Drépanocytose: Deux enfants congolais touchés sur 100

Au Congo, la drépanocytose frappe le bas âge. Lors de l’ouverture du séminaire  de recyclage des médecins des districts sanitaires sur la maladie, les autorités ont fourni des chiffres sur cette maladie. Les enfants en souffrent.  «Deux enfants congolais sur cent naissent avec la forme totale de la maladie, et vingt-cinq enfants sur cent naissent avec la forme partielle. Au plan national, environ 500 000 personnes portent les gènes de la drépanocytose, dont 50 000 développent la forme totale de la maladie», a souligné Pr Alexis Elira Dokekias, directeur du Centre national de référence de drépanocytose Antoinette-Sassou-N’Guesso, à l’occasion de ce séminaire tenu le 11 janvier dernier à Kintélé. 

C’est le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, qui a ouvert les travaux. Il a fait savoir qu’environ 3 000 000 personnes portent les gènes de la drépanocytose à travers le monde. Au Congo, selon le Pr Alexis Elira Dokekias, la maladie touche plus de 500 000 personnes, dans les formes totale et partielle.

«Nous avions tenu cet atelier, il y a cinq ans, mais dans le suivi nous relevons toujours des faiblesses concernant la prise en charge des malades au niveau des districts sanitaires. Nous devons renforcer l’intervention en vue d’améliorer l’espérance de vie des patients. Grâce à notre suivi régulier, deux patientes drépanocytaires totales ont atteint aujourd’hui chacune 78 et 80 ans. L’une d’elle a eu sept enfants », a rétorqué le Pr Elira Dokekias.

Inauguré en 2015, le Centre national de référence de drépanocytose Antoinette-Sassou-N’Guesso remplit bien ses missions régaliennes, selon le Pr Alexis Elira Dokekias. Faisant le bilan des cinq ans de vie dudit centre, il a relevé avec satisfaction les avancées enregistrées tant dans le suivi des malades que le traitement quotidien de ces derniers.

20 ans de Burotop : une success story made in Congo

D’un simple magasin au bord de la rue à une entreprise qui génère de nombreux emplois, Burotop Iris a fini d’imprimer ses marques à travers le monde. Et la célébration des 20 ans de Burotop IRIS retrace le parcours de cette entreprise à vocation multiple dont le dynamisme ne fait plus de doute.

«En vingt ans, les activités de Burotop Iris, branche recomposée dès 2003, se structurent et se diversifient au rythme des besoins du marché. Une diversification organisée avec trois structures certifiées ISO et avec à chaque fois une main d’œuvre nationale largement majoritaire, dédiée, formée et hautement responsabilisée », a précisé, le 27 décembre dernier, le directeur général de Burotop IRIS, Issa Attye. C’était lors de la célébration des 20 ans d’existence de l’entreprise. Il a ajouté que de belles pages restent à écrire pour l’avenir de ladite société résolue à explorer des potentiels inexploités tout en maintenant les efforts et le cap même en temps de crise comme celle récente du Covid 19.

«Le fait que nous avons misé sur un secteur privé dynamique et de travailler très tôt avec le système des Nations-unies et le secteur privé, particulièrement les banques, nous a permis de nous imposer simplement. Nous avons une soif des projets et nous sommes très enclins dans l’avenir et nous savons que le secteur privé a de l’avenir au Congo», dit Issa Attye, devant un parterre d’employés, de partenaires, fournisseurs, clients et autres invités présents à la soirée de célébration des 20 ans de Burotop.

Des témoignages, des histoires et des projections ont marqué la célébration des 20 ans de Burotop, qui a vu la présence des responsables du secteur public et privé. «Reconnu au départ comme un espace de vente et livraison de fournitures de bureau, notamment du papier, Burotop est à ce jour leader dans plusieurs domaines», a souligné Aymane Attye, directeur administratif et financier de l’entreprise.

