Le président congolais Denis Sassou N’Guesso a annoncé samedi soir à Brazzaville dans un message radiotélévisé une série de nouvelles mesures de lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus, dont le confinement à domicile de l’ensemble de la population pour les 30 jours à venir, à compter de mardi prochain.
« Je décide en votre nom à vous tous, pour les 30 jours à venir (…) à compter du mardi 31 mars 2020, ce qui suit : l’instauration dans notre pays de l’état d’urgence sanitaire (et) le confinement à domicile de l’ensemble de la population, à l’exception de ceux qui travaillent à la fourniture des biens et services indispensables« , déclare le président congolais.
Il a également annoncé « l’interdiction de la circulation sur l’ensemble du territoire national à l’exception des déplacements jugés essentiels, la fermeture de tous les lieux de vente autre que ceux des aliments et des produits essentiels, la régulation des ventes sur les marchés domaniaux ».
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Le président Sassou N’Guesso a fait état de « la mise en place d’un couvre-feu de 20H00 à 5H00 (19H00 à 4H00 GMT) (et de) la mobilisation générale des forces de défense et de sécurité afin de faire respecter sans faille l’ensemble de ces décisions« .
Par ailleurs, il a décidé de « la création d’un fonds national de solidarité pour le soutien des entreprises, la compensation des pertes de revenus des actifs et l’aide aux personnes vulnérables. Ce fonds doit mobiliser au moins 100 milliards de FCFA (près de 170 millions de dollars) courant avril 2020« .
Le Congo, qui compte 19 cas confirmés du coronavirus, a déjà, entre autres mesures, fermé toutes ses frontières terrestres, fluviales, maritimes et aériennes.
Le président Emmanuel Macron a signé une lettre d’intention où il s’engage, au nom de son pays et au nom de plusieurs partenaires de la communauté internationale, à financer la préservation de la forêt tropicale en République du Congo pour un montant de 65 millions de dollars, soit 38,9 milliards F CFA.
La conclusion de cet accord est intervenue, hier mardi, à l’occasion de la visite de travail en France du président congolais Denis Sassou N’Guesso.
La libération des 38,9 milliards de F CFA est ainsi répartie : France, qui assume cette année la présidence de l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (Cafi), la Norvège et l’Union européenne apporteront une contribution de 45 millions de dollars (26,9 milliards F CFA) là où l’Agence française de développement (AFD), le Département britannique du développement international (DFID) et le Ministère fédéral allemand de l’environnement (BMU) mettront sur la table 20 millions de dollars (11,9 milliards F CFA).
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Au Congo, les forêts couvrent près de 23,9 millions d’hectares, soit 69,8% du territoire national. Cela représente l’équivalent de la superficie de la Grèce et du Portugal réunis et constituent par conséquent une source inestimable de biodiversité et un stock de carbone.
L’accord entre le Congo et ses partenaires prévoit notamment la mise en œuvre de plans d’utilisation des sols favorisant la protection et la gestion durable des tourbières du Congo, en interdisant tout drainage et assèchement.
Découvertes en 2017 dans le bassin du Congo, ces tourbières revêtent une importance vitale dans la lutte contre le changement climatique car elles contiendraient près de trois années d’émissions mondiales de gaz à effet de serre. A la faveur de cette entente, le Congo devrait maintenir le plus bas possible son taux de déforestation en diversifiant notamment son économie.
C’est la troisième lettre d’intention liant la Cafi à un pays partenaire après la République Démocratique du Congo en 2016 et le Gabon en 2017. S’étendant sur près de 240 millions d’hectares, les forêts de l’Afrique centrale sont considérées comme le deuxième poumon de la planète après l’Amazonie.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d’état-major des forces armées congolaises|AFP
Arrivé à Paris lundi 2 septembre, le président congolais Denis Sassou Nguesso avait rendez-vous ce mardi avec son homologue français Emmanuel Macron. Au programme des échanges : la situation politique dans le pays, mais aussi le climat et l’environnement. En effet, au moment où la forêt amazonienne brûle, le Congo, qui représente 10 % des forêts du bassin du Congo, espère attirer davantage l’attention de la communauté internationale sur la protection du deuxième poumon écologique de la planète.
