Congo : Où est passé le secrétaire permanent du Conseil national du dialogue?

Martin Mberi
L’ancien ministre d’État, Martin Mberi

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Une source affirme que le secrétaire permanent du Conseil national du dialogue voulait bien prendre part à la concertation politique de Madingou, mais que l’organisateur en a décidé autrement. 

‘’Arrivé le dimanche 22 novembre 2020 dans le chef lieu du département de la Bouenza, Martin Mberi n’a pas été désigné par l’organisateur, notamment le gouvernement, comme membre du présidium. Conséquence, l’octogénaire a dû, selon de bonnes sources, rebrousser chemin le lendemain’’. 

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Il n’aurait pas apprécié la manière dont il a été l’objet et qui l’a laissé au bord du chemin. Vous avez dit dialogue?

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Congo : lancement des plates-formes de dialogue intra-communautaire dans le Pool

Un panneau à l'entrée de Kinkala, dans le Pool.

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Un panneau à l'entrée de Kinkala, dans le Pool.
Un panneau à l’entrée de Kinkala, dans le Pool.|AFP

Le haut commissaire à la réinsertion des ex-combattants de la République du Congo, Euloge Landry Kolélas, a lancé mardi à Kinkala, chef-lieu du département congolais du Pool (sud), les plates-formes de dialogue et de concertation intra-communautaires pour réconcilier les populations divisées lors des violences entre l’armée et les ex-miliciens de l’ancien chef rebelle, le pasteur Ntoumi.

« Un dialogue de concertation et d’échanges intra-communautaires est entamé dans le département du Pool, dans le but de contribuer à la consolidation de la paix », a déclaré M. Kolélas lors de la cérémonie de lancement.

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« Ces plates-formes ont pour vocation d’œuvrer en faveur de l’instauration ou la restauration d’un environnement de dialogue à travers la promotion des droits humains, de la cohésion sociale et de la paix au sein de la communauté », a-t-il souligné.

Les populations du Pool ont, pendant près de deux ans de 2016 à 2017, subi les violences lors des affrontements entre l’armée et les miliciens Ninjas du pasteur Ntoumi.

Les belligérants ont conclu en décembre 2017 un accord de cessez-le-feu qui a permis le rétablissement de la paix dans ce département et l’opération en cours de désarmement, démobilisation et réinsertion de 7 500 ex-miliciens Ninjas, selon les chiffres officiels. 

Avec Xinhua 

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Congo : Mathias Dzon et son collectif en appellent au dialogue pour résoudre les crises que traverse le pays

Le collectif des partis de l'opposition congolaise

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Le collectif des partis de l'opposition congolaise
Le collectif des partis de l’opposition congolaise ©DR

Le collectif des partis de l’opposition congolaise s’est réuni samedi à Brazzaville, afin d’examiner la situation de crise multidimensionnelle que traverse le pays. Le collectif a par la voix de Mathias Dzon, appelé une fois de plus le gouvernement à un dialogue politique inclusif.

Il était dans son élément, Mathias Dzon samedi dernier, déroulant avec force-détails les causes des crises qui minent le Congo, et les moyens de les conjurer.

Si Mathias Dzon a rappelé la position de son collectif sur la crise du Pool, il n’en demeure pas moins qu’il a insisté sur ce que celle-ci ne saurait se résoudre durablement que par la voie du dialogue. Un dialogue au cours duquel seraient débattues toutes les questions de gouvernance.

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Abordant le volet économique de son intervention, Mathias Dzon a relevé que « le Congo-Brazzaville traverse une crise économique et financière très profonde. L’économie congolaise plonge avec un taux de croissance négatif et un assèchement complet des réserves de change. L’ explosion de la dette publique à un niveau aussi élevé est d’autant plus incompréhensible que le Congo a engrangé d’énormes excédents budgétaires de 2003 à 2014, excédents se chiffrant à près de 14 mille milliards de FCFA (soit 21,34 milliards d’euros).