À travers une illustration didactique, le directeur administratif et financier a expliqué que l’aventure commerciale est partie d’un stylo à la restauration franchisée en passant par du papier, l’imprimante, l’ordinateur, les réseaux à la fibre, la construction, l’immobilier, les pièces de rechange, l’électrification, l’industrie…
D’après des documents depuis 2012, Burotop collabore avec 700 travailleurs, capitalise 6.600 jours d’écoute de sa clientèle, 52.800 heures de service, 12 nationalités, 22 marques représentées, 240 orphelins accompagnés, 2 300 kilomètres de fibres optiques déployées, 15 000 kits scolaires distribués, 6 expertises et bien d’autres particularités uniques à lui.
Pour Aymane Attye, ce parcours est une belle illustration du «rêve africain» grâce au dynamisme de ses dirigeants et à la main-d’œuvre congolaise. Comme en témoigne cet agent qui se dit prêt à terminer sa carrière professionnelle chez Burotop:
«Je suis à Burotop depuis 2004 et je vous assure que nous vivons une expérience formidable avec les collègues. Au départ, j’étais juste stagiaire, j’ai été recruté par la suite avant d’occuper des postes de responsabilités. Nous bénéficions régulièrement de sessions de formation afin d’actualiser nos compétences et bien satisfaire nos clients. Je vis actuellement chez moi grâce à Burotop. L’ambiance et le cadre de travail sont impeccables ». « Premier point, c’est qu’ils ont (agents de Burotop, NDLR) une force commerciale très agressive. Le deuxième est un élément important de nos jours : le service après-vente. Le service est remarquable. C’est ce qui fait que nous choisissons aujourd’hui Burotop comme partenaire mais comme client également. Il faut être allié à un acteur leader dans le marché », a, pour sa part, déclaré Nawal Talha, senior manager entreprise chez MTN Congo.

La commémoration des vingt ans de Burotop a permis d’en savoir un peu plus sur les péripéties de sa création. Une aventure dont les pistes remontent dès 1947, lorsque Mohamed Nayef Attie, 17 ans seulement, a foulé le sol africain. Plusieurs enfants naîtront en Afrique, dont Hassan Atie qui va ouvrir le magasin en face de la Mandarine, à Brazzaville, en 2002, rejoint un an plus tard par son frère cadet, Issa Attye, fraîchement diplômé de Montpellier.

IGNIE : UNE LOCALITÉ PLEINE DE PROMESSES

La Mairie d’Ignié

A seulement 45km de la capitale du Congo-Brazzaville, se trouve Ignié, une localité d’une superficie de 36km² sur laquelle se tournent de plus en plus les regards. Depuis 2005, cette communauté urbaine abrite une population de près de 10000 habitants.

Ce petit coin tranquille a aussi sa part d’histoire. En effet, c’est ici que le Roi Makoko, régent du peuple Téké, faisait une halte pour se reposer dans ses longs périples vers le village de Mbé.

Autrefois appelée PK 45, IGNIE bénéficie d’une situation géographique qui en fait le passage obligé des Congolais qui vont vers les villages du nord.

Il faut préciser que cette destination s’est parée de ses meilleurs atouts grâce à l’administrateur-maire Madame Assitou Somi Kamara qui nourrit une belle ambition pour cette localité. Cette dernière, se veut être la facilitatrice de toute initiative privée ou institutionnelle qui bénéficierait à ses administrés.

IGNIE, terre de champs d’eucalyptus est aussi le lieu où se situera la prochaine zone économique de Maloukou.

« Faire d’IGNIE un bassin d’emploi est un vœu réalisable grâce à la vision du chef de l’état. IGNIE a également un potentiel touristique et j’invite les Congolais d’ici et de l’étranger à venir en faire la découverte » affirme Madame la Maire. En effet, on peut découvrir à IGNIE le musée de l’ancien Président du Congo, Marien NGOUABI. Un lieu chargé d’histoire dans lequel on peut retrouver la Vespa, ou encore l’une des dernières voitures du leader du parti national.

Reconduite dans ses fonctions, l’administrateur-maire d’IGNIE entend faire de ce mandat, « le mandat de tous les possibles ».

