Plus de 3 200 personnes de Bolloré Transport & Logistics vaccinées contre la covid-19

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Du 21 août au 18 décembre 2021, Bolloré Transport & Logistics a mené une campagne de vaccination auprès de ses collaborateurs à Pointe-Noire et Brazzaville. En quatre mois, plus de 3 200 personnes (en incluant les salariés, les membres de leurs familles et les entreprises sous-traitantes) ont accepté de se faire vacciner contre la Covid-19 pour contribuer à l’effort collectif et lutter efficacement contre l’épidémie.

Dans ce but, un point de vaccination a été ouvert dans chacune des deux villes pour accueillir les volontaires de toutes les entités du Groupe Bolloré (Bolloré Transport & Logistics Congo, Canal+, Congo Terminal, Group Vivendi Africa et Terminaux du Bassin du Congo). Les participants ont pu notamment choisir leurs vaccins entre tous ceux qui étaient disponibles : Sinopharm (deux doses), Spoutnik light (unidose) ou Janssen (unidose).

« Nos équipes ont pris conscience que la lutte contre la Covid-19 passe également par la vaccination qui est essentielle pour se protéger et protéger les personnes les plus vulnérables contre les formes graves de la maladie. Grâce au travail de sensibilisation que nous initié en amont, nous avons pu compter sur la participation de plus de 70 % de nos collaborateurs. » a déclaré Christophe PUJALTE, Directeur Régional Bolloré Transport & Logistics Congo/République Démocratique du Congo.

Deux séances de sensibilisation en visio-conférence et six en présentiel ont précédé cette campagne de vaccination. Elles ont permis de rappeler l’importance de la vaccination, d’aborder avec simplicité l’ensemble des inquiétudes du personnel et de prévenir la désinformation.

Bolloré Transport & Logistics fait un don de matériel médical pour améliorer la prise en charge des patients atteints de la covid-19

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Bolloré Transport & Logistics Congo a fait un don de six kits complets de manomètres d’oxygène médical à l’hôpital Adolphe Sicé, le plus grand centre hospitalier de Pointe-Noire. Ce don permettra au personnel médical d’augmenter les capacités de prise en charge des patients atteints de la Covid-19 en particulier ceux placés sous assistance respiratoire.

Ces équipements ont été réceptionnés le 24 décembre 2021 par le docteur Lambert CHAKIROU, Directeur général de l’hôpital Adolphe Sicé. D’une valeur de près de 3 millions de FCFA, ils serviront également à couvrir les besoins en oxygène pour les différents services de l’hôpital (réanimation, cardiologie, etc..).

« Le Congo a pu endiguer la propagation de la 3ème vague de coronavirus caractérisée par une recrudescence de patients en détresse respiratoire. Malgré cette petite victoire, nous devons continuer à être vigilants et à augmenter nos capacités de prise en charge. C’est pourquoi le don de Bolloré Transport & Logistics arrive à point nommé et nous permettra de continuer à assurer le bon fonctionnement de nos services. » a déclaré Lambert CHAKIROU, Directeur Général de l’hôpital A. Sicé

Pour Anthony SAMZUN, Directeur général de Congo Terminal : « À travers notre politique sociétale nous nous engageons pour le bien-être des communautés locales. En contexte de crise sanitaire, nous pensons qu’il est de notre devoir d’accompagner les efforts des autorités pour lutter contre la propagation du virus. Notre engagement à leurs côtés se présente sous la forme de dons de matériel médical mais aussi d’actions de sensibilisation pour encourager nos collaborateurs à se faire vacciner afin de limiter les risques de contamination. ».

Depuis l’apparition de la pandémie au Congo, Bolloré Transport & Logistics et toutes ses filiales restent mobilisées dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19 que ce soit par le maintien des approvisionnements en produits et matériels médicaux ou la remise de dons en vivre à la population.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Covid-19 : les cérémonies de mariage suspendues pour quarante-cinq jours

Mariage, convid, Brazzaville
Image d’illustration.