Politique interne au menu des échanges avec Le Drian
Avant d’entrer dans le vif du sujet, c’est avec le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian que Denis Sassou Nguesso s’est entretenu. Depuis l’annonce de sa visite officielle, l’opposition a augmenté la pression sur Paris, notamment sur la situation des prisonniers politiques. La France « attend des actes » du président congolais Denis Sassou Nguesso envers son opposant Jean-Marie Michel Mokoko, incarcéré depuis mi-2016 et condamné à 20 ans de prison, a déclaré le ministre des Affaires étrangères. « Je lui ai parlé de M. Mokoko en lui disant qu’on attendait de sa part des actes», a insisté Jean-Yves Le Drian devant l’Association de la presse diplomatique, à l’issue de la rencontre avec le président congolais de 76 ans, dont 35 ans à la tête du Congo.
Au pouvoir depuis 1979 au Congo – à l’exception d’une parenthèse de cinq années qu’il a refermée par un coup d’État –, Denis Sassou Nguesso a été réélu en 2016 lors d’un scrutin dénoncé par l’opposition. Cette dernière a réclamé samedi à Brazzaville la libération de deux anciens candidats à la présidentielle de 2016, Jean-Marie Michel Mokoko (72 ans) et André Okombi Salissa (58 ans), avant la tenue du prochain scrutin présidentiel de 2021. Les deux opposants, qui contestaient la légitimité de la réélection de Denis Sassou Nguesso, ont été respectivement jugés en 2018 et 2019 et condamnés à 20 ans de travaux forcés chacun pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et « détention illégale d’armes et munitions de guerre ».
Questions environnementales avec Emmanuel Macron
La dernière visite à l’Élysée du président Sassou Nguesso remonte à mai 2018, il représentait alors l’Union africaine (UA) pour la Libye à une réunion internationale sur la crise libyenne. Cette fois-ci, avec Emmanuel Macron, ce sont bien les questions liées à l’environnement qui ont été mises sur la table. Notamment sur la protection de la forêt et de la biodiversité du bassin du Congo, selon la présidence. C’est pendant le sommet du G7 fin août que le chef de l’État français Emmanuel Macron avait relevé que s’il y avait de nombreux incendies en Amazonie, c’était aussi le cas dans les forêts d’Afrique subsaharienne et qu’il fallait s’en préoccuper.
Arrivé à Paris lundi 2 septembre, le président congolais Denis Sassou Nguesso avait rendez-vous ce mardi avec son homologue français Emmanuel Macron. Au programme des échanges : la situation politique dans le pays, mais aussi le climat et l’environnement. En effet, au moment où la forêt amazonienne brûle, le Congo, qui représente 10 % des forêts du bassin du Congo, espère attirer davantage l’attention de la communauté internationale sur la protection du deuxième poumon écologique de la planète.
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Politique interne au menu des échanges avec Le Drian
Avant d’entrer dans le vif du sujet, c’est avec le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian que Denis Sassou Nguesso s’est entretenu. Depuis l’annonce de sa visite officielle, l’opposition a augmenté la pression sur Paris, notamment sur la situation des prisonniers politiques. La France « attend des actes » du président congolais Denis Sassou Nguesso envers son opposant Jean-Marie Michel Mokoko, incarcéré depuis mi-2016 et condamné à 20 ans de prison, a déclaré le ministre des Affaires étrangères. « Je lui ai parlé de M. Mokoko en lui disant qu’on attendait de sa part des actes », a insisté Jean-Yves Le Drian devant l’Association de la presse diplomatique, à l’issue de la rencontre avec le président congolais de 76 ans, dont 35 ans à la tête du Congo.