Entre les opportunités que représentent la forêt d’Eucalyptus, les nombreuses terres arables, les terrains disponibles à la vente et une population cosmopolite (Rwandais, Centre Africains, Mauritaniens…), IGNIE ouvre les bras aux associations, aux entrepreneurs, et aux acteurs privés qui veulent participer à l’essor de ce territoire aux nombreux atouts.

Le Rwanda veut acquérir les terres agricoles au Congo

Agriculteurs de la région de Pool, le 24 juillet 2019. (SAMIR TOUNSI / AFP)

Le ministre d’Etat, des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, Pierre Mabiala, a échangé, le 27 juillet à Brazzaville, avec l’ambassadeur de la République du Rwanda, Théoneste Mutsindashyaka, sur l’obtention des actes fonciers de terres que le Congo a donnés à son pays, dans le cadre de la coopération sud-sud.

« Je venais spécialement lui demander les actes de terres que le gouvernement congolais a donnés à l’Etat rwandais, dans le cadre de la coopération sud-sud. Comme vous le savez, son excellence Denis Sassou N’Guesso, président de la République a mis en avant pour ce quinquennat, le développement de l’agriculture. Le Rwanda veut travailler avec le Congo pour le développement de l’agriculture. Nous avons une expérience dont nous voulons partager avec le Congo », a indiqué Théoneste Mutsindashyaka, ambassadeur du Rwanda.

Et de poursuivre : « Nous avons enregistré toutes les terres cultivables et non cultivables. Chaque citoyen a son titre de propriété. Nous avons aussi développé une plateforme de gestion. Vous n’avez pas besoin de venir dans la capitale pour transférer un titre de propriété. Nous avons discuté avec le ministre d’une visite à effectuer au Rwanda pour partager l’expérience avec son homologue ».

Pour sa part, le ministre d’Etat, des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, Pierre Mabiala, a signifié que ce dossier sera débattu en Conseil des ministres. Il est ému de voir les produits finis de l’agriculture rwandais, notamment le thé, le café et le manioc qui sont commercialisés à l’étranger.

Le Congo possède environ dix millions d’hectares de terres agricoles dont 2 % à peine sont exploitées. Jusqu’en 1986, la politique agricole du Congo a été axée sur la collectivisation de la production. « Nous allons travailler avec le Rwanda pour développer l’agriculture et l’élevage. Il y aura de l’emploi parce que ces deux filières utiliseront plus les jeunes désœuvrés », a indiqué le ministre d’Etat, Pierre Mabiala.

Rappelons qu’un acte foncier est authentique. Il peut être rédigé en la forme notariée ou administrative et, est soumis à la publicité foncière. Il peut également être consigné en constatant l’accord entre deux ou plusieurs parties…

Fortuné Ibara 

La Chine favorable à un rééchelonnement de la dette du Congo

Denis Sassou Nguesso et son homologue chinois, Xi Jinping

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a obtenu, ce lundi de son homologue chinois, Xi Jinping, la restructuration de la dette de son pays chiffrée à 1325 milliards F CFA.

C’est une bouffée d’oxygène dont Brazzaville avait besoin. Lors d’une conférence de presse, tenue juste après l’entretien téléphonique entre les deux présidents, Robert Rigobert Andely, ministre congolais des Finances, du Budget et du Portefeuille public, a annoncé l’approbation par Xi Jinping de la proposition de restructuration de la dette congolaise émise par Denis Sassou Nguesso.

Devant la presse, M. Andely a rapporté que les présidents congolais et chinois ont convenu de « renvoyer la question du coût aux experts (des deux pays) pour fixer les modalités et les conditions ». Ce serait la seconde restructuration puisqu’une première a été effectuée en mai-juin 2019.

Pour convaincre l’empire du Milieu de lui accorder un moratoire, ce pays de l’Afrique centrale a notamment invoqué le nouveau coronavirus qui, selon le ministre des Finances, a accentué la crise économique que traverse le Congo.

