L’Europe accusée de détourner l’initiative africaine pour les énergies renouvelables

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L’Initiative Africaine pour l’Energie Renouvelable (IAER) née dans le décors de la COP21 serait-elle victime de son succès?  Pour cause, l’Organisation africaine de la société civile qui regroupe 200 associations des 54 pays du continent accuse l’Europe de détourner le programme à son profit. (Voir ici la lettre de protestation  et la liste des organisations civiles africaines signataires).

Ces organisations reprochent aux  européens d’avoir notamment  concocté la liste des 19  projets  initiaux à financer sans prendre en compte les avis de leurs partenaires africains et en y recyclant des projets antérieurs à l’Initiative.  D’où la colère du  malien  Dr Youba Sokona de la direction de l’IAER, qui  a présenté sa démission.  Financée par des donateurs occidentaux et européens en général, l’initiative de 10 milliards de dollars devrait  doter l’Afrique d’une capacité de 10 gigawatts d’ici 2020. Face aux controverses, le guinéen  Alpha Condé, président de l’IER et président en exercice de l’Union Africaine, a transmis le dossier au conseil d’administration de l’entité qui devra se réunir le  2 juillet à Addis Abeba. Des évaluations techniques sont également prévues le 28 juin dans la capitale éthiopienne.

© Financialafrik

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Climat : Le Congo regrette le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris et réaffirme son engagement

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Le gouvernement congolais a regretté la décision du gouvernement américain de se retirer de l’accord de Paris sur le climat et s’est déclaré confiant quant à la pérennité des décisions prises lors de la 21e conférence des Nations-Unies sur le changement climatique (COP 21) à Paris.

« Le gouvernement du Congo, prend acte de la décision du président des Etats Unis d’Amérique, de procéder au retrait de son pays de l’accord de Paris sur le climat », a affirmé le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla dans une déclaration radiodiffusée.

« Alors que l’adhésion des Etats-Unis d’Amérique à ce processus avait été perçue par tous comme porteuse d’un espoir, l’officialisation de leur retrait fait par le président Donald Trump, apparait, compte tenu des enjeux, comme un risque de régression au regard de nombreuses avancées réalisées à ce jour dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique », a-t-il indiqué.

Selon le porte-parole du gouvernement, le Congo regrette néanmoins cette décision qui va à l’encontre du consensus mondial sur les questions climatiques et réaffirme son engagement irréversible en faveur de la lutte contre les changements climatiques.

« La République du Congo, signataire de l’accord de Paris, principalement en sa qualité de membre de la Commission des forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) mais également, comme gestionnaire des forêts du bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial, regrette cette décision. Celle-ci va en effet à l’encontre du consensus mondial obtenu de haute lutte sur ces questions primordiales sur le devenir de notre planète », a souligné M. Moungalla.

Toute fois, le gouvernement du Congo reste confiant quant à la pérennité des décisions prises lors de la COP 21 et considère que la position exprimée par les autorités américaines ne signifie pas la fin de cet engagement universel qu’est l’accord de Paris, a-t-il conclu.

L’accord de Paris sur le climat a été signé le 12 décembre 2015 dans la capitale française, par les 195 parties lors de la COP 21, qui se sont engagées à renforcer la lutte contre le changement climatique pour contenir l’élévation de la température moyenne de la Planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels.

Avec Xinhua

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NEW YORK – COP21: le Congo signe l’Accord de Paris sur le changement climatique

Jean Claude Gakosso

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Jean Claude Gakosso
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Jean Claude Gakosso a signé vendredi 22 avril à New-York (Etats-Unis) l’accord de Paris sur le climat.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Jean Claude Gakosso a signé vendredi 22 avril à New-York (Etats-Unis) l’accord de Paris sur le climat. (COP-21)

L’accord engage ses signataires à limiter la hausse de température «bien en-deçà de 2°» et à «poursuivre leurs efforts » pour limiter cette hausse à 1,5°C. Cette signature n’est qu’une première étape. L’accord n’entrera en vigueur que lorsque 55 pays responsables d’au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre l’auront ratifié, ce qui pourrait intervenir dès 2017.

Une soixantaine de chefs d’Etat et de gouvernement sont présents au siège de l’ONU.

La délégation congolaise à ce rendez-vous historique pour la planète était conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Jean-Claude Gakosso. À ses côtés, son collègue du Tourisme et de l’Environnement, Josué Rodrigue Ngouonimba.

