CHAN 2020: RDC-Cameroun et Mali-Congo en quarts

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RD Congo-Cameroun et Mali-Congo-Brazzaville seront les deux premiers quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2020), le 30 janvier 2021. Les Léopards de RDC ont battu 2-1 un Niger désormais éliminé, tandis que les Diables rouges du Congo-B ont vaincu la Libye 1-0, dans le groupe B du CHAN 2020, ce 25 janvier.

Les Congolais savent décidément se sublimer en Championnat d’Afrique des nations de football. Ceux de RDC étaient pourtant privés de douze joueurs, testés positifs au Covid-19, avant leur dernier match dans le groupe B du « CHAN 2020 » [1], ce 25 janvier 2021 à Yaoundé, face au Niger.

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L’éclair de Kabangu Kadima

En première période, les Léopards ouvrent toutefois le score, un peu contre le cours du jeu. À la 27e minute, sur une longue passe aérienne, Kabangu Kadima reprend instantanément le ballon d’un grand coup de tête. La balle lobe Abdoul Razak Halidou, le portier nigérien, et finit sa course dans la lucarne opposée.

Le Mena peut alors avoir des regrets. À la 4e minute, son capitaine Garba Halidou Idrissa a raté une occasion en or en tirant juste à côté du montant droit adverse, alors qu’il était à bout portant. À la demi-heure de jeu, c’est Ibrahima Djibrila Issa qui rate le cadre.

En seconde période, les protégés de Florent Ibenge semblent hésiter entre l’envie de creuser l’écart ou de protéger leur petit but d’avance. Leurs atermoiements, ils les paient à la 73e minute lorsque Mossi Issa Moussa, entré en jeu à la mi-temps, égalise d’un coup de tête décroisé : 1-1.

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RDC-Cameroun et Mali-Congo-B en quarts

Heureusement pour eux, dans les arrêts de jeu, Abdoul Razak Halidou manque totalement de clairvoyance au moment de dégager un ballon depuis sa surface. Gêné par une intervention de Joël Beya, le cuir file vers Masasi Obenza qui l’expédie au fond des filets : 2-1, 90e+1.

Un résultat qui conforte la qualification de la RDC, première au classement avec 7 points. Une RDC qui défiera le Cameroun le 30 janvier à Douala, tandis que les Nigériens sont éliminés.

Car c’est bel et bien le Congo-Brazzaville qui finit deuxième du groupe B et qui affrontera le Mali à Yaoundé le 30 janvier. À Douala, les Diables rouges ont en effet pris leur revanche sur des Libyens qui les avaient éliminés en quarts de finale du CHAN 2018. Ils ont gagné 1-0 grâce à une réalisation de Gautrand Ngouenimba (50e).

Avec RFI 

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Le Congo-Brazzaville candidat pour accueillir la CAN 2019

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Le stade olympique de Brazzaville est un stade multisports de 60 000 spectateurs construit dans le Complexe sportif de la Concorde de Kintélé à Brazzaville.

Le Congo-Brazzaville est candidat à la CAN-2019 tandis que le dossier de la Guinée, désignée à l’origine pour 2023, « n’existe pas », a indiqué vendredi Constant Omari, un des vice-présidents de la Confédération africaine de football (CAF).

En 2014, la CAF alors présidée par le Camerounais Issa Hayatou avait attribué les trois prochaines CAN d’un coup : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée.

Mais la semaine dernière, la CAF a retiré l’organisation de 2019 au Cameroun, pénalisé par des retards dans les travaux et une situation fragile sur le plan sécuritaire, au profit d’un plan B déterminé « d’ici le 31 décembre ».

« Le Congo-Brazzaville a écrit (…) pour organiser » l’épreuve en 2019, a exposé M. Omari, qui a ajouté: « Notre secrétaire général adjoint (de la CAF) Anthony Baffoe m’a dit qu’il allait me parler d’une deuxième candidature », sans vouloir en donner le nom. C’est ce que rapporte l’AFP, citant un entretien de M. Omari accordé à RFI.

Concernant le Maroc, cité par les médias comme le grand favori pour récupérer 2019, « officiellement, il n’y a pas d’acte de candidature déposé à la CAF », a poursuivi M. Omari.