A en croire Robert Rigobert Andely, l’accord trouvé avec la Chine devrait permettre au Congo de disposer davantage de ressources financières afin de « faire face à ses besoins » mais aussi de rétablir ses liens avec le Fonds Monétaire International (FMI).

En effet, l’argentier de la République du Congo a reconnu que la dette vis-à-vis de la Chine constitue « un obstacle » à la poursuite des relations avec l’institution de Bretton Woods à travers la Facilité Elargie de Crédit conclue en juillet 2019.

« Le Congo, contrairement à de nombreux Etats dans le monde, n’a pas bénéficié de la Facilité rapide de décaissement pour la Covid-19 mise en place le FMI », a regretté le ministre des Finances.

Ce dernier a estimé que la dette de son pays est devenue « plus insoutenable ». Elle se compose de « 1100 milliards F CFA pour la partie publique et bancaire et puis 225 milliards F CFA pour la partie privée et commerciale ». Ces prêts ont, d’après M. Andely, été utilisés pour la réalisation de projets à Brazzaville principalement : « la Corniche, les tours jumelles, la route nationale 1… ».

De son côté, Denis Christel Sassou Nguesso, le ministre congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, a précisé que les rapports sino-congolais sont régis par « le partenariat stratégique global » signé en 2006.

Le fils du chef de l’Etat congolais a, en outre, indiqué que Denis Sassou Nguesso et Xi Jinping ont réaffirmé leur engagement à renforcer cette coopération pour que « les différents projets initiés se poursuivent ».

Il s’agit entre autres de la couverture nationale en Télécommunications, du passage de l’analogique à la Télévision Numérique Terrestre (TNT) et de la réhabilitation du chemin de fer Congo-Océan.

Avec APA 

Labellisation: Congo Terminal adhère au processus «Green Terminal»

Bolloré Ports lance son label « Green Terminal »

Bolloré Ports, opérateur de référence de terminaux portuaires en Afrique, en Asie et en Amériques, vient de lancer le processus de labellisation «Green Terminal», avec l’objectif de contribuer à la réduction de l’empreinte carbone de ses activités. 

Congo Terminal, filiale de Bolloré Ports adhère naturellement au processus de labellisation «Green Terminal». Cette démarche est motivée par les nombreux efforts menés depuis cinq ans pour promouvoir des initiatives toujours plus respectueuses de l’environnement et sensibiliser ses collaborateurs aux enjeux liés à la préservation de la biodiversité. Le label Green Terminal de Bolloré Ports couvre l’ensemble des préoccupations environnementales et a été validé par Bureau Veritas, l’un des principaux leaders mondiaux des essais, de l’inspection et de la certification. À compter de cette année, ce dernier déploie des auditeurs spécialisés pour évaluer la performance environnementale des terminaux portuaires opérés par Bolloré Ports en s’appuyant sur une méthodologie basée sur huit piliers

fondamentaux : Le pilotage optimisé grâce à un système de management environnemental basé sur la Norme ISO 14 001, l’engagement éco-sociétal auprès des parties prenantes locales, la construction d’infrastructures conformes aux standards internationaux, le déploiement des solutions et équipements de manutention respectueux de l’environnement et favorisant la transition énergétique, la mise en œuvre de solutions digitales, la collecte, la valorisation et recyclage des déchets, le traitement et le contrôle les eaux et de l’air, et la formation des collaborateurs aux bonnes pratiques liées aux enjeux environnementaux. Engagé dans cette démarche, Congo Terminal a déployé au sein du terminal une flotte de véhicules 100% électriques dédié au transport du personnel et mis en place plusieurs fontaines d’eau réfrigérée ce qui a permis la suppression de plus de 3 500 bouteilles d’eau plastique par an. L’entreprise s’engage également de manière active pour la préservation de l’environnement par le nettoyage des plages bordant le terminal et mène en partenariat avec Renatura, une ONG en charge de la conservation de la biodiversité, un programme de préservation par l’étude et la protection des tortues marines. « Le label Green Terminal de Bolloré Ports est une démarche vertueuse qui englobe l’ensemble des actions que nous menons en faveur de l’environnement. 

