Dialogue en RDC : un gouvernement d’union annoncé pour préparer les élections

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Le Dialogue national tire à sa fin. Les participants travaillent sur le texte final de l’accord politique qui devra inclure la formation d’un gouvernement d’Union nationale. Entre-temps, Amnesty International accuse Kinshasa de mener une répression systématique contre les opposants.

Un gouvernement d’union nationale sera mis sur pied pour préparer la tenue des élections, a annoncé mercredi le ministre congolais de la Justice Alexis Thambwe à la tête des représentants du pouvoir au dialogue national. Selon Reuters, opposants et membres de la majorité au pouvoir ont accepté le principe en même temps qu’ils se sont mis d’accord sur la tenue couplée des différentes élections.

« Le gouvernement sera réformé. Nous mettrons en place un gouvernement que nous co-gérerons entre la majorité présidentielle, l’opposition et la société civile « , a déclaré M. Mwamba cité par Reuters.

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Pour Justin Bitatkwira, membre de l’opposition au dialogue joint par VOA Afrique, même ceux de sa famille politique qui boycotte le dialogue seront tenus de signer l’accord global qui sanctionnera la fin des travaux qui doit intervenir incessamment.

Mais les groupes d’opposants radicaux, parmi lesquels l’UDPS et alliés, le MNLC et les alliés de Moïse Katumbi, eux, attendent encore ce qu’ils appellent un « vrai dialogue inclusif  » et demandent au peuple de se prendre en charge à partir du 19 septembre, date prévue pour la convocation du corps électoral, qui ne se fera pas selon la CENI.

La tension est donc au rendez-vous. Mais déjà Amnesty international dénonce dans un rapport une répression systématique du pouvoir contre les opposants.

« Les autorités congolaises se servent des institutions publiques pour empêcher les personnes opposées au maintien au pouvoir du président Kabila de s’organiser et de s’exprimer », indique le rapport d’Amnesty.

© VOA

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Dialogue en RDC: la MONUSCO encourage l’implication de Sassou Nguesso

Joseph Kabila Kabangé et Denis Sassou N’Guesso

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La MONUSCO encourage toute initiative visant à amener les Congolais autour d’un dialogue pour les élections apaisées en RDC, a affirmé vendredi 22 juillet le représentant spécial-adjoint du Secrétaire général de l’ONU en RDC chargé des questions humanitaires, Dr. Mamadou Pethe Diallo, en tournée au Nord-Kivu. Il a ainsi démenti les informations qui circulent sur les medias congolais accusant l’ONU d’avoir dit «non au pré-dialogue initié par le président Denis Sassou Nguesso.»

Intervenant sur Radio Okapi, Dr. Mamadou Pethe Diallo a déploré «des interprétations tendancieuses» de la presse:

    « Comme vous; je me suis étonné de lire dans la presse locale hier et aujourd’hui des articles qui prêtent à la MONUSCO des propos qui sont complétement éloignés de ce que la mission a dit, se référant aux propos du porte-parole de la mission au cours de la conférence de presse des Nations unies de mercredi.  J’ai parlé avec le premier responsable de la mission, le Représentant spécial [Maman Sidikou],  sur cette question. Je me suis fait amener le compte rendu, verbatim de cette conférence de presse, et les articles de la presse locale qui en ont fait part. Et j’ai trouvé qu’il y a eu des interprétations tendancieuses des propos du porte-parole de la mission.»

Il estime au contraire que l’implication du président du Congo Brazzaville dans le processus des élections apaisées semble tout à fait positive à la mission onusienne:

    «Prêter à la mission des déclarations qui disent qu’elle ne soutient par telle ou telle initiative, est complètement hors du propos. Il me plait ici de dire que la mission a toujours réitéré que toutes les bonnes volontés et toutes les initiatives qui pourraient favoriser à amener les frères congolais autour de la table, pour discuter de l’avenir de leur pays, discuter du processus électoral et trouver un consensus  qui permette à la RDC de gérer dans la sérénité la prochaine échéance électorale, toutes les initiatives sont les biens venues.»

La  contribution de Denis Sassou Nguesso dans ce processus du dialogue en RDC est encourageant «dans la mesure où le respect dont il jouit, son aura,  son expérience et son dévouement ne sont plus à démontrer, pour trouver la solution africaine aux crises africaines.»

«Son implication dans la recherche de la paix dans la région de l’Afrique Centrale et plus loin dans toute la région africaine sont les choses qui sont connues et appréciées au-delà des frontières de la République du Congo Brazzaville», a poursuivi M. Diallo.

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