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Par effet domino, les CAN-2021 et 2023 ont été réattribuées par la CAF, comme l’a confirmé M. Omari: « Le président (de la CAF, Ahmad Ahmad) a signé une lettre à l’attention du chef de l’Etat camerounais pour confirmer que les Camerounais avaient la CAN-2021. Vingt-quatre heures après, nous avons reçu le retour de la Côte d’Ivoire. Le dimanche (2 décembre), la lettre a été adressée à la Côte d’Ivoire (pour 2023) ».

Une solution qui fait grincer des dents au Cameroun, tandis que la Côte d’Ivoire a affirmé lundi dernier: « Aucune autorité étatique ivoirienne, ni aucun dirigeant de la Fédération, n’a été contacté ou approché par la CAF ».

« Il y a ce qu’il se fait sur la table et des négociations qui se font en-dessous de la table », a rétorqué M. Omari. « Par certains canaux, il y avait déjà des contacts officieux avec les deux pays, la Côte d’Ivoire et le Cameroun. »

Pour la Guinée, tout devient nébuleux: « Nous avons demandé au secrétariat général (de la CAF) de nous sortir le dossier de la Guinée, car dans les archives, ce dossier de fond n’existe pas ». Interrogé sur ce dernier point, M. Omari a conclu: « Je ne voudrais pas me mettre à juger l’ancienne gouvernance… »

Avec AFP

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CAN 2019 – Eliminatoires (J5) : Le Congo Brazzaville et la RDC se séparent dos à dos (1-1)

Diables rouges du Congo

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Diables rouges du Congo
Le match de tous les dangers entre les Diables rouges du Congo et les Léopards de la République démocratique du Congo, disputé le 18 novembre au stade Alphonse-Massamba-Débat

Le Congo-Brazzaville et la RDC se sont séparés dos à dos, dans le derby de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN)-Cameroun 2019. Kabongo Kasongo a ouvert le score, et Biffouma a égalisé. Le jeu s’est poursuivi sous une pluie torrentielle. Un but partout, c’est le score final.

Le Congo-Brazzaville entame le match avec des intentions de marquer en premier, mais la première action est enrayée par la défense congolaise.

Les Léopards reprennent le jeu à leur actif. Ils dominent les 15 premières minutes, faisant reculer la défense des Diables rouges. Les Fauves congolais ratent coup sur coup des occasions d’ouvrir le score sur des tentatives de Mputu et Kabongo.

Le match s’équilibre par la suite. A la 25e minute, Kabongo Kasongo marque. Il récupère une balle mal renvoyée par le gardien de la République du Congo, sur un coup franc de Trésor Mputu Mabi.

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Une pluie torrentielle s’abat sur la pelouse Alphonse Masamba-Débat. Le jeu devient haché dans les deux camps. Sur un coup franc, Thierry Biffouma reprend une balle de la tête et trompe Ley Matampi. 1-1.

Aux ultimes minutes, Mubele Ndombe, qui a suivi un coup franc de Yannick Bolasie rate de peu l’occasion de marquer le deuxième but. C’est sur ce score que l’arbitre va siffler la fin de la première période.

A la reprise, les deux équipes se sont procurées des occasions franches. D’abord avec la RDC en début de période, avec notamment un coup franc de Mputu Mabi et un raté de Kabongo.

Aux ultimes minutes, les Diables rouges ont aussi raté deux occasions successives.

Et c’est sur ce score de parité que les deux équipes se séparent.

En attendant le résultat entre le Zimbabwé et le Libéria, la RDC reste en deuxième position avec 6 points, devant le Congo-Brazzaville avec 5 points.

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Congo-Brazzaville : gouvernance publique, un pilotage à hauts risques

Les membres du gouvernement congolais

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Les membres du gouvernement congolais
Les membres du gouvernement congolais ©DR

Après une période d’une dizaine d’années d’euphorie et d’ivresse en tout genre, le navire Congo est entré, comme par enchantement depuis la fin de l’année 2014, dans une ère de crises multidimensionnelles. En langage de navigation aérienne, on qualifierait de zone de grande turbulence ou de perturbation et en maritime de grosse tempête. Il incombe évidemment au commandant de bord ou au capitaine de faire preuve de dextérité pour franchir les obstacles et changer de cap. En lingala traditionnel, on dirait: «e luki ba nganga».

