Congo : Denis Christel Sassou Nguesso : « Non, je ne suis pas candidat à la présidentielle 2021 ! »

Denis Christel Sassou Nguesso

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Denis Christel Sassou Nguesso
Denis Christel Sassou Nguesso

Depuis la parution de son livre «Ce que je crois», en mai dernier, les rumeurs sur l’ambition présidentielle de Denis Christel Sassou Nguesso ont pris de l’épaisseur. Ses paroles rares et très scrutées n’en prennent que plus d’importance. Celui qui se dit citoyen congolais avant d’être le fils du Président a choisi La Tribune Afrique pour répondre en exclusivité et sans équivoque aux questions qui entourent son engagement politique, mais aussi pour livrer sa vision pour l’émergence du Congo. Entretien à bâtons rompus. 

La Tribune Afrique : Comment voyez-vous votre avenir politique au Congo et quelle place occupe votre fondation dans votre dispositif de carrière ? Sachant que beaucoup y voient une plateforme au service de vos ambitions présidentielles….

Denis Christel Sassou Nguesso : Mon avenir politique je ne sais pas de quoi il sera fait. J’ai créé cette fondation en 2013 et j’ai été élu député en 2012. Est-ce que j’ai utilisé cette plateforme pour servir jusqu’à présent mes ambitions politiques ? Non et ces dates le prouvent.

Je n’ai pas créé cette fondation dans le but de faire carrière, mais plutôt parce que mon empathie naturelle m’a toujours amené à me tourner vers les autres. Alors disons-le clairement, je n’ai jamais imaginé mon avenir politique à partir de cette structure. Cela étant, vous me donnez l’occasion de rappeler ce que sont nos actions et notre bilan : des vaccinations à grandes échelles, des campagnes communautaires de santé, des formations qualifiantes ou des bourses d’études pour des jeunes parmi les moins favorisés.

Concernant les ambitions présidentielles dont vous parlez, je mets au défi quiconque de se présenter devant moi et affirmer que je lui en ai déjà fait part. Cette rumeur est faite pour susciter des oppositions inutiles au sein de ma famille politique, ce qui n’apporte rien au débat démocratique.

Vous avez affirmé en Janvier 2014 qu’avant d’être le fils du Président Sassou Nguesso, vous vous définissez d’abord comme un citoyen Congolais, est ce que cela signifie que vous êtes capable de distance critique vis-à-vis du bilan de votre père ?

Je pense même l’avoir affirmé bien avant 2014, qu’en effet je suis avant tout un citoyen ayant les mêmes droits et devoirs que tout Congolais.

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La question ne se pose pas en termes de critiques ou pas de son bilan, mais il faut simplement être conscient que tout ce que nous avons fait n’est pas parfait et le rôle de sa majorité à laquelle j’appartiens est justement de l’aider à corriger ce qui a été mal fait et d’apporter des solutions pour contribuer à régler les problèmes auxquels les congolais sont confrontés, car ne l’oublions pas, c’est cela le travail d’un homme politique et rien d’autre.

L’on dit que c’est sous la pression du FMI que vous avez été contraint à quitter votre poste au sein de la SNPC, votre nom ayant été abondamment cité comme étant un ayant-droit économique caché de nombreux contrats pétroliers au Congo Brazzaville. Qu’avez-vous à répondre à cela ?

Je voudrai rappeler que le Congo est un pays souverain. Quand nos responsables négocient avec le FMI, je puis vous assurer que les enjeux et les questions ne sont pas au niveau des personnes. Quel était l’objet de cette négociation si ce n’est d’assurer une reprise de la croissance économique fondée sur un équilibre budgétaire pérenne et de restructurer notre dette pour la rendre soutenable ?

Il n’y a donc eu aucune pression pour ma nomination en 2011 et parallélisme de formes faisant, il n’y en a pas eu non plus pour que je m’oriente vers une autre opportunité professionnelle.

Au de-là, Je tiens à rappeler qu’il n’y a jamais eu de malversations dans cette entreprise en ce qui concerne les contrats, ceux qui affirment le contraire n’ont qu’à en apporter la preuve.

Depuis plusieurs mois, et notamment la publication de votre livre aux allures de programme électoral «Ce que je crois», le tout-Brazzaville bruisse de votre probable candidature à la présidentielle de 2021. En parallèle, beaucoup de vos partisans font planer cette hypothèse et entretiennent le mystère sur vos intentions. Pouvez-vous nous dire si vous serez candidat en 2021 ?

En premier lieu je pense que le Congo ne peut se passer du Président Denis Sassou Nguesso comme candidat en 2021, pour des raisons qui sont nombreuses et c’est la raison pour laquelle je souhaite qu’il soit candidat en 2021 et je travaille d’ailleurs avec d’autres depuis quelques mois pour l’aider à être réélu en 2021.