Au pouvoir depuis 1979 au Congo – à l’exception d’une parenthèse de cinq années qu’il a refermée par un coup d’État –, Denis Sassou Nguesso a été réélu en 2016 lors d’un scrutin dénoncé par l’opposition. Cette dernière a réclamé samedi à Brazzaville la libération de deux anciens candidats à la présidentielle de 2016, Jean-Marie Michel Mokoko (72 ans) et André Okombi Salissa (58 ans), avant la tenue du prochain scrutin présidentiel de 2021. Les deux opposants, qui contestaient la légitimité de la réélection de Denis Sassou Nguesso, ont été respectivement jugés en 2018 et 2019 et condamnés à 20 ans de travaux forcés chacun pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et « détention illégale d’armes et munitions de guerre ».
Questions environnementales avec Emmanuel Macron
La dernière visite à l’Élysée du président Sassou Nguesso remonte à mai 2018, il représentait alors l’Union africaine (UA) pour la Libye à une réunion internationale sur la crise libyenne. Cette fois-ci, avec Emmanuel Macron, ce sont bien les questions liées à l’environnement qui ont été mises sur la table. Notamment sur la protection de la forêt et de la biodiversité du bassin du Congo, selon la présidence. C’est pendant le sommet du G7 fin août que le chef de l’État français Emmanuel Macron avait relevé que s’il y avait de nombreux incendies en Amazonie, c’était aussi le cas dans les forêts d’Afrique subsaharienne et qu’il fallait s’en préoccuper.
Une aubaine pour le président Sassou Nguesso qui est aussi à la tête de la commission Climat de l’Afrique centrale, l’organisation régionale dédiée au changement climatique et à la sauvegarde de l’écosystème du bassin du fleuve Congo. Le dirigeant congolais gère également le Fonds bleu, qui est le bras financier de l’organisation. Défendu lors de la COP22 de Marrakech en novembre 2016 avec l’appui de la Fondation Brazzaville pour la paix et la préservation de l’environnement, le Fonds bleu a été lancé en mars 2017 par une douzaine de pays de la région, rejoints par le Maroc. Financé à hauteur de 100 millions d’euros par des subventions annuelles renouvelables, ce fonds, accompagné par la Banque mondiale, a pour objectif d’impulser l’économie circulaire et de rendre les pays moins dépendants des ressources forestières. Vaste programme !
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Le bassin du fleuve Congo en manque de financement
Car la déforestation est l’un des risques qui pèsent sur ces forêts même si ces dangers peuvent varier grandement d’un pays à l’autre. Dans certains pays comme le Cameroun, le Gabon ou le Congo Brazzaville, il y a de l’exploitation industrielle de bois et des plantations industrielles. Cela ne va pas forcément être le cas dans d’autres pays comme la République démocratique du Congo, où on retrouve 60 % des forêts du bassin du Congo et où l’agriculture itinérante sur brûlis ainsi que la demande en charbon de bois des grands centres urbains est la principale cause de déforestation. Il y a aussi d’autres menaces qui pèsent sur ces forêts comme le changement climatique et des risques davantage liés à la biodiversité.
Deux ans plus tard, inévitablement, la protection de l’écosystème du bassin du fleuve Congo se heurte à la recherche de financements. « Le financement du Fonds bleu pour le bassin du Congo constitue le défi majeur à sa mise en œuvre. Nous devons ainsi innover et créer des mécanismes qui identifieront et mobiliseront les ressources financières. Il nous faut convaincre les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, publics ou privés » avait lancé Denis Sassou Nguesso. En effet, la préservation des ressources forestières du bassin du Congo figure déjà dans les activités de plusieurs instances intergouvernementales, comme la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), créée en 2005 et qui regroupe dix pays d’Afrique centrale. Un autre outil de mobilisation de financement pour la gestion des ressources du bassin, le Fonds pour l’économie verte en Afrique centrale, a aussi été mis en place en 2014 et est hébergé au niveau de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale.