Cette vision métaphorique de la gestion du régime politique en place s’illustre, sans conteste, par deux grandes césures historiques, d’abord à travers le pouvoir exécutif par le discours d’investiture du président de la République du 14 août 2009, et plus tard, à travers le pouvoir législatif à l’occasion de la séance des questions orales de l’Assemblée Nationale au Gouvernement du 3 août 2018, et globalement, par un questionnement permanent, voire énigmatique de l’opinion publique sur les malversations économico-financières et les dérives politiques.

I-Le discours d’investiture du Président de la République du 14 août 2009

Cette allocution cérémoniale prononcée à l’occasion d’une nouvelle investiture du Chef de l’Etat constitue une césure importante dans la lecture historique du régime politique en cours, une action spectaculaire et annoncée décisive pour la gestion politique future.

Pour une première fois, du haut de la tribune de la salle des conférences du Palais des Congrès pleine à craquer, le Chef de l’Etat établit un diagnostic accablant, un constat cinglant sur la mauvaise gestion du pays, sur «les actes répréhensibles» de corruption, de concussion, de fraude et de détournement des deniers publics. Des acclamations nourries et prolongées fusent de partout et inondent la salle. Bref, il dénonce la magouille, la médiocrité, la tricherie ainsi que toutes les autres antivaleurs et s’engage solennellement à veiller «avec davantage de rigueur à ce que les personnes que je nomme aux différentes fonctions d’Etat soient exemplaires et de bonne éthique, capables de faire respecter, au nom de l’autorité de l’Etat qu’elles incarnent, les lois et les règlements de notre pays. Tout manquement, toute faiblesse m’amènera à en tirer les conséquences» (1).

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II-La séance des questions orales de l’Assemblée Nationale au Gouvernement

La séance du 3 août 2018 de l’Assemblée Nationale, consacrée aux questions orales au Gouvernement, a été inédite et exceptionnelle dans les annales de cette chambre, par l’ampleur et la densité des sujets abordés et spécifiquement par le langage du parler vrai (2).

Jamais, de mémoire d’observateur assidu, le Premier ministre n’a été aussi accablé et voire acculé tant par les députés de la majorité que ceux de l’opposition qui ne lui ont pas fait de quartier (3).

Le parler vrai augure une ère d’explication véritable et franche, de dire la vérité sur les causes réelles de la crise multidimensionnelle: la désignation et la responsabilisation des acteurs de la mégestion économique et des détournements des deniers publiques car l’énorme dette publique du pays ne saurait s’expliquer uniquement par la récente baisse du cours du prix du pétrole, surtout que pendant une dizaine d’années précédentes, notre pays a engrangé d’importantes masses financières jamais perçues auparavant, après l’heureuse atteinte en 2010 du point

d’achèvement de l’initiative des Pays Pauvres Très Endettés (P.P.T.E.). Devant ce colossal endettement public de notre pays, le discours politique répétitif sur la baisse du prix du pétrole apparait comme un véritable cache-sexe.

Le paroxysme du parler vrai a été atteint par le secrétaire général de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS), chef de file de l’opposition parlementaire, qui a créé la surprise, l’étonnement, l’émoi et voire la torpeur dans la salle, lorsqu’il a eu l’audace d’interpeler le Premier ministre sur le genre de sujet tabou, les activités et les agissements d’une notoriété politique: la fondation, les actions caritatives, la provenance d’énormes ressources financières pour leurs fonctionnements, l’absence injustifiée et prolongée à l’hémicycle du député d’Oyo, en l’occurrence fils du Chef de l’Etat, et de surcroit nommément indexé.

III- Un questionnement permanent sur les malversations économicofinancières et les dérives politiques.

Dans la quête désormais irréversible de la transparence prônée par les instances dirigeantes du pays, dans différents domaines, économiques, financiers et politiques, des sujets qui, à force d’être débattus et rabattus sans aboutir à des réponses satisfaisantes, finissent par se transformer dans l’opinion publique en mythes, en phantasmes et en énigmes.

