Tout document de voyage non lisible à la machine sera bientôt refusé aux aéroports

Aéroport international Maya-Maya

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Aéroport international Maya-Maya
Image d’archive|L’Aéroport international Maya-Maya

Le secrétaire général de l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI), Raymond Benjamin, a énoncé le week-end à Brazzaville, qu’à partir du le 24 novembre 2015, les documents de voyage non lisibles à la machine seront refusés aux aéroports des Etats membres. C’était à l’occasion de la réunion de haut niveau de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sur la mise en œuvre du programme OACI d’identification des voyageurs (TRIP).

Les États devraient inciter les citoyens à renouveler tout passeport non lisible à la machine avant cette date. L’un des enjeux de cette mesure est la fin de la transition mondiale vers les passeports non lisibles à la machine. Plus de 120 États (sur les 191membres de l’OACI) affirment délivrer actuellement des passeports électroniques. Près d’un demi-milliard circulent déjà dans le monde entier.

Mais, Raymond Benjamin relève que «les États ont encore des efforts considérables à déployer. Car, tous les passeports électroniques ne sont pas encore tout à fait conformes aux spécifications de l’OAC et tous les États n’utilisent pas le répertoire de clés publiques de l’OACI pour vérifier et authentifier les passeports électroniques. Cela empêche les États émetteurs de bénéficier pleinement de tous les avantages que les passeports électroniques sont censés apporter en termes de sûreté et de facilitation».

Il a annoncé que d’ici à janvier 2016, les droits d’inscription pour les nouveaux adhérents baisseront de 56 mille à 15 mille dollars américains. Les frais annuels quant à eux passeront de 34 mille à 29 mille 900 dollars. Aussi Raymond Benjamin a-t-il appelé les États à intensifier les efforts de mobilisation et rappelé que le répertoire est essentiel pour préserver l’intégrité des documents de voyage, donc de contrôle des frontières.

Le programme TRIP constitue l’un des exemples d’efforts conjoints mettant en rapport les besoins des États, l’expertise de l’OACI et ses ressources indispensables apportées par les donateurs. Les États et l’OACI ont encore un travail considérable à accomplir en matière d’identification des voyageurs et de renforcement de la sureté et de la facilitation de l’aviation. La rencontre de Brazzaville s’est inscrite dans cette optique.

Les experts de l’OACI ont partagé leurs expériences dans la gestion sécurisée de la délivrance des passeports et des systèmes de contrôle aux frontières. Au terme de cette réunion, les États membres de la CEEAC ont été invités à signer une déclaration commune qui débouche sur une feuille de route pour la facilitation des voyages dans leur espace mais également au-delà.

Le programme TRIP a pour objectif de renforcer les capacités des États membres de la CEEAC en matière de sûreté des documents de voyage et des contrôles aux frontières. Ce programme permet aux États d’honorer leurs obligations internationales, pour ce qui touche la lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et aux autres menaces dont l’aviation civile peut faire l’objet.

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