Au nom du Congo et de son président, Jean-Claude Gakosso a apposé sa signature, au bas du document, comme bien d’autres dirigeants des pays ou représentants des chefs d’Etat. « Aujourd’hui,  nous voici interpellés,  en ces mêmes lieux, sur l’engagement que nous avons pris de ne ménager aucun effort pour traduire en actes concrets la volonté de nos nations. Il s’agit en l’occurrence, de donner une forte impulsion à la mise en œuvre de ce programme que nous avons voulu ambitieux et qui entérine les 17 Objectifs de développement durable (ODD) », a déclaré le chef de la diplomatie congolaise.

Bien plus, Jean-Claude Gakosso a profité de la tribune des Nations unies pour présenter la stratégie nationale de développement durable mise en œuvre par le Congo. Celle-ci s’aligne sur les ODD.  « Les bases d’un développement durable à travers la gestion rationnelle des ressources naturelles, l’amélioration de la gouvernance, la modernisation des infrastructures et des services sociaux de base ainsi que la diversification de son économie tels sont véritablement les fondements de cette stratégie. », a précisé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Congo, le 21 avril à New York.

Des propos qui s’appuient sur une réalité de terrain qui place le Congo parmi les modèles. Une gestion rationnelle des forêts dont environ 2,5 millions d’hectares sont certifiées et d’autres millions d’hectares en phase d’aménagement. Autres éléments en faveur du Congo : ses aires protégées, soit plus de12% de la superficie nationale, son Programme national d’afforestation et de reboisement (Pronar), ses importantes réserves d’eau naturelles, etc. Des réalités qui ont rendu fière la délégation congolaise, consciente d’avoir une expérience à partager aux autres pays du monde.

« …notre engagement de créer toutes les conditions pour que chaque Congolais vive dans la dignité est d’autant plus ferme que les ODD dans lesquels nous entendons investir toutes nos ressources sont en parfaite adéquation avec la nouvelle vision du président de la République, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO fraîchement réelu par son peuple. Une vision clairement déclinée dans son projet de société  ‘’la Marche vers le développement’’ », a déclaré le ministre Jean-Claude Gakosso qui lors de son intervention sur le débat thématique de Haut niveau, a aussi évoqué l’Agenda 2030 adopté à addis Abeba en juillet 2015. Il a tenu à souligner l’importance de ce document qui prône le développement durable à l’instar de l’Accord final de Paris. Le rendez-vous de New York, avec les nombreuses signatures recueillies, est vu comme le couronnement de l’action diplomatique du président français, François Hollande. L’Accord ainsi signé, il revient aux Etats de tout faire pour le mettre en œuvre.

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COP21 : Sassou Nguesso demande aux pays pollueurs de tenir leurs engagements

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Prenant la parole à son tour, le chef de l’Etat congolais a tenu un discours qui s’est voulu plutôt pédagogique, en mettant les dirigeants  du monde devant leur responsabilité: “la terre, notre merveilleuse demeure est en péril croissant. En grande partie par notre faute. Les activités humaines, l’emprise outrancière de l’homme sur la nature ont engendré de profondes transformations de l’environnement, intensifiant, chaque jour, les changements climatiques”.

Après quoi, le président Denis Sassou N’Guesso a souligné les efforts fait par son pays pour la préservation de l’environnement:” La mise en œuvre des programmes d’aménagement et de conservation des forêts, le Congo détient l’un des taux de déforestation les plus faibles au monde, soit 0,08%. Ce qui correspond à 17.000 hectares par an”.

Prenant la Défense des pays en développement, le chef de l’Etat congolais demande aux pays pollueurs de: ” tenir leurs engagements au titre de la Convention. Le fonds d’adaptation doit être renforcé pour prendre en charge les pertes et dommages subis par les pays en développement”.

Reconnaissant tout de même la difficulté de parvenir facilement à l’objectif  la conférence Paris, Denis Sassou N’Guesso exhorte ses homologues au dépassement et à la responsabilité : ” les intérêts en jeu sont des plus divergents. Les points d’achoppement et les écueils sont notoires.

Les négociations, de ce point de vue, seront ardues, sans aucun doute. Mais aucune difficulté ne pourra vaincre notre volonté commune, si tant est que nous décidons, unanimement, de l’élever au niveau de l’enjeu. Ce fabuleux enjeu qu’est le risque de voir l’homme et son environnement disparaître de la Terre si nous n’agissons pas rapidement”.

En conclusion il invite à « vaincre la perspective funeste qu’il nous faut conjurer, devant l’histoire. Ici et, nous l’espérons, maintenant”.