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Sans oublier l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI), un partenariat lancé en 2015 par la Norvège et doté d’environ 60 millions d’euros, pour aider six pays de la région (RDC, Gabon, Congo, Cameroun, Centrafrique et Guinée Équatoriale). En marge de la visite de ce mardi 3 septembre, le Congo a annoncé sa volonté de renforcer ce partenariat. En échange d’une aide financière, le Congo s’est engagé à mettre en place un plan de protection de la forêt, de la biodiversité et des tourbières, ont indiqué la présidence française et un responsable congolais. Greenpeace a sonné l’alarme la semaine dernière, réclamant des mesures contre les milliers de feux recensés en Angola et en République démocratique du Congo depuis le 21 août. L’ONG a demandé en juillet « l’annulation de tous les blocs pétroliers dans la forêt humide de la République du Congo ». Les tourbières de cette forêt humide stockent 30,6 milliards de tonnes de carbone, soit trois fois la production mondiale annuelle de CO2, selon l’ONG, qui s’appuie sur des recherches de l’Université de Leeds.
Selon Greenpeace, le Congo Brazzaville a ouvert à des appels d’offre d’exploration des blocs onshore situés dans la région de la Cuvette centrale congolaise, dont certains recouvrent totalement ou partiellement ces zones de tourbières et non leur périphérie comme l’affirme le président Sassou Nguesso.
Le président Sassou Nguesso ne quittera le territoire français qu’en toute fin de semaine après avoir rencontré des acteurs économiques de premier plan. En attendant Brazzaville peut d’ores et déjà se frotter les mains et pourquoi pas espérer la reprise d’une aide de plus de 88 milliards de FCFA que Paris avait conditionnée à la signature d’un accord entre le Congo avec le Fonds monétaire international. Ces chose faite depuis le 11 juillet dernier.
Serge Ibaka présentant son trophée au chef de l’Etat
Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu le 12 août à Brazzaville le basketteur congolais champion de la ligue professionnelle de basket américain (NBA), Serge Ibaka.
Ce dernier est venu lui présenter le trophée qu’il a gagné en juin dernier avec les Raptors de Toronto.
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À cette occasion, Serge Ibaka a offert au chef de l’Etat des maillots frappés des insignes de son équipe, et lui a fait état des projets sportifs qu’il compte développer en faveur de la jeunesse congolaise.
Né le 18 septembre 1989 à Brazzaville, il évolue au poste d’ailier fort et de pivot depuis dix ans au NBA. Serge Ibaka mesure 2,08 m.
Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a donné, le 1er mars, le coup d’envoi de la concession des tronçons routiers Pointe-Noire-Yié (535km), Brazzaville-Ouesso (environ 830km) et de leurs jonctions. La cérémonie s’est déroulée au poste de péage de Lifoula, localité située dans le district d’Ignié, au nord de Brazzaville.
Adjudicataires du marché au terme d’un appel d’offres international, les sociétés China state construction overseas Congo et Egis road opération Congo vont assurer respectivement l’entretien et l’exploitation des tronçons concédés durant une période de trente ans, à travers l’entreprise La Congolaise des routes.
« Il fallait absolument aller vers une mise en concession des tronçons déjà construits. On a fait presque deux ans après avoir mis en place une consultation internationale pour rechercher les bons partenaires », a déclaré le ministre de l’Aménagement du territoire et des grands travaux, Jean Jacques Bouya.
L’objectif est de pérenniser la route à jamais, a-t-il expliqué, ajoutant que « pour ce faire, il faudrait passer par ce modèle de partenariat public-privé. Pour pérenniser la route, il faut l’entretenir à travers des contributions diverses ».
Hormis l’entretien et l’exploitation de la voie, il est aussi envisagé la création d’aires de repos, des stations-service et d’autres commodités afin de rendre le voyage agréable sur les deux tronçons.
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La route nationale n°2 s’est fortement dégradée au niveau de certains axes. Les travaux de réfection, entrepris depuis quelque temps, n’évoluent guère à un rythme satisfaisant en raison des difficultés financières que connaît actuellement le pays.
« Nous devons reconstruire entièrement la chaussée de la nationale n°2 avant que celle-ci ne puisse intégrer la concession. Les travaux sont en cours et seraient accélérés pendant la saison sèche. L’entreprise en charge de la réhabilitation du tronçon est partie prenante de la concession », a indiqué Jean Jacques Bouya.