Bolloré Ports possède une expertise reconnue dans la gestion des terminaux à conteneurs, la manutention conventionnelle et le métier d’agent maritime. Opérateur de 21 concessions portuaires à travers le monde avec une forte empreinte africaine, Bolloré Ports a participé au développement des infrastructures portuaires sur le continent avec plus de 3,5 milliards d’euros investis au cours des dix dernières années. Bolloré Ports a également développé un réseau d’agences maritimes qui traitent chaque année plus de 7 000 escales pour le compte des armateurs. L’expérience de Bolloré Ports dans les pays émergents lui a permis de se développer en Asie (Timor, Inde) et en Amérique (Haïti).

Louisy BOUNTSANA, cheffe de projet Soft Power Days: “ Nous voulons permettre aux entreprises d’accroître leur visibilité”

Louisy BOUNTSANA, cheffe de projet Soft Power Days

Les Congolais vivront à partir du 7 août 2021 les Softs Powers Days organisés par le Think tank les Ateliers Citoyens du Congo (ACC). Il s’agit d’une rencontre pour évoquer l’attractivité du Congo comme étant un levier de développement. La culture, la diplomatie et autres sujets comme le tourisme seront au cœur de ces journées. L’événement se tiendra sur deux jours pour se termine le 8 août. Une conférence se tiendra le 7, au Radisson Blu à Brazzaville, suivi d’une rencontre culturelle le 8, au centre culturel Zola.

Louisy BOUNTSANA qui est pleinement impliquée dans ce projet nous a accordé un entretien au cours duquel, elle a mis en lumière les objectifs du cette belle fête qui célébrera le génie congolais.

L’événement Soft Power Days est une première au Congo-Brazzaville pouvez-vous nous en dire plus ?

Louisy BOUNTSANA: Oui effectivement, c’est une première au Congo et par conséquent nous travaillons à proposer un événement de qualité tant pour les professionnels présents que pour le public. Les Softs Powers Days ce sont 2 journées consacrées à la mise en lumière du Congo, le rendez-vous est pris pour les 7 et 8 août 2021 à Brazzaville. Durant ces deux jours, nous voulons montrer la force de séduction que le Congo possède afin de sensibiliser la société civile et les pouvoirs publics. La première journée sera sous forme de conférence au Radisson Blu. Elle débutera d’abord par une exposition réalisée par un artiste congolais, puis il y aura plusieurs panels où des professionnels échangeront sur des sujets liés au soft power tel que l’économie, le tourisme, le développement durable… 

Le deuxième jour des Soft Power Days se déroulera au Centre Zola, ce sera l’occasion de célébrer la culture congolaise. Au programme : des chants, de la danse, de la littérature… Le tout made in Congo. Nous aurons notamment l’opportunité d’avoir avec nous plusieurs artistes. Nous voulons profiter également de ces journées pour permettre aux entreprises et aux associations d’accroître leur visibilité et développer leurs réseaux, donc nous proposons différentes offres de stands.

Comment financez-vous cet événement ?

Aujourd’hui, nous finançons cet évènement avec nos fonds propres. En parallèle nous sommes à la recherche de sponsors, nous proposons plusieurs formules de sponsoring qui vont de la publicité massive à la couverture totale de l’événement. Il y a plusieurs avantages à être sponsor des Soft Powers Days comme gagner en visibilité ou obtenir de nouveau prospect, l’équipe commerciale se tient à la disposition des éventuelles entreprises qui seraient intéressées à sponsoriser l’événement.

Comment faire pour y participer ?

Pour la journée du 7 août, les places sont limitées. Et il faut obligatoirement s’inscrire via la plateforme Eventbrite, le lien d’inscription est disponible sur tous nos réseaux. Concernant la journée du 8 août, l’entrée au Centre Zola est à 2000 FCFA et cela donne accès à tout l’espace.

