maktoum sur la possibilité pour l’Emirat de financer la construction des infrastructures et la transformation du gaz en énergie électrique au Congo-Brazzaville.

L’Emir de Dubaï a signalé que les dossiers relatifs à ces investissements ont été bouclés et que le démarrage des projets pourrait intervenir dans un an.

Les Emirats arabes unis, la Fédération à laquelle appartient l’Emirat du Dubaï, ont annoncé dans leur volonté d’investir plus de 163 milliards de dollars dans des projets de diversification énergétique basés sur le développement des énergies renouvelables.

Mais, au-delà de ces questions économiques et commerciales, les relations diplomatiques et bilatérales ont dominé aussi cette visite d’État.

Le Congo très embourbé dans une grave crise financière est vu comme un partenaire privilégié par les Emirats arabes unis.

Germaine Mapanga 

Les Echos du Congo Brazzaville

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Congo : Pour la dot de sa fille,un père exige un séjour complet à Dubaï d’une semaine

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La folie traditionnelle continue de battre son plein en Afrique centrale dans les mariages coutumiers. Un père de famille a inclus dans la liste de Dot, un voyage tout frais payé pour lui à Dubaï. Une requête qui a exacerbée sa propre fille qui lui a traité d’escroc, rapporte le site LC.

Monsieur Nkodia Bernard,un Kongo de Boko a battu le record de l’escroquerie sur la dot en exigeant du fiancé de sa fille un séjour complet à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis.Cette requête aurait  été faite pour se comparer à ses nombreux voisins qui ont visité à plus d’une occasion ce pays arabe. Monsieur Nkodia ne supportait plus voir ses voisins lui raconter les merveilles de Dubaï, et le mariage coutumier de sa fille tombait à pic pour réaliser son rêve  de se comparer à eux.

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Au Congo, le code civil établi à 50000 frs cfa le prix de la dot,mais aucune famille ne respecte cette loi jugée fantaisiste par tous.Les filles sont devenues des marchandises dont le mariage doit rapporter à la famille du cash et matériel.Les familles évoquent toutes, les dépenses faites pour l’éducation de leurs filles depuis la naissance,alors que c’est une responsabilité qui leur revient.

Les ressortissants de Boko, au Congo Brazzaville sont réputés détenir la palme de tous les excès sur la dot.Il n’est plus rare au Congo que les familles déconseillent à leurs fils de prendre en mariage des filles de Boko. Leur dot n’est jamais en dessous de 2 millions de francs cfa, et toujours sous la menace de la sorcellerie en cas de non respect.

Mais, cette fois Bernard Nkodia a été confronté à l’opposition de sa propre fille qui lui a exigé le retrait de la liste de dot de certaines demandes jugées déplacées et inappropriées telles que ce séjour complet à Dubaï, fusil de chasse, des smartphones…

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Dubaï, la destination de rêve des filles Congolaises

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L’enregistrement des passagers sur ECAir peu avant l’ambarquement à l’aéroport de Maya-Maya, le 31 mars 2015| Ph © Adiac-congo

Il y a moins de vingt cinq ans Dubaï ressemblait presque à ce qui est Brazzaville de nos jours. Cette transformation impressionnante de cette ville désertique a un impact sur la vie des Congolais qui eux, ont choisi la voie du sous développement chronique. Dubaï est devenue le rêve des Congolais, surtout la gente féminine.

Le Congo est un pays où l’argent liquide coule à flot entre une catégorie de personnes, le plus souvent liées directement ou indirectement au pouvoir en place. Ceux qui ont un grand pouvoir financier ont instauré une chaîne de redistribution de cet argent dont eux même sont la source.

Depuis l’affaire des biens mal acquis, les nouveaux riches congolais ont opté d’investir sur place que de placer leurs fonds dans des banques Européennes ou acquérir des biens sur le vieux continent. On assiste de ce fait à un développement immobilier dans la plupart des villages d’où sont originaires ces nouveaux riches.

Et malheureusement, par manque de vision futur et d’ambitions, les nouveaux riches congolais se bousculent avec le bas peuple dans l’informel. Il n’est pas rare de les voir ouvrir des Vip, Cave, Night club et boutiques dont ils confient la gérance à leurs maitresses ou nièces.

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La ville de Brazzaville possède ainsi divers endroits pour s’abreuver d’alcool ou participer à la dépravation des mœurs…la rumeur dit que même le chef de l’Etat a des taxis et bus en circulation.

Mais depuis un certain moment est un autre type de commerce fait rage entre les filles congolaises, les voyages en Chine et Dubaï. Ne pas aller dans ces deux pays ne fait pas de vous une « bonne affairiste ».Alors les filles se multiplient par mille pour faire ces voyages et narguer leurs copines.

Avec le phénomène des « tontons A pesa A tala té » ces jeunes filles amassent de l’argent en livrant leur corps à ces nouveaux riches dans le but de se rendre soit à Ghanzou, soit à Dubaï. La liaison directe que la compagnie aérienne congolaise Ecair assure désormais entre Brazzaville et Dubaï a été un rempart important dans les voyages des congolaises.

Il n’est plus rare de croiser à Brazzaville des filles qui se vantent de faire le commerce de Dubaï quand bien même elles n’en tirent pas profit. Nombreuses d’entre elles s’y rendent parfois qu’avec 400000 frs Cfa de budget, animées juste par le désir de voir estampiller dans leur passeport le cachet de l’aéroport de Dubaï.

Par ailleurs, plusieurs nouveaux riches « tontons A pesa A tala té » citent des jeunes filles à Dubaï pour des fins de semaines de rêve. A Talangai l’une d’elles a été surnommée par les riverains « la petite de Dubaï »

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