1 – Ces questions énigmatiques concernent les finances publiques pour lesquelles les autorités publiques ont du mal à apporter des réponses, des démentis argumentés sur des fortunes supposées placées à l’étranger, sur les «Paradise papers», sur des faramineux comptes auprès d’Eximbank, en Chine, dont les titulaires, les autorités ministérielles, sont nommément désignées par la presse internationale et les réseaux sociaux. Pourtant, il n’y a pas si longtemps que des campagnes médiatiques et populaires d’explication et de dénonciation avaient été organisées lors des accusations de biens mal acquis de la famille présidentielle.

Comme le dit l’adage attribué à Francis Bacon: «Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose».

Il s’agit également, sur le plan interne, de fournir au parlement des justifications crédibles sur la gestion du compte destiné aux générations futures, du compte des excédents budgétaires estimés à 14.400 milliards sur une dizaine d’années de gestion budgétaire et sur le remboursement des prêts accordés à la Côte d’Ivoire (100 milliards de francs CFA), au Niger (50 milliards) et à la Guinée (50 milliards) (4).

En outre, la gestion des marchés publics et celle des entreprises nationales telles que la Société Nationale des Pétroles (SNPC), Ecair, etc., suscitent des questions en termes d’audit.

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2 – A propos du climat de morosité politique que traverse notre pays, les observateurs s’accordent sur ses origines: les conditions de préparation de l’élection présidentielle – celles du référendum constitutionnel de 2015 – et l’élection présidentielle elle-même, de mars 2016. Les opposants à la réforme constitutionnelle et les contestataires des résultats électoraux ont troublé l’ordre public par des comportements et des actes inciviques, et la tentative de le rétablir par la puissance publique a généré la violence entre les deux camps. Les conséquences sont connues: l’arrestation, le jugement et l’emprisonnement des leaders de l’opposition, d’une part, et d’autre part, la deuxième guerre du Pool dont l’instigateur, le «terroriste» pasteur Ntumi, a été mis sous mandat d’arrêt et, par la suite, a bénéficié de l’arrêt des poursuites judiciaires.

Par rapport au sort réservé à ce dernier, on pourrait logiquement se poser une série d’interrogations sur la guerre du Pool et sur la personne de Ntumi: qui est-il politiquement? Comment s’approvisionne-t-il en armement et en logistique de transport et d’alimentation? Et par quelle frontière? D’où détient-il son invulnérabilité pour résister aux assauts des forces de défense nationales pendant près de deux ans dans les forêts-clairières du Pool, en particulier celle de Bangou? Pourquoi bénéficie-t-il d’un traitement a priori de faveur par rapport aux leaders politiques emprisonnés pour tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat et contestation des résultats électoraux, lui qui a été à la base d’importants dégâts humains et destructions matérielles dans le département du Pool?

Somme toute, apporter des réponses adéquates aux interrogations sur les problématiques économiques et financières ci-dessus évoquées et procéder à une appréciation exacte de la conjoncture sociopolitique nationale, sans céder au chant des sirènes sentimentales et partisanes, constitueraient une réelle amorce de la résolution de la situation de crises multidimensionnelles que vit notre pays. Par ailleurs, on déplorerait une absence d’action appropriée des instances judiciaires par rapport aux affaires de malversations financières à elles soumises par les organes de contrôle de l’Etat.

Comme le mentionnent les manuels élémentaires d’enseignement de droit public et de science politique, l’Etat se manifeste sous trois formes de pouvoirs: le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire, alors il parait impérieux que les instances judiciaires jouent pleinement leur partition en harmonie avec les deux autres pouvoirs qui ont déjà donné les signaux d’alarme.

Par Claude-Richard M’BISSA

Ancien élève de Sciences Po Paris

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Pétrole : le Congo-Brazzaville nouveau membre de l’OPEP

pétrole

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pétrole
Une plateforme offshore d’exploitation de pétrole. © Getty Images/HeliRy

La République du Congo devient membre de plein droit de l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (Opep). Sa candidature a été adoptée, le 21 juin à Vienne, en Autriche, au cours d’une réunion des ministres des Etats membres de cette structure internationale.