Un dernier mot pour nos lecteurs…

Nous vous invitons à être présent massivement aux Softs Powers Days. C’est un événement qui est fait pour le Congo et pour les Congolais. Le soft power est une manière pour un état de pouvoir être influent sur le plan mondial. Donc nous voulons faire ressortir le meilleur du Congo pendant ces deux journées afin de montrer à tous le potentiel du Congo-Brazzaville.

Anatole Collinet Makosso priorise la restauration de l’autorité de l’Etat

 Anatole Collinet Makosso entend restaurer l’autorité de l’Etat, travailler pour la bonne gouvernance et la transparence.

Nommé Premier ministre, chef du gouvernement, le 12 mai, Anatole Collinet Makosso entend restaurer l’autorité de l’Etat, travailler pour la bonne gouvernance et la transparence.

« La priorité des priorités dans l’action qui sera la nôtre, en plus des axes que le président a tracés, c’est la restauration de l’autorité de l’Etat. L’Etat doit avoir son autorité pour répondre à l’orientation qu’avait donnée le président de la République dans son discours d’investiture : l’Etat protecteur qui est chargé de veiller à l’application des textes que votent les parlementaires », a déclaré le nouveau Premier ministre au cours d’une interview le 13 mai.

Pour Anatole Collinet Makosso, l’audit des textes à appliquer se résume à l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Pour garantir l’amélioration des conditions de vie des citoyens, il faut, a-t-il insisté « un Etat fort, avec une structure gouvernementale courageuse, qui soit capable non pas de mettre les Congolais au pas mais de les intégrer dans une cohésion nationale. Le but étant de faire en sorte que chacun respecte les textes et travaille pour le bonheur de la population ».

Le nouveau locataire de l’hôtel de la Primature entend consolider les efforts entrepris par le gouvernement sortant sous la direction de Clément Mouamba, en termes de lutte contre les antivaleurs, la bonne gouvernance, le respect du bien public et la gestion rationnelle de l’Etat.

Anatole Collinet Makosso se dit conscient du poids de la responsabilité et de la charge qui pèse sur lui, au regard des attentes et des espoirs du peuple congolais. Il s’agit des questions d’ordre économique et social.

« Nous prenons ces responsabilités dans un contexte chargé d’émotions mais aussi de remous. Nous ne pouvons réussir qu’en nous accordant avec nos partenaires sociaux. C’est dans ces moments difficiles que le peuple et toutes les forces vives de la nation doivent être unis autour du président de la République qu’ils ont élu pour qu’ensemble nous puissions réussir à relever les défis économiques, sanitaires, politiques, sécuritaires », a-t-il indiqué.

Concernant la bonne gestion de la chose publique, il se veut rassaurant:  » Nous allons offrir à nos partenaires techniques et financiers, bilatéraux comme multilatéraux qui nous accompagnent ces garanties de transparence. Nous allons aussi les aider à mieux percevoir, rendre davantage visible ces efforts de transparence, de bonne gouvernance… ».

Anatole Collinet Makosso a, par ailleurs, remercié le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, pour « cette marque de confiance » à son égard. Il s’est aussi félicité de l’adhésion du Parti congolais du travail dont il est issu, et des autres formations politiques de la majorité présidentielle à sa nomination. « C’est la première fois qu’on aura un Premier ministre né après l’indépendance. C’est un symbole fort et il a plu au président de la République de poser cet acte pour montrer son engagement à conduire ce pays dans la mise en œuvre de la gouvernance intergénérationnelle qui nous conduit nécessairement vers l’alternance générationnelle mais en douceur, dans la paix, dans la quiétude », a-t-il conclu.

Parfait Wilfried Douniama

Monique Bakouetela « La houe à la main, on ne meurt pas de faim ! »

Monique Bakouetela, Vice-présidente d’une Coopérative agricole, de l’union locale du district de Ngoma Tié-Tié

Bien dans ses bottes, Monique, la cinquantaine est à la tête d’une Coopérative familiale avec son conjoint. Vice-présidente de l’union locale du district de Ngoma Tié-Tié, auxiliaire vétérinaire, « mâ Moni » comme l’appelle affectueusement ses proches fait partie de la nouvelle génération de femmes paysannes, qui font de l’agriculture leur cheval de bataille. Optimiste et pragmatique, elle a fait de l’agriculture sa planche de salut.