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Pointe-Noire : Denis Christel Sassou Nguesso invite les congolais à lire son livre « Ce que je crois »

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Le président de la Fondation perspectives d’avenir (FPA), Denis Christel Sassou Nguesso a invité les congolais à lire son livre « Ce que je crois ».

Le président de la Fondation perspectives d’avenir (FPA), Denis Christel Sassou Nguesso a invité les congolais à lire son livre « Ce que je crois ».

Le député élu de la première circonscription électorale d’Oyo, dans le département de la Cuvette (nord), a fait cette invite aux congolais lors de la conférence participative sur «Le Congo que nous voulons : regards sur Pointe-Noire » ce samedi 19 mai 2018 à 10h dans un hôtel de la ville océane.

Le livre « Ce que je crois » est considéré comme la vision de son auteur pour le pays subdivisée en six parties. Il s’agit notamment de Ce que je crois, du droit à l’éducation et à la formation, du droit à la santé, du droit au mieux vivre, un défi de développement agricole, de la citoyenneté et de la solidarité, des perspectives d’avenir et un dessein partagé.

Denis Christel Sassou Nguesso, qui a bien la présidence en ligne de mire, et qui refuse que son livre « Ce que je crois » n’est pas son projet de société, a reprécisé également son point de vue sur l’impunité des gros bonnets. En d’autres termes, le Congo, régi par un système hautement corrompu, étranglé financièrement, ne paie plus ses fonctionnaires, ses retraités ni ses créanciers congolais, alors qu’une élite continue de s’enrichir illicitement.

Cette deuxième sortie du député d’Oyo s’inscrit dans un contexte politique sensible lié à la question de « l’après-Sassou ».

L’homme autour duquel la politique congolaise tourne depuis des décennies, a toujours rêvé un jour de passer le témoin à la jeunesse de son pays.

Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville 

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Congo : Denis Christel Sassou N’Guesso n’exclut pas de briguer un jour la magistrature suprême

Denis Christel Sassou N’Guesso

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Denis Christel Sassou N’Guesso
Denis Christel Sassou N’Guesso

Le président de la Fondation perspectives d’avenir (FPA) a répondu à une question posée, le 2 mai à Brazzaville, après la présentation et la dédicace de son opuscule intitulé Ce que je crois, en marge de la première édition de l’initiative « Le Congo que nous voulons »

Répondant, en effet, à une question de son auditoire portant sur ses intentions de briguer le secrétariat général du Parti congolais du travail (PCT) et la présidentielle en 2021, le député élu de la première circonscription électorale d’Oyo, dans le département de la Cuvette, n’est pas allé par quatre chemins. S’il nie ne pas avoir des intentions d’occuper le secrétariat général du parti au pouvoir, Christel Denis Sassou N’Guesso carresse les ambitions de briguer un jour la magistrature suprême. « Je suis un Congolais au même titre que les autres. Cela veut dire que j’ai les mêmes devoirs et obligations mais surtout avec les mêmes droits. Donc, s’il y a des hommes politiques qui nourrissent l’ambition un jour d’être candidats, rien ne me l’interdit parce qu’il n’est pas écrit, sauf si j’ai mal lu la Constitution du Congo, que lorsqu’on est fils d’un chef d’Etat, on ne peut pas faire acte de candidature », a-t-il coupé court.

Membre du comité central et du bureau politique du PCT, il estime que l’actuel chef de l’Etat est le président du comité central du parti auquel il appartient. « Ce qui veut dire que le président de la République qui est là est celui que j’ai choisi et qui est en fonction. Jusqu’à preuve du contraire, je n’ai pas dit quelque part que je faisais acte de candidature pour 2021 mais cela ne veut pas dire que dans l’avenir du Congo, je ne serai jamais candidat à une élection présidentielle. En clair, cela veut dire que l’avenir est ouvert pour tous les Congolais, moi y compris, et je ne m’interdis rien ; je ne m’oblige rien non plus », a précisé Denis Christel Sassou N’Guesso, rappelant qu’il avait déjà répondu à la même question à une chaîne étrangère avant la présidentielle de 2016.

S’agissant de la brochure Ce que je crois qui est considérée comme la vision de son auteur pour le pays sinon son projet de société, elle est subdivisée en six parties. Il s’agit notamment de Ce que je crois ; du droit à l’éducation et à la formation ; du droit à la santé ; du droit au mieux vivre : un défi de développement agricole ; de la citoyenneté et de la solidarité ; des perspectives d’avenir, un dessein partagé. Dans cet opuscule, Denis Christel Sassou N’Guesso revient sur, entre autres, les activités qu’il mène dans le cadre de son ONG, la FPA, et le Groupement des associations Bana Congo dont il est le président d’honneur, avec un accent particulier sur le programme de santé communautaire.

Interrogé si certaines de ses actions émanent des attributions du gouvernement, il a indiqué que ses organisations entretiennent de bonnes relations avec les ministères concernés avec lesquels elles sont liées par des accords de partenariat.

Parfait Wilfried Douniama

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