Face à la flambée due au variant delta de la Covid-19, la Coordination nationale de gestion de la pandémie a adopté, à l’issue de sa réunion du 12 octobre, de nouvelles mesures dont la suspension momentanée des mariages.

Les Congolaises et Congolais ou encore des sujets étrangers ayant prévu de se marier dans la période du 13 octobre jusqu’à environ fin novembre, doivent revoir leurs carnets roses et garder leur mal en patience. « Les cérémonies de mariage civil, religieux, coutumier et de dot sont suspendues pour une durée de 45 jours », indique le communiqué final de la 28e réunion de la Coordination nationale de gestion de la pandémie à covid-19. Les autres manifestations publiques, y compris les offices religieux, devront strictement respecter les mesures barrières. Les cérémonies de deuil, les veillées et les enterrements seront strictement encadrés.

Par ailleurs, face à cette recrudescence, les autorités sanitaires ont procédé à la réouverture du site de Mfilou, qui accueille des patients réorientés des sites du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et de la clinique Leyono en voie de saturation.  Il est également prévu de renforcer les capacités d’accueil avec le lancement des structures spéciales du CHU-B et l’augmentation du nombre de lits dans les sites existants, voire d’ouvrir de nouveaux sites.

Ultérieurement

Les trois autres nouvelles mesures consistant à rendre obligatoire la présentation d’un certificat ou d’une attestation de vaccination, respectivement pour tous les déplacements entre les grandes agglomérations du pays, pour les agents et les usagers de l’administration publique ou encore pour tout accès des agents et usagers aux préfectures, banques, régies financières, etc., devront connaître leur mise en œuvre à partir du 30 novembre, sous réserve de la mise en place des conditions logistiques et d’organisation optimales.

Les hommes plus vaccinés que les femmes

Au 11 octobre 2021, 234 373 personnes ont été complètement vaccinées, soit un taux de couverture vaccinale de 4,1 %, tandis que 279 089 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin. Les femmes (28%) sont encore très peu enclines à se faire vacciner, comparativement aux hommes (72% du total).

Selon la Coordination nationale de gestion de la pandémie, il y a lieu de renforcer la vaccination même si environ 22 000 personnes ont été vaccinées en une semaine. « Ce chiffre encourageant doit être renforcé pour atteindre le chiffre hebdomadaire d’environ 60 000 nouvelles vaccinations. Le défi majeur est d’atteindre l’objectif de 30% de couverture vaccinale à fin décembre 2021 », souligne le communiqué final.

Avec Adiac-Congo

Le Congo aura le vaccin contre la Covid-19 d’ici à mars

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Lors d’une conférence de presse tenue le 6 janvier à Brazzaville, la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a indiqué que le pays va acquérir les premières livraisons du vaccin contre le coronavirus au cours du premier trimestre 2021.

Dans son discours sur l’état de la nation, le 23 décembre, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, annonçait avoir mis le Congo sur la voie du vaccin contre la pandémie de Covid-19, en instruisant le gouvernement à prendre toutes les dispositions y relatives. Visiblement, le travail vient d’être amorcé. « La facilité que le Congo aura au sein du consortium de l’initiative internationale Covax, pour l’accès équitable au vaccin permettra au pays de couvrir 20% de la population. Avec la mobilisation des ressources propres, la proportion sera élargie à 60% voire plus », a expliqué la ministre Jacqueline Lydia Mikolo, précisant que les réflexions se poursuivent pour déterminer le vaccin le mieux adéquat pour la population tenant compte de l’environnement et d’autres facteurs.

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Par ailleurs, la ministre en charge de la Santé a souligné que le moment venu, ce vaccin ne sera pas administré tous azimuts. Il y a des cibles prioritaires qui seront définies, entre autres, les personnes souffrant des comorbidités, c’est-à-dire d’autres maladies dont la Covid-19 devient un facteur aggravant qui peut entraîner la mort.