Tout commence, il y a une vingtaine d’années, alors que son benjamin fils (22ans aujourd’hui et universitaire) n’avait que trois ans « Je pense que cela a été l’une des plus sages décisions de ma vie, car grâce à l’agriculture j’ai pu réaliser de grandes choses. Je ne peux pas dire que je n’ai pas de problèmes, mais avec mon mari on s’assure qu’à la maison on ne manque de rien et que les enfants mangent à leur faim », a fait savoir Monique.

Indépendance financière

« L’agriculture est ma planche de salut, grâce à elle j’ai pu scolariser mes enfants, les soigner, et les nourrir correctement », poursuit cette mère de six enfants, qui se réjouit d’avoir transmis sa passion de la terre à ses enfants « Mes enfants ont compris que le travail de la terre contribue non seulement à nourrir l’agriculteur mais aussi l’ensemble de la population, comme j’aime le dire, la houe à la main, on ne meurt pas de faim ! », a-t-elle ajouté.

Amoureuse de la terre, Monique passe le plus clair de son temps sur ses propriétés, à examiner, expérimenter et échanger avec ses enfants.  Elle sollicite, par ailleurs, le concours des pouvoirs publics pour l’achat du matériel car celui-ci, dit-elle, facilitera le travail des paysans et fera évoluer toutes les filières confondues de l’agriculture. Outre l’achat du matériel, l’agricultrice souligne que  l’écoulement des produits demeure un obstacle majeur pour les paysans de cette localité.

Monique agriculture Congo

Organiser le commerce

« On est parfois obligé de baisser les prix et c’est un véritable manque à gagner, puisque dès 8h, que la marchandise finisse ou pas, nous sommes obligés de remballer, parce que les vendeurs prennent le relais et cela pour toute la journée », s’est plainte Monique, qui souhaite voir naître un marché spécial où les agriculteurs exposeraient leurs produits, afin de raviver ce secteur d’activité.

Elle exhorte, de ce fait, les autorités locales à s’appuyer sur les coopératives familiales. Ces dernières sont, selon Monique,  plus viables par rapport aux projets d’appui à l’agriculture commerciale, qui à la moindre frasque se disloquent et ne participent pas de façon intégrale au développement de l’agronomie « Les autorités devraient surtout soutenir les coopératives familiales, car ce sont elles qui connaissent les vrais problématiques de la terre, les autres sont des commerçants, ils ne soucient pas des besoins de la population », estime Monique.

Elle reste convaincue que la terre reste l’un des secteurs les plus prometteurs au développement économique du Congo. Aussi, elle incite les femmes à s’approprier les secteurs d’activités qui favoriseront leur autonomie financière. « Quel que soit le domaine où elles évoluent, l’autonomie financière est la plus grande richesse qu’une femme peut posséder », a-t-elle souligné.  

Avec Adiac-Congo

La mort des morts dans les cimetières

Cimetière de Mont-Kamba
Cimetière de Mont-Kamba

On se demande si les Congolais pensent encore à leurs morts. Le cimetière Mont-Kamba de Pointe-Noire, par exemple, se meurt. 

Là-bas, il faut chercher les tombes au milieu de grandes herbes de plus de deux mètres, comme on l’a vu dans un reportage de DRTV, chaîne de télévision privée. 

La nature ayant horreur du vide, ce cimetière est devenu le refuge des bandits et des reptiles. C’est le même scenario à Brazzaville. Les familles des défunts attendent seulement le 1er novembre pour aller nettoyer les tombes. 

Au cimetière de La Tsiémé, c’est le scandale : des maisons y ont poussé comme des champignons, et les enfants jouent entre les tombes. Des écoles privées y amènent les élèves pour les cours d’Education physique et sportive. A-t-on encore du respect pour nos morts?