L’ambassadeur de l’Union européenne(UE) au Congo, Raul Mateus Paula
L’ambassadeur de l’Union européenne(UE) au Congo, Raul Mateus Paula, a annoncé, lundi à Brazzaville, que programme des bourses d’études de son institution dénommé « Erasmus plus » va bénéficier à 105 mille étudiants et chercheurs africains d’ici à 2027.
« En 2019, l’UE a investi 17,6 millions d’euros supplémentaires pour permettre à plus de 8 500 étudiants et universitaires africains nouvellement sélectionnée de participer à +Erasmus plus+. C’est pourquoi, d’ici à 2027, nous voulons toucher 105 mille étudiants et chercheurs africains », a indiqué le diplomate européen.
Il s’exprimait lors des premières journées portes ouvertes sur +Erasmus plus+, en présence du ministre congolais de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua.
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Le ministre congolais de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua a salué la tenue de ces premières journées portes ouvertes sur +Erasmus plus+ pour, dit-il, permettre aux étudiants congolais de s’imprégner de ce programme. « Aujourd’hui, a dit M. Itoua, le Congo veut un système éducatif qui doit devenir le premier levier de développement du pays car, notre ambition c’est de se développer ».
La France va allouer un appui budgétaire de 88,5 milliards de francs CFA au Congo pour la période 2019-2021 afin de permettre au pays de restaurer son équilibre budgétaire après des années de crise occasionnées par la chute des cours de matières premières.
L’accord cadre relatif à cet appui budgétaire entre la France et le Congo a été signé le 18 novembre dernier à Brazzaville par la ministre congolaise du Plan, de la Statisque et de l’Intégration sous-régional, Ingrid Ebouka- Babakas et l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau qui était assisté par le directeur de l’Agence française de développement (AFD), Lionel Cafferin.
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Citant le diplomate français, notre source indiqué que « la première tranche de cette aide estimée à 29,581 milliards FCFA sera disponible vers la fin de ce mois ou courant décembre 2019 ».
Cet appui financier intervient quatre mois après la signature d’un programme économique entre le Fonds Monétaire international(FMI) et le Congo.
Ainsi, la France vient de concrétiser la promesse faite lors de la réunion de la zone franc en 2018 par son ministre des Finance Bruno Lemaire, qui à l’époque, conditionnait cette aide à la conclusion d’un accord du Congo avec le Fonds monétaire international(FMI).
Le président Denis Sassou N’Guesso lors de son adresse devant la Douma, le 22 mai.
En visite à Moscou, le chef de l’Etat congolais a fait une adresse, le 22 mai à la Douma, dans laquelle il a appelé la Russie à soutenir les efforts de son pays dans la protection de l’écosystème, le plus important du monde.
« La découverte récente de la tourbière tropicale, la plus grande au monde avec des réserves considérables de carbone sur une étendue humide et marécageuse de 145 000 km2, impose un cadre de dialogue incontournable à la communauté internationale », a déclaré Denis Sassou N’Guesso.
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« C’est ici le lieu d’appeler la Fédération de Russie à appuyer notre pays dans la protection de cet écosystème fragile à l’effet de soutenir la mise en œuvre opérationnelle de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo », a-t-il ajouté.
Le président Denis Sassou N’Guesso
Le président Denis Sassou N’Guesso lors de son adresse devant la Douma, le 22 mai.
Devant le parlement russe, le président Denis Sassou N’Guesso a évoqué le projet de construction, avec l’appui du Kremlin, d’un oléoduc devant traverser le Congo sur près de 1000 km.
« Ce projet pourrait offrir à nos deux pays l’opportunité d’une grande action qui s’inscrira durablement dans l’histoire de notre coopération», a dit le chef de l’Etat.
Ce pipeline qui sera dédié à la fourniture des produits pétroliers et gazeux devrait relier les villes de Pointe-Noire, de Brazzaville et de Ouesso.
Au total, 400.000 personnes issues de 60.000 ménages brazzavillois vont bénéficier de l’eau potable dans le cadre d’un projet qui sera financé par l’Agence française de développement (AFD), a annoncé mardi à Brazzaville, le directeur de l’AFD, Lionel Carrerini.
S’adressant à la presse au terme d’un entretien avec la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Ebouka Babakas, le patron de l’AFD a expliqué que ce projet entre dans la mise en œuvre du plan national de développement du Congo 2018-2022.
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Selon lui, l’AFD financera cette année d’autres projets dans plusieurs secteurs au Congo, dont ceux du transport de l’énergie dans les deux grandes villes du pays et du drainage des eaux de pluie afin de de lutter contre les inondations.
Lionel Carrerini a déclaré qu’au Congo de nombreux projets financés par l’AFD s’exécutent déjà dans le cadre de la diversification de l’économie du pays. « Il s’agit, a-t-il rappelé, de la construction à Pointe-Noire de nouveaux quais pour désengorger le port autonome et améliorer sa compétitivité ; de la relance de la filière du cacao ; de l’aménagement forestier ; de l’amélioration de l’employabilité des jeunes ; de la santé et de l’action sociale».