Dépistage dans les écoles

Lors de sa dernière réunion, la Coordination nationale de gestion de la pandémie avait annoncé l’opération de dépistage dans les établissements scolaires et universitaires. Ainsi, la reprise des cours pour le deuxième trimestre de cette année a été repoussée au 11 janvier au lieu du 4 comme prévu.

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A en croire Jacqueline Lydia Mikolo, le début de cette opération de dépistage a été fixé au 7 janvier. Ce sont les établissements ayant en leur sein des hébergements(campus ou internat) qui seront dépistés en totalité, d’abord à Brazzaville et Pointe-Noire. Pour les autres écoles, le travail se fera progressivement et par échantillon. « L’opération va aider à avoir une cartographie de propagation de la pandémie dans le pays afin de mieux y remédier », a fait savoir la ministre. Les cas positifs seront traités tel que prévu par le protocole sanitaire national de gestion de maladie.

En rappel, depuis le début de l’épidémie, la déclaration du premier cas de contamination dans le pays, le 14 mars 2020, le Congo a enregistré au total 7160 cas de coronavirus, 5866 guéris, 112 décès, 54 importés, 11 transférés à l’étranger, à la demande des représentations diplomatiques. Toutefois, la ministre a exhorté la population à ne pas céder au relâchement compte tenu de la deuxième vague qui souffle déjà sur plusieurs pays.

Rominique Makaya

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Covid-19 : Denis Sassou N’Guesso engage le Congo sur la voie du vaccin

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L’élection présidentielle de 2021, l’impact du Coronavirus, l’organisation de la riposte contre la pandémie qui en découle, les avancées réalisées dans le domaine des infrastructures au niveau social .Voilà les axes autour desquels a tourné le message sur l’état de la Nation 2020, délivré par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso devant le parlement réuni en congrès, le 23 décembre 2020.

Dans la salle de congrès du palais des congrès où le président de la République du Congo s’apprête à entrer l’occupation des places n’est pas comme d’ordinaire ce 23 décembre. Le respect des mesures barrières s’impose avec rigueur à ce niveau, notamment à l’occasion des cérémonies officielles. Les parlementaires, les membres du gouvernement et les membres du corps diplomatique sont alignés avec soin par les services du protocole national.

Il est environ 10 heures 15 minutes quand Denis Sasou N’Guesso fait son entrée dans la salle où le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Léon Alfred Opimbat, assurant la présidence du congrès est déjà assis avec son bureau. Au terme d’une brève introduction marquant l’ouverture de la séance plénière, il passe la parole au président de la République, chef de l’Etat pour son exercice annuel, prescrit par la Constitution du pays. Le président de la République ouvre son message par un hommage mérité à deux de ses prédécesseurs, Jacques Joachim Joachim Yhombi-Opango et Pascal Lissouba que « la mort a arraché à la Nation cette année », a-t-il déploré.

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Denis Sassou N’Guesso a, par la suite circonscrit le contexte dans lequel se tient cette adresse à la Nation devant le parlement réuni en congrès. Contexte marqué par la pandémie de Covid-19 qui a impacté négativement sur tous les secteurs de la vie du pays. Contre ce péril, la riposte nationale a été immédiate et ferme, a souligné le chef de l’Etat qui n’a pas manqué de rappeler la situation épidémiologique nationale liée à cette pandémie. Au 21 décembre 2020, a-t-il déclaré, il a été enregistré au Congo, 6.579 cas confirmés de contamination, pour 5.449 guéris sur 74.714 personnes testées. Le président de la République a également évoqué avec regret, le nombre de morts qui est à la même date à 105 décès, avant de préciser que Brazzaville et Pointe-Noire sont des principaux foyers de contamination.

Face à cette triste réalité, Denis Sassou N’Guesso a engagé le Congo sur la voie du vaccin, en donnant des instructions au gouvernement qui doit mettre instamment en place un comité ad hoc qui aura, entre autres, missions de déterminer le type de vaccin le mieux adapté pour le Congo.