Et de conclure : « la vraie solution à la crise multidimensionnelle que traverse le Congo réside dans la convocation par le président de la République, d’un dialogue politique inclusif, rassemblant toutes les forces vives du Congo, pour élaborer de façon consensuelle des réponses appropriées à chacune des dimensions de la crise : économique, financière, sociale, politique, électorale et sécuritaire. »

Bertrand BOUKAKA

Les Échos du Congo-Brazzaville

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Sassou Nguesso : « Durant mon mandat à la tête de la CIRGL, j’envisage de créer les conditions nécessaires de dialogue »

Sassou Nguesso

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Sassou Nguesso
Le président congolais Denis Sassou Nguesso

Le président congolais Denis Sassou Nguesso assume depuis le jeudi dernier la présidence de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL).

« Tous les chantiers pour la paix dans la région des Grands lacs nous recommandent de fédérer nos énergies et de progresser toujours ensemble, de manière solidaire et résolu (…) Durant mon mandat à la tête de la Conférence, j’envisage de créer les conditions nécessaires de dialogue pour donner une nouvelle impulsion au retour de la paix dans la zone », a dit le Président congolais Dans son discours à l’occasion du 7ème sommet ordinaire de la CIRGL.

Le président Sassou arrive à la tête de la CIRGL au terme des deux mandats successifs accomplis par l’Angola par l’entremise de José Eduardo dos Santos.

« Voici venu le temps de la paix, de la concorde et de la fraternité renouvelées. N’avons-nous pas déjà trop souffert devant la multiplication des colonnes interminables d’hommes, de femmes et d’enfants (…) sur le chemin de l’errance et de l’incertitude à la recherche de la paix ? (…).  Frères et sœurs nous le sommes et le resterons toujours, y compris au-delà de nos égoïsmes nationaux qu’il nous faut désormais surmonter », a-t-il ajouté devant ses pairs de la sous-région.

Sassou Nguesso a également plaidé la libre circulation de personnes et de marchandises dans la région des Grands Lacs et une véritable intégration régionale dans la confiance entre les Etats.

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Congo : le gouvernement rejette la demande de dialogue du Pasteur Ntumi

Clément Mouamba

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Une cérémonie nationale d’hommage et de recueillement devant les dépouilles des 18 victimes sur les 21 personnes qui ont trouvé la mort lors des incidents du Pool, s’est déroulée mardi à Brazzaville. C’était en présence du président Denis Sassou N’Guesso et des membres de son gouvernement. A l’occasion, le premier ministre congolais, Clément Mouamba a rejeté toute demande de dialogue de la part du pasteur Ntumi.

La journée de deuil national en mémoire des 21 personnes ayant trouvé la mort à la suite des incidents malheureux survenus dans le département du Pool, s’est déroulée mardi à Brazzaville. Elle a été marquée par le recueillement de corps constitués nationaux et internationaux et par le dépôt des gerbes sur les chariots des 18 dépouilles mortelles.

Ensuite, le gouvernement a accusé le pasteur Ntoumi et ses ex-combattants d’être à l’origine de la mort de ses citoyens. Ce que rejette le Pasteur Ntumi, estimant que les forces de sécurité d’être à l’origine des dégâts. 

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Dans son intervention, le Premier ministre Clément Mouamba qualifie la situation qui prévaut dans le département de Pool d’un désastre effroyable. Pour lui, le Pasteur Ntumi et les terroristes ninjas ont écrit en lettres de sang l’histoire du Congo qu’ils espèrent diriger.

« Ils ont semé la terreur les 28 et 29 septembre 2016 entre les villages Voula et Tabac en attaquant à main armée, respectivement un bus en commun et une ambulance et le 30 septembre au pk 350, entre les gares Loulombo et Kinkembo », a accusé M. Mouamba. 

Le chef du gouvernement congolais demande à ceux qui soutiennent le Pasteur Ntumi à coût de tapage médiatique de se mettre à l’évidence des faits d’une barbarie humaine avérée.

Clement Mouamba indique que la force publique a les moyens de vaincre Ntumi. Ainsi, refuse-t-il la demande de dialogue formulée par le chef rebelle.