(mediaterre)

VIDEO – Quand Barack Obama ignore le président Yayi Boni à la COP21

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Une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains étaient réunis lundi à Paris pour assister au sommet visant à trouver un accord entre plus de 150 pays du monde afin de tenter de limiter à deux degrés la hausse de la température sur la planète d’ici 2030.

Le chef de l’ Etat béninois Boni Yahi, présent à la grande messe mondiale sur le climat a été complètement ignoré par le Président Obama au moment des salutations.

La vidéo relayé sur les réseaux sociaux n’ a pas manqué de susciter de vives réactions .

L’Afrique qui est le continent qui produit moins le gaz à effet de serre risque d’être le plus touché par le changement climatique dans les prochaines décennies.

La conférence est censée accoucher pour le 11 décembre du premier accord universel permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre, pour limiter le réchauffement.

(Koaci)

COP21 : Denis Sassou N’Guesso à Paris pour la conférence sur le climat

Denis Sassou

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Denis Sassou
Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso

Le Chef de l’Etat congolais est arrivé ce dimanche, en début de matinée, dans la capitale française, qui accueille du 30 novembre au 10 décembre 2015, sous l’égide des Nations Unies, la conférence mondiale sur le changement climatique (COP21), dont les attentes suscitées sont de parvenir à un nouvel accord pour ralentir et contenir la hausse de la température moyenne du globe à moins de 2°C.

Après les différents Kyoto, Copenhague, Durban ou Rio de Janeiro, en passant par Pérou, la vingt-unième Conférence de Paris apparaît, de l’avis de plusieurs observateurs, comme la réunion de la dernière chance pour tenter de sauver la planète en péril. En effet, depuis plusieurs décennies, les scientifiques ont commencé à observé une augmentation anormale de la température sur la surface du globe, accompagnée d’une multiplication d’événements consécutifs aux conséquences dramatiques. Ils ont également observé que cette augmentation de température touche la quasi-totalité des secteurs vitaux tels que: la diversité biologique, les activités économiques, les ressources végétales et animales, la sécurité alimentaires, et même les ressources en eau.

Aujourd’hui encore, tous les experts sont unanimes pour admettre que la cause essentielle du changement climatique qui, par ailleurs, a déjà fait l’objet de plusieurs débats, est l’émission croissante des gaz à effet de serre sur la surface du globe. Un défi planétaire majeur qui nécessite un ressaisissement et des actions concrètes de la part des gouvernements de tous les pays, pollueurs ou pas. C’est le sens véritable de cette conférence mondiale de Paris réunissant, dans moins de 24 heures, les Chefs d’Etat et de gouvernement de 147 pays qui plancheront sur des actions à entreprendre pour limiter l’ampleur du phénomène.

A la tête d’une forte délégation, le président Denis Sassou N’Guesso qui a fait le déplacement de Paris, profiterait certainement de cette tribune pour rappeler à la face du monde, le combat engagé par son pays, depuis de longue date,  pour la préservation de la nature et ses écosystèmes. Au Congo, malgré le fait que la forêt primaire couvre les deux tiers de l’étendue du territoire, ne cesse d’aménager des parcs animaliers et des unités de réserves forestières.

A cette conférence de Paris, le pays s’attendra, indubitablement, à une reconnaissance de la communauté internationale pour les efforts consentis quant à la  préservation de ses forêts, et aussi de sa biodiversité.

De plus, pour améliorer son empreinte écologique, le Congo a mis en œuvre le Programme National d’Afforestation et de Reboisement (Pronar) dont la finalité est de réaliser le planning d’un million d’hectares de forêt artificielle en dix ans, une opération pour accroître le domaine forestier congolais. Pourtant, couvert à plus de 11% de forêts vierges du Bassin du Congo, l’un des «poumons verts » de la planète qui, si l’ont y prend pas garde, pourrait être menacé par l’activité humaine. Le cas des forêts Amazoniennes et Indonésiennes en sont des parfaites illustrations et des exemples patents.

L’enjeu de la Cop21 de Paris est crucial, puisque son objectif est d’aboutir à un accord international contraignant. Il vise également à limiter les émissions planétaires de gaz à effet de serre, de manière à demeurer de 450 ppm (parties par million), considérées comme seuil déterminant à ne pas dépasser les 2°C d’augmentation des températures.

En attendant l’ouverture de cette conférence ce 30 novembre 2015, l’humanité retient son souffle et espère que les questions du financement et du fonctionnement des mécanismes destinés à atténuer la destruction des écosystèmes forestiers, feront l’objet d’âpres négociations au cours des débats à cette COP21.