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Le chef de l’Etat congolais a saisi l’occasion pour lancer un appel à la communauté internationale pour « une compréhension partagée et équitable, en faveur d’une accessibilité effective et sans discrimination de chaque Etat aux vaccins contre le Coronavirus, dès leur disponibilité ». Denis Sassou N’Guesso a également focalisé son attention sur l’élection présidentielle de 2021 qui pointe à l’horizon. Se référant à l’article 69 de la constitution du 25 octobre 2015, il a annoncé que la prochaine élection présidentielle devrait avoir lieu au plus tard le 21 mars 2021.

Cette élection doit avoir lieu dans le dialogue, a martelé Denis Sassou N’Guesso qui a estimé que la concertation politique de Sibiti en 2015 avait eu l’avantage de figer le dialogue dans notre Constitution. Il a salué la récente concertation politique de Madingou qui, plaçant le dialogue au centre de tout, a rassemblé l’ensemble de la classe politique congolaise.

« Depuis la tragédie de 1997 jusqu’à nos jours, a-t-il rappelé, c’est toujours à travers le dialogue que nous surmontons les diverses menaces et autres écueils pour consolider la démocratie et la paix, facteurs nécessaires à l’essor et au développement de notre pays. »

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Certains projets qui auront une valeur ajoutée en 2021 ont aussi figuré au centre du message du président de la République devant le parlement réuni congrès en 2020. Il a, notamment évoqué, sur le plan sanitaire, l’instauration de l’assurance maladie universelle courant 2021, avec 27 milliards de francs CFA inscrit dans la loi de finances exercice 2021 à ce titre, dit-il, pour un démarrage diligent de ce régime de sécurité sociale. Sur le plan éducatif, Denis Sassou N’Guesso, a révélé que l’année 2021 sera marquée par l’ouverture de l’université de Kintélé, avec une capacité d’accueil de trois écoles, notamment la Faculté des sciences, l’Institut supérieur d’architecture, urbanisme, bâtiment et travaux publics et l’Institut supérieur des sciences géographiques, environnementales et aménagement qui constituent le bloc inaugural de cette université.

L’élargissement et le renforcement de la route nationale n° 2, reliant Brazzaville à la partie septentrionale du Congo, ainsi que la finalisation des 19 kilomètres de route restants du tronçon Boundji – Ewo dans la cuvette et la cuvette Ouest sont aussi des projets au cœur de l’action du gouvernement en 2021, a affirmé Denis Sassou N’Guesso.

Par Olive Jonala 

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France – Grenoble : la justice valide l’expulsion d’une aide-soignante béninoise

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La jeune femme est venue vivre en France à la mort de son mari savoyard et travaille dans un Ehpad. Le préfet n’a pas renouvelé son titre de séjour, arguant qu’elle n’a pas de famille sur le territoire français…

En pleine crise sanitaire, le tribunal administratif de Grenoble (Isère) a rejeté le recours déposé par une aide-soignante béninoise visée par obligation de quitter le territoire. Le préfet n’avait pas renouvelé le titre de séjour de Lydia Veyrat, 39 ans, domiciliée à Montmélian (Savoie) et employée dans un Ehpad de Pontcharra (Isère). Une décision préfectorale que la justice estime motivée, selon France Bleu, qui révèle cette affaire.

Mariée à un Savoyard avec qui elle a vécu vingt ans dans son pays d’origine, elle était venue s’installer en France en mai 2019 à la mort de son mari. Depuis, elle travaille dans l’Ehpad qui l’a recruté en CDI auprès de pensionnaires atteints de la Covid-19 À ce titre, elle avait reçu la prime de 1.000 euros destinée aux personnels soignants lors de la première vague de la pandémie. Son visa long séjour ayant expiré, l’obligation de quitter le territoire lui avait été notifiée en septembre dernier.