La tarification jugée élevée au niveau des péages
Les tarifs appliqués au poste de péage sont jugés plus élevés et pourraient ipso facto entraîner la flambée des prix de certaines denrées sur le marché. Les voitures berlines et les tricycles paient mille cinq cents francs CFA contre deux mille francs CFA pour les pick-up et trois mille francs CFA pour les minibus.
Les véhicules de transport collectif, notamment les autocars, sont taxés à treize mille francs CFA. Les véhicules poids lourd de deux essieux, quant à eux, paient vingt mille francs CFA tandis que ceux de trois essieux et plus quarante mille francs CFA.
C’est le prix à payer pour disposer des tronçons routiers bien entretenus. Pour la population riveraine du poste de péage, un système d’abonnement est mis en place en tenant compte de sa proximité.
Reliant le port de Pointe-Noire à la partie septentrionale du Congo, la route nationale n°1 a été construite par la société China state construction engineering corporation sur un financement estimé à plus de mille milliards de francs CFA. Le contrôle de l’ouvrage était effectué par la société française Egis international.
L’annonce a été faite, le 23 février à Brazzaville, par l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, à l’occasion de la célébration du 55e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.
« La Chine entend soutenir pleinement la stratégie la ‘’Marche vers le développement’’ du Congo à travers la construction de la ‘’Ceinture et la route’’ et dans le cadre de la mise en œuvre des huit initiatives majeures issues du sommet de Beijing, et accomplir le plus tôt possible la restructuration de la dette congolaise vis-à-vis de la Chine», a fait savoir le diplomate chinois. Ma Fulin a exprimé la volonté de son pays d’encourager les entreprises chinoises à investir davantage au Congo, avec la construction de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.
Ces dernières années, les relations sino-congolaises sont entrées dans la meilleure période de leur histoire. Le Congo devient un « ami de tout temps» que la Chine considère comme une grande fierté, a confié Ma Fulin.
Les deux pays ont entrepris de nombreux projets socio-économiques, jetant ainsi une base solide pour le développement durable du Congo. « Par ailleurs, le Congo est devenu l’un des pays pilotes de la coopération sino-africaine en matière de capacités de production et de l’aviation », a avancé le diplomate chinois, dans un discours élogieux.
« Les 55 ans que nos deux pays ont vécus ensemble sont un parcours glorieux. Au cours de ces cinquante-cinq années, malgré les vicissitudes et les changements dans la situation tant internationale que nationale, la Chine et le Congo, toujours côte à côte et avec sincérité, compréhension et soutien l’un à l’autre, ont entretenu une coopération efficace et fructueuse dans tous les domaines. Les relations sino-congolaises n’ont jamais connu de nuage, sont sorties à bout de l’épreuve, et servent aujourd’hui d’exemple pour les relations entre les pays en voie de développement», a-t-il affirmé.
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Une coopération impactée par le climat économique
L’économie congolaise est confrontée ces derniers temps à des difficultés, mais cela n’empêche pas la poursuite de la coopération économique sino-congolaise. « Les difficultés n’ont rien d’effrayant, car les solutions sont toujours plus nombreuses. Les expériences de 70 ans depuis la fondation de la Chine nouvelle et de 40 ans depuis l’application de sa politique de réforme et d’ouverture montrent une vérité : le processus de développement réside dans la lutte contre les difficultés. Avec courage et détermination, nous embrasserons sûrement un avenir brillant », a assuré Ma Fulin.
« La Chine et le Congo ont connu des expériences similaires dans le passé. Le même destin nous lie étroitement l’un à l’autre », a-t-il reconnu, avant de poursuivre : « Il est de notre devoir de raffermir notre partenariat stratégique global pour qu’il continue à jouer le rôle de pionnier dans les relations sino-africaines ainsi que dans la construction de la communauté de destin pour l’humanité ».