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LIRE AUSSI – COP21 : le Congo met les pays riches face à leur responsabilité historique

COP21 : le Congo met les pays riches face à leur responsabilité historique

Henri Djombo

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Henri Djombo
Le ministre de l’Economie forestière et du développement durable, Henri Djombo

Le ministre de l’Économie forestière congolais, Henri Djombo appelle les pays riches à fournir l’essentiel des efforts internationaux pour limiter la hausse de la température terrestre.

Face aux dérèglements climatiques, il y a une responsabilité commune mais différenciée, a-t-il déclaré dans un entretien accordé samedi à l’AFP à Brazzaville.

Paris doit accueillir du 30 novembre au 11 décembre la 21e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21), dont le but annoncé est de parvenir à un nouvel accord pour tenter de contenir la hausse de la température moyenne de la planète depuis l’ère pré-industrielle à moins de 2°C.

Il faut considérer que ceux qui polluent beaucoup doivent réduire beaucoup leurs niveaux d’émissions et que, de la même façon, ils soient les plus grands financiers des actions d’atténuation et d’adaptation dans les pays en voie de développement. Parce qu’ils sont responsables. Le pollueur doit payer, dit encore le ministre.

La forêt primaire couvre environ les deux tiers du territoire de la République du Congo. A Paris, le pays espère voir récompenser les efforts qu’il a entrepris de longue date pour préserver son tissu forestier, qui représente plus de 11% des forêts denses du Bassin du Congo, dernier poumon vert de la planète, aujourd’hui menacé par l’activité humaine.

M. Djombo attend ainsi des retombées financières qui aideront à la réalisation d’un vaste programme de développement vert du pays.

Lors de la COP21, la question du financement et du fonctionnement des mécanismes internationaux destinés à enrayer la perte du tissu forestier sera un des volets des négociations.

Pour l’heure, regrette M. Djombo, le projet de sauvegarde des forêts du Bassin du Congo a suscité l’intérêt des pays les plus riches du monde et des grands bailleurs de fonds, mais quand il s’agit d’aller au fait et de financer des opérations, des projets sur le terrain, eh bien on se rend compte qu’il n’y a pas de suite.

Pour éviter que les forêts de la région ne connaissent le sort de l’Amazonie ou de la forêt indonésienne, M. Djombo souhaite que les meilleurs élèves puissent jouir des soutiens qu’il faut pour prouver aux populations riveraines que la conservation des forêts est un processus profitable.

Sinon, prédit-il, le déboisement va s’accélérer dans les zones où le besoin en bois-énergie se fait de plus en plus sentir, et là il sera difficile d’engager un bras de fer avec des populations qui ont besoin légitimement d’énergie.

Il faut que les financements (soutenant le reboisement et la lutte contre la déforestation) soient effectifs (…) nous les voulons simplifiés, dit-il, accessibles pas seulement au Congo [mais] à l’ensemble de la planète.

Par l’AFP

Arrivée à Abidjan de Sassou pour participer au mariage de l’un de ses petits-fils avec une ivoirienne

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Le président congolais, Denis Sassou N'guesso avec son épouse|Image d’archive
Le président congolais, Denis Sassou N’guesso avec son épouse|Image d’archive

Le Président du Congo Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso est arrivé, vendredi après-midi, à Abidjan pour une visite privée, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

M. Sassou-Nguesso a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan qui avait à ses côtés des membres de son gouvernement.

Des sources non officielles indiquent à APA que le président Congolais est à Abidjan pour participer au mariage de l’un de ses petits-fils avec une ivoirienne.

Par l’APA

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Le président congolais, Denis Sassou Nguesso avec son épouse.

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Le président congolais, Denis Sassou Nguesso avec son épouse.
Le président congolais, Denis Sassou Nguesso avec son épouse.

En Afrique où pour se maintenir au pouvoir, il est de bon temps de tordre le coup aux textes fondateurs. Certains n’osent plus s’afficher publiquement avec leurs amis d’hier. L’axe Abidjan- Brazzaville serait le parfait exemple d’une esquive douce du  Président Ivoirien, Alassane Ouattara vis à vis du Congolais Denis Sassou Nguesso.

La capitale ivoirienne sera le 21 novembre 2015, la place qui accueillera une grande cérémonie réunissant les familles présidentielles du Congo et une famille de la Côte d’Ivoire. En effet, concernant les mariages, les familles aux affaires en Afrique  aiment se comporter comme les familles royales en Occident. L’exemple des unions entre la famille Bongo et Sassou peut en témoigner tout comme le mariage à Abidjan entre Ngaouli Mobutu et un Ivoirien à l’époque d’Houphouët Boigny.