La République du Congo et la France ont convenu de redynamiser leur coopération dans le secteur de la santé en luttant, notamment, contre les épidémies et en renforçant les relations entre leurs chercheurs, aux termes d’une feuille de route signée entre deux officiels congolais et français.
Selon la radio nationale dans sa grande édition de ce dimanche, la feuille de route a été paraphée vendredi dernier à Brazzaville par la ministre congolaise de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Mikolo, et l’ambassadeur la France au Congo, Bertrand Cochery.
« Cette feuille de route permettra au Congo de bien s’inscrire dans l’innovation en matière de lutte contre les épidémies. Il permettra également de renforcer des relations entre les chercheurs par le biais du réseau des instituts Pasteur et les chercheurs congolais», a indiqué le diplomate français, en signant le document.
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« Concernant la santé, a-t-il ajouté, la France accompagnera le Congo dans pas mal de secteurs, que ça soit dans les organisations non gouvernementales ou le Centre hospitalier universitaire, à travers l’Agence française de développement».
L’environnement, l’enseignement supérieur et la recherche figurent également en bonne place dans la feuille de route, a souligné l’ambassadeur, selon qui « on ne peut penser santé sans trouver une solution au dérèglement climatique ».
Pour sa part, la ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Mikolo, s’est réjouie de la signature de la feuille de route qui, en plus de booster la coopération sanitaire entre Brazzaville et Paris, va contribuer à l’amélioration des prestations des soins prodigués aux Congolais.
Le président de l’Assemblée nationale Guillaume Kigbafori Soro et homologue congolais, Isidore Mvouba
Le président de l’Assemblée nationale Guillaume Kigbafori Soro est arrivé, samedi, en début de soirée à Brazzaville, à l’invitation du président congolais, Dénis Sassou Nguesso, rapporte la page officielle Facebook du chef du Parlement ivoirien.
M. Soro a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue congolais, Isidore Mvouba, précise la source sans indiquer le séjour du président de l’Assemblée nationales ivoirienne en terre congolaise.
Dans la soirée du 11 août, l’ambiance a été d’une courte durée au gymnase Maxime-Matsima à Makélékélé, le premier arrondissement de la capitale.
Les constructions réalisées par les sociétés chinoises implantées au Congo-Brazzaville depuis 2002 sont plus moins durables, soutiennent des Congolais interrogés par APA.
« Plusieurs sociétés chinoises ont réalisé plusieurs ouvrages tant à Brazzaville qu’à l’intérieur du pays, mais ceux-ci ne sont pas durables », affirme Garcia Ondélé, un haut cadre congolais pour qui tout ce que les Chinois ont construit depuis environ cinq ans « pose problème ».
C’est pourquoi, il appelle à revoir les contours du partenariat avec la Chine pour exiger de leurs entreprises basées au Congo des infrastructures solides qui vont résister au temps.
Abondant dans le même sens, Gabriel Mampassi, un jeune ouvrier, estime que « l’Etat congolais doit mettre en place une stratégie de contrôle des constructions des ouvrages réalisées par la partie chinoise pour que cela soit solide».
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Pour Jean Brice Ampala, l’Etat congolais doit étendre le partenariat avec la Chine dans d’autres secteurs comme les mines, l’agriculture et ne pas se limiter aux infrastructures. « Les Congolais oublient que c’est l’agriculture qui était à la base du développement de la Chine », soutient-il.
Près de 3000 Chinois vivent au Congo depuis 2002, les uns sont dans le secteur informel et d’autres composés de cadres dirigent plusieurs sociétés qui ont réalisé divers ouvrages, tels que la route lourde Pointe-Noire-Brazzaville longue de 530 km, des ouvrages hydro-électriques, …
Le Congo et la Chine ont établi leurs relations diplomatiques en 1964 et la Chine est devenue depuis près d’une décennie le premier partenaire économique du pays.
Un mémorandum d’entente scelle désormais la coopération entre le Congo et la Belgique. Le document a été paraphé, le 5 juillet dernier, côté congolais par le ministre des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso et côté belge par son homologue, Didier Reynders, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères et européennes.
Jean Claude Gakosso a effectué une visite de travail les 5 et 6 juillet 2018 à Bruxelles, en Belgique. Au cours de son séjour, il a eu long entretien au palais d’Egmont avec son homologue belge, Didier Reynders, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères et européennes.
L’entretien entre les deux hommes d’Etat qui a pris les allures d’une séance de travail entre les deux parties, s’est soldé par la signature du mémorandum d’entente qui va dorénavant régir la coopération entre les deux pays. Ce mémorandum d’entente constitue, dès lors, le fondement de la coopération et ouvre la voix aux accords de coopération économique et politique vers lesquels les deux Etats sont résolument engagés. Il s’inscrit aussi dans le cadre du renforcement de la consolidation des relations d’amitié et de coopération entre la République du Congo et le Royaume de Belgique.