«Toute demande de dialogue dans le sang n’a aucune crédibilité», a précisé le Premier ministre. 

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RDC : Rex Kazadi ignore le dialogue de l’UA et conteste Kengo pour remplacer Kabila

Rex Kazadi

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Présent à la cathédrale Notre-Dame du Congo pour assister à la messe du Rassemblement, Rex Kazadi, un des leaders de la diaspora congolaise, estime que ce qui se passe à la cité de l’Union africaine n’est pas un dialogue, mais une « compromission » d’une partie de la classe politique ».

Pour ce Congolais de la diaspora, « nous attendons un certain nombre de nos préalables pour que l’inclusivité du dialogue soit effective ».

Il poursuit que ceux avec qui la Majorité devait dialoguer ne sont pas dans la salle.

Ceux qui sont en face de la mouvance présidentielle à la cité de l’UA « n’ont pas de poids politique », souligne Rex Kazadi. Car, poursuit-il, les plus grands partis de l’Opposition sont à l’extérieur.

En plus, renchérit Rex, comme le Rassemblement ne considère pas ce forum, il ne sera pas concerné par ses résolutions. « Nous nous focalisons sur la Constitution qui dit qu’il doit y avoir, le 19 septembre, convocation du scrutin présidentiel. S’il n’y en a pas, nous allons mettre ensemble un certain nombre d’actions contre la violation flagrante de notre Constitution ».

Quant à la Ceni qui dit que, techniquement, il n’est plus possible d’avoir les élections dans le délai, Rex Kazadi répond que « c’est totalement faux. La Ceni qui est en train de mentir, est de connivence avec le pouvoir en place ». Ce combattant soutient qu’il y a une volonté manifeste du glissement et de violation de la Constitution.

Réagissant à la frange de l’Opposition pro dialogue qui brandit l’article 75 de la Constitution à la cité de l’UA pour que Kabila passe le pouvoir à Kengo après le 19 décembre, Kazadi se demande « comment un receleur peut-il profiter du vol de quelque chose ? ». Pour lui, cela fait 5 ans que Kengo n’a jamais été réélu, mais continue à siéger au Sénat, en toute illégalité, sans démissionner. Il conclut en disant qu’une personnalité pareille ne peut pas être président de la République.

 ©mediacongo

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Congo : Le Premier ministre, Clément Mouamba, appelle l’opposition au dialogue sans tabous

Clément Mouamba

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Le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, de Paris où il a séjourné, pour la première fois depuis sa nomination, a plaidé pour un dialogue sans tabous avec l’opposition, notamment celle qualifiée de radicale, rapporte le quotidien Les Dépêches de Brazzaville.

« Le dialogue inter-congolais sans tabous avec l’opposition est notre option, dans le cadre du concept du vivre ensemble que nous venons d’initier dans le pays », a déclaré le Premier ministre congolais.

« En dépit de la réticence de quelques partis membres de l’opposition qui refusent de s’y associer, exigeant la présence de la communauté internationale, moi je plaide en faveur d’un réalisme politique », a-t-il dit.

« Nous avons besoin de nous organiser avec fiabilité pour aller aux législatives. La biométrie est là pour nous rassurer. Je demande aux opposants radicaux de mettre un peu d’eau dans leur vin », a indiqué Clément Mouamba.

Soulignant par ailleurs qu’au Congo il y a de la place pour tout le monde, il s’est dit prêt à discuter, attendant du côté de l’opposition de la bonne volonté. Cependant, il a déploré le fait que dans son pays, « tout le monde veut être président ».

« J’invite tout le monde à rester dans la régularité. La ligne rouge est dans le cadre des institutions et de la constitution », a-t-il souligné.

Au Congo, la situation politique reste, depuis le changement de la Constitution et l’élection présidentielle, préoccupante. L’opposition dite radicale a toujours contesté la légalité de l’actuel chef de l’Etat qu’elle accuse d’hold-up électoral, en dépit de quelques partis ayant pris acte, mais sans accepter, de la victoire de M. Denis Sassou N’Guesso.