Dans la continuité, Vangsy Goma, le premier petit-fils d’Antoinette Sassou Nguesso, Première dame du Congo, et Gabrielle Lemaire, une belgo-ivoirienne s’uniront pour la vie le 21 novembre, dans le faste dont nous a habitué la famille Sassou Nguesso. Qui peut douter de l’amour du bling-bling dont Blandine Lumandé, directrice de cabinet de la Première dame du Congo, fait preuve aux côtés de sa mère. Pour cette occasion, on mettra les petits plats dans les grands. Le célèbre hôtel ivoire sera réquisitionné et les invités venant du Congo bénéficieront de la gratuité du déplacement. Un ballet de jet privé est annoncé du côté du terminal des Vip.

Mais tous ces préparatifs devront prendre en compte la présence où non du couple Ouattara. En effet, selon l’agenda officiel du numéro un ivoirien, il séjournera en dehors du pays presque un mois. Il commencera par la France où, il prendra part le 10 novembre à un déjeuner à l’Elysée avec François Hollande et d’autres présidents africains. Une rencontre qui ne comptera pas Sassou Nguesso parmi les invités. Selon nos sources, le président ivoirien effectuera après la Cope 21 une visite en Afrique du Sud et au  Bénin.

Mais pourquoi Ouattara qui a quitté Abidjan le 7 novembre en compagnie de son épouse pour un mois alors que la famille de son grand ami (Sassou) organise sur le sol ivoirien le mariage de son petit-fils?

Le président  Congolais traverse une phase très critique. Le référendum proposant la modification de la constitution de 2002 ne correspond pas à l’image que voudrait se donner celui qui vient d’obtenir des Ivoiriens, par les urnes, un nouveau mandat de cinq ans. La communauté internationale reste divisée sur l’attitude à avoir face à un pouvoir contesté par la rue. On comprend alors pourquoi Alassane Ouattara préfère éviter de s’afficher avec un homme qui aujourd’hui ne répond plus aux attentes et aux aspirations des Africains engagés sur les principes de la démocratie qui garantissent l’alternance au pouvoir.

Alors, le mariage du petit fils sonnera t-il officiellement la fin d’une longue relation entre les Nguesso et les Ouattara?  

Léon Samba 

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Gabon: L’Afrique centrale à Libreville pour harmoniser sa position en vue de la COP21

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 La Communauté économique des États de l’Afrique (CEEAC)
La Communauté économique des États de l’Afrique (CEEAC)

Un sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) s’ouvre vendredi prochain à Libreville, pour arrêter la position commune de la sous-région, dans la perspective de la conférence sur le changement climatique (COP21) prévue à Paris (France) en décembre prochain.

La conférence des chefs d’État doit notamment adopter la feuille de route de l’Afrique centrale avant, pendant et après la COP21 de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification et la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ainsi que la déclaration sur la position commune des États membres de la CEEAC dans la perspective de la COP21.

Au cours de leurs assises, les chefs d’État doivent examiner le projet d’accord universel et juridiquement contraignant, les contributions nationales des États (INDC), des acteurs non-étatiques, la contribution régionale, les financements, les transferts des technologies et le renforcement des capacités.

La conférence des chefs d’État a été précédée par le Conseil des ministres des Affaires étrangères, qui s’est ouvert jeudi dans la capitale gabonaise pour se pencher sur les dossiers préparés par les experts de la CEEAC, réunis à Libreville, mardi et mercredi.

Des institutions spécialisées et des organisations sous-régionales en charges des questions environnementales, des forêts, des ressources naturelles ainsi que la Banque de développement des États de l’Afrique centrales (BDEAC) sont arrivés à Libreville pour assister au sommet des chefs d’État.

Le Réseau des parlementaires impliqués dans la gestion durable des écosystèmes forestiers de l’Afrique centrale (REPAR), les représentants des organisations non étatiques sous-régionales (ROSCEVA, REACEV, GEAC RECELAC REPALEAC, REJEFAC) se sont également donnés rendez-vous à Libreville.

les organisations du systèmes des Nations unies sont également bien représentées tout comme les partenaires techniques et financiers et les organisations non gouvernementales en charge des questions environnementales (BAD, UICN, PFBC, WCS, GIZ, AFD, PNUD, WWF…).