Au-delà de la coopération bilatérale abondamment évoquée, Jean-Claude Gakosso et Didier Reynders ont également abordé la situation de la paix et de la sécurité dans la sous région d’Afrique centrale, ainsi que la coopération entre l’Union africaine et l’Union européenne.
A l’issue de cet entretien, le vice-premier ministre belge s’est dit « heureux d’avoir signé cet accord sur le renforcement des consultations bilatérales… » Pour lui, cet accord « permettra de multiplier les contacts politiques qui permettront d’aborder un certains nombre d’autres sujets. Je pense aux relations économiques et à l’investissement que les entreprises belges peuvent réaliser au Congo Brazzaville », a poursuivi Didier Reynders qui a dit son « plaisir de voir se renforcer ces relations ».
Le mémorandum d’entente signé le 5 juillet 2018 à Bruxelles, prévoit les consultations politiques régulières entre les responsables les ministères des deux pays respectifs ayant les affaires étrangères dans leurs attributions, afin d’échanger leurs opinions sur les rapports bilatéraux, les questions internationales et toutes autres questions d’intérêt commun. Il apporte tout concours possible au développement et à l’élargissement des relations bilatérales, d’amitié et de coopération entre les deux pays.
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Au cours de ces consultations futures, les questions d’actualité régionale sur le continent africain, le continent européen et dans le reste du monde seront examinés. De même que les sujets relatifs à l’approfondissement de la coopération bilatérale et multilatérale, la gouvernance des océans et la protection de l’environnement, sans oublier la coopération internationale dans le domaine du renforcement de la paix et de la sécurité internationale, ainsi que de la lutte contre le terrorisme seront également au menu de ces consultations entre le Congo et la Belgique.
En rappel, le 12 juin dernier, il a été signé, à Bruxelles, les accords de coopération dans le domaine des transports entre le Congo et la Belgique. Ce qui démontre à quel point, l’excellence et la vitalité des relations entre les deux pays.
La délégation arrive ce 24 octobre, dans le cadre de la célébration de l’Appel de Brazzaville du 20 octobre 1940.
L’annonce a été faite le 23 octobre par l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, à l’issue de l’audience que le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, lui a accordée au palais des congrès de Brazzaville.
Le diplomate français a indiqué, en rappel, que le général Charles De Gaulle fit de Brazzaville, la capitale de la France libre en 1940. Il proclama, en même temps, la création du Conseil de défense de l’empire. Cet événement, a-t-il renchéri, compte beaucoup dans l’histoire des deux pays dans le cadre de la commémoration de la Deuxième Guerre mondiale.
En outre, Bertrand Cochery a déclaré qu’ils ont mis à profit cet entretien pour faire le tour d’horizon de la coopération franco-congolaise, notamment les axes d’intervention de la France au Congo. Il a également annoncé que son pays va assister les déplacés du Pool en leur apportant une aide financière de 4000 euros, soit 2 624 000 FCFA, pour leur permettre de se nourrir.
Les deux personnalités ont aussi abordé la question de la crise financière que traverse le Congo, ainsi que la place qu’occupent les entreprises françaises tant dans la diversification de l’économie congolaise que la recherche des solutions à l’actuelle récession économique.
Le ministre congolais en charge des zones économiques spéciales, Alain Akouala Atipault, a procédé le 14 juin à Brazzaville à la remise des copies des lois portant sur la création des zones économiques spéciales et de l’agence de planification desdites zones à l’ambassadeur de Chine au Congo Xia Huang.
« L’ambassadeur de Chine est venu confirmer l’ambition de la Chine de démarrer les travaux de la zone économique spéciale de Pointe-Noire en 2018 », a indiqué M. Akouala Atipault qui vient de participer au forum économique de Macao en Chine.
« Parce que le partenariat entre le Congo et la Chine sur la zone économique spéciale de Pointe-Noire sera mis en relief comme modèle de partenariat au cours du sommet Chine-Afrique en novembre 2018 à Beijing », a-t-il ajouté.
Pendant son séjour à Macao, le ministre a eu des séances de travail technique avec des responsables de China overseas infrastructure development and investment corporation (COIDIC). Dans le cadre des accords signés entre les deux parties en juillet 2016 à Beijing, lors de la visite du chef de l’Etat congolais, COIDIC a été désigné par le gouvernement chinois pour réaliser les études de la zone économique de Pointe-Noire.
Cette zone économique spéciale devrait permettre de résorber en partie le chômage des jeunes dû à la fermeture de certaines entreprises, consécutive à la baisse du prix de baril de pétrole. A en croire le gouvernement congolais, ce projet produirait près de 100.000 emplois directs et indirects.