L’adhésion du Congo à l’Opep traduit la volonté du chef de l’Etat de placer son pays « au rang des leaders mondiaux, porteurs de propositions dans les négociations internationales », indique un communiqué de la présidence de la République, publié en janvier dernier.

Selon le même document, « ce statut de membre de plein droit témoigne de l’engagement du Congo d’appartenir à un cartel ayant entre autres missions, la fixation des quotas de production, qui influe sur le prix de vente du pétrole, et ce, dans l’intérêt des pays membres ».

Le Congo devient alors le quinzième membre de l’Opep et le septième pays d’Afrique à faire partie de cette organisation. Créée en 1960, l’Opep se compose des pays suivants : Emirats arabes unis, Iran, Koweït, Qatar, Irak, Arabie saoudite, Venezuela, Equateur, Gabon, Nigeria, Angola, Guinée équatoriale, Algérie, Libye et Congo. 

Cette adhésion à l’Opep intervient au moment où le Congo s’attend à connaître une hausse de la production pétrolière, consécutive à l’entrée en exploitation du gisement Moho Nord dont la production est estimée à plus de 140 000 barils par jour.

Il s’agit d’un projet gigantesque situé en offshore profond au large de Pointe-Noire. Le coût des investissements est évalué à plus de dix milliards de dollars. La société française Total est l’opérateur principal du gisement, suivie de la Société nationale des pétroles du Congo et de la compagnie américaine Chevron.

À cela s’ajoute l’entrée en production du projet Banga Kayo pour une production de 50 000 barils par jour. La production nationale pourrait dépasser 350 000 barils par jour en 2018, selon les projections du ministère en charge des Hydrocarbures.

Premier produit d’exportation du pays, le pétrole occupe une place de choix dans l’économie nationale. L’abaissement des cours survenu en 2014 présente des conséquences négatives sur les recettes publiques.

Désormais membre de l’Opep, le Congo aurait la possibilité de participer à la prise des décisions et à la définition des politiques concernant le secteur pétrolier mondial.

Christian Brice Elion 

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Congo : l’ancien ministre de la Justice, Jean-Martin Mbemba condamné à dix ans de prison

Jean-Martin Mbemba

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Jean-Martin Mbemba
L’ancien ministre de la Justice, Jean-Martin Mbemba

La justice congolaise a condamné vendredi 1er juin à dix ans de réclusion criminelle l’ancien ministre de la Justice, Jean-Martin Mbemba. Ce dernier était jugé depuis le 23 mai par contumace pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État. Tandis que tous ses coaccusés qui ont comparu devraient bientôt recouvrer leur liberté. Ils ont été condamnés à cinq ans de prison, une peine qu’ils ont déjà purgée ou presque.

Après de longues heures d’attente, la cour a déroulé son délibéré après 23h30. L’ancien ministre Jean-Martin Mbemba a écopé de dix ans de détention criminelle, tout comme deux coaccusés jugés, eux aussi, par contumace. Ils ont tous été reconnus coupables d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État.

Quatre autres accusés qui ont comparu devant la cour, dont le colonel de police Jean-Claude Mbango, jugés pour les mêmes motifs ainsi que pour vol qualifié, ont été condamnés à cinq ans et deux mois d’emprisonnement chacun. Une peine déjà purgée parce qu’ils sont détenus depuis 2013.

Maitre Thomas Djolani, qui les a défendus, salue une décision courageuse de justice. « La cour n’a pas voulu rater cette occasion pour redorer le blason de la justice de notre pays, parce qu’en réalité la balance qui symbolise la justice est un symbole très significatif, un symbole très important qui doit interpeller tout juriste de bonne foi. Cette décision, croyez-moi, ce ne sont pas seulement les clients qui ont gagné, mais c’est aussi la République », a-t-il souligné

Tous les accusés ont trois jours pour se pourvoir en cassation.

Avec RFI

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Le général Mokoko refuse de « plier » pendant son procès au Congo-Brazzaville

Le général Mokoko, ex-candidat à la présidentielle de 2016, à Brazzaville, le 7 mai 2018.