Une lueur d’espoir
Pour sortir de cette impasse, le diplomate chinois propose, entre autres, aux deux pays de faire valoir les avantages des relations politiques pour diriger le développement de cette coopération ; d’associer étroitement les stratégies de développement des deux pays pour réaliser la montée en gamme de la coopération sino-congolaise.
Dans cet élan de développement, la Chine entend également renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de la culture, l’éducation, la sécurité, l’environnement, pour contribuer au « développement intégré, équilibré et durable du Congo».
Une coopération également fondée sur l’intérêt général, à en croire l’ambassadeur de Chine. « Toujours considérant le bien-être du peuple comme le point de départ et l’objectif final de notre coopération, nous voulons consacrer plus d’efforts sur les plans relatifs à la lutte contre la pauvreté, à la création d’emplois, à la prise de responsabilités sociales, pour que le peuple congolais tire des profits tangibles de notre coopération», a-t-il promis.
A travers cette commémoration qui a fait le bilan des 55 ans de la coopération sino-congolaise, les deux pays inscrivent l’avenir sous des bons auspices, en envisageant de passer à la concrétisation des acquis du dernier sommet Chine-Afrique.
Dans le district de kakamoeka, la Fédération PCT du Kouilou, a choisi le président Denis Sassou Nguesso comme son candidat à la prochaine présidentielle.
Cette annonce a été faite lors de la commémoration des 40 ans du mouvement du 5 février 1979 qui porta au pouvoir l’actuel président de la République du Congo.
Les autorités de la Fédération du parti au pouvoir ont officiellement donné leur position pour la Présidentielle qui aura lieu en 2021. Elles vont voter pour Denis Sassou Nguesso à qui elles demandent de se déclarer candidat à cette élection.
Les femmes de la Fédération PCT du Kouilou vont même encore un peu plus loin, en indiquant ce qui motive leur décision. Dans leur discours, elles déclarent qu’elles «ont procédé à un examen minutieux et approfondi de la situation de leur département et du Congo». Et elles se réjouissent d’un certain nombre de facteurs, notamment la paix gage de tout développement.
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Les jeunes de la Fédération PCT du Kouilou sont allés jusqu’à demander au Chef de l’Etat de lancer sa campagne électorale dans leur département comme en 2016.
Denis Sassou-Nguesso est au pouvoir depuis 32 ans au Congo, un pays frappé par une pauvreté endémique, selon le FMI.
Le président est accusé d’autoritarisme et de corruption par ses détracteurs.
Il a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans en mars 2016. Il a remporté l‘élection présidentielle dès le premier tour avec plus de 60 % des voix, selon des résultats définitifs qui ont été rendus publics dans la nuit par la Cour constitutionnelle. Des résultats aussitôt contestés par l’opposition qui dénonce « une fraude massive », et même de « la magie ».
Ses principaux rivaux Guy Brice Parfait Kolélas et le général Jean-Marie Michel Mokoko recueillent respectivement 15 % et 14 % des voix.
Félix Tshisekedi et son homologue, Denis Sassou Nguesso
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi et son homologue, Denis Sassou Nguesso ont souligné la nécessité de poursuivre les échanges à tous les niveaux entre les deux pays, sur toutes les questions d’intérêt commun. Ce vœu est contenu dans le communiqué conjoint signé vendredi 8 février, par les deux chefs d’Etats, à l’issue de la visite du président de la RDC à Brazzaville.
Ils demandant aussi la réactivation des commissions mixtes spécifiques, lesquelles vont « traduire la volonté de raffermissement des liens d’amitié, de coopération et de fraternité qui unissent les deux pays. »
Le nouveau président élu, Félix Tshisekedi, a salué les initiatives du président Sassou, « visant à consolider la paix dans l’ensemble du pays et à redynamiser l’économie congolaise.»
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Il a aussi salué le rôle joué par le président Sassou, à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL), « dans la recherche des solutions aux crises diverses sur le continent (…)».
Pour sa part, le président Denis Sassou Nguesso a réitéré ses félicitations au président Tshisekedi, pour son élection à la présidentielle du 30 décembre 2018.