L’opposition radicale composée de deux plate-formes, à savoir l’IDC-Frocad, n’a cessé d’exiger la tenue d’un dialogue avec le pouvoir afin de décrisper la situation politique dans le pays.

Ces mêmes plate-formes dont certains dirigeants se trouvent aujourd’hui emprisonnés ont souvent accusé le pouvoir de dictature, exigeant de fait la libération des prisonniers politiques dont certains ont été contraints à l’exil, tandis que d’autres seraient jusqu’ici assignés à résidence et interdits de sortie du territoire nationale.

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RDC : Sassou Nguesso à Kinshasa pour convaincre Tshisekedi à participer au dialogue

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Le président du Congo Brazzaville, Dénis Sassou Nguesso est arrivé vendredi à Kinshasa. Dès son arrivée, Sassou Nguesso s’est rendu au Palais de la nation où il rencontre son homologue, Joseph Kabila.
Selon les informations, les deux chefs d’Etat vont parler de la coopération entre les deux États. On annonce également que la crise politique au Congo-Kinshasa sera passée au peigne fin.
A la suite de l’audience avec Joseph Kabila, Denis Sassou Nguesso devrait discuter avec quelques opposants congolais. Le Président du Congo Brazzaville tentera de faire changer d’avis au Rassemblement et le faire adhérer au Dialogue qui a débuté ce jeudi 1er septembre à Kinshasa.
L’arrivée de Sassou Nguesso fait suite au refus catégorique exprimé par Etienne Tshisekedi devant les ambassadeurs qui tentaient de l’amener à adhérer au dialogue.
Déjà au mois de juillet dernier, Denis Sassou Nguesso avaient déjà rencontré plusieurs opposants congolais à Brazzaville dont Vital Kamerhe et Eve Bazaiba dans le but de faire évoluer le processus du Dialogue en RDC.

Bien avant, c’est Joseph Kabila lui-même qui avait été reçu en février 2016 au Palais de la République, à Brazzaville, par Sassou Nguesso.

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RDC : l’ONU appelle les parties à prendre part à un dialogue politique inclusif

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Le vice-secrétaire général des Nations Unies, Jan Eliasson, a exprimé son inquiétude jeudi face à la montée des tensions politiques à l’approche des élections en République démocratique du Congo (RDC) et a appelé les parties à prendre part à un dialogue politique inclusif pour éviter que l’impasse actuelle ne dégénère en crise grave.

« La polarisation et le mécontentement de l’opinion public sont alimentés par des retards dans le processus électoral, le débat actuel concernant le respect de la Constitution et les restrictions croissantes de l’espace démocratique », a déclaré M. Eliasson, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation en RDC.

Il a ajouté que les tensions politiques ne cessaient de croitre dans le pays à l’approche des élections présidentielles et législatives prévues par la constitution.

Selon le vice-secrétaire général, bien que la majorité et l’opposition aient donné leur accord de principe concernant le dialogue politique proposé par le président Joseph Kabila, il n’existe aucune entente sur les conditions dans lesquelles ce dialogue aurait lieu et l’identité des participants. « Des leaders de l’opposition continuent d’exprimer leurs réserves. Ils soutiennent que le dialogue proposé par le président Kabila pourrait conduire à une prolongation de son mandat, au-delà de novembre 2016 », a dit M. Eliasson.

Il a toutefois estimé que seul un dialogue « inclusif et crédible » entre les parties prenantes congolaises permettrait de désamorcer les tensions politiques actuelles, surmonter l’impasse électorale et prévenir la violence. « Ce dialogue devrait aboutir à un accord inclusif, qui pourrait conduire à des élections présidentielles et législatives crédibles », a-t-il souligné.

M. Eliasson a par ailleurs estimé que le Groupe de soutien international aux efforts du médiateur de l’Union africaine en RDC, l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, pourrait permettre de renforcer significativement la confiance dans ce dialogue. En effet, il a salué l’annonce récente par le Groupe de soutien de sa volonté d’entreprendre des consultations, de préférence d’ici fin juillet 2016, pour encourager toutes les parties prenantes à participer au dialogue.