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« Elle n’a pas de famille en France »

Dans son jugement rendu le 23 octobre, le tribunal administratif estime qu’elle « n’a pas de famille en France et n’établit pas avoir en France des liens privés anciens, intenses et stables alors qu’elle n’est pas dépourvue de tous liens familiaux dans son pays d’origine où réside notamment son fils issu d’une précédente union », indique encore France Bleu.

« Je suis dans un service avec des malades Covid, je risque ma vie, je me donne à fond, je ne compte pas les heures, et mon parcours n’est absolument pas pris en compte. Où sont passées les valeurs de la France ? Mes collègues sont dans le même sentiment de révolte », déclare Lydia Veyrat à France Bleu Pays de Savoie.

Son avocat, Me Didier Besson, qualifie la décision de « scandaleuse » et annonce qu’il va déposer un nouveau recours devant la cour administrative d’appel de Lyon.

Par Le Parisien 

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A Kintélé, le personnel de prise en charge des patients COVID-19 menace de débrayer

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Les agents de santé réquisitionnés pour la prise en charge des malades du site de Kintélé menacent d’aller en grève, à partir de ce mercredi 11 novembre. 

Ils protestent contre le non-paiement de leurs primes depuis 6 mois, alors qu’ils se battent nuit et jour pour la prise en charges des patients et l’endiguement de la maladie. Ils se disent être placés entre précarité et absence de motivation, car confrontés à toutes sortes de difficultés.

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Pour se faire entendre, ils ont organisé vendredi 6 novembre dernier, un sit-in bruyant devant le ministère de Jacqueline Lydia Mikolo (Santé). «Où va l’argent du COVID-19 ? », s’interroge le citoyen lambda.

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Covid-19 : les étudiants vont libérer les campus

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La fermeture effective des résidences universitaires fait partie des mesures prises par la Coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19, lors de sa réunion virtuelle du 5 novembre. La date d’entrée en vigueur de la décision et les modalités de son application restent à définir.

De nouvelles mesures de prévention et des recommandations d’ordre social sur l’assistance à apporter aux différentes couches de la population viennent d’être définies. En dehors de la fermeture des résidences universitaires, l’organisation régulière des dépistages des élèves, étudiants et personnels enseignants est prévue. Il sera également question pour l’Université Marien-Ngouabi d’acquérir une plate-forme d’enseignement à distance, afin de limiter au strict nécessaire les cours en mode présentiel… 

Aides sociales

Sur le plan social, la réalisation des transferts monétaires aux populations vulnérables sera accélérée. Pour cela, il y aura versement dans les meilleurs délais aux salariés dûment recensés, par le truchement de leurs entreprises, l’équivalent de deux mois de revenus perdus du fait de leur mise au chômage technique (avril et mai 2020).

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Par ailleurs, la compensation en partie des pertes de revenus des propriétaires et employés des entités économiques fermées depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire, la prise en charge, pour un trimestre au maximum, d’une partie de la masse salariale des entités économiques, triées en fonction du nombre de leurs employés, de leur utilité sociale et de leur apport à la vie économique, qui éprouvent des difficultés à relancer leurs activités de production, allongent la liste des mesures sociales prises par la Coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19.

Compte tenu de l’importance des recommandations d’ordre social et des mesures de prévention identifiées au cours de sa réunion, la Coordination nationale recommande au gouvernement de procéder, dans les meilleurs délais, au déblocage de la somme de deux milliards cinq cents millions CFA, afin d’en faire.

Rominique Makaya

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CAN 2022 : Thievy Bifouma, positif au Covid-19, sera absent contre Eswatini

Thievy Bifouma
Thievy Bifouma
L’attaquant congolais Thievy Bifouma

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Thievy Bifouma manquera à l’appel, lundi matin, lors du regroupement des Diables rouges : l’attaquant de 28 ans, testé positif au Covid-19, est forfait pour la double confrontation face à Eswatini

Le public congolais devra encore patienter, deux ans après son dernier match, et son dernier but, face à la RDC, pour revoir Thievy Bifouma sous le maillot du Congo. Le deuxième meilleur buteur de l’histoire de la sélection (15 buts, à une longueur de Younga-Mouhani) a annoncé ce vendredi matin qu’il avait été testé positif au Covid-19.