Il a aussi félicité le peuple congolais, son gouvernement et l’ancien président, Joseph Kabila, « pour avoir réussi dans la paix, la première transition démocratique du pays.»
Félix Tshisekedi est rentré à Kinshasa, après avoir passé 48 heures à Brazzaville. Bien avant il s’était rendu tour à tour en Angola et au Kenya, dans le cadre de sa première tournée dans la sous-région, depuis son élection à la tête de la RDC.
Une vue partielle des bâtiments de l’Université Denis Sassou N’Guesso
L’Université « Denis Sassou N’Guesso » n’ouvrira pas ses portes à la rentrée 2018-2019 parce que le gouvernement congolais n’a pas mobilisé l’enveloppe de 70 milliards de FCFA devant permettre de finaliser la construction de l’établissement, a annoncé Serge Periéra.
Le directeur de la société en charge de la construction de l’université qui s’exprimait, jeudi, lors d’une visite du Premier ministre congolais sur ce chantier, a invité l’Etat à respecter ses engagements pour achever le chantier dont le niveau d’exécution est estimé à « 54%, dans la phase partielle du projet ».
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Pour sa part, le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, s’est engagé, au nom du gouvernement à œuvrer pour que « le travail se fasse au plus tard fin juin 2019 » afin que la rentrée ait lieu dans cette université pour l’année académique 2019-2020.
La deuxième université publique du Congo dont les travaux avaient été lancés en février 2016, ambitionne d’accueillir plus de 30.000 étudiants et près de 100 enseignants avec un campus pouvant héberger 50 mille personnes.
Le président chinois, Xi Jinping, s’est entretenu mercredi avec son homologue de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, convenant de promouvoir les relations bilatérales avec des mesures plus importantes et plus substantielles.
M. Sassou Nguesso a participé au Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) qui s’est tenu les 3 et 4 septembre.
Selon M. Xi, les relations bilatérales se trouvent au meilleur niveau de leur histoire, la Chine considère la République du Congo comme un ami de tout temps et est disposée à consolider et à approfondir la confiance politique mutuelle, à élargir les échanges de haut niveau et à tous les niveaux, à stimuler le partage d’expérience de gouvernance, et à renforcer la communication en matière de politiques, de concepts et de stratégies.
La Chine prendra fermement la bonne direction des relations sino-congolaises et continuera à se soutenir mutuellement sur les questions qui ont trait aux intérêts fondamentaux et aux préoccupations majeures des uns et des autres, et consolidera le partenariat de coopération stratégique global entre les deux pays, a indiqué M. Xi.
M. Xi a appelé à renforcer la coordination et la collaboration sur les questions mondiales majeures et à rendre le système de gouvernance mondiale et l’ordre international plus juste et équitable.
La Chine renforcera inébranlablement la coopération mutuellement bénéfique et invite la République du Congo à participer à la construction de « la Ceinture et la Route », a poursuivi M. Xi.
M. Sassou Nguesso a pour sa part indiqué que son pays soutenait entièrement la Déclaration de Beijing et le Plan d’action de Beijing du FCSA adoptés lors du sommet.
La République du Congo est reconnaissante pour le soutien de longue date de la Chine et apprécie hautement l’initiative « la Ceinture et la Route » et le concept d’une communauté de destin de l’humanité, ainsi que les huit initiatives proposées par le président Xi, a souligné M. Sassou Nguesso.
Selon lui, son pays alignera sa stratégie de développement sur l’initiative « la Ceinture et la Route » afin d’accélérer la croissance.
L’amitié Congo-Chine est indissoluble, a affirmé M. Sassou Nguesso, ajoutant que son pays ne sera pas perturbé par ces rumeurs sur les relations Afrique-Chine, et s’engagera à renforcer les partenariats de coopération stratégique globaux Congo-Chine et Afrique-Chine.
A l’issue de leur entretien, les deux dirigeants ont assisté à la signature de documents sur la coopération bilatérale.