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Le général Mokoko, ex-candidat à la présidentielle de 2016, à Brazzaville, le 7 mai 2018.
Le général Mokoko, ex-candidat à la présidentielle de 2016, à Brazzaville, le 7 mai 2018.

« Ce n’est pas à la justice que j’ai affaire, mais à l’arbitraire », a lancé le général congolais Jean-Marie Michel Mokoko, actuellement jugé à Brazzaville pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », en prévenant qu’il ne « plierait pas ».

L’ex-chef d’état-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso, qu’il avait défié à la présidentielle de 2016, accuse « la dictature » de vouloir l' »achever par un simulacre de procès inique », dans une lettre datée du 8 mai dont l’AFP a obtenu une copie.

« Quoi qu’il advienne en ce qui me concerne, je ne céderai sur rien, je ne plierai pas », conclut-il alors que les réquisitions sont attendues vendredi dans son procès commencé lundi devant la cour criminelle.

Avec ses avocats, le général Mokoko a choisi de ne pas s’exprimer aux audiences, estimant qu’il bénéficie d’une immunité juridique en vertu d’un décret de 2001 qui lui confère le statut de « dignitaire de la République ».

La Cour suprême a rejeté cette immunité, selon un avocat qui défend l’Etat congolais dans ce procès.

Il est aussi poursuivi pour détention d’armes et troubles à l’ordre public.

Mardi, la cour a diffusé une vidéo datant de 2007 dans laquelle le général semble comploter avec d’autres interlocuteurs pour la préparation d’un coup d’Etat contre le président Sassou Nguesso.

Cette vidéo avait été rendue publique en 2016 quand le général Mokoko avait lancé sa candidature à la présidentielle.

L’officier avait terminé troisième de la présidentielle (moins de 14% des voix) marquée par la réélection contestée dès le premier tour du président Sassou Nguesso, qui cumule près de 35 ans de pouvoir.

Après ce vote, il n’avait pas reconnu la victoire du président sortant et appelé avec d’autres candidats à la « désobéissance civile ». Ses avocats démentent toute tentative de coup d’Etat.

A Brazzaville mercredi soir, deux militants du mouvement citoyen Ras-le-bol ont été arrêtés, d’après le coordonnateur adjoint Charlin Kinouani.

Le coordonnateur Franck Nzila Malembe et l’activiste Luce Ngangoue ont été emmenés à bord de voitures banalisées alors qu’ils placardaient des affiches « Libérez les prisonniers politiques » devant la cathédrale de Poto-Poto, selon cette même source.

Avec AFP

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RDC: au moins 42 personnes noyées sur la frontière avec le Congo-Brazzaville

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Un bateau arrive à Kinshasa, le 29 avril 2014. (AP Photo/John Bompengo)

Au moins 42 civils fuyant les violences entre assaillants et militaires dans la province du Sud-Ubangi, dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), ont été noyés lundi dans la rivière Ubangi, frontière avec le Congo-Brazzaville, a-t-on appris vendredi de sources officielles.

Selon une source du ministère de l’Intérieur contactée à Kinshasa, des embarcations transportant des villageois ont chaviré sur la rivière Ubangui, affluent majeur du fleuve Congo, à la frontière entre la RDC et le Congo-Brazzaville.

Dans la soirée de vendredi, le vice-gouverneur de la province du Sud-Ubangi, Jean Bakatoye, a livré un bilan provisoire de 42 corps sans vie des personnes noyées alors qu’elles traversaient cette rivière sous des fortes pluies accompagnée d’orages.

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A en croire la même source, un mouvement de panique a été observé dans la cité de Dongo après l’attaque à l’arme blanche d’une position de l’armée par un groupe d’assaillants, qui a poussé des habitants locaux à fuir vers le Congo-Brazzaville.

Depuis plusieurs années, des assaillants communautaires attaquent régulièrement les positions de l’armée dans cette partie du pays. En 2009, l’affrontement entre l’armée et un groupe d’assaillants dénommé Enyele a causé la mort de plus de 200 personnes y compris les assaillants.

Plusieurs de ces assaillants se sont par ailleurs réfugiés à Brazzaville depuis leurs dispersions par les forces de l’ordre de la RDC.