En fin de journée, l’information a été confirmée par la Fécofoot, qui a reçu une copie du test positif effectué au Maroc. Le natif de Saint-Denis est donc forfait pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN 2021 face aux Sihlangu Semnikati d’Eswatini.

On imagine aisément le soulagement des défenseurs adverses lorsqu’ils apprendront cette absence. On peut toutefois la relativiser, car, après deux mois sans match, les incertitudes autour de l’état de forme du joueur étaient réelles.

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Absent à Faro, Bifouma a depuis quitté la Chine, où il ne devrait pas poursuivre sa carrière. Depuis, son actualité, relayée sur les réseaux sociaux, relève davantage de la presse people que du sportif.

Ajoutons que Bifouma ne s’est jamais entraîné avec une partie du vestiaire dont Makouta et Tchibota, sans pour autant affirmer que la sélection congolaise sera meilleure sans son buteur-vedette. En son absence, le groupe de Valdo peine à trouver ses circuits préférentiels et manque régulièrement de cohésion collective.

Ce sera pourtant la clé face à un adversaire limité, mais dont les joueurs se connaissent bien puisqu’ils évoluent dans les mêmes clubs (Royal Leopards Simunye, Green Buffalo Simunye).

Camille Delourme

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Congo – Médecine : Raoult et Nkoua discutent de maladies émergentes

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Les professeurs français, Didier Raoult et congolais Nkoua Mbon se sont rencontrés pour la première fois à Marseille. Les deux hommes ont parlé au cours de leur rencontre des pathologies émergentes. 

Le viel adage selon lequel nul n’est prophète chez soi se vérifie à travers  cette rencontre: Raoult est incompris en France;   Nkoua Mbon l’est autant dans son Congo natal.

 Marseille, institut hospitalio-universiraire, 29 octobre 2020. Il est 14h 30 mn lorsque le professeur francais en microbiologie, Didier Raoult,  vêtu de son inséparable blouse blanche, s’introduit dans le bureau de sa secrétaire particulière.  » N’oubliez pas que j’ai rendez-vous avec un grand professeur congolais, Bernard Nkoua Mbon », rappelle le professeur Raoult dont l’audience à l’international fait de lui un homme tant respecté.  » Oui, je suis déjà là,  cher Didier », s’empresse d’y répondre le cancérologue congolais, Bernard Nkoua Mbon, qui se fait dévisager en ôtant son masque. Quelques formules de politesse entre les deux hommes qui se rencontrent pour la première fois. Puis arrivent des échanges fructueux entre les sommités de la médecine. Plus d’une heure, c’est la durée de leur  entretien qui a tourné autour de la collaboration entre les deux hommes, pathologies émergentes, la médecine du futur adossée sur les tic, selon une source qui a assisté à  ce rendez-vous.

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Pour la petite histoire, Didier Raoult est un fin connaisseur du Congo, qu’il a découvert à travers ses recherches, en compagnie du docteur Akiana. Pendant la période de confinement, il a eu un entretien, par téléphone,  avec Denis Sassou Nguesso. C’est d’ailleurs Raoult qui aurait recommandé le protocole administré à certains patients de coronavirus au Congo. On imagine donc  que des cas  de guérison  observés dans les hôpitaux congolais sont, en partie  faits, à base de ce protocole.

Last but no least, ce que l’on peut également retenir de cette rencontre  est la parution  du livre de Nkoua Mbon,  » L’ incompris du coronavirus: ma part de vérité « ,  qui  sera préfacé par Raoult. Toute une reconnaissance.

Par Alphonse Ndongo 

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