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Congo – politique : les appels au dialogue se font pressant

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Le président Denis Sassou Ngeusso et Clément Mouamba
Le président Denis Sassou Ngeusso et Clément Mouamba

Des partis politiques, aux candidats malheureux, à la société civile en passant par la communauté internationale, notamment l’ONU, les appels au dialogue en vue de mettre un terme à la crise politique née des dernières élections se font de plus en plus entendre au Congo.

Premiers à donner de la voix dans cette démarche, des partis de l’opposition membres de la coalition IDC-Frocad, estiment qu’un dialogue inclusif serait l’unique issue de sortie à une crise multidimensionnelle à laquelle s’est ajoutée une crise post-électorale.

Selon l’un des tenants de cette plate-forme, Clément Mierassa, un tel dialogue doit être précédé par la libération des membres de l’opposition arrêtés et détenus « arbitrairement » ainsi que la levée de la mesure d’assignation à résidence de certains candidats à la présidentielle du 20 mars.

La proposition du Frocad (Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique) vise à « trouver une issue pacifique » à la crise et invite la communauté nationale et internationale à appuyer ses efforts en vue d’apaiser le climat politique et social.

Candidat malheureux à l’élection présidentielle et président du Parti pour l’action de la République (PAR), Anguios Nganguia Engambé, tient lui aussi à une telle rencontre qui, estime-t-il, décrispera et apaiserait la situation politique qui prévaut dans le pays après le scrutin présidentiel.

« Nous pensons que l’heure est arrivée pour que tous les leaders politiques congolais s’asseyent autour d’une table afin de mettre en avant l’évolution de la République du Congo au travers du dialogue de la paix », a-t-il affirmé.

Dans le même contexte, Mathias Dzon, président de l’Uprn et membre du Frocad pense qu’un dialogue entre acteurs politiques congolais, sous l’égide de la communauté internationale contribuerait à renforcer la cohésion sociale dans le pays.

Soutenu notamment par les Etats-Unis et l’Union européenne, à travers ses représentations au Congo, l’option d’un véritable dialogue ne laisse plus indifférent l’ONU qui a récemment dépêche au Congo le représentant spécial de Ban Ki-moon en Afrique, Abdoulaye Bathily.

A Brazzaville où il a rencontré tour à tour le président de la République, Denis Sassou N’guesso ainsi que les leaders de l’opposition, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU a lui aussi relevé la nécessité de ce dialogue inclusif pour, disait-il, favoriser l’apaisement et créer un climat de paix propice au développement économique.

Devant cette nécessité, le gouvernement semble aujourd’hui adhérer à l’initiative, en témoigne l’appel lancé le 4 juin par le Premier ministre, Clément Mouamba, devant l’Assemblée nationale.

« Le dialogue doit être l’unique moyen de résoudre les différends politiques et tous les autres problèmes qui se posent à la Nation », déclarait-il en substance.

Dans l’optique de cette rencontre, le Premier ministre a instruit son ministre délégué, Digne Elvis Tsalissan Okombi, qui a entrepris des rencontres avec les leaders politiques de tout obédience, en vue d’une issue de ce dialogue désormais crucial.

Par ailleurs, en charge de l’Action sociale, de l’action humanitaire et de la solidarité, la ministre Antoinette Dinga Dzondo a réitéré à l’occasion de la célébration, le 16 juin, de la Journée de l’Enfant Africain, l’appel au dialogue afin, dit-elle, de consolider la paix et la sécurité au bénéfice des enfants du Congo.

Elle a invité en même temps la communauté nationale et internationale à adhérer à l’initiative visant à promouvoir le dialogue, en vue de garantir le climat de paix.

De l’avis de certains observateurs de la politique congolaise, un tel dialogue permettra un échange fécond des idées et non plus l’affrontement des « ego » qui met à mal l’image du Congo au point de susciter une réticence des potentiels investisseurs et autres partenaires désireux de développer des projets dans le pays.

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