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France : un Congolais meurt chez sa « makangu » à Melun

Gare melun

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Gare melun
Gare melun ©DR

Âgé d’une cinquantaine d’années, un Congolais a été trouvé la mort alors qu’il passait le week-end chez sa maîtresse à Melun. La police a appelé sa femme pour lui annoncer la triste nouvelle.

Le défunt qui répondait au nom de Juvet, originaire du Congo-Brazzaville, de son vivant, aurait dit à sa femme être parti passé le week-end en province, assisté à une veillée. La nouvelle de sa mort a surpris plus d’un, mais surtout les circonstances.

Selon un témoignage « Le vieux Juvet, sortait avec la femme d’un de ses petits, qui vivait à Melun. Ce dernier, donc le petit, voulant récupérer ses affaires qui restaient chez sa femme. Il est arrivé au domicile, a sonné, l’enfant lui a ouvert la porte. Pendant que le vieux Juvet a voulu aller se cacher dans la chambre des enfants pour ne pas que son petit puisse le voir. Surement pris de peur, il fait un malaise et meurt devant la porte de la chambre des enfants. L’enfant qui voulait rentrer dans sa chambre, découvre le corps du vieux Juvet sans vie, devant sa chambre, et prit à son tour de peur, il va prévenir sa maman en lui disant que tonton est tombé dans la chambre, il ne bouge plus. »

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« On ne sait pas ce qui s’est réellement passé. Ce type de scénario est fréquent dans notre milieu Congolais, mais je pense que le moment n’est pas venu à la critique et ni aux commérages. Respectons tout d’abord la famille du décédé, sa femme légitime, ses enfants et ensuite le traumatisme de la femme de son petit, puis les enfants de cette femme. « 

Mais une autre rumeur fait état d’un mauvais sort, qui lui aurait frappé à cause de son infidélité. A Melun, la communauté Congolaise a trouvé un sujet des ragots, à l’heure où tout le monde s’est réfugié dans la prière pour se faire pardonner ses péchés. 

Après chaque malheur, les voix de la discorde pour alimenter le radio trottoir se font toujours entendre. L’une d’elle commente comment le disparu, ramenait à chacune de ses visites des courses pour sa maîtresse. Une maîtresse qui paraît-il, aimait se faire appeler Mâ Juvet.

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Congo-Brazzaville : Le FMI demande les patrimoines pétroliers des dirigeants

Christine Lagarde

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Christine Lagarde
La directrice générale du Fond monétaire international, Christine Lagarde © Michael Spilotro

C’est le titre d’un article publié par le journal confidentiel Africa Intelligence. Selon ce journal, «la délégation du Fonds monétaire international (FMI) qui a séjourné fin décembre à Brazzaville a imposé une condition drastique en échange d’un éventuel soutien budgétaire au pays, exsangue». «L’institution a exigé que les dirigeants congolais lui soumettent une déclaration de patrimoine», précise-t-il.

La mesure vise particulièrement les responsables «qui ont un intérêt dans le secteur pétrolier, notamment Denis Gokana, conseiller présidentiel et ancien directeur de la société nationale SNPC.» «L’interlocuteur du FMI au sein du Gouvernement, Lucien Ebata, qui occupe depuis août le poste de conseiller spécial de la présidence congolaise pour les financements extérieurs risque également d’être impacté:

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président et fondateur de la société de négoce pétrolier Orlon Oil, il dispose de nombreux contrats d’enlèvement et de fournitures pétroliers avec de produits pétroliers avec la SNPC qui lui doit des sommes importantes au vu des contrats passés», poursuit le journal qui estime que «le seul responsable pétrolier qui devrait réussir à tirer son épingle du jeu est Denis Christel Sassou Nguesso: depuis le mois de septembre, cet ancien responsable du secteur aval au sein de la SNPC n’a plus aucun poste officiel même si son influence reste prégnante au sein de la société nationale».

Toujours selon Africa Intelligence, «le FMI a exigé que soient mises en place des autorités de régulation du secteur pétrolier. Actuellement, la SNPC cumule les rôles de société nationale et d’